Le peuple gantois

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28 September 1914
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s.n. 1914, 28 September. Le peuple gantois. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gf0ms3kt1g/
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LE PEUPLE MHé par la Soolété Coop. • Volksdrukkerlj » ■0, Rua Haut-Port, 29, QAND. GANTOIS Edité par la 8oolété Ooop. « Vol k»d ru kkerSJ « 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. LES " TAUBES „ SUR ANVERS r r Le raid d'un dirigeable sur les Flandres. -- Retraite des Allemands par Mons. Un nouveau 'Zeppelin' survole les Flandres Pendant la nuit il lance huil bombes à divers endroits Pendant la nuit de samedi à dimanche, rers 10 heures, la population de Ninove (ut alarmée par le bruit formidable des hélices d'un Zeppelin qui s'avança lentement vers la ville, à une faible hauteur. Laissant la ville à sa gauche, le monstre le dirigea vers Soiieghem, pour disparaître dans la direction d'Alost, vers Wetteren. Les habitants de cette dernière commune ont entendu le dreadnought aérien pendant line demie heure, ce qui prouve qu'il a contourné la place. De Wetteren le Zeppelin s'est dirigé Sur Quatrecht, Melle et Meirelbeke, pour disparaître du côté de Gavere, Waereghem, Aerseelo et Deynze^ ou il a lancé quatre \ombes. Un des projectiles est tombé à travers 1a toiture de l'hôpital. à côté du lit, d'un vieillard malade, qui fut grièvement blessé aux jambes. On comprend que la terreur fut grande k l'établissement. Mais bientôt on pût constater que le mon-itre disparut dans la direction de Thielt, alarmant toute la population de la contrée. A Thielt même les assasins ont lancé deux nouvelles bombes, dont une est tombée dans un ehamp de trèfles, y creusant un trou profond. L'autre projectile est tombé au milieu de l'usine à gaz, dans une écurie de chevaux vide. Un messager nous assure que le Zeppelin a lancé une septième bombe près de Meule-beke, également dans un champ. En passant au dessus de Roulers, Courtrai et Mouscron, le dirigeable aurait encore lancé deux bombes à Rolleghem, sans avoir causé des dégâts. Vers 1 heure le Zeppelin a encore été entendu au dessus de la ville d'Audenarde, encore à une faible hauteur. Retournant par Sotteghem et Ninove, le Zeppelin a enfin disparu, ne lançant plus aucun projectile.A plusieurs endroits nos soldats de garde ont tiré sur le monstre, mais on ne croit pas qu'il a été atteint. En Balgique Deux « taubes » survolent Anvers ANVIiRS, 26 septembre. — (De source »ûre.) — Dans la matinée, un «Taube» a ■urvolé Duffel et a jeté deux bombes qui sont tombées dans l'eau et n'ont ainsi cause aucun dégât. L'aéroplane a continué sur Contich, puis est reparti vers le Sud. Cette après midi un autre «Taube» a survolé la ville par l'Est. Son arrivée avait été signalée et les officiers dont la mission est de protéger Anvers contre les «Zeppelin» et les aéroplanes ennemis, ont pu donner en toute eonnaisance de cause l'ordre aux batteries spéciales dont nous disposous à cet effet, de l'accueillir à coups de shrapnels et de le mettre en fuite. Dès l'ouverture du feu, on a pu voir le «Taube» prendre immédiatement une hauteur telle qu'il a disparu à bien des yeux, ce qui, d'autre part, l'a mis dans l'impossibilité de faire de l'observation utile. Ajoutons qu'une poursuite du « Taube » par nos aviateurs avait été entreprise dès que l'ennemi avait été signalé sans objet, ]• visiteur ayant pris la fuite. # * # Les « traîtres » de Melle Nous lisons dans le Volk: Le parquet de Gand s'occupe sérieusement de l'affaire du mouchard qui aurait Indiqué aux Allemands la maison du sieur Afschrift, qui avait acceuilli et caché le soldat belge blessé lors de la rencontre. A chaque visite à Melle le parquet à lait arrêter des individus suspects, parmi lesquels plusieurs employés de la fabrique de bleu (allemande). I Avant-hier, après les avoir interrogés une troisième fois, le parquet a jugé né cessaire de faire emprisonner les incul pés. On les a conduit à Gand. Toute la population était à la grand'rue et l'agitation ne diminue pas dans le vil lage. t # * * Avis l Télégraphie privée ; Les bureaux télégraphiques de Gand ac t eeptent tous les télégrammes pour les pays étrangers sauf ceux relatifs au mouvement e des troupes. Us acceptent les télégrammes e commerciaux pour toufes 1 s destinations. Les bureaux télégraphiques situés en de-e hors de la zone des opérations militaires ac-t eeptent tous les télégra mmes en,-les ■ ■iat.ior> des autres bureaux, situés également eu dehors de cette zone. Us acceptent également r les télégrammes commerciaux pour Garni et Courtrai. , Les bureaux situés dans la zfaie .les oj é-e rations militaires acceptent seulement les télégrammes commerciaux pour Gand et a Courtrai. La zone des opérations militaires -, eM déposés dans lus bureaux télégraphiques; C # # % e Toujours Termonde D'un témoin occulaire : « C'est le 4 septmebre, à 10 h. 15, que le [' corps allemand, commandé par le général £ von Bcehn, faisait son entrée par les trois s portes de Termonde. (l « Au fur et à mesure que les soldats s'a-u vançaient par la porte de Gand, ils ou p vraient les portes des maisons,ou les enfonçaient à coups do hâche, afin de fouiller n l'intérieur et de prendre des vivres et des , otages. » ïe fus pris comme otage, entre autres avec le curé de l'hôpital et le secrétaire, que l'on avait arrachés au chevet des ma g lades. La plus grande partie de la popula tion avait fui. j. On nous fit marcher devant le premier rang des soldats, pour leur servir de rem part contre une attaque po^ible. [. » A la hauteur du musée communal, le hauptmann me demande de le conduire chez le bourgmestre. J'y fus conduit moi e même, un revolver braqué sur ma poitrine s et deux baïonnettes dans le dos. Le haupt mann criait en français : « Bourgmestre. m présentez-vous et soyez sans crainte ! » » Pas de réponse. De là, nous allâmes à l'hôtel de ville, qu'on me fit également ^ explorer, puis au corps de garde. Aucun F fonctionnaire. t (Il paraît — mais nous ne donnons cette || information que sous réserves, — que le collège échevinal avait décidé de quitter la ville pendant le bombardement. M. l'éche-e vin Van Wynckel, médecin de la Croix a Rouge, resterait seul pour représenter l'an ii torité communale.) i- .Uft colloque s'engagea ensuite entre l« r .hauptmann et le général. Nous sûmes bien tôt ce qui y avait été décidé : à savoir, d'à a dreser à l'administration communale dt it Termonde une lettre analogue à celle qu n fut ensuite envoyée au bougrmestre d< i- Gand. Histoire de signifier à la ville d< i- Termonde qu'il v avait temps encore, poui e elle, d'éviter les pires calamités, moyen is nant des sacrifices à convenir. e » Je fus ramené sur le front de la troupe i- Un instant plus tard, un sergent et troi !» ou quatre soldats s'avancèrent vers 1< e hauptmann et lui dirent, en indiquant un< i) grande maison hermétiquement fermée é « Civilisten haben geschossen ». » C'était l'immeuble d'une banque privée * On enfonça la porte. On fouilla tous le: iS recoins. Rien d'anormal, si ce n'est qu'ai 'i premier étage, un carreau de fenêtre avaii été cassé et que le parquet était couvert d< débrin de plâtre. on avait tiré, ce n'était certaineineni pa? de l'intérieur. ï Le hauptmann demanda: «Wo ist di< i- Kasse (la caisse)? Nous n'en savions rien., t LTne heure après, deux fortes détonationi u secouaient le bâtiment. é Quant aux otages, ils furent rassem blés devant de Palais de justice, fac< à contre le mur, bras croisés. Un officier crû ii à l'un d eux : « C'est vous qui avez tiré » e Des soldats le firent sortir des rangs et dé chargèrent leur fusil sur le malheureux, qui s légèrement atteint, put se -j ter dans la - Dendre et se sauver à la nage. 1 ■» Vers 3 heures ou fit évacuer toute la ville. «Termonde wird raziert», criaient ie les Allemands (oii va raser Termonde). 1- » Les armées avec les otages se replièrent sur Appels. Nous entendîmes quelque détonations. mais rien de très particulier. » Les Allemand^, s'étaient ravisés. Us auraient préféré obtenir de l'argent. Ils remirent au lendemain la destruction. » Le lendemain,'l'échevin Van Wynckel voulut parlementes. On ifefusa de l'entendre. Et à 3 heures, au moyen de pétrole et I de grenades, on incendia la cité. » Is * * $ Les Allem&iids repoussés ». Eh mettant sou? presse nous apprenons ,, que du côté Sud île tiain! le-» \llemaiids 3_, put été repousses jusqu'au delà de Dender-t "îeeuw, après avoir jailli des pertes eonsidé-j raldes en .hommes ^ en matériel de guerre. . * En France Une épée d'honneur au liénéral Joffre Les habitants de "Barcelone et de toute la province de Cat -iogne ont décidé d'ou-® vrir une souscription pour offrir au général ' Joffre une épée d'honneur en témoignage 8 d'admiration. p - Les opérations Militaires en France s (Communiqué officiel.) A notre aile gauéfce, dans la région au s nord-ouest de Noyon nos premiers léments -, s'étant heurtés à de;4 forces ennemies supérieures, ont été obligés, ce matin, de céder un peu de terrain, jiiais rejoints par des troupes nouvelles et sv éléments ont repris r vigoureusement l'offensive. i La lutte, dans cet e région, prend un caractère particulier de violence. e Au centre, rien d( jiuouveau. e A notre aile droite, devant les attaques [. de nos troupes déto^chant de Nancy et de e Ioul, l'ennemi a commencé à céder. Dans la Woevre méridionale, l'action continue sur les Haifts de la Meuse. Les forces allemandes o:|t pu pénétrer jusque vers Saint-Mihiel, mois n'ont pas pu passer t la Meuse. » * f * e La situation vendredi matin e d'après le « Daily Telegraph » A en juger d'après) -le maigre communi-que officiel publié hifer à Paris, il .est pré-x maturé de conclure q,ue la bataille de l'Ais-ne approche de sa ED. Le mouvement en-\(ioppant des Allie î ontinue à progresser e à gauche, mais tu s lentement et la posi-tion occupée par l'ennemi est si forte qu'il 1 .sera extrêmement difficile; de ie forcer à ® se retirer. L'activité allemande dans la région de Verdun est un nouvi;l effort pour rompre 'c le centre, et le conrbet a été rude, mais ces lr attaques ont été repo issées. A l'Est, les al-1 lemands essaient d'à an.eer, mais la situation est obscure. Après avoir dû se retirer '• en Lorraine, quelque^ portions de l'armée is allemande ont pu entier en territoire fraille eais mais leur avancd n'a pas été grande, ie elle ne dépasse pas q lelques milles. 5. Les renfort^ allemands ;s D'après le Daily T, Icgraph, c'est 200.000 hommes qui auraient été envoyés en Fran-i ce, et seraient passés par la Belgique. le D'après des infcni'«lions que nous avons reçues d'une pereonruC qui a vu une fôrte partie do troupes ntiemandes passer la Meuse, ces troupes comptent beaucoup ie d'éléments visiblement inférieurs. , s ♦ * * Les Allemands à :e falencienr.es a Une dépêche de Boulogne au «Daily Te-». legraph», en date de jeadi, décrit la situa-tion de Valenciennes, actuellement aux i, mains des Allemands, t Des forces allemandes, au nombre de 6 à 10,000 hommes, sont arrivées à Valen-l ciennes et. depuis lundi, les environs et les t faubourgs sont barricadés. Les Allemands demandèrent à la ville une b levée de guerre dé 1,500,407 francs, payables dans sept jours. , * * * Une légion Italienne en i France Bappino Garibaldi, à la tête d'une légion ; de deux cents volontaires italiens, a débarqué à Nice, et est parti pour le front, au milieu des acclamations enthousiastes de la population. Parmi les officiers se trouvent les prin-j ces Louis et Antoine d'Orléans et Bragan-s ce et Sixte et Xavier de Parme. Ils ont donné leur démission d'officiers . de l'armée autrichienne. Les deux derniers sont les beau-x-frères de l'archiduc-héritier François--Charles. * * * Les atrocités allemandes L'ambassadeur français Ju j-rand publia un résumé de dix documents é'aboré» par divers fonctionnaires, accusait les Alle-( mands de la campagne systématique d'atro-' cités. i Ces documents ont été remis à tous les . signataires de la Convention Je la Haye. * * * ' Les Anglais envoient à nos troupes des jumelles de campagne Lord Roberts a réussi à collationaer 300 jumelles de campagne, qui furent envoyées t en Belgique pour l'armée comme témoi-, gnage d'admiration enthousiaste des sport-' men anglais pour les braves soldats belges. r Toutes ces jumelles sont numérotées, et 3 lord Roberts demande seulement qu'elles 3 soient retournées après la guerre aux personnes qui les 'offrirent, pour qui elles , auront alors la valeur d''in souvenir inappréciable. Le ministre belge à Londres a remercié lord Roberts. 3 ^ ^ ' L'aile droite allemande se-> rait tournée » Retraite sur Hlons. f Ostende, 26 septembre. (Sous réserves.) — Le bruit court à Gand que l'aile droite allemande se serait retirée de la France sur Mons. I Au Balkan La Roumanie mobilise ; Dépêche de Rome à l'«Eclio de Paris» : On enregistre le bruit que la Roumanie 1 aurait décidé la mobilisation générale qui serait rendue publique dans quelques ^ jours. 3 - Il IIIIM ■■■Il . ! Il ■ llllllll.ll I — En Allemagne L'Allemagne et la paix Une dépêche de Berlin, via station sans fil de Sayville (probablement inspirée) dit : «En vue des sacrifices énormes faits par j l'Allemagne, la paix peut être agréée par MM. Bethmann-Hollweg et Moltke, mais seulement après que la position de l'Alle-5 magne dans l'avenir soit "faite comme ab-( solument inattaquable. » l La dépêche ajoute que cette opinion se- , rait générale partout en Allemagne. * * * Les sans travail en Allemagne et en Angleterre ' Communication de la Légation britanni- - que : On sait que la presse allemande ad- - met que, à la suite de l'interruption des ex-t portations et des importations allemandes, due à la maîtrise de la mer exercée par la s flotte britannique, le nombre des sans-travail a beaucoup augmenté. A ce point de i vue, il ne manque paS d'intérêt de fa: ■ la constatation que les statistiques des sans-> travail dans le Royaume-Uni, pendant ces - trois dernières semaines, accusent une di minution constante. Norvège et Suède en — Antipathie pour l'Allemagne Dans les derniers temps, il y avait e< Suède une sympathie croissante pour l'Ai lemagne. Cette sympathie était née de la ciainte envers la Russie, que la Suède méfiait, méfiance qui fut l'enjeu d'une lutte âpre récemment entre les partisans de l'extension militaire en Suède et les adversaires de cette, extension. Or, le correspondant du Times à Copen hague rapporte que la violation de la neu tralité belge par l'Allemagne a produit uns très mauvaise impression en Suède vis-à-vis de l'Allemagne, impression- qui se traduit en une antipathie déclarée. Sur mer | Un croiseur russe coule un croiseur et deux torpil-, leurs allemands. ; Londres, 24 sept. — Le «Daily Mail» annonce que le croiseur «Bayan» a coulé un croiseur et deux torpilleurs allemands dans la Baltique. S Les navires allemands c it été surpris an i moment où ils cherchaient à poser des - mines. s Note. — Le -«Bayan» est un croiseur de - 7.775 tonnes construit en 1907 et filant i 21 nœuds. Il est armé de deux canons de 8 pouces et de huit canons de 6 pouces. A Gand ) Après avoir été témoins du formidable e mouvement de troupes de vendredi, il se e comprend que le soir et le lendemain une bonne partie de la population gantoise n'a pas été trop à son aise. ■ Comme la presse avait reçu ordre de ne rien dire, on se demanda auxieusement ce qui allait arriver, d'autant plus, parce que les villageois du côté du Sud disaient partout, que durant tonte la journée ils avaient entendu gronder le canon. Les nouvelles qui nous sont parvenues de ces côtés, sans être trop précises, nous e disent qu'il doit y avoir en lieu quelques ii escarmouches sérieuses, comme ou le lira •s plus loin. Comme les monstres aériens allemands continuent à nous menacer de leurs visites, ■ l'autorité croit devoir rappeler à tous sa circulaire d'avant-hier : Pas de lumière après Kl heures! ^ ^ Les jeunes gens de Malines, faisant ) artie de la classe de milice de 1914, et qui résident provisoirement à Gand, doivent se rendre ts sans retard au dépôt militaire de St-B'er-: nard, bien que n'ayant pas reçu personelle- r ment une convocation officielle, •g % ♦ Le ministre de la guerre vient de oréer un i service spécial pour la réception et la répartition de tous les dons faits par la popula-j. tion civile en faveur du soldat. Les effets et objets de cette nature peuvent être expédiés à l'adresse suivante: M. ie directeur du magasin central m d'habillement de l'armée, à Hemixem. L'adresse portera, d'une façon très apparente : «Œuvre du vêtement du Soldat». • Les envois de l'espèce bénéficieront de j la gratuité du transport. i- # ♦ 9, Nous adressons, & l'entrée de la m!soq la froide et pluvieuse, un pressant appel à Le numéro : 5 centimes Lundi 28 septembre 1914

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