Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 07 March. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4ws5v/
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OQ« A MMTO CSri„ Lu Mo WX T-ig Numéro 1Q Centimes (v> Centimes an Fronl^ SAMEDI 7 "AVRIL 1917. RÉDACTION El miNISTltAIIO» 3, Plac des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE : 28'", Rue de la Bourse, 28"" LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXE SIÈCLE .. » ABONNEMENTS France...g. 2fr.50 par mois ' 7 fr.50 par trfm$*tp® Angleterre. 2sh. 6 d. parmofà ' . 7sh,6d.partMmestr» Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestr» PUBLICITÉ fttar à ritoiflistraîloii ia Jonrsa Les petites annonces sont également reçues à la Société Europé&nuo dt l*ubiicité, 10, rue de ta Victoire, Partit qui en a le monopole pour Paris. Quotidien» belge paraissant au, Havre et à Paris ( * ■ mi ■ i m — POUR L'INTERNATIONALE Incroyable plaidoyer de H. G. Huysmans m. Camille Huysmans continue en Hollande sa mauvaise besogne. On ne nous suspectera pas de partiipris, quand on aura lu deux extraits dune harangue prononcée récemment à Amsterdam par le secrétaire du Bureau International socialiste et rapportée par Het Volk, le joumaj socialiste hollandais bien connu. c'iajprès ce journal, m. Camille Huysmans, voulant prouver qu'on a tort de refuser de s'aboucher_avec Soheidemann et les autres socialistes allemands, a déclaré que de Broqueville s'asseoira bien à la vième table que Beihmann-Hollweg au moment des pourparlers de paix ! Le sophisme est vraiment trop simpliste pour qu'on s© donne la peine de le réfuter. Mais voici qui est encore bien plus édifiant : On pourra nous dire, s'est exclamé m. Huysmans, que les Allemands ont tué nos frères. C'est exact, mais si Von veut employer de pareils arguments, je pourrais répondre que je copiais un gouvernement qui par trois fois a fait fusiller des travailleurs belges. (Applaudissements chaleureux.) On pourrait répondre : ce n'étaient là que des douzaines d'hommes, les Allemands en ont tué par milliers. C'est encore exact, mais alors je pourrais dire que les Allemanrs se trouvaient dans un pays avec lequel ils étaient en guerre tandis que le gouvernement belge faisait tirer sur ses propres ouvriers. Mais je ne veux pas faire usage de pareils arguments. Voilà la propagande de m. Camille Huysmans dons toute sa beauté. Sans parler de gouvernements purement démocratiques et radicaux-socialistes qui ont apporté à la répression de troubles grévistes une énergie à rendre jaloux les plus féroces réactionnaires, on a le droit de demander à m. Huysmans si les ministres du kaiser ont jamais mis un gant de velours pour abattre leur poigne de fer sur les ouvriers d'outre-Rhin. Mais m. Huysmans a là-dessus bouche close,. ?ar il ne veut rien drire qui puisse faire de peine à Herr Phi-lipge Scheidema/nn... Heureusement, les excitations du sociétaire du Bureau International socialiste ne trouvent guère d'écho parmi les socialistes belges. Dans la Belgique de Leyde du 22 mars, m. Victor Ernest, député suppléant socialiste de Charleroi, invoquant l'opinion de m. Louis de Brouckère, se prononce éner-giquement contre toute conversation avec les socialistes des empires centraux aussi longtemps que ceux-ci occuperont la fi*n-ce et la Belgique, et il ajoute que les socialistes du pays envahi sont tous d'accord sur ce point et qu' « ils gardent farouchement au cœur la haine pour ceux qui sont venus sauvagement tout détruire chez noue. » Dans les Nouvelles de Maestricht du 23 mars, un membre te la Fédération liér geoise du parti socialiste constate que les Allemands socialistes ont été plus allemands que socialistes et ont trahi les principes mêmes du parti. <« Celà me semble tellement clair, ajoute-t-il, que l'Internationale avec des gens pareils n'est plus possible ou il faudrait que Jes Allemands ne soient plus des Allemands. » Le correspondant des Nouvelles constate aussi que de Berlin on essaya de faire croire que le prolétaire n'a pas de patrie : Et c'est cela que la classe ouvrière belge n.?oubliera jamais, c'est la grande tromperie, la grande trahison tout d'abord, puis le grand crime''de 1914, et ensuite les massacres ignobles auxquels on n'ose plus songer sans que la langue ne se sèche dans la bouche.Si les Allemands du parti avaient été des socialistes, ils auraient fait la révolution. Les Russes la font bien, eux, et pas doucement, et pourtant les Russes n'étaient pas organisés comme ceux qui faisaient tant d'embarras avec leur organisation. Dans notre mouvement syndical en Belgique, on n'en avait que pour l'organisation allemande, surtout à la Commission de Bruxelles où se trouvaient déjà ceux qui font de leurs en> «arras ici, comme le citoyen Huysmans. Que diront-ils maintenant ? Bien sûr que ce sera fini avec les camar rades allemands, car c'est bien certain : c'étaient des internationalistes pour leur profit et non- pas des socialistes. Le jounal du citoyen Huysmans a l'air de les défendre chaque semaine et de les faire Passer pour des bons socialistes. Nous n'en croyons rien du tout et il ne faut pas recommencer ce jeu là. Une fois c'est bien. Deux fois c'est trop. Et s'il le faut la classe ouvrière belge le montrera à ceuix qui veulent toujours savoir plus et être plus malins que les autres. Un allemand tel qu'il est à présent ne saur jait pas être socialiste. 11 n'a pas été élevé pour cela. Il passera encore bien du monde au pont QAvroy avant qu'il ne change 11 ç'est le bon sens même et ce bon sens aine au patriotisme vraiment héroïque aont les ouvriers belges ont fait preuve dans nos provinces opprimées et razziées, comme sur les champs de bataillé, aura raison de toutes les manœuvres tentées pour le rejeter dans la stérile lutte de classes au plus grand profit du roi de Prusse. Torpillage d'un panuebo! français l'« Ernest-Simons », capitaine Glraud, des Messageries maritimes, a été torpillé et coulé par un sous-marin ennemi. a l'exception d'un infirmier qui a péri, tout l'équipage a été sa/uvé grâce à la venue des patrouilleurs et conduit à Bùne. -.on " emest-simons avait été construit en 1804 par les ateliers de la Ciotat. Depuis le début de la guerre, c'est le onzième na-jj^re que perd la Compagnie des Message- l1» Ernest-Simons ?_> jaugeait 5.556 ton-, ê&s / DES NOUVELLES DUBOURGMESTRE MAX Sa santé reste excellente. — Du fond de sa prison 11 exprime son dégoût pour les journaux hoches paraissant en Belglgue. D'Espagne, un ami nous eitvoïe des nouvelles précises sur la santé de M. Adolphe Max. En Janvier dernier, sur l'intervention pressante du roi d'Espagne, qu'un de nos confrères et compatriotes avait intéressé particulièrement au sort du vaillant bour-mestre de Bruxelles ,un médecin espagnol, M. Antonio Ferratges est allé vigiter M. Max, dans la prison ceùlulaire dé Berlin où il se trouvait deputs le 12 octobre dernier. A cette date, en effet, M. Max reçut à lia prison de Celle l'ordre de partir pour Berlin ; il y subit la prison préventive jusqu'à la mi-janvier « à cause des idéfs exprimées dans urne lettre adressée à l'ambassade d'Espagne ». Dans cette lettre, M. Max s'attachait à ' démontrer que les plaintes qu'il avait transmises à cette ambassade devaient être fondées « puisque les officiers qu'il avait dénoncés pour avoir agi illégalement à son égard avaient été punis. » Il-signalait aussi l'étrangeté du procédé boche consistant àrpumir un prisonnier qui avait eu raudaçe grande d'exposer ses plaintes à la Puissance chargée de les re-ceuïHir et de .le protéger. La lettre du. bourgmestre de Bruxelles était, il le fit constater au médecin espagnol, d'une correction absolue. Et cependant M. Max a passé — pour ce crime — plus de quatre mois en prison cellulaire, absolument seul, n'ayant plus l'autorisation l'écrire à ceux de ses amis qui lui envoyaient des vivres, ni de leur signaler ce qui manquait aux dits colis !.. Mais ce dont le bourgmestre de Bruxelles qui a déclaré au. docteur Ferratges qu'il «emportait bien malgré les tortures morales évidentes résultant d'un aussi long emprisonnement, s'est plaint particulièrement, c'est de s'être vu priver de la lecture du « Journal de Genève » qui lui était chère et rompait un peu sa solitude. (i Je désirerais qu'on puisse obtenir que je le reçoive de nouveau, » a dit M. Max., qui a ajouté : — « Attendu que je ne puis lire les journaux allemand qu'à l'aide d'un dictionnaire et que la lecture des journaux belges rédigés en Français sous le contrôle allemand ne m'est pas agréable. Et l'honorable bourgmestre a émis le vœu de recevoir au .moins « la Revue des Deux Mondes » ou « La Revue de Paris ». Et voilà, après trente mois d'incarcération au mépris de toutes les lois et conventions, à quoi s'ingénient les Boches pour torturer le Belge vaillant auquel son patriotisme n'a pas permis de s'incliner devant eux ! En attendant, M. Max, après avoir passé devant le tribunal militaire d'Hildesheim, qui. l'acquitta, nous assure-t-on, a été renvoyé) dans sa prison de Celle, où il se trouve en bonne santé. Souhaitons que le long martyre de ce vaillant prenne bientôt fin. ! ■ vvvwt, : Le nouveau régime russe et la restauration de la Belgiqus Le gouvernement provisoire russe a reçu, jeudi, les représentants diplomatiques du Japon, de la Belgique, du Portugal, de la Serbie et de la Roumanie, qui ont exprimé leurs souhaits dé prospérité à la Russie régénérée. M. Milicukof, ministre des affaires étrangères, a pris la parole au nom du gouvernement provisoire. Il a remercié les ambassadeurs et les ministres de leurs sentiments amicaux et a ajouté : Le nouveau gouvernement de Russie, tout coimime les autres gouvernements des pays alliés, est inéfaranlaMement et fermement résolu à restaurer la Belgique, la. Serbie et la Roumanie et à leuir assurer dans l'ajvenir unie vîe libre et indépendante. yvvvw La conférence des empereurs PAjS DE NOUVELLES! PROPOSITIONS DE PAIX Copenhague, 6 avril. — Le Pester I.loyd apprend de Vienne que la conférence entre les empereurs allemand et autrichien n'amènera pas de nouvelles ■propositions de paix. WWW La mer du ftord serait/ermée au commerce des neutres Lonares, G avril. — Une des conséquences probables de l'entrée en guerre des Etats-Unis sera la déclaration de la fermeture de la mer du Nord au commerce des neutres. L'obstacle le plus fort qui s'opposait jusqu'ici à cette mesure tenait au fait que les Etats-Unis réclamaient la liberté pour leur commerce, même dans cette mer. Après l'entrée des Etats-Unis dans le conflit, rien ne s'oppose plus à une action plus énergique de l'Angleterre qui remdira ainsi le blocus plus rigoureux. —vvvvvi . Lire en i° page : — Les Etats-Unis sorst prêts pour la « guerre industrielle ». — Nouvelles pour nos soldats... LA GUERRE VUE DE LONDRES Un incidentregrettahle sauf pour les Boches Notre excellent collaborateur Gutt nous envoie de Londres quelques réflexions qui achèvent de faire bonne justice des articles publics dans le Times et le Daily Mail par M. Whitaker : Nous avons assez souvent dit le bien que nous pensions de la presse Northcliffe et de son. œuvre, pour exprimer aujourd'hui avec la même franchis© combien nous regrettons un incident Qu'elle vient de provoquer.En quinze jours, elle vient de publier plusieurs artilces dus à un certain m. Whi-thaker, sujet anglais qui vient de quitter Roubaix après deux ans et demi de séjour sous l'occupation allemande. m. Wi'htaker est voyageur de commerce. Il est peut-être très fort dans sa partie. Mais ce n'est pas lui faire injure que de dire qu'il lui manque de connaissances générales, ainsi que le don d'observation. Il avoue n'avoir passé que quelques jours à Bruxelles — en se cachant ; qu'un jour à Anvers —- en se cachant. Et c.eia lui suifit pour peindre de la Belgique un taibleau qui fera rire de pitié les neutres avertis, bondir d'indignation tous les Belges ayant laissé sous la botte prussienne quelque être cher — et s'épanouir les Boches, du dernier des journalistes au premier des généraux 1 **. d'après m. Whitaker, la Belgique souffre à peine du blocus. Les prix des denrées .alimentaires ont à peine haussé. On se serre le ventre en Allemagne. On meurt de faim en France occupée. Mais les Belges ne manquent de rien, grâce à la ci gentillesse » (sic) particulière des Allemands envers eux ! On croit rêver. On le croit encore plus quand m. Whitaker recourt à ses connaissances générales et nous explique que la Belgique, a/vant la guerre, était tm pays exportateur de nourriture ! Ce voyageur de commerce avait décidément bien peu voyagé, avant la guerre. .11 a beaucoup voyagé depuis, mais sous l'occupation allemande, et cela semible avoir eui sua- sa façon de voir les choses .une influence considérable.La gentillesse des Allemands 1 La joie de vivre en Belgique ocupée i Les travailleurs flamand prêtant aux Boches, pour le9 travaux de guerre, une main fraternelle 1 l'auteur insiste sur ces points, y revient à satiété. Le « Berliner Tageblatt » me ferait pas mieux. Et pas un mot des déportations, pas un mot des crimes, pas un mot des martyrs 1 t *1 * *i Par une lettre que publie aujourd'hui le « Daily Mail », m. Carton de Viart, secrétaire honoraire du comité officiel belge pour l'Angleterre, a unis clairement les choses au point. Avec une netteté irréfutable et une indignation mal contenue, il a montré le crédit qu'il fallait attacher aux racontars trop complaisamment accueillis par le « Daily Mail ». /i n'est pas un Belge à l'étranger qud, par une lettre, par un message verbal, par des dires véridiqjirâ^ de ceux qui viennent de quitter le pays, ne connaisse la misère effroyable où se débattent nos concitoyens restés au pays. Il n'est personne qui ne connaisse le prix exhorbitant des vivres essentiels, le lent af-famement de notre population ouvrière et de notre petite bougeoisie. Et si l'on se méfie des Belges, demandez aux neutres : les Américains et les Espagnols de la « Commission for Relief » vous édifieront. Que m. Whitaker ait raconté des choses inexactes, absur'dement fausses, ce ne serait encore rien : « ne sutor »... et voilà tout. Ce qui est grave, ce qui est inadiftiissi-ble, c'est que de pareilles publications soient autorisées, qui tendent à desserrer les liens rattachant la Belgique à l'Angleterre d'une part, à la France de l'aïutre. La tendance est mette. Nous le répétons, on ne se réjouira de oela nulle part autant qu'à Berlin. Le dernier artilce de m. Whitaker est un mauvais article et une mauvaise action.Il ya quelques mois, le « Daily Mail » n'a pas trouvé de mots assez durs pour flageller l'attitude de Miss Hohbhouse. On se souvient que cette dame, ayar.t visité Louivain, avait été frappée par le peu d'importance des ruines laissées par les Allemands à Louvain Elle fut remise vertement en place par la presse Northcliffe. Nous ne pensons pas que les déclarations de Miss Hobbhouse fussent pour une faible part aussi dangereuses que les articles de m. Whitaker. Nous aurions été heureux de voir notre grand confrère faire a ceux-ci le même sort qu'à celles-là 1 OUTT. •»♦»»» * » ♦ ♦ » '♦ ♦ M FEUILLETON Nous commencerons dans uin de nos prochains numéros la publication d'un roman qui sera certainement lu avec intérêt par tous nos lecteurs : LE MAUGRÊ PAR Mauric; des Gra'.hux a sa valeur littéraire, ce roman ajoute un intérêt tout particulier pour les Belges qui auront plaisir à y retrouver les moeurs du pays et la saveur du ter- La Chambre américaine vote la Guerre TÏTYY .TÏTÏTÏTTTTTTT7TTTYVÏTVV VTVVTTVVTVTVTVVTTVTVT'Ï'TVT'Ï'VTT 1. WÎLSiN U NOTlflR U «M il\ IITMS .Washington, 6 avril. La Chambre des Représentants a adop la résolution en faveur de la guerre conl l'Allemagne. LA MANŒUVRE OBSTRUCTIONNIST DES PACIFISTES Washington, 6 avril. _ Quelques représentants de circonscri tions où il y a une nombreuse populatic germano-américaine avaient résolu de fa re de l'obstruction au vote de la résolutic de guerre à la Chambre. m. Cooper, du Wisconsin, membre répi blicain de la commission des affairi étrangères, pacifistes irréductible, déclai qui'il mènerait l'obstruction contre la rés. lution. Les pacifistes ont prononcé d'intermin: bles discours pour retarder le vote. Mè Cooper a soutenu que les Etats-Un n'avaient pas de raison, suffisante poi faire la guerre. m. Breten, pacifiste, de l'IUinois, a ten d'introduire un amendement tendant à il tetrdire l'envoi de troupes américaines e Europe, à moins qpe lefCongrès ne l'ait o: donné. l'attitude die la Chambre monte que cet amendement aurait réuni à peir quatre ou cinq voix. m. Britten s'écria alors : « Il y en a 1( trois quart d'entre vous qui ne voteraiei pas la résolution si vous n'étiez emportt par la frénésie populaire ! » — Nommez-les ! lui cria-t-oh. l'orateur se refusa 4 le faire. m. Foss, de l'IUinois, déclara que 1 guerre était justifiée et que tous les c toyens loyaux, même les jeunes gens de: cendant d'Allemands, étaient prêts à î battre. m. Harrisson dit : a Nous ne nous engî geons dians la guierre que pour) défendre h droits fondamentaux de l'humanité .l'ai cusation qu'on nous fait d'y entrer dar l'intérêt des fabricants d'armes et de mi nitions est méprisable. s'il y a ici ou ai leurs des citoyens qui critiquent la voie o nous nous engageons, nous les renvoyon au kaiser, à Bcthmann-Hollweg.au Reich: tag, à Zimmermann, 1/au.teur de ce rema: quable échantillon de kuitur qu'est la nol au Mexique. » m. Flood, président de la commission d< | afaires étrangères ,qui à présenté et soute-I nu la résolution, tranche le débat en ces |é termes : re « L'heure de la discussion est passée. No-trç peuple se rallie derrière le gouvernement, prét à braver patriotiquement tous les sacrifices et tous les périls. » E Bien que n'étant pas opposé à tout débat, M. Flood était décidé à demander la clôture et le vote immédiat. L'énorme majorité étaitl non moins résolue à en finir avec l'inutile manœuvre d'une petite poignée de pacifistes ; mais on ne devait arriver au , vote que très tard dans la nuit. Le président sanctionnera a/ussitdt- la résolution et le département d'Etat notifiera demain aux pays neutres l'état de guerre i- entre les Etas-Unis et l'Allemagne. a LE GOUVERNEMENT DEMANDE 17 MILLIARDS DE FRANCS POUR L'ARMEE ET LA MARINE Washington, 5 avril. — Le gouvernement is demande au Congrès le vote d'urgence de »r 3.400.000.000 de dollars, dont 2.930.000.000 pour l'armée et le reste pour la marine. è 1- LE SERVICE OBLIGATOIRE New-York, 6 avril. — On annonce que, le a projet de loi établissant le service militaire e obligatoire sera déposé au Congrès par le War-Office aussitôt la guerre définitive-ment votée. Le projet de loi appellera sous |t les drapeaux tous les jeunes gens de dix-huit à vingt-quatre ans, ce qui, d'après la statistique officielle, représenterait un contingent de près de six millions d'hommos. De larges exemptions réduiront ce chiffre. Tous les hommes mariis, tous les hommes employés actuellement ians l'industrie de ■ la guerre, et tous ceux physiquement in-" capables seront exemptés du service. Malgré ces exemptions, le nombre des citoyens appelés, d'après le « Times » dépassera trois millions d'hommes, i* La première armée de cinq cents mille s hommes sera choisie par voie de tirage tu sort ou tout autre moyen parmi ces trois s millions d'appelés. L- 1- LE PROGRAMME NAVAL u s Londres, 6 avril. —Des préparatifs sont î- à l'étude à Washington et à Londres, avec •- le concours des attachés navals américains e et des officiers de l'Amirauté. Les Etats-Unis ne feront probablement pas que de patrouiller les mers ; ils feront s la relève des croiseurs anglais et français qui ont été en action sur les côtes américaine^ depuis le début de la guerre. Cela permettra des patrouilles plus nombreuses sur la côte européenne de l'Atlantique et donnera aux Alliés la possibilité de pousser des pointes dans les repaires maritimes des Allemands et de poursuivre des opérations en Baltique. Les Alliés pourront fairo les derniers sacrifices pour obtenir une victoire décisive sur les Allemands. t le ministère des affaires étrangères et l'Amirauté ont le plus sérieux espoir de voir les pays de ^Amérique du Sud suivre le mouvement des Etats-Unis contre le prussianisme, ce qui aurait l'avantage de fournir une base navale en Atlantique du sud et les Alliés en ont grand besoin pour leur lutte contre les corsaires. (Herald.) LES ENROLEMENTS New-York, 6 avril. — La première conséquence du vote du Sénat a été de provoquer une hausse des valeurs à Wall Street. Les ambassadeurs alliés ont conféré avec m. Lansing pour discuter les questions diplomatiques et financières. On estime que l'affluence des volontaires portera l'armée à 1.500.000 hommes. La garde nationale a des cadres excellents. La flotte est prête à prendre part aux opérations effectives de guerre. La saisie des bateaux allemands internés dans les ports américains est imminente. Les journaux et les nombreuses affiches qui couvrent tous les murs font des appele pressants aux volontaires. Dans tous le3 quartiers sont ouverts des bureaux d'enrôlement dont plusieurs sont dirigés par des femmes commissionnées. La guerre inévitable a provoqué partout un immense effort. UN CHAMPION BOXEUR VEUT S'ENCACER New-York, 6 avril. Le champion des poids lourds pour la boxe, Jess Willard, a télégraphié au président Wilson : « Je veux combattre. Quand voudrez-vous de moi ? » DES ALLEMANDS AURAIENT DÉBARQUE SUR LES COTES DU MEXIQUE Washington, 6 avril. — Le déq>uté Miller a. déclaré qu'il avait appris que trois goélettes allemandes avaient débarqué des hommes sur la côte occidentale du Mexique et que des offlceirs allemands instruisaient les troupes de rebelles du générai Villa. M. Lansing a refusé de confirmer ces révélations. Les intrigues allemandes A PÉTROGRADE Les socialistes du kaiser essaient de jouer les socialistes russes Il faut suivre avec attention les intrigues qui se nouent en ce moment à rétrograde.Le socialiste danois Borgbjerg, député de Copenhague, rédacteur en chef du journal Social-Demokraten, qui vient de partir pour Rétrograde, a conféré avant son départ avec m. Kunow, député au Reichstag allemand, et rédacteur au Vorwœrts. On sait que m. Borgbjerg ne cache pas ses sentiments germanophiles qu'il a récemment encore manifestés dans une relation d'un voyage en Allemagne, au cours de laquelle il a exprimé des opinions défaisantes sur la valeur des soldats russes. a Stockholm, m. Branting, chef des socialiste suédois, a déclaré, avant son départ pour Pétrograde, où il va conférer lui aussi avec les socialistes russes : ci Nous voudrions que les chefs des partis socialistes des Etats belligérants se rencontrent dans une conférence internationale. Le pnVcipal obstacle à cette réunion est l'attitude hostile des ouvriers anglais et français, ainsi que d'une partie importante des socialistes belges. » Une dépêche de Pétrograde dit que pour sauiver les apparences aux yeux au: parti socialiste dissident et des masses, le parti socialiste allemand et prépare à faire une retentissante manifestation révolutionnaire internationaliste, surtout pacifiste, se ■maintenant, en un mot, sur le terrain facile de la théorie et de la rhétorique. Cette tactique sera spécialement suivfe pour gagner du temps et maintenir les ajuteurs cle l'appel des révolutionnaires russes dans un, état d'incertitude. Dans cette occasion le parti socialiste allemand est manifestement au service de la poDtti-que de la Wilhelmstrasse, politique qui consiste spécialement à jeter la confusion, et le désordre dans la révolution russe. On dit qiue Schgîdemann, quand il reçut le texte de l'appel des socialistes russes s'est excl'amé en souriant ironiquement : u Quelle simplicité ! » — wvwv— ■ ■ BELGES DE PARIS abonnez-vous au "XX0 SIÈCLE" qui vous sera servi chaque matin 71 l'71 at HUIT HEVKES ET DEMIE Adresser les demandes d'abonnement au bureau du journal, place des Deux-Eeus, 3, Paris. Téléphone • Cetiira! 33 04, GOITRE LES TRAITRES Voici le texte) de l'ordre du jour voté par les pari gj tien ta ires belges résidant en Angleterre à propos du voyage de sept membres du, Conseil des Flandres à Berlin : Le groupe parlementaire belge dans le Royaume-Uni proteste hautem«nt contre les agissements récents de quelques égarés, individualités belges sans notoriété ni considération, qui ont été reçus par le chancelier, à Berlin, avec une solennité ridicule. Cette manifestation, qui m'a eu d'importance que par la publicité dont elle fut intentionnellement entourée dans le but d'égarer l'opinion publique à l'étranger, est considérée par tous les patriotes belges comme un déjfi auj sentiment national et un acte de trahison envers la patrie. Le groupe parlementaire, se solidarisant une fois de plus avec 1 ©gouvernement en vu de maintenir l'union sacrée de tous les Betees, affirme son invincible horreur de tout rapprochement comme de toute connivence avec un ennemi abhorré, et sa confiance de voir les revendications flamandes solutionnées en temps opportun, et par les mandataires de la nation, dans un esprit de justice et do concorde, sous l'égide de nos libres institutions, et dêtide d'adresser le présent ordre du jour au gouvernement et aux groupes Mrlementai-res belges de France et de Hollande. « WWW LE TORPILLAGE DU « PARANA » Que fera le Brésil? LE CONSEIL DES MINISTRES CONVOQUE Rio-de-Janeiro, 6 avril. — Le président Wenceslao Braz a reçu, par l'intermédiaire du ministre des affaires étrangères, m. Lauro Muller, une comrtmnication du ministre du Brésil à Paris, m. Olyntho Magalhaès, au sujet du torpillage du Parana. Il va convoquer immédiatement les membres du ministère, afin de délibérer sur cet incident dont la gravité n'est pas à souligner. Le public n'est pas encore au courant des circonstances du torpillage ; on s'attend, aussitôt que la nouvelle sera entièrement connue, à une grande indignation contre l'Allemagne. (Information.) AU CHILI, UNE PARTIE DE L'OPINION RECLAME LA CUERRE New-York, 5 avril. On mande de Santiago-du-Chili que le grand journal chilien El Mercurio, a propos de la déclaration de guerre pendante entre l'Allemagne et les Etats-Unis, jlt : « Il faut nous joindre aux pacifiques citoyens de l'Union qui sont, pour nous, les fiardiens sacrés du droit international » Les intérêts agricoles EN FLANDRE LIBRE Une leiire intéressante d'un fermier de la Belgique non envahie Nous recevons d'un cultivateur de la « Belgique libre », la lettre suivante ; il nous est impossible, on comprendra, d'en* contrôler toutes les affirmations. Mais nous Soyons intéressant de la placer sous les yeux de « Qui de droit ». La situation parait sérieuse, et peut avoir des râper-eussions profondes ; les réflexions de notre correspondant semblent marquées an coin du bon sens. Si les plaintes de nos; fermiers sont fondées, il ne serait pas dif-ficile, à notre avis, de redresser leurs, qriefs. Je me permets d'éctlairer votre cpini,on sun la situation faite aux cultivateurs de la partie non envahi© de la patrie belge par Averses circonstances résultant de l'état actuel dea etooees. Personne n'ignore que, sous le rapport dô la production agricole, l'année 1916, par suite de l'extraordinaire lmHnâdité, a été une arv née de très faible rendement. Les céréales, en général, n'ont donné que 75 0/0, les pommes de terre et les haricots 50 0/0, les autres légumineuses 70 0/0 d'une récolte moyenne. D'autre part, le coût plus élevé de la main-idlceur vre, l'augmentation du coût de la vie» la cherté des engrais ont augmenté considérablement le prix de revient de tous nos produits agricoles. En temps ordinaire, par le sim/ple jeu. des lois de l'offre et de La demande, le fermier! aurait trouvé une compensation certaine nui défaut do la production dans l'élévation des prix. Maintenant, pour ce qui regarde nos produits, la loi de l'offre et de La demande ne joue plus aucun rôle, tout ce que noug pouvons mettre dans le commerce étant taxé (sauf la chicorée et le tabac dont la culture ne se fait que clans un terrain y convenant, et sur petite échelle). Je dis pour ce qui regarde nos produits ; en effet, tout ce que doit se procurer le cultivateur pour pouvoir continuer son exploitation est arrivé à des prix exorbitants. Les fourrages, par exemple les féverolles, coûtent maintenant 55 francs les 100 kilos ; les toutrteaux de lin 52 francs, les tourteaux d'arachides, de très mauvaise qualité encore, i3 francs, alors qu'en temps de paix ces divers produits s'obtenaient à eniviron 20 frv les 100 kilos. Il est à remarquer que, dans toute la partie non envahie de la Belgique, l'élevage et l'engraissement du bétail et du porc constituent la branche de loin la plus importante de toute exploitation agricole. Il s'ensuit que le cultivateur en général doit acheter, pour; nourrir ses bêtes, an moins autant de fourrages. qu'il peut mettre dans le commerce d<; froment, poids et hmiicots. Nous ne pouvons cependant pas délaisser notre élevage I sans parler de notre intérêt propre.^ pour 1 a-près-guerre trop do raisons d'intérêt général s'y opposent. Il serait, dès lors d'intérêt général, qu'une corrélation plus raisonnablo fût établie entre liv; prix de ce que l'autorité réquisitionne!, le blé, les pois, les haricots, et les pn* des produits que nous» devons acheter, com* ane les féverolles ,Ies tourteaux fourrager^ les engrais. - Peut-être ost-U impossible au gouveriiemeqi

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