Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 11 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7s7hq3t18d/
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£4 ANNKiï. . série nouvelle.1 N# m te Numéro : 1Q oentlmes (S centimes an Front) MERCREDI 11 JUILLET 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 téléphone t Central 33-04Î PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également Reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, Qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE QUOTIDIEN BELGE e# Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. -Autres pays • 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Il vole ft i'Mrlchi par Jacques BAINVILLE Les hommes du gouvernement autri chien se montrent fiers que l'empire de Hftbsbou-rç ait résisté à l'épreuve de l guôrre, et qu-e, contrairement à tant d pronostics, sa dissolution ne soit pa survenue. Cependant, ceux d'entre eu: Cfut réfléchissent doivent ee dire que, s la vieil édifioa a résisté à cette nouell tempête, il ctovra en sortir transformé depuis bientôt un siècle c'est une règl absolue pour l'Autriche : toutes 9e guerres extérieures se sont répercutée* luttes de nationalités à l'intérieur Et, après des vicissitudes diverses, c© 'luttes des nationalités finissent toujour par avoir pour résultat que l'Etat chan d'esprit. Une rapide revue de l'histoire autri Chienne depuis le commencement di rèyne de François-Joseph fait compren -tire ce qui se passe en ce moment. Le; j chèques et les Yougo-Slaves, en profi teint des circonstances actuelles poui faine prévaloir leurs revendications e prendre leur place, se conforment à tous "les précédents du pays. Le phénomèn( normal et naturel. Les Hongrois n'ont pas procédé autre frn$nt. Aujourd'hui la Hongrie est une •des colonnes de l'alliance des Empires 'Centraux. La Hongrie, qui a une si lour *de responsabilité dans la guerre, pos 'sède désormais une réputation bien établie, et justifiée par l'intransigeance ei ia brutalité de son nationalisme. Le peuple magyar est le peuple tyrannique et fPCTsécuteur par excellence. On oublie cependant que la Hongrie, lorsqu'elle luttait pour son indépendance, était une des grandes favorites du libéralisme européen. R appelons-no us ces revirements de la politique et de l'opinion. L'avenir aussi pourra voir de semblables retours des c-hoees d'ici-bas. Comment les Hongrois sont-ils arrivés ;à conquérir leur indépendance oi à transformer la monarchie des Habsbourg en monarchie dualiste ? Oh ! tout simplement par les moyens que les Slaves d'Autriche-Hongrie mettent en œuvre aujourd'hui pour faire triompher leur cause et créer un régime fédéraliste. Tchèques, Slovènes, Serbo-Croates, Polonais exploitent les difficultés externes et internes de l'Autriche. Les Hongrois, dont ce fut la méthode et qui ont réussi par ce système, seraient mal fondés à le leur.reprocher. , En 1848 et 1849, la révolution ayant éclaté à Vienne, la Hongrie en avait profité pour se révolter. Elle fut vaincue Pourtant. Mais grâce à qui ? Grâce à alliance des Allemands d'Autriche avec les Slaves dai dedans et du dehors. Dans ea lutte contre les Magyars, Schwarzen-berg trouva le tsar et le ban de Croatie. De l'écrasement du magvarisme sortit un régime centralisé fondé sur la négation des nationalités. « Dans l'unité de l'Etat, disait Schwarzenberg au couronnement du jeune François-Joseph, plus de nations, mais des races toutes égales, apaisées par un même pouvoir indiscuté. L'édifice nouveau que nous allons tous reconstruire sera comme une grande tente où, sous le sceptre héréditaire, les diverses races de l'Empire s'abriteront plus unies et plus libres que jamais. » En réalité, il s'agissait d'assurer la prédominance à l'élément germanique qui avait tous les privilèges et qui se refusait à partager avec les autres races. Gs régime dura dix ans. Il dura jusqu'à ce que l'Autriche, battue à Magenta et à Solférino, eut perdu la partie en Italie.Saisissant cette occasion favorable à leurs desseins, les Magyars alors relevèrent la tête. Dans le conseil impérial humilié par les défaites de Lombardie, Apponyi, Andrassy, Szogenyi exprimèrent avec âpreté les revendications hongroises. Mais déjà la Hongrie se révélait telle que nous la voyons sous nos veux. Elle refusait à autrui les libertés qu'elle réclamait pour elle-même. Elle prétendait traiter d'égale à égale avec l'Autriche allemande. Quant aux nationalités slaves, elle voulait les fouler aux pieds comme des races inférieures. François-Joseph, en 1860, donne â la Hongrie l'autonomie provinciale, une organisation judiciaire indépendante. La langue magyare devient langue officielle. Cependant l'empereur accorde les mêmes avantages à la Transylvanie et è la Croatie. Cette idée révolte les Hongrois. Partager avec les Allemands d'Autriche, qui sont les plus forts, oui, cela, ils le veulent bien. Ce qu'ils n'admettent pas, o'est que des Roumains, des Croates, soient considérés et traités comme leurs égaux. Ils sont pour l'unité hongroise comme Schwarzenberg, la veille, était pour l'unité purement autrichienne. Ces persécutés s'annoncent tout de suite comme des persécuteurs. C'est alors que Deak surgit. Par Deak, Budapest proposera à Vienne le partage de l'Empire. Le régime duialiste, qui est encore le régime actuel, prend forme. Les dernières résistances que Vienne oppose aux ambitions hongroises sont emportées par la déroute de Sadowa : la guerre malheureuse avec la Prusse emène le triomphe de la cause hongroise. En janvier 1867, Beust se résout à signer le compromis. Désormais, au I Reichsrat de Vienne, les Allemands do-J mineront les Slaves de Bohême, de Moravie, de Galicie. De même, la Diète de Pest sera pour les Hongrois un instrument de tyrannie sur les Croates, les Slovaques, les Roumains. Vainement les Tchèques, les Polonais de Galicie protestent en 1868 : leur voix est étouffée. - Beust dit brutalement : « Allemands et s Magyars sont deux contre un. S'il le a. faut," on collera les Slaves au mur. » e Voilà le germe de la situation actuelle, s Aujourd'hui comme alors, Allemands c d'Autriche et Hongrois voudraient se j i mettre deux contre un pour coller les ; 3 Siaves au mur. c Ce n'est pas une bonne politique. En t 3 ce moment ce serait une politique émi- t 3 nemment maladroite et dangereuse. r s Charles I" semble en avoir le sentiment. % . Sera-t-il plus tenace que François- £ j Joseph dans sa tentative de régénération [ 3 d'3 son Empire à l'aide du principe fé- .. - déra.1 ? J lorsque le compromis de Deak fut si- , - gné, les Slaves d'Autriche avaient bien f i vu que c'était leur condamnation. Dès g • iors, leur opposition ne désarma plus, c ; En 1870, inquiété par le triomphe de la - Prusse, François-Joseph voulut fortifier C • son Etat en mettant fin aux luttes intes- & ^ tines des nationalités et en faisant une ,d ; politique de conciliation avec les Slaves. ^ ; Il appela au ministère Hohenwart, qui se chargea de gouverner avec un pro- . ■ gramme fédéraliste et qui donna des f : portefeuilles à un Polonais de Galicie et p ; à deux Tchèques. L'empereur reconnut a les droits de la Bohême qui se crut sau- p ■ vée et qui, dans son enthousiasme, dé- c ■ créta ses fameux articles fondamentaux, p Alors, Allemands et Hongrois, dont la c fureur était égale, se trouvèrent d'accord !< pour obliger François-Joseph à renon- " cer à ses réformes et pour aller chercher r secours à Berlin. Beust et Andrassy en appelèrent à E Bismarck. Guillaume I", le nouvel em- j, pereur d'Allemagne, entouré -du près- s tige de la force et de la victoire, vint trouver François-Joseph à Salzbourg, comme Guillaume II est allé la semaine dernière à Laxenbourg pour faire pression sur Charles Ier. Le résultat de cette entrevue fut la chute de Hohenwart, remplacé par le ministère purement gl- a lemand de Auesperg. C'était en novéfh- i£ bre 1871. Quelques mois plus tard, Andrassy conduisait à Berlin le Habsbourg soumis et repentant. La Hongrie victorieuse, négociait l'alliance austro-aile- I mande, d'où quarante-deux ans plus | tard, la plus atroce des guerres devait « sortir... Voilà les grandes lignes historiques qui permettent de comprendre ce qui se passe en ce moment en Autriche. Si Charles Pr veut sauver son Empire, c'est-à-dire s'il veut le fédératiser, rendre la maison habitable pour les peuples slaves qui forment près des deux tiers de ses sujets, il faut qu'il s'affranchisse de ses partis allemands, et des Magyars. Il faut qu'il s'affranchisse de l'alliance de Guillaume II. C'est même par là qu'il devrait commencer. Il ne semble pas le voir ou, s'il le voit, ne jL6 pas le pouvoir. Et voilà, pour l'Autri- f che, ce qui peut devenir mortel. ^ JACQUES BA8NVILLE. ,I( «a __ LES LONDONIEN: l veulent être défendus i CONTRE LES PIRATES DE L'AIR N Une séance secrète à la w Chambre des Commîmes Ti N! La Chambre des communes a tenu lundi soir une séance secrète où a été discutée la so défense aérienne de Londres. M. Bon ir so Law a déclaré que la Chambre devait être tenue au courant des mesures prises. Le ».( gouvernement étudie la question d'un avertissement public dans les cas de raids ^ aériens pendant le jour. Ll Di LE NOMBRE DES VICTIMES tic Les derniers rapports d,e police portent le nombre des morts à 43 (dont 40 dans la région de Londres, 3 dans l'île de Thand). II y a 197 blessés (dont 194 dans la région londonienne). Parmi les morts, on compte 8 femmes et 5 enfants ; parmi les blessés, s'£ 46 femmes et 53 enfants. L'indignation populaire grandit. De nou- loi velles manifestations ont eu lieu, dans f0 l'East-End ; des boutiques tenues par des at Allemands ou des femmes d'Allemands internés ont été saccagées par une fouie indignée. On ne signale pas d'attentats contre 00 personnes. Q0 L'INDIGNATION AUX ETATS-UNIS ra Ces assassinats inutiles ont révolté les in' Etats-Unis. Traduisant la coJf,Te améri- De caine, le New-York Herald écrit : m « La tanière de la bête est Berlin. Jus- de qu'à ce que cette bête soit défaite et dé- bu truite, la terre ne sera plus un lieu habi- ' table. » , de Les journaux réclament la réalisation ur- n0 gente du programme aérien américain. de MWV—-— ... . — On instruit •actuellement à San Fran- < cisco un procès relatif à un complot tramé contre les Indes, et dans lequel sont impli-cmés 105 accusés, hindous et allemands 1 LA CRISE ALLEMANDE A, GUILLAUME II réunit le Conseil âe la Couronne ». ■ ■ V\A«VvW Les débats du Reichstag paraissent avoir séance du conseil de la couronna à la-urovoqué en Allemagne un vif énjoi et ce quelle ont assisté les ministres prussiens et l'est pas sans raison que la presse offi- «es secrétaires d'Etat de l'Empire. ieuse s'attache à calmer l'opinion. En sor- ira-t-il autre chose, ou la discussion pu- BETHMANN S'EN IRAIT dique qui devait s'engager mardi après- !! aidi n'aura-t-elle d'autre épilogue que le ^ Amsterdam, 10 juillet. — Le «"Berliner ote d'un ordre, du jour demandant au Tageblatt » signale, à la date du 8 juillet, hancejier* de déclarer qu'il s'en tient à tes que le bruit du départ du chancelier impé-onnes intentions du 4 août 1914 et de répé- fiai courait la veille dans les milieux par-sr que l'empire ne fait pas une guerre de lementaires. Les noms du comte Hertling, onquête, mais une guerre défensive ? du comte Roedern, du prince de Biilow, de 1 serait vain de vouloir le prédire, car ce M. von Dalwitz, étaient mentionnés coin-ïi serait pas la première fois qu'une mani.- me ceux de successeurs prohables ; on ci-îstation tapageuse comme celle d'Erzber- -ait aussi le nom de certaines personaa-er n'aboutirait qu'à un dénouement de î'tés militaires. omédie parlementaire. Selon une dépêche de Berlin, l'empereur Quoi qu'il en soit, l'attitude du Jeader du a reçu le chancelier en une audience qui ;entre garde tout son intérêt ; cet intérêt a duré une heure et demie. e trouve même accru du fait que ie comité u parti, à trois voix près, a approuvé l'at- Mi gRZBERCER chez L'EMPEREUR itude nouvelle du collaborateur du prince D'AUTRICHE e Biilow. Que M. de Bethmann-Hollweg reste à Blàe, 10 juillet. — Une dépêche de Berlin on poste ou qu'il y soit remplacé par un ia Strassburger Post du 9 juillet, an-omme nouveau, il y a une chose que les nonce que M. E'rzberger a été à Vienne il y .lliés ont le droit de retenir comme un a* quelques jours et qu'il a été reçu par veu de leur victoire : c'est le cri d'alarme l'empereur Charles. oussé par un homme politique allemand onscient de la catastrophe qui menace son CENTRE ET LES REFORMES ays, désireux d'en amoindrir le coup, oou- INTERIEURES ieux aussi d'éipargner à son parti les co- ;res où se traduira 1 a mère déconvenue Berne, 10 juillet. — Le correspondant 'un peuple espérant encore dans une paix î)eriinojS (jes Dernières Nouvelles de Mu-imunératrice. nich constate que le centre s'intéresse Ni les arguties; de la^presse allemande, in gette fols passionnément à la réforme. Il îême l'échec des adversaires de M. de paxajt certain que tout ce parti, à l'excep-.ethmann-Hollweg ne pourraient diminu-. tion de trois membres, a approuvé la dé-i signification réconfortante de ce lait. marche de M. Erzberger. Il demande une tylo. transformation du gouvernement dans le sens parlementaire. L'EMPEREUR TIENT UN CONSEIL' La combinaison, dont on espère, dans cer-DE LA COURONNE tains milieux modérés et gouvernementaux, vne détente, est celle-ci : le gouvernement Bâle, 10 juillet. — On mande de Berlin : présenterait en automne un projet électo-Officiel — Lundi après-midi, a eu lieu ral égalitaire pour la Prusse et accepterait u palai3 du chancelier de ï'Empsre, sous de nommer les chefs des partis populaires i présidence de l'empereur et roi, une sous-secrétaires d'Etat sans portefeuille. A et» lus (ES fillK HUE à l'Ouest de Staolslau Éi. "■ •r'niTOj.MM LES RUSSES ANNONG MILLE NOL Au sud de Brzezany, duel d'artiilerie. Au cours de 5a journée d'hi€f, les trou-^ (Su généra! Korniloîf ont poursuivi ur avar&ce dans la région à l'oisest de ianislai», direction t$8 Dolirsa. Les Austro-Lîemanâs résistant avec acharnement et mîre-attatîuent. Lés oo«tirâts îes plus sanglants ont eu ;u dans ia région d'Kaiitz, région des Mages d'Houtziska, patzikouw et Pavent-1e ; dans les rires de ce dernier vilïage, srès un combat à la baïonnette, I ennemi été complètement défait. Vers le soir, >s troupes ont atteint Se vïHage de Bou->.vâtza après avoir occupé les villages Yttôrev, Maidan, Houtziska et Patzï->uw. L'enjiemi racule vera la rivière Lom-tza-AU COURS DE LA JOURNEE D'HIER, 3US AVONS FAÎT PLUS DE 1.000 PRS-5NN1ERS ET CAPTURÉ TROIS CA-3NS AINSI (QU'UNE GRANDE QUÂN-TÉ DE MITRAILLEUSES ET DE MU-ITIO'MS.Le courage et ie moral de nos troupes nt incomparables. Partout les officsers nt en ayant. AU COURS DES DEUX JOURS DE 3TRE OFFENSIVE, A L'OUEST DE ■ANISLAU, NOUS AVONS ENFONCÉ : FRONT ENNEMI SUR UNE PROFGN-ïUR DE DIX VERSTES. Sur te reste du front, fusillade et opéra-ms d'éclaireurs. NOUVEAUX AVEUX ALLEMANDS Le bulletin allemand du 9 juillet au soir xprime ainsi : . Les Russes ont attaqué de nouveau le î(j de 1& route Ïi.alucz-Slani^lau, Leuis ••ces ont été arrêtées par notre contre-laque.Celui du 10 juillet, 14 heures, est ainsi nçu : Près de Riga, de Dwinsk et de Smor-n, l'activité de combat s'est accrue. Sur le front tenu par l'armée du gêné-Ermolli, les Russes sont restés assez ictifs entre la Strypa et le Dniester, s opérations de nos détachements d'as-%t nous ont permis sur plusieurs points faire des prisonniers et de capturer du tin. \ la suite des combats au nord-ouest Stanislau, hier, vous avons ramené s troupes en arrière du cours inférieur la Lueovitza. L'AVEU DE L'AUTRICHE Communiqué autrichien, Vienne 9 juil-, 20 heures. j'roni. oriental. — fans les Carpathes et ENT JVEMJX PRISONNIERS sur la Bystrzyca-Solotuiinska supérieure, les Russes ont tdté nos lignes avec de forts contingents de reconnaissance. Au nord-ouest de Stanislau nous avons dû, hier, après une lutte acharnée de deux jours, abandonner à l'ennemi la première position de notre système de défense. L'intervention des réserves a empêché les Russes d'élargir leur gain. Au nord du Dniester, principalement en Galicie, vive activité de l'artillerie. LES PERTES DE L'ENNEMI SONT ENORMES Londres, 10 juillet. — De Rome au Daily Telegraph : Une information privée parvenue de Pe-trograd dit que la bataile de Galicie se développe avec une extrême violence. Les Austro-Allemands mettent en ligne toutes leurs réserves sans égards pour les pertes qui sont énormes. L'artillerie russe a fait un travail merveilleux LES CONSEQUENCES DE LA VICTOIRE DE GALICIE Londre, 10 iuillet. — Au sujet de la victoire du général Korniloff 'en Galicie, la Daily Chronicle écrit : « L'offensive russe a tout l'air d'être habilement et soigneusement organisée. Si les efforts des groupes des armées méridiona- ( les sont soutenus par les deux autres grou-pes d'armée et par la nation à l'arrière, on peut s'attendre à des résultats plus grands encore. L'armée roumaine réorganisée et reconstituée depuis 1 automne dernier sera prête à participer utilement à une grande série d'opérations. Les résultats i déjà atteints contraindront sans doute l'en- i nemi à partager moins inégalement ses i forces contre les divers fronts. » ; LA BRECHE OUVERTE DANS LE FRONT ENMEM! A L'OUEST DE STANISLAU 1 rétrograde, 9 juillet. 1 Le front de Yamditza Cagvozd où les ' troupes russes ont réussi à percer s'étend sur une trentaine cle verstes et arrive jusqu'à la rivière Louvka, représentant une profondeur de vingt-cinq verstes. L'infanterie pour sa part a franchi une dizaine de verstes. Il ne s'agit donc plus, comme dans les actions précédentes de succès locaux, mais d'une large trouée immédiate- 1 ment exploitée par. la cavalerie. Le mou- t vement met en situation critique Galitz i qui voit ses derrières menacés. L'impor- c tance de Galitz réside dans le fait qu'elle 1 constitue une tête de pont permettant le passage sur la rive gauche du Dniester, i Autour de la ville, plus de quatorze mille prisonniers ont été faits depuis le commencement des ouérniions, le 2 juillet. f 0 FLAMANDS^ WALLONS... Les lîlBfiis continuent1 A SMFE1S0NNSR lll PATRIOTES E&LEfES Douze personnes de Kamont sont jetées en prison Les Nouvelles reçoivent du territoire occupé l'inJormation suivante : Les Allemands ont arrêté à H amont (pro- c vince de Limbourg) : S I, 2 et 3. — Le bourgmestre, M. L. Keu- '' nen, âgé d'une cinquantaine d'années, et 8 ses deux fils ; . 4. — La sœur du bourgmestre, Mlle Keu- ® nen, âgée d'une quarantaine d'années ; 5. — L'abbé Ballings, de Hamont, professeur au collège de Nearpeïï ; .. 6. — Le frère supérieur de l'école des Frères de la doctrine chrétienne ; 7 et 8. — Deux sœurs religieuses au couvent-pensionnat près de la gare ; 9. — Isidore Gielen, hôtelier, en face de la gare ; 10. — Le garde champêtre, Adrien Wille-kens ; ri II. — L'ouvrier Op t' Roodt ; 12. — La femme de l'ouvrier C. Vos. Tous ont été conduits à Maeseyck, puis n à Hasselt. Ils sont accusés d'avoir facilité c< le passage de jeunes gens belges par delà la frontière. PLUSIEURS CONDAMNATIONS AUX di TRAVAUX FORGÉS ONT ÉTÉ PRONON- p! CÉES A SOULME. P< A Soulme, pi-ès de Florennes, plusieurs personnes ont été conr^unnées aux travaux forcés, entre autres Josëph Dumas, Jules :c Fester, Achille Massart et Adolphe Van i( EenteLberg, condamnés à cinq ans chacun. v( Le bourgmestre, M. Désiré Mathieu, con- ^ damné à deux ans, a été libéré pour venir mourir deux jours après sop retour dans hj son village. Célestin Dubois et François Dequin, condamnés chacun à trois ans, ont été libérés et sont revenus d'Allemagne après quinze mois, méconnaissables. Charles Piequette a été condamné à quatre ans au détout de 1916 pour avoir fourni des vêtements civils à un aviateur allié descendu dans la région. A WELKENRAEDT EGALEMENT er 8L Y A EU DES ARRESTATIONS di Les Allemands ont arrêté à Welkenraedt, fll dernièrement, Léon Siegers, coiffeur, Mme es Santé, M. et Mme Millet, M. Pierre Le- hanne-Millet et le vicaire Renardy. La nou- 21 velle de l'tarrestation de M. Timmermans, sj( directeur de la Vieille-Montagne, qui a cir- q; culé aussi, était inexacte. Au commencement de mai, les policiers nc ont arrêté Léonard Gérone, gros commar- gp çant en puddings, sa femme et son domestique, Joseph Delfossea. d'Auibel,* qui ont cg été conduits tous trois à Liège. jjg [Cest ce coin si patriote de notre pays que ve lii Kcelnische Volkszeitung patrla.it l'artre jour pe d'annexer à la Prusse sous le prétexte que les habitants de Vv'elkenraedt et des environs parlent l'allemand !...] ce «E. I ■ I I IWMl ...Il l.l II 11 u— ECHOS ; da La fêle nationale belge à Taris j A l'occasion de la fête nationale belge, fr? un Te Deum sera chanté le dimanche 22 juillet, à 11 heures précises, à l'église — belge de l'Œuvre des Flamands, rue de Charonne, 181, à Paris. Jf *!WW% TIux magasins de l'Intendance Plusieurs correspondants nous signalent pie la faculté de s'approvisionner aux magasins de l'Intendance est refusée aux fa- , milles des militaires au front. Les instrucr f' tions réservent. cette faveur aux familles 710 :< habitant sous le même toit que le membre ve militaire ». ta Nous ne voyons pas comment le fait d'à- (je iroir, dans les tranchées, très près de l'ennemi, un père ou un mari, entraîne pour *" a illle ou l'épouse un désavantage appré-îiable. Nous signalons cette lacune à l'In-endance et au ministère de la Guerre, et nous espérons la voir^ comblée bientôt. , t */wyv« Les militaires ^ lu front ou des dépôts et tous les ama- o-es eurs de photo qui n'ont pas encore fait ic ' 'acquisition d'un appareil, ont intérêt à |U^ iemander au Photo-Plait, 37, rue La- t|e ayette, Par-'s-Opéra, son Catalogue d'été f [917 qui vient de paraître, véritable al- psi ram des modèles de toutes marques un Vest-Pocket Kodak, Ensiqnette de luxe, fnr holdings G 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, jlyphos Richard, etc...), qui sont vendus ° garantis avec faculté d'échange. Le Photo• I Plait expédie partout. ga; Pa «a*vw* cor cor Union des Luxembourgeois 8e de l'armée belge. gr< de Le docteur Arendt, médecin militaire iPt ■elge, H. M. B., Cap-Ferrat (Alpes-Mari- r e[ imes), a l'honneur de faire savoir aux j^a, ntéressés que la correspondance suivante, j,al xpédiée du Grand-Duché de Luxembourg, ui est parvenue : for 1° Une carte postale adressée à M. Pi- io° otte père ; teri 2° Une lettre venant de Pétanges ; re, 3° Une lettre venant d'Echternach, adres- > ée à Gabrielle et Emile. ven $ IGIIVIIf IE MAI siirlîseretà ïpres Un coup de main britannique à Nieupsrt COMMUNIQUE BELGE Cette nuit, l'ennemi a tenté de s'appro^ her de nos postes ayansés au sud da aint-Georges ; mais il a été repoussé par } feu. Activité d'artiilerie assez grands ur S© front au cours de la matinée. Cette après-midi, la lutte a été très vive epuis Nieuport jusqu'au sud de Dixmude t moins intense vers Steenstraete et Het-as.Hier, l'artillerie allemande a tiré sur lit quelques victimes parmi la population ivile, COMMUNIQUÉS BRITANNIQUES 13 heures. La nuit dernière nos troupes ont légè« îment progressé à l'est de Oottaverne. Nous avons exécuté, avec succès, uni >up de main au sud du canal Ypres-Co-lines. Ces opérations nous ont valu up trtain nombre de prisonniers, 21 h. 30. Nous avons pénétré, la nuit dernière, 3ns les tranchées allemandes vers Nieu-irt et fait subir des pertes aux occu< ants- Des coups de main ennemis ont été re* Hissés au sud-est d'Havrincourt et 3 sst de Monchy-le-Preux. L'artillerie allemande a montré tout I» ur une très grande activité contre no» jsitions de la côte. Ses tirs ont atteint irs le soir un très haut degré d'intensité» otre artillerie a vigoureusement riposté» Le mauvais temps a, de nouveau, arrêté, er, les opérations des d^ux aviations. Lîs Français repoassent une nouvelle attaque 14 heures. Dans la soirée d'hier, le bombardement inemi a repris une certaine violence en fférents secteurs du front de l'Aisne. Des tentatives locales sur nos tranchées i nord du moulin, de Laffaux, et au sudt t d'Aillés ont échoué sous nos feux. Plus à l'est, l'ennemi a déclenché vers heures 30 une forte attaque sur nos posons du monument d'Hurtebiso et du agon. Les vagues ennemies n'ont pu aborder s lignes et se sont dispersées fortement rouvées. Des coups de main sur nos postes avan« 3 au sud-est de Corbény, aux environl Courcy, dans Ee secteur d'Aubérive et rs le bois des Caurières, ont valu des rtes aux assaillants sans aucun résultat. L'ennemi a laissé entre nos mains «n rtain nombre de prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. 23 heures. A l'ouest de la ferme Froidmont, un up de main ennemi sur un de nos petits stes a été repoussé. L'activité de S'artillerie a été assez vive ns la région de Moronviliiers et dans la îteur côte 305-Mort-Homme. Canonnade intermittente sur le reste du »nt. "..WVW,". - * ie protestation du Pape coffre les déportations Rome, 10 juillet. — On annonce, dam cercles du Vatican, que le pape Be-it XV aurait décidé d'envoyer au gou-rnement allemand une nouvelle pro-talion contrei les dé-portations des Bel• S. ■ ■ 11 ARRIVEE A LYON prisonniers belges rapatria Jn nouveau convoi de prisonniers bel-s, internés en Suisse, est arrivé à Lyon, 3 juillet ; nos compatriotes ont été sais par notre consul à Lyon, M. A. Mula-r.>ios lecteurs trouveront ci-dessous la e des rapatriés, avec l'indication des ités auxquelles ils appartiennent et des mations sanitaires'belges sur lesquelles ont été dirigés : ,e lieutenant-colonel Semailîe Achille, -de civique, La I.ouvière, en congé ? ris ; les sous officiers : Menu Jules, ps congolais, Fontgombault ; Hoojvelst, ps congolais, Fontgombault : Humblet, de ligne, Auvours : FrankignouiL'e, 2® madiers, Fontgombault ; Aibrecht, 3° ligne, Fontgombault ; les soldats : Col-corps congolais, Fontgonbault ; Do irmyder, corps congolais, . Fontgom-ilt ; De Leye, 11e de ligne, Fontgom-ilt ; Vandist, artillerie de forteresse, mur, Fontgombault ; Evrard, art. de teresse, Namur, Ruchard ; Delfosse, de ligne, Ruchard ; Mons, art. de for-;sse, Namur, Fontgombault ; Dobelae-2° chasseurs à pied, Fontgombault. fous souhaitons à nos soldats la bien-ue sur la terre hospitalière cle France

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