Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 30 July. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/696zw19m4c/
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•il ANNEE. - Série nouvelle . N° 260 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Vendredi 50 Juillet 1915 RÉDACTION &ADMINISTRATION îftn me de la Soarss — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Directeur : PERHAS2 JÎEUMl foutes les communications concernait la rédaction doivent être adressées a8UT}me de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par rnofs. ® 7 fr. 60 par trfmestrft Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » «... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ fi'adresser à l'Administrât'jn du Jour au Havre ou à Londres Annonces 4f page: Ofr. 40 la ligne Patitesannonces4* page: Ofr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne de publicité, io, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. le piotaem Diîl pi v li «li allait g l'élit! i m Km D'après une dépêche d© Lausanne, Al Haiïs Delbriick, professeur d'histoire l'Université de Berlin, vient de se pronoi cer ouvertement, dans un manifeste if1-sera adressé à tous les intellecfcaels ail< anands. contre l'annexion de la Belgiqu Souhaitons d'avoir bientôt""* sous les yen le' texte de ce document, dont l'intérêt n'es pas diminué loin delà par La personne fité de son auteur. Proche parent du mi Bistre de l'intérieur de Prusse, professeu [l'histoire de l'empereur Guillaume, succès feur, nous dit-on, de von Treischke à l'Uni versité de Berlin, M. Hans Delbriick n'es pas le premier venu. Il y a cent raison de croire <ju'il ne se serait pas risqué contredire publiquement le roi de Bavièr et tout ls parti conservateur allemand san s'être assuré au préalable de l'assentimien tto Kaiser. Bien plus : Il y a gros à parie Jue le savanit professeur travaille là e iervice commandé et que c'est Guillaume I un personnel qui entreprend de parler, pa sa bouche, et au-dessu de la tête des intel fectuiels allemands, à la Belgique et à l'Eu rope. D'après le. trop bref résumé que nous ar sortent tes dépêches du manifeste de M Hans Delbriick, le professeur particulie lie Sa Majesté impériale tient pour uni idée iolle la pensée de vçuloir s'assurer l faix en anéantissant ses adversaires e. pour on» idée (uneste Vidée d'annexer l iBelgique. Au point où en en est la guerre, i feut. être fou, selon lui, pour criiie qu-D'Allemagne peut anéantir ses ennemis Étant, donné 1» mal que l'invasion de 1; Belgique a fait à l'Allemagne dans l'opi Jiion des neutres, les Allemands s'expose raient à perdre, en s'obstinant à récla mer .'annexion de la. Belgique,les dernière sympathies qu'ils ont su conserver,, à que Prix, grands dieux ! en Suisse et en llol lande... Tels sont les fondements de la modéra tion soudaine, vis-à-vis des Alliés en géné rai et de la Belgique en particulier, di professeur d'histoire de Guillaume II. au torisé — commandé serait peut-être pin juste ! — à brandir le rameau d'olivier ai moment, même où la presse allemande, eni vrée par les bulletins Wolf{ touchant le' tombals de Pologne, pousse quotidienne huent des clameurs triomphales. Si intéressante qu'elle soit, cette mani restation n'a ri-rn d imprévu. Elle est auss naturelle que la succession régulière de; saisons ou que le tonnerre et la pluie daman ciel nuageux. La marche des opéra' lions de guerre et l'état de l'Allemagne as siégée devaient amener ses dirigeants, avant la. fin de cette année, à baisser pavillon. Il n'y a lieu de s'étonner que d'un< chose c'est que Xf. Delbriick- ait sorti si tôt son chapeau blanc. Nous croyions pou: notre part que l'événement ne se produirait pas avant novembre ou décembre. Comment ! Il y a un mois à peine que :o roi de Bavière annexait à l'Empire, avec l'autorisation constitutionnelle de son premier ministre, la Belgique et une partie do la. Hollande, réalisant ainsi le rêve que la nation allemande tout entière, dirigeants et dirigés, caresse depuis 1815 et lient notre Banning avait si bien vu le péril. Hier encore, la majorité des personnages les plus représentatifs et des journaux les plus influents du parti socialiste allemand se prononçaient catégoriquement pour des annexions à l'Est et à l'Ouest. Rappelez-vous le citoyen Pens. cité par ie a 'vorwaerts » et reproduit par le « XX» Siè-:1e » du 25 courant, qui ne voyait l'autre jour aucune injustice à ce que la Belgique soit contrainte à entrer, après la guerre, 3ans l'Empire allemand. Rappelez-vous es articles des socialistes « Chamnitzer (/olkstimme » et « Hamburger Echo », [>art.isans déclarés de la guerre à outrance }t des annexions brutales I En dépit de . sécurité assurée au gouvernement aliénai] d par cet impérialisme de son parti socialiste; en dépit, des « victoires > de 3alicie de la prise de Lemberg-, du génie le IJindenburg, des triomphes claironnés iar l'Agence Wolff aux quatre coins de 'Empire, l'historien attaché à la personne le Guillaume II conseille publiquement à ws compatriotes, eu train de partager en imagination les dépouilles des ennemis de l'Allemagne, de songer à une paix honorable et, à l'évacuation de la Belgique. Jamais l'évocation de la statue du Comman-Jeur ne fut mieux de saison ! En des temp« moins tragiques, on lie résisterait. pas à la tentation de s'amuser aux dépens de ces socialistes domestiqués nu point de' se îaias les avocats des plus audacieuses entreprises de conquête et de rapine collective, puis désavoués souda'n Par te Pouvoir qui les bafoue après s'être servi d'eux, comme on fait des chiens dresse à aboyer et à courir pour effrayer le Passant, puis rappelés et cravachés pa' te Maître content de l'effet produit. Leur servilité ne méritait que cette récompense Mois ce spectacle sera commenté en temps £t lieu. Bornons-nous aujourd'hui à mar-fluer lm p0int. Un professeur impérial exhorte la nation a'iemande au bon sens, à [a modestie, à la modération; M. Ilans Delbriick prépare le peuple allemand à l'évacuation de la. Belgique. C'est un succès pour les Alliés. C'est une victoire pour |P peuple belge, occupé, îaulé. Opprimé mais MomptaMe. L'Allemagne, qui n'a pas su '« réduire, avoue qu'elle renonce à l'annexer. Espérons que cet aveu pénétrera, malgré les fils do fer et tes soldats qui montent la garde aux frontières, dans nos villes martyrisées. Il réjouira nos compatriotes comme te bruit du marteau qui brise la Premier anneau d'une chaîne odieuse. P. N. — Tous les tribunaux ont été suspendus Me Syrie, à l'exception de la justice de pa^x et des cours martiales. Les registres et les archives ont été transportés à Dama . — Une explosion s'est produite au cours «F la matinée d'hier don» les hangars de tli-r'85a!>les « Wormvood Scrubbe « dans le district de Londres. On croit, généralement ÎBe l'accident est dû à une fuite de yoz. li y a eu trois .personnes tuées et vingt ble-kéq. LES CATHOLIQUES ALLBMAMSS ET LE lUfiTTEE ES CLERGÉ BELGE On tois tîiiln justice... après la lira Le a Tijd » d'Amsterdam a publié dan son numéro du 19 juillet une correspon dance de Cologne qui jette un jour intéres sant sur l'état d'esprit actuel des catholi ques aJiemands. Voici le texte de cette lettre datée du 1: juillet : « Quoique le clergé belge se soit tem éloigné jusqu'ici de la lutte pénible entr catholiques français et allemands, cela leu: deviendra plu g difficile à l'avenir. Dans 1< pamphlet allemand récemment paru, 01 ceux-ci se défendent contre les accusation! françaises, ils maintiennent no tamment l'ac cusation connue des témoignages sous ser ment, des communications de soldats et de; procès-verbaux du conseil de guerre ei campagne, il résulte qu'un certain nombr< ae religieux belges a pris une part activa a la guen-e de francs-tireurs. » Les rédacteurs du pamphlet allemand s< rangent donc du côté de l'empereur aile inand, malgré les déclarations des évéque: de Malin es, Namur, etc. Leur raisonriemen est, comme on peut également le constater quand on parle de cette question à des ca .indiques allemands, que des militaires aile mands méritent plus de croyance que dei religieux étrangers. » Nous dievons cependant dire que touf les catholiques allemands ne s'en tiennen pas aussi rapidement au raisonnement sus mentionné. Ceux surtout qui ont lu dans h u Tijd » les réfutations officielles de cas hier définis où des prêtres avaient été accusé? d actes de francs-tireurs, s'opposent à ce que l'on maintienne l'accusation et en crai gnent après la guerre une réaction sur 1( cierge allemand. C'est seulement alors qu on demandera, de la part du Centre, un< enquête impartiale qui maintenant, croit-on, ne pourrait que. nuire à la cause allemande. d En d'autres termes, les catholiques allemands qui croient que les prêtres belges ont été massacrés sans excuse ne veulanl pas qu'on le dise maintenant, parce que la légende des francs-tireurs ' rend moins cdicuA î( rôle do rAlitHiiàgïfé et ses des-seins d'annexion. Il sera encore temps de reconnaître l'innocence du clergé belge k jour où les adversaires politiques du Centre voudront se servir de la fameuse légende pour tenter, un nouveau kulturkampf. Naturellement, les catholiques belges ne sont pas disposés ù se prêter à cette petite combinaison. Dans le môme numéro du " Tijd », le correspondant de ce journal a Bergcn-op-Zoom dit apprendre de bonne source que n des membres de l'épiscopat belge s'adresseront directement ou indirectement à l'épiscopat allemand avec les preuves indéniables qu'aucun des ecclésiastiques accusés par les soldats allemands n'a participe à la guerre des francs-tireurs. » « Il parait de plus en plus, ajoute ce correspondant. que des soldats dénaturés ont fait de fausses déclarations afin de couvrir leurs propres méfaits vis-à-vis des ecclésiastiques. » Et ce sont ces gens-là dont la parole fait foi pour les intellectuels catholiques allemands contre les affirmations solennelles du cardinal Mercier et de Mgr Heylen. LA ORNSURE ALLEMANDE ET UN JOURNAL CATHOLIQUE AUTRICHIEN CONTRE LA PAROLE DIJ PAPE. Il est intéressant de noter que la parole du Pape subit de la part des austro-allemands exactement le même sort que les témoignages des évêques belges. On la supprime ou on la dénature. Témoin ce qu'écrit le » Tijd » dans son numéro du 23 juillet : « On cherche vainement dans les journaux allemands le texte complet des déclarations de S. E. le cardinal Gasparri, publié par nous, ce qui semble confirmer la communication de notre correspondant de Cologne, suivant laquelle la reproduction des iéclara lions en question (à supposer qu'une Peuiillc allemande aurait l'intention do le faire) ne serait pas permise par la censure ïllemande. Les feuilles catholiques alleman" des non plus, que nous avons reçues jus-pi'ici, n'en contiennent le texte ; dans que!-jnes-unes, nous avons trouvé des déclara-ions détachées du contexte, ce qui en avait 'outà fait faussé la signification. n La « Reichspost » catholique autrichien-ic écrit même : « Rappelons que S. S. le Pape Benoit, con-i trairêment à la nouvelle que, après l'in-i terview de Latapie, des. journalistes ne > seraient plus reçus, a accordé une au-i dience à deux journalistes français et 5 i Mgr Deploige, de Louvain. dans" laquelle i S. S. ne se montra pas plus sympathique i pour la Triple-Entente, et que maintenant i l'envoyé belge au Saint-Siège, le ministre i d'Etat. Von den Heuvel, a obtenu du Pape i une déclaration concernant ses opinions i sur la. Belgique. En Italie, la lettre de i S. E. le cardinal secrétaire Gasparri, qui i fut rendue publique, par les journaux, a . reçu un très mauvais accueil, ai mauvais i que ni le mjnistre belge ni les autres re-i présentants'de l'Italie n'ont osé la publier i textuellement. Le Pape se met dans celta i lettre encore une fois a.u point de vue qu'il i ne peut juger, aussi longtemps qu'il n'a i pas la liberté de se procurer des renseignements de façon indépendante. » n Dans l'entre-temps, les déclarations du :ardinal Gasparri ne. sont pas seulement •endues publiques textuellement, mais elle? itahlissent do façon indéniable : 1° Que !. S. te Pape condamne l'invasion aile-aande de la Belgique ; 2' Qu'il a protesté . diverses reprises contre les mauvais trai-ements que les évêques belges eurent ubir. notamment contre la restriction de la iberté de S. E. le cardinal Mercier ; 3" Quo les prêtres belees ont été fusillés, des nlo-îuments ecclésiastiques et. artistiques en îelftiquo furent détruits, etc. n Les réflexions dont est suivi l'extrait de a « Reichsipost » ne sont pas de nous : elles ont du n Tijd ». Espérons qu'on se rendra ompte chez les catholiques des pays neu-l'es qu'il y a quelque naïveté à incarner ans ceux qui traitent ainsi le Pape, notre piscopat et l'honneur du clergé et des hôliqur.s belge,s nntérêt de l'Eglise et du L'enterrement d'un brave Jeudi, à dix heures, a eu lieu, à l'Hospice Général, l'enterrement du maréchal det logis de gendarmerie belge Nackaerts, dr détachement du Havre, mort à 58 ans d'usure générale provoquée par le servic< rude accompli pour le pays pendant urn carrière de trente-huit ans. Aux premiers rangs de l'assistance, oi remarquait M. Helleputte, ministre de l'agri culture et das travaux publics ; le colone adjoint d'état-major comte de Grunnc, corri mandant territorial belge au Havre ; le com mandant représentant l'amiral Bia.rd, gou verneur d!u Havre ; le major Blomdieau commandant le détachement de gendarme, rie belge au Havre ; le capitaine comte d< Remisse, du dépôt des convalescente ; 1< lieutenant De Jaer, du ministère de la guerre ; des officiers délégués par les 24.' et 122° régiments de ligne. Des détachements de la gendarmerie, dt dépôt de convalescents et de l'Ecole de py. roteclmie belges, ainsi qu'un détachemenl important de sous-officiers et gendarmes français, avaient tenu à escorter teur camarade.Lo colonel de Grunne et l'adjudant Du-mont, de la gendarmerie belge, céléljrèrenl en termes émus la mémoire du défunt. qu< les fatigues et la douleur d'être séparé dt sa patrie et des siens conduisirent à une mort contre laquelle luttèrent en vain te dévouement dés médecins français, dont iJ reçut des soins attentifs à l'IIospice-Géné-ralLe moral flssjoiws allenAs Et-fCORF DES DESERTIONS On signale de la frontière hollando-bejge qu'on a aimené à Gaaid, pour y être traduits .dievant un conseil de guerre die nombreux déseirtteiirs altemandis, appartenant pour la plupart, à l'infanterie de marine et venant du front de l'Yser. Ces déserteurs furent arrêtés mon loin de la frontière, vêtus d"ha-ibiits civîlsL Des paysans, que J'on soupçonne die leur aovir procuré des vêtements, seront poursuivis. Les Allemand® ont menacé la commua de l'oiiron-lie-Comite des mesiures les plus sévères paroe qœ dix soldats bavarois en garnison dans ce village ont déserté après s'êitre procuré des habits civils. POtin LES SOLSATS BELGES ^ m La fête qui aura lieu dimanche l«r ao-ût, à 3 heures, au Grand Théâtre du Havre, promet d'être particulièrement brillante. Dès à présent plusieurs ministres, des membres du corps diplomatique ont annoncé leur présence, et cette après-midi, il restait à peine quelques places à la location.Nous ne nous étions pas trompés en disant que tous les Belges du Havre se feraient un devoir de participer à cette journée de charité. NOUVELLES BRÈVES — La n Morning Post » annonce que lies autorités itaflionn.es ont arrêté, sous l'inculpation d'espionnag-e, le professeur Schneider, sous-directeur du musée du Vatican, et son. frère. — Le nouveau zeppelin construit à Friedrichshafen affecte la forme d'un cigare. Il est actionné par quatre hélices; les nacelles sont blindées; enfin, sur l'aérostat se trouve un abri, destiné probablement à une mitrailleuse. — On mande d'Athènes que M. Streit manifestent quelque hésitation, à accepter le poste de ministre de Grèce à Constanti-niople, le gouvernement a proposé ce poste à M. Grypaiùs, actuellement à Vienne. M. Griyparis a décliné l'offre, en raison de sa mauvaise santé. — On mande de Bucarest que le roi Ferdinand de Roumanie est tombé nmlade et garde le lit — Le ministère de la guerre turi a fait savoir 6m patomréat par iMenitremiseï c'tu kaipou-keya.ya (intermédiaire entre le gouvernement et le patriarcal) que, suivant une décision du conseil des ministres, dorénavant les prêtres grecs des églises non reconnues par firman impérial, ftgés de moins de 46 ans, seront soumis au service mili taire. — A Port-au-Prince (Haïti), le gouverneur Oscar, qui soutenait le président Guillaume, a fait exécuter 160 prisonniers politiques y compris l'ex-président Zamor. Le peuple, apprenant ce massacre, envahit la légation dominicaine où le gouverneur s'était réfugié, et le passa par les armes. — L'avant-dernier convoi des grands ilessés rapatriés d'Allemagne est arrivé, lier matin, en gare de la Chapelle, à huit îeures et demie. Les blessés ont été reçus >ar M. Paris, président du Conseil général le la Seine. — Deux dames de Constance s'étant ap irochées des prisonniers français pour : a u ser avec eux, le commandant allemand de la garnison a signalé le fait aux jour-îaux en te flétrissant au nom du patriot-is-ne allemand. — Dans les centres financiers allemands a note des Etats-Unis a causé une baisse lur les valeurs américaines. — Selon la. Gazette de Francfort, la foire l'automne de Leipzig n'aura lieu, que si la »0\e accorde de-s indemnités aux exposante, larce qiu'on ne peut compter sur une grand© ifflucnco d'acheteurs. — En France, le total das dépenses de çueire (y compris la (lotte) pendant les cinq terniers mois de 1914 s'élève à 0 mil-iar*ds i08 millions. •— T/Os deux auteurs de l'attentat du casi-îo municipal condamnés à mort par 1e con-,ril de guerre ont été exécutés hier matin j ii. Sofia. , ' *. LES FAITS DU JOUR La Chambre des communes vient de s'ajourner au li septembre. Avant de se séparer, les membres du Parlement anglais ont entendu d'eux discours de MM. Asquith et hloyd George. Le Premier minisire a rendu un hom'maga tout spécial à la vaillance des Russes, a constaté l'union parfaite de tous les alliés et a exprimé sa confiance complète dans l'issue de la lutte. Le ministre des munitions a donné d'excellentes nouvelles de l'activité du notiveau département et a notamment annoncé la création de seize établissements nationaux placés sous le contrôle du gouvernement, dans le voisinage des arsenaux existants. IMVWIWI La Roumanie continue à s'opposer énergi-quement au passage des munitions destinées aux Turcs, On assure qu'elle a rap-pe.U; sous les armes un certain nombre de classes et que la Bulgarie fait, eUe aussi, des préparatifs militaires sérieux. Ces nouvelles pi-éoccupent vivement l'opinion publique grecque qui continue à être, travaillée par la propagande allemande. L'ancien ministre des affaires étrangères grec, M. Streit, qui a été désigné pour le poste de ministre à Constantino-ple, a fait au correspondant dit Budapesti Hirlap des déclarations pleines d'enthousiasme pour les Allemands, les Autrichiens et les Turcs, et de confiance dans le succès de leurs armes. Cependant, on assure que l'intention attribuée à la Porte d'abolir les privilèges du patriarcat grec, malgré le.s assurances contraires du gouvernement de Stamboul, aurait motivé, de la part du gouvernement d'Athènes, une démarche ne dissimulant pas au'une pareille éventualité provoquerait un soulèm_ement du monde hellénique tel que nul effort ne pourrait le maîtriser. twtwwivi La presse italienne se plaint de plus en plus des agissements de la Turquie et souligne particulièrement la découverte, près du cap MatafUn, di'un voilier grec ayant à, bord^ cinq offLirs ottomans se rendant en > Cyrénaïque avec des vivres, des armes et des munitions destinées aux rebelles. Les journaux romains montrent là une nouvelle preuve de la mauvaise foi opiniâtre et des intentions nettement hostiles' de la Turquie contra l'Italie, et demandent quelles mesures le gouvernement va prendre pour faire cesser cet étal de choses. v.,.A < 'iffarticle du Berliner Tage-biatl ou te comte Monts, qui tut ambassadeur allemand) à Rome, décUtic qu'à aueun prix il ne peut être question d'abandonner à l'Italie Triesle et le Trentin. 't/VVWWVt La Sera prétend que la Suède se prépare à prendre le parti de l'Allemagne contre la Russie. Quelles que soient les intentions (lu gouvernement de Stockholm à cet égard, il est permis de constater que la presse suédoise se montre, en ce moment peu sympa-thitnie à l'idée d'une alliance avec les empires centraux. En rappelant les événements qui, il y a un_an, précédèrent la déclaration de guerre, elle's'attachc surtout à mettre en lumière la lourde responsabilité des gouvernements de Berlin et de Vienne. Le Gœtebors Postein, de Golhembourg, notamment,, écrit que l'action combinée ie l'Allemagne et de l'Autriche visait à la guerre ^mondiale à un moment défavorable à la Triple-Entente, ou bien à la victoire diplomatique des puissances du centrev qui n'auraient eu qu'à, montrer l'épéé pour gouverner l'Europe. Itwwiwx La colère des Allemands contre las Etals-Unis continue de s'affirmer par une foule de manifestations. La Frankfurter» Zeitai g écrit que, sans en avoir la force et sans empêcher des négocia-lions ultérieures, la noie américaine équivaut à un ultimatum et qu'elle ne pense pas que le gouvernement allemand ait à faire d'autres propositions que celles que repousse M. Wihson. Aux Etats-Unis, les pro-germains continuent à mener une campagne passionnée contre le président, qualifié, par le président de l'Alliance germano-américaine, de banqueroutier politique. Le gou-vernement de Washington reste calme, mais ferme, prenant et faisant prendre toutes les mesures exigées ptar les circonstances, On mande d'Albany que le gouvernement a ordonné le désarmement d'un certain nombre de sociétés autrichiennes de LitUinfalls, dont les membres font des marche« militaires avec fusils et emportent ces armes à leur domicile. Le suscès du " Belgian Fusd " ans Iles Philippines oOo Nous signalions l'autre jour l'attitude admirable et réconfortante de la Nouvelle Galle du Sud et de l'Uruguay, dont les habitants désireux d'exprimer à notre malheureux pays leur admiration et leur sympathie. ont alimenté 1e « Belgian Fund » de contributions très importantes. Un de nos amis nous adresse un numéro du ii Manilia Times » oii nous pouvons lire que dans les Iles Philippines le récit des souffrances du peuple belge a provoqué la même éclosion de générosité.Tout le monde a voulu y laller de sa contribution, si légère fût-éile, ou acheter les cartes postales représentant, la Famille royale et vendues au bénéfice du « Belgian Fund ». Au fin fond des provinces, dans de petits villages pauvres ,il s'est trouvé des miséreux qui ont offert deux centavos, et les listes de souscriptions renseignent de multiples dons de cinq centavos. Industriels américains, commerçants chinois, planteurs espagnols, Philippiniens de toutes les classes de la société, tout le monde a donné dans la mesure de ses moyens. Avec l'autorisation du dévoué consul de Belgique M. Ernest Franck, un de nos compatriotes établis là-bas, M. Hartog, a entr pris en particulier dans une province une tournée de propagande qui,à elle seule, a rapporté plus de mille livres pesetas. n nous est presqu'impossible de dire combien ces témoignages de sympathie iK>v,s, réconfortent ^ mm LA SITUATION MILITAIRE Jeudi, 29 juillet, midi. Pas à pas, les troupes françaises d'Alsace se rapprochent de Colmar. Il y a quelques jours, elles occupaient Metzeraï et les hauteurs qui dominent le. cours sinueux de la Fecht et de la Lauch au sud de es village ; aujourd'hui, elles étendent leurs gains suites sommets, au nord de Munster, où des redoutes ont été conquises au Lingekopf. Sans doute, ces opérations d'Alsace, encore qu'elles aient une valeur politique et sentimentale singulière, ne peuvent pas exercer sur l'ensemble du front une influence puissante comme le serait toute poussée en Flandre, en Artois ou en Champagne. N'oublions pas cependant que ces opérations mènent au Rhin, qu'il n'est point de fleuve, si bien fortifié soit-il, qui ne soit franchissable et que la Forêt-Noire et la Souabe furent naguère des routes choisies d'invasion : en prêtant bien l'oreille, on y entend encore l'écho retentir de la voix du canon de Mo-peau, de Desaix et de Riche panse. Du front russe, peu de nouvelles. L'ennemi a décidément donné à ses opérations dans les provinces baltiçfues un objectif plus ambitieux tpie celui qui leur avait été prêté jusqu'ici. Il y s'agit, en vérité, d'autre chose que d'une opération de fourrage et de la recherche de nouvelles bases navales.Les troupes allemandes ont été renforcées sur ce théâtre et, précédées par une puissante avant-garde stratégique, comptant notamment 40.000 cavaliers, elles s'avancent, entre la Dvina et. le Niémen, entre Riga et Kovno. Le général von Below veut, dit-on, gagner la voie ferrée de Vitoa qui relie Petrograd à Varsovie, et tourner par l'est, les défenses de Pologne. C'est là un vaste dessein que paraissent compromettre déjà les initiatives de l'armée russe rassemblée à Riga, qui. peut prendre von Below en flanc, et les résistances des troupes moscovites qui défendent Kovno et Poneviesk. Dans le même temps, les Russes opposent, aux coups dé bélier des Austro-Allemands sur toute 1a. boucle, du saillant de Varsovie une résistance obstinée quo constatent tes bulletins de l'ennemi. En [teux points cependant, tes Allemands sont parvenus à se maintenir sur la rive gauche le la Narew : c'est, d'une part, au sud-est de Rozan et, d'autre part, au sud--est de Pul-task, dans le triangle tracé par la Narew et le Bug, au point où ces rivières se joignent, tl se livre là des ■core-b.-.f-, d^i.t ri., »>i.* iHdooicc. Totrt au sud-est lu saillant de Varsovie, te maréCial von Mackensen déploie de grands efforts, /au nord- de Grubieszow, pour tenter d'atteindre te ce côté la voie ferrée de Cholm. Les dif-iïcultés sont immenses, car son artillerie et îon charroi enfoncent dans le sol sablon-leuxAvec une persistance d'énergie remarqua-ite, tes Italiens ont renouvelé leur effort au jlateau de Carso et conquis de nouvelles ignés qui leur donnent toute la vue sur la i conque de Gorizia », verte plaine aux eaux ?ives, toute parfumée aujourd'hui de la flore lu Midi, demain ravagée, calcinée, trempée 1e sang... Paul GROKAEïVT. P.-S. — 4 heures. — Le communiqué russe îous apporte la preuve que la résistance est jarlout d'une indéfectible ténacité ; en nom-ire de points de l'immense front de bataille, es troupes moscovites ont passé de la dé-'ensive à la contre-attaque et même à la ;ontre-offensive et de grands succès ont cou-■oamé certains de ses efforts. Nulle part, la igne russe n'a pu être rompue. P. C. [a fiestin ie; loyers m Seljipe L'ARRÊT DE LA COUR D'APPEL m SUJET DES TRIBUNAUX D'EXCEPTION DU GENERAL VON BISSING &a Gour d'appel de Bruxelles a rendu son .TTêt, le 19 Juillet, dans l'affaire des loyers. Jn grand nombre d'avocats assistaient à 'audience. Le président, M. de Len de Ceci], a donné ecture de l'arrêt qui est. très longuement mo-ivé en droit et qui s'applique à justifier les rihunaux d'arbitrage institués par M. von îissing. La Cour invoque des décisions ana-agues prises en 1870 pair tes autorités fran-foses. Elle f#tt valoir que la création de ces ribunaux se justifie par la multiplicité des ontest.at.ions en matière de loyers et la. né-essité de désencombrer les tribunaux ordinaires. Elle estime que la question des logeants pourrait devenir aussi urgente que la uestion du pain et provoquerdes désordres, .'arrêt déclare finalement que toutes les onditions prescrites par l'article 43 de la convention de La Haye si;r tes lois et cou-oraes die guerre ayant A.d respectées par occupant., c'est à tort que le tribunal de remière instance s'est déclaré compétent et statué sur le fond. Il est évident que l'affaire ira en cassation. JEJn Amérique^ UNE GREVE MONSTRE ? D'après une dépêche de New-York, les hefsde l'Association internationale des mé-aniiiciensi amiraient annoncé qu:e des mesures ot été prises pour déclarer une grève qui 'étendra à 1300,000 ouvriers métallurgistes, .es itemandes des ouvriers seront .présente,3 demain à ïiOO usines. Elles comprennent - travail de. 8 heures, avec urne augmenta-on des salaires. nu HHVRE —o— M. 1e général Goiran, commandant la 3' égion, procédera, aujourd'hui vendredi, à 8 leures d/u matin, à une remise de décora-ions, die médailles militaires et de croix ;» guerre. Nous croyons savoir que M. le cortre-.îniral Biar'd, gouverneur du Havre, rece-ra la croix de guerre au cours de celle cérémonie, qui aura lieiii à l'emplacement ha-bi>i lîievard DERNIÈRE HEURE Communiqué officiel frsaoâis t-B—' Paris, le 29 fuillet, 14 li. 35. EN ARTOIS, bombardement habituel, Au cours de la nuit, dans le secteur de Souciiez, quelques combats à coups de grenades et de pétards. EN ARGONNE, lulte de bombes et de torpilles dans la région de Bagatelle -'i de Courte-Chaussée. Près de Saint-Hubert ainsi que dans le bois de Matançpurt, nous avons fait sauter à la mine plusieurs postes allemands. DANS LES VOSGES, au Lingekopf, dans les positions conquises te 22, nous avons relevé deux cents cadavres allemands e", trouvé deux mitrailleuses, deux cents fusils: 2t une grande quaMité de munitions et i équipements que les troupes allemandes ont laissés sur le terrain. A Barrenlcopf, U '/ avait plus de quatre cents cadavres. Le nombre exact des prisonniers aUemam1s faits au cours des derniers combats <27-$R juillet] est de deux cent et un. COMMUNIQUÉ RUSSE LA BATAILLE DE POLOGNE Peti-ograd 29 juillet. — Officiel. — 1 [.'OUEST ET AU SUD DE MITATJ, engagements d'avant-garde à notre avantage. Nous avons arrêté l'ennemi PRES D8? 30UV0TCH, lui infligeant de lourdes pcr> /&S. PRES DE NOVOGOROD,l'ennemi essaya te traverser le. fleuve. PRES DE L'EMBOUCHURE DE L\ ?.IIEVKA, l'ennemi a réussi momentané-nent à s'emparer d'une partie de nos ranchées sur la rive gauche de la rivière, nais nous l'avons ensuite rejeté de l'autre :ôté. SUR LA RIVE DROITE DE LA NA- ÏE3i7 llanAAnu. « r . j a 3oudvo-Bremskia. Nous avons n poussé lix attaques. ENTRE LA WIEPRZ ET LE BUG, com->ats acharnés. Nous avons repoussé trois ittaques contre les hauteurs au nord de tfaidan-Ostrovrky. Nous avons pris l'offen-rive et nous nous sommes emparés d'Os-rovky faisant 1,500 prisonniers. Nous ivons infligé de lourdes pertes à l'ennemi.. AU NORD DE STEPANOVITZ, et AU 5UD DE SOKAL. nous avons prononcé ivec succès une offensive contre les forças mnemies qui avaient traversé près de Po-.ourjitza. Nous nous sommes précipités sur es hauteurs occupées par l'ennemi et nous ivons fait, de nombreux prisonniers. La combat continue acharné. EN HAÏTI Washington, 29 juillet. — Le «roiscu» iméricain « Washington » arrivera oujuur-l'hui à Port-au-Prince avec 700 iv.. .r. ,.j 00 fusiliers marins. ——. UN VAPEUR ANGLAIS COULÉ Londres, 29 juillet. — Le vapeur anglais Mangar » a coulé cet après-midi, soit en leurtant une mine, soit par une" torpille en-lemie.4ESURE DE PROTECTION ECONOMIQUE EN ANGLETERRE Londres, 29 juillet. — La « Gazette » pu->lic une nouvelle et longue liste des articles lont l'exportation est interdite-et une ordon-iance prohibant l'importation des diamants ion montés, sauf sur licence spéciale déli-Tée par le Gouvernement, 1 »0s Ucfm% un Angleterre En raison 'des grandes difficultés qu'eit-ralnent la. vente et la distribution régulières l'un journal de langue étrangère dans les ibrairies anglaises et particulièrement 'ans icelles de Londres, nous avisons nos icteurs en Angleterre que nous sommes en lesure de les servir rapidement ei rénuliè-ement PAR VOIE D'ABONNEMENT. Nos numéros sont expédiés aux abonnés •ar les soins de notre London Office. Ils ont déjiosés en temps utile à la poste de .onilres pour parvenir le four même, par % dernière distribution, aux abonnés de. .ondres et de l'agglomération, lendemaiii latin aux abonnés de la cowntry. Les abonnements pour l'Angleterre sont amis à notre London Office, (Broadmead («use, 21, Paillon Slrcet, 21, S. W., au P>'ix e 2 sh. 6 pour un mois ; 5 sh. pour deux lois ; 7 sh. 6 pour trois mois, payables à i souscription par postal-order, le servie* es quittances postales n'existant pas en! .vgleterre. Ceux de nos lecteurs qui préfèrent acheter: i XX" SIÈCLE au numéro et qui auraient uelque difficulté à l'obtenir dans les book-talls de MM. Smith & Son ou ailleurs, sont riés de bien vouloir avertir par écrit nôtres .ond'on Office. — Le trafic des chemins de l'er en Alsaie été de nouveau très réduit. Le trafic en' :-e, Colmar et Mulhouse pour lo service ivil est suspendu. Cela confirme que Ja' a.1'0 de Colmar, attaquée deux fois par des viont français a été assez fortement fit* îinte.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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