Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires

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s.n. 1915, 09 June. Lloyd anversois: journal maritime emanant des courtiers de navires. Seen on 26 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883j4d/
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ANVERS, Mercredi 9 Juin 1915 Cinquante-huitième Année - No 17.328 RÉDACTION : ÏCRUE VLEMINCKX, 14 ANVERS Téléphone 3761 LLOYD ANVERSOIS Seul Journal Maritime quotidien émanant des Courtiers de Navires Annonces : 25 centimes la petite ligne. — 50 centimes la double ligne 1 franc la ligne sur double colonne Adresses industrielles 50 centimes Émissions et Annonces financières : Prix à convenir Les annonces sont mesurées au liynomètre. — Les titres se paient d'après l'espace qu'ils occupent Observations météorologiques de M. F. Agthe, opticien, rue Léopold, 51. Anvers, 9 juin 1915, 10 h. du matin. — Baromètre 762 — Thermomètre cent (max) 4- 30 — Thermom cent, (min.) f- 13. Pluviomètre 9,00 m/m.—Vent. O.N.O. Prévision : Pluie orageux Astronomie 10 juin Lever du soleil 3 h. 30 m. matin — 3.30 Coucher du soleil 7 „ 53 „ soir = ( 19.53) Lever de la lune 1 -, 33 „ matin = ( 1.33; Coucher de la lune .... 6 „ 14 „ soir = '18 14) Nouvelle lune le 12 juin . . . 10 „ 57 „ soir (22.571 Premier quartier le 20 juin . . 2 „ 24 „ soir (14.24) Pleine lune le 27 juin ... 4 ., 27 „ matin — ( 4.27) Dernier quartier le 4 juill. . . 5 „ 54 „ matin ( 5.54) Haute marée à Anvers Matin Soir 10 juiu: 1 h. 26 m. ' 1 h. 26) 1 h. 54 m. 13 h. 54) 11 juin 2 h. 1S ni. = ' 2 h. 18) 2 h. 39 tn. '14 h. 39) 12 juin 3 h. 1 m. - ( 3h 1) 3 h. 23 m. (15 h. 23) (Heure belge). Hauteur du Rhin Cologne 7 juin 2,76 m Strasbourg 4 juin — m Huningen 4 „ 3,06 „ Lauterbourg „ — .. Kelil .. Max au — „ Mannheirr 4,82 ,. Germersheim „ — „ Caub 7 „ 2,99 „ Mayence „ 1,86 „ Kuhrort „ 1 86 „ Bingen „ 2,62 „ Duisbourg 1 „ 1,94 .. Coblence .. 2,88 „ Waldshut . — .. Diïsseldorf „ 2,63 Lobith 4 „ 11,57 „ Hauteur du Main Hauteur du Neckar Francfort 4 juin 2,07 m. Heilbronn 4 juin 0,55 m Hauteur de la Moselle Hauteur du Bodensee Trêves 4 juin 0,25 m Constance 7 juin 4,45 m Port d'Anvers ARRIVAGES DU 8 JUIN steamer Ristelhugber's 4, de Hoboken. Bateau-moteur Maria, de Tamise. » Dorothga, de Boom. Allège Anna, de Hoboken. » Victoria, de Steendorp. » L'Ami de Dieu, de Boom. » Dînant, de Bruxelles. » Jeune Adrien, de Bruxelles. » Jeune Raymond, de Bruxelles. » Liberia, de Bruxelles. » Simon Smits I, de Bruxelles. » I'ontanas 2, de Gand. » Energie, de Gand. » Massamello, de Bruges. » Albert, de Merxem. » Kdelweiss, de Schooten. » Constantia, de Louvain. » georges, de Liège. « Philippe, de Liège. » subito, de Liège. » Louise, de Renory. » Axa 2, de St. Ghislain. » Credo, de St. Ghislain. » Pacifique, de St. Ghislain. » Frère & Sœur, de Charleroi. » Twee Gebroeders, de la Hollande. » Goede verwachting, de la Hollande. DEPARTS DU 8 JUIN Steamer stad Amsterdam 2, pour Bruxelles. » Helvetia 7, pour Bruxelles. » Telegraaf 8, pour la Hollande. Bateau-moteur Anna, pour Boom. » Arnold, pour Puers. » De Vrouw Cornelia, p. la Hollande. Allège Blokland, pour Burght. » Petrus, pour Louvain. » Ibis, pour Bruxelles. » I'ontanas 4, pour Bruxelles. » Cyrille, pour Bruxelles. » Puaraïlda, pour Bruxelles. » Joséphine, pour Beersse. » Thérèse, pour Turnhout. » Gathérine, pour Turnhout. » Espérance, pour Gand. »> François, pour Liège. » Sidonie, _ pour Liège. » ALIDA, pour Liège. » Y'ischhandel, pour la Hollande. » Philomena, pour la Hollande. » Niet altijd voor den wind, pour la Hollande. » Charbonnière ii, pour l'Allemagne. » Friksland, pour l'Allemagne. » Charbonnière IV, pour l'Allemagne. » Bayern 1G, pour l'Allemagne. Actes de Sociétés, déposés au Greffe du Tribunal de Commerce d'Anvers Il résulte d'un acte sous seing privé en date du 20 mai 1915, que la procuration donnée par Mr Ru-dolph Classen, charcutier, à Borgerhout, à M"0 Au-gusta Possoii, le 8 août 1914, a cessé de produire ses effet9. Nominations. Bilans. — Société anonyme cl assurances à primes fixes « Le Lloyd Belge », a Anvers. La nomination de Mr Albert Maquinay comme administrateur, est ratifiée, Mr Edouard Bunge est réélu administrateur. .\lr Henri Engels e'st noni-mé commissaire en remplacement de Mr A. Maquinay nommé administrateur. Bilan au 31 décembre, 1914. — Société anonyme « Sanatoria de la province d'Anvers », à Anvers. Bilan au 31 décembre 1914. - Société anonyme « L'Helvetia », compagnie suisse d'assurances contre l'incendie, à Saint-Gall. Cinquante-deuxième compte rendu comprenant les opérations du 1er au 31 décembre 1914. Il résulte d'un acte sous seing privé en date dn 15 mai 1915, qu'entre MM. J. Hauwaert ,P. Rosiers, J. Rombouts, Jos. Vets, à Anvers ; F. Vermeulen, F. De Buysscher, à Borgerhout, et Ch. Verlinden, ù Anvers, il a été formé une société coopérative sous la. dénomination de « De Vereenigde Koolhande-laars » (La Réunion de Charbonniers), avec siège ù Anvers, ayant pour objet de procurer des charbons à ses membres négociants et commerçants, par bateau, wagon, etc., et cela autant que possible, directement des mines ou de leurs représentants ; le capital de la société est formé par une souscription de 500 francs par membre. Durée : 5 ans. Bilan. — Société anonyme « Glacières, Frigorifè-res et Entreposages d'Anvers-Centre », à Anvers. Bilan au 31 décembre 1914. Notes de jurisprudence belge QUIPROQUOS A L'OCCASION DU MORATORIUM Souvent, dans l'examen des affaires soumises à la juridiction commerciale, des contestations sont produites, effet de l'ignorance des débiteurs quand à la législation qui régit le moratorium. Qu'il soit bien entendu que toutes les dettes quelconques ne sont pas couvertes par cette mesure. Il ne faut pas confondre avec la loi qui donne aux tribunaux la faculté d'appliquer le délai de grâce dans la plus large mesure. Evénements de Mer SINISTRES, AVARIES, ETC. Dromio. — Londres, 7 juin. — Le bateau de pêche à vapeur Dromio a été torpillé par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé et débarqué à Peterhead. Sunlight. — Londres, 7 juin. — La barque anglaise Sunlight a été torpillée hier soir près de la côte irlandaise par un sous-marin allemand. L'équipage a été recueilli par ,un bateau de pêche et débarqué ce matin à Queenstown. Service postal CHATELINEAU Le bureau des postes de Châteliijeau assurera, à partir du 10 juin, le service de distribution de correspondances. Intéressantes hypothèses sur la formation géologique des Flandres Depuis longtemps, il est admis dans les milieux scientifiques, que l'histoire de la formation géologique des Flandres remonte à 8000 ans. Elle se perd par conséquent à une époque bien antérieure à celle qui marque le commencement des traditions historiques, sur les bords du Nil et de l'Euphrate. La, chronologie préhistorique reste, il est vrai, toujours un peu vague. Ainsi quelques géologues s'obstinent dans l'hypothèse, que la séparation de l'Angleterre du continent, et la formation de la Manche, n'auraient eu lieu que 5000 ans avant Jé-sus-Ghrist. Mais ces affirmations sont en contradiction flagrante avec les enquêtes les plus récentes. 11 apparaît que le Rhin, à l'époque qui suivit celle des glaces, se jetait dans une baie de l'Océan entre Boulogne et Folkestone. Plus tard des affaissements de terrains et des tempêtes élargirent l'ancienne embouchure du Rhin, pour en faire le Pas de Calais actuel. Le géologue Frecli voit dans l'histoire des Flandres plusieurs époques nettement distinctes. Il défend cette thèse que la séparation de l'Angleterre du continent aurait été suivie d'une période « tourbière » qui aurait duré de l'an 0000 environ avant ;,ésus-Christ jusqu'au troisième siècle de notre ère. La troisième période (300 <\ 840 de notre ère) aurait été marquée par des intrusions violentes de la mer jusqu'à Bruxelles. Une baie se serait formée alors dans le district d'Anvers. Puis des terres se seraient amassées dans des baies séparées des Dunes. De cette époque dateraient les premières digues de l'an 840 à l'an 1000. De nouvelles irruptions de la mer auraient suivi. En Hollande, le Zuiderzee se serait formé vers 1170, à la suite d'un mascaret formidable et finalement les formations des Polders seraient dues aux inondations artificielles d'eau douce, des années de guerre 1570 à 1700. Des lors, les fondations de terre en Belgique sont restées stationnaires, pour subir probablement de nouvelles transformations à la suite de la guerre, actuelle. HAINAUT LES HOUILLERES DU BORINAGE Du rapport que vient de faire paraître la commission administrative de la Caisse de prévoyance des Charbonnages du Couchant de Mous, nous extrayons quelques renseignements fort intéressants relatifs à la situation de l'industrie minière durant 1914. 11 y a vingt sociétés minières affiliées à l'Association. En 1914, le travail a été interrompu, ensuite de la guerre, du 24 août au 14 septembre. A partir de cette date, le travail a été repris dans les charbonnages borains ; mais, en général', il n'a été possible d'occuper les ouvriers que trois jours par semaine. 11 en est naturellement résulté une très forte réduction du montant des salaires payés aux ouvriers. Partout,' le chiffre des cotisations versées a la Caisse de prévoyance a été considérablement amoindri. Les salaires payés par les vingt sociétés minières du bassin borain se sont élevés à 37.062.104 francs, pour un total de 8.173.391 1/2 journées de travail, contre 47.748.624 francs pour 9.989.378 7/10 journées, en 1913. Du fait de la guerre; on a donc payé en moins aux ouvriers, en salaires, 10.687.520 francs. Malgré cette situation difficile, les pensions dues aux vieux mineurs, aux veuves, etc., ont été payées entièrement et régulièrement. Mais le déficit qui était de frs 110.421,91 en* 1913 atteint à présent 439.125,21. Il montre l'importance des sacrifices consentis par quelques-unes des firmes charbonnières affiliées. En 1914, la Caisse de prévoyance a pensionné 392 vieux ouvriers, parmi lesquels 242 avaient atteint ou dépassé l'âge de 60 ans. 150 avaient un Age compris entre 55 et 60. Sur les 242 ouvriers pensionnés à 60 ans ou plus, 236 continuaient à travailler dans les mines et. 167 étaient occupés dans les travaux du fond, soit près de 71 p. c. La part d'intervention des sociétés minières s'est élevée ti frs 665.327,91. La contribution mensuelle à charge des ouvriers ayant moins de 30 ans est de fr. 0,50 par mois. L'exercice de 1915 s'est ouvert avec IIS pension naires de plus qu'au début de 1914. C'est donc une . augmentation de charge de frs 44.454,54. Défense d'exportation PAYS-BAS Le gouvernement des Pays-Bas vient de défendre l'exportation de toutes graisses, fondues ou non fondues, mélangées, ou provenant d'animaux, de plantes ou autrement. T. S. F. Le gouvernement anglais construit, en ce moment, une station de T. S. F. à la Jamaïque. Elle est située A 3000 pieds au-dessus du niveau de la mer et elle sera la plus importante de toutes les stations de T. S. F. des Indes Occidentales. Plus de 300'ouvriers j sont employés à sa construction. ISLANDE Une importante société s'est formée pour l'exploitation de l'île Jan May en. On y enverra un navire pour repêcher les bois flottants et un équipage s'occupera de la chasse sur les fauves (surtout i les renards) pour le commerce des pelleteries. ETATS UNIS LES CHEMINS DE FER AMERICAINS i\ous publions ci-après la liste des chemins de fer le ce pays qui se trouvent dans les mains d'administrateurs judiciaires, avec la longueur de leur réseau, montant de leurs obligations et de leurs actions de capital. Obligations Act. de Cap. Milles En ddlars Chicago, Rock Island and Pacific Railway 8.328 269.149.530 74.877.200 Saint-Louis and San cisCo ...... 7 5.259 291.316.691 49.985.763 Wabasli 2.515 115.lBl.149 92.400.427 Père Marquette . • • 2.330 66.672.000 26.242.400 Chicago East. Illinois 1.275 63.155.000 25.817.000 International and Great Northern 1.159- 26.884.500 4.822.000 Ci.ii., Ham. and Dayton 1.015 67.401.265 8.248.575 Atl. Birm. and Atl. . 645 19.823.000 35.000.000 Wheel. and Lake Erie 511 23.000.000 36.980.400 l'rin. and Braz. Valley! 462 8.760.000 304.00!) loi. Saint-Louis and Western 450 28.856.806 20.000.00») New-OrL, Mob and E. 369 13.902.000 10.075.300 Colorado Midland . . 337 9.532.000 8.376.100 Pittsburg, Shavv. and Nor 282 14.655.600 15.000.000 Miss. Okla. and Gulf 246 8.991.463 8.2-61 .(KM Wabash-Pitt-sb. Term. 89 55.504.000 10.000.000 Autres lignes .... 715 11.691.000 8.325.500 Totaux . . 25.987 1.094.476.004 434.716.465 LE PLUS PETIT MOTEUR ELECTRIQUE DU MONDE La Shelton Electrical Cy, de New-York, possède ce moteur unique au monde. Voici la description de ce moteur minuscule. Les dimensions principales sont 3, 4, 2 et 5,5 cm. Une main peut donc sans peine le contenir. Et cependant, ce moteur ne fait pas moins de 15.000 tours à la minute. La consommation en énergie de cette machine, ! qui peut être actionnée aussi bien par un courant alternatif que par courant continu, s'élève à 12 watts. A quoi cet électro-moteur lilliputien peut-il bien servir ? principalement pour les graveurs qui pourront se servir avantageusement de l'électro-moteur. L'ingénieuse petite machine pourra rendre aussi des services appréciables aux chirurgiens dans les cliniques. Les Colonies Biitanniques NIGERIE MERIDIONALE Lagos. — La province de Lagos, par laquelle les Anglais ont pris pied dans la Nigérie, est limitée par la baie de Bénin, le Dahomey, la Nigérie septentrionale et la province centrale de .la Nigérie du Sud. Elle comprend tout le pays des Yorubas, à l'exception d'Horin. Une petite bande côtière de 10.000 kilomètres carrés, renfermant le district de Lagos, constitue le territoire de ce qu'on appelle la colonie. La superficie totale de la province est de 6125 kilo-• mètres carrés. La population, est de 2.156.000 habitants.L'île de Lagos, qui devait jouer un rôle si important dans la pénétration anglaise en Nigérie, n'a reçu que vers le milieu du XVIIIe siècle ses premiers habitants. Us venaient de la petite île voisine appelée lddo, où ils s'étaient établis peu de temps auparavant. C'étaient des Yorubas descendus du nord. Quelques années plus tard ils furent rejoints par des colons venant de Bénin. Lagos prospéra alors rapidement, au détriment d'Iddo, qui tomba même sous sa dépendance. Il devint un royaume ayant comme souverain 1111 .membre de la famille royale des Yorubas, qui payait un tribut au roi de Bénin. Vers 1830 le roi de Lagos se sentit, assez puissant pour se soustraire au paiement de ce tribut.Bien que Lagos eût demandé ses premières ressources a l'agriculture, il finit par trouver le principal élément de sa prospérité dans le commerce d'esclaves. Grâce à sa situation géographique, ses habitants étaient particulièrement bien placés pour s'adonner à ce trafic. Dès 1815 l'île devint le rendez-vous des esclavagistes, qui ne pouvaient plus se livrer à la traite des noirs sur le continent. Les esclaves y étaient surtout amenés des pays des Yorubas et des Egbas, ravagés sans cesse par des guerres sanglantes. Kosqko, ml chef de Lagos 'exile à Wydali, étant parvenu à rentrer dans son pays et à se faire nommer roi, forma une association avec les souverains du Dahomey et de Porto-Novo, ainsi qu'avec des marchands portugais, pour chercher des profits dans l'exportation des esclaves. A la fin de 1851 les Anglais crurent devoir intervenir pour arrêter ce honteux commerce. Ils s'emparèrent de la ville de Lagos, chassèrent Kosoko et mirent à sa place son oncle Akitoye, qui prit rengagement de bannir à jamais l'esclavage de ses Etats. U11 consul britannique fut nommé à Lagos, et les missionnaires y commencèrent aussitôt leur œuvre d'évangélisa-tion. Mais les intrigues des esclavagistes mécontents suscitèrent, en 1853, une guerre civile qui devait hâter la mainmise de l'Angleterre.sur l'île. E11 effet, malgré le rétablissement de la paix, il subsista un malaise à la faveur duquel le commerce d'esclaves continua à se pratiquer non ouvertement, mais vraisemblablement avec la tolérance du roi Docemo. Le gouvernement britannique s'autorisa de cet état de choses pour se faire céder par ce souverain, en 1861, le port, l'île et les territoires de Lagos, moyennant une pension annuelle de 1000 £. Les rois de Lagos avaient étendu leur autorité au delà de l'île, sur les districts de Palma et de Leckie, situés à l'est, entre les lagunes et la mer. Kosoko, qui prétendait avoir des droits sur ces territoires, s'y maintenait,-en en faisant le dernier refuge des marchands d'esclaves. E11 1863, il fut amené à renoncer à ses prétentions, se soumit à l'autorité britannique, et les districts qu'il occupait formèrent, avec le territoire cédé par Docemo, la colonie de Lagos. La même année celle-ci s'agrandit du district de Badagri, à l'ouest, obtenu par traité. E11 1885 vint s'y ajouter celui de Mahin, à l'est. Nous avons vu précédemment que la colonie de Lagos fut successivement rattachée aux établissements de l'Afrique occidentale, en 1866, et à la Côte d'Or, en 1874, pour redevenir une colonie séparée en 1886 et faire, enfin, partie de la Nigérie méridionale, en 1906. Entre-temps, de Lagos les Anglais avaient établi leur domination, sous la forme tempérée du protectorat, sur tous les territoires a voisinants : à l'ouest sur le royaume de Kotonou, en 1879, et sur celui d'Appa, en Ï883 ; à l'est sur une région s'éten-dant jusqu'au fleuve Bénin. En 1890 l'Angleterre donna à la France Kotonou en échange du royaume de Polira, situé entre Porto-Novo et Badagri. Les autres petits royaumes d'ig-bessa, Ado, Ilaro, Ijebu, Itebu, etc., furent successivement attirés sous le protectorat britannique, qui , s'étendait en 1889 jusqu'aux frontières de la Nigérie septentrionale et celles du protectorat de la Nigérie du Sud, c'est-à-dire sur tout ce qui est maintenant la province de Lagos. En 1892 il avait fallu conduire une expédition contre les Ijebus, dont le territoire fut occupé militairement, livrant ainsi un accès plus libre vers l'intérieur. Les habitants de la province de Lagos se répartissent en trois groupes principaux : 1" les, Jejis, au sud-ouest, appartenant à la même famille que les natifs du Dahomey et la population de Porto-Novo ; 29 les Yorubas, qui forment le groupe de beaucoup le plus important et sont répandus au nord-ouest, jusqu'au 9° parallèle nord, et 3° les Binis, qui habitent la partie la plus orientale de la province. Il n'y a pas de démarcation bien définie entre les territoires occupés par les trois groupes. Les Yorubas sont particulièrement industrieux ; ils cultivent tous lès produits tropicaux et ils font de bons tisserands et d'excellents forgerons. La population de l'île et de la ville de Lagos est très mélangée. Elle est formée en grande partie par des Yorubas, mais comprend aussi 1111 nombre considérable d'immigrants venus de Sierra Leone, de la Gambie, de la Côte d'Or, de Libéria, etc. La province de Lagos est remarquable par le . nombre et l'importance de ses agglomérations d'ha-bitants. On compte 73:000 âmes pour , celle que forme la. ville de Lagos, avec l'île Iddp, à laquelle elle est reliée par un pont (Carter Bridge) de 762 mètres, et avec Ebuta-Metta, située sur la terre fermé et mise elle-même en communication avec lddo par le pont Denton. Il y a dans cette population environ 500 Européens, fonctionnaires, missionnaires, marchands, etc. A l'intérieur 175.000 habitants, dont une cinquantaine d'Européens, sont groupés dans la seule ville d'Ibadan, la plus peuplée de la province. A Abeokuta, la capitale de l'Etat d'Egbaland, il y a 51.000 habitants avec 30 à 40 blancs. On en compte 45.000 à Oyo, 22.000 à Ijebu-Ode, 16.000 à Ilesha, 8000 à Epe, 24.000 à Ondo, 7000 à Badagri et" 12.000 à Iko-rodu. Toutes ces villes sont chefs-lieux de districts. 11 y a d'autres localités importantes, notamment Oshogbo, Iwo, Ife, Ikirun, Ogbomosho, Ede et lia, dont, la population varie entre 80.000 et 18.000 habitants.Le tissage, limité aux.nattes et aux étoffes à l'usage des indigènes, la construction de barques et de canots, la fabrication de briques, de vases de terre et de colliers, le travail du fer et la sculpture de l'ivoire constituent à peu près les seules industries manufacturières exercées par les habitants de la province occidentale. Les riverains des cours d'eau se livrent à la pèche, dont les produits sont séchés et envoyés vers l'intérieur. La culture du coton, introduite sous les auspices du gouvernement britannique, a déjà acquis une certaine importance. Elle promet de prendre une grande extension et de devenir une source précieuse de richesses pour îa colonie. A la suite d'une entente avec le Colonial Office, le développement de cette industrie a été confié aux soins de la British Cotton Growing Association, et de vastes étendues de terrains situés dans la partie septentrionale de la province, aux environs d'Ibadan et entre Aro et Abeokuta, ont été défrichées, drainées et plantées de cotonniers qui donnent des résultats fort encourageants. La valeur des exportations de coton et de graines de coton par le port de Lagos ne dépassait pas 200 £ en 1902 et 7000 £ en 1903. Elle a été depuis en progressant et a atteint 71.000 £ les dernières années.Le gouvernement s'applique également, avec succès, à populariser parmi les indigènes la culture du cacaoier et du maïs, non seulement dans la province de Lagos, mais aussi dans le reste de la . Nigérie méridionale. Les plantations de cacaoiers se développent lentement, mais d'une façon constante. La Nigérie exporta pour 8622 £ de cacao en 1900 et pour 164.664 £ en 1911. Le maïs, dont les Nigériens peuvent obtenir deux récoltes par an, occupe une large place dans leur alimentation et a pris rang parmi leurs articles d'exportation. Le caoutchouc est aussi une richesse du pays. La province abonde en palmiers à huile et en acajou. La partie sud-est est riche en gisements de bitume, dans l'exploitation desquels sont engagées un grand nombre de sociétés anglaises. On a découvert aussi dans la même région quelques sources de pétrole. Province centrale et province orientale. — Ces deux provinces ont ensemble une population d'environ 5.700.000 habitants. La superficie de la province centrale est de 56.675 kilomètres et celle de la province orientale de 715.000 kilomètres carrés. C'est sur le littoral.de ces deux provinces, depuis un point situé un peu au Nord-Est de l'estuaire du Bénin, jusqu'au rio del Rey, que fut établi, en juin 1885, le protectorat britannique connu- sous le nom de Protectorat des rivières d'huile. La partie comprise entre le Forcados et le Noun fut ensuite in corporée dans les territoires administrés par la Compagnie royale du Niger, qui reçut sa charte le 10 juillet 1886. E11 1893 le protectorat s'étendit vers l'intérieur, sous le nom de Protectorat de la côte du Niger, avec une administration à la tète de laquelle se trouvaient 1111 commissaire impérial et un consul général. E11 1909, quand la Grande-Bretagne se substitua à la Compagnie royale du Niger, les limites du protectorat furent encore reculées jusqu'à hla.h, sur le Niger. On eut alors le protectorat de la Nigérie méridionale, qui, en 1906, comme il a été déjà dit, forma un tout avec la colonie et le protectorat de Lagos. Les habitants de la province centrale et de la province orientale sont répartis en de nombreuses tribus distinctes, dont les plus importantes sont les Binis, les Sobos, les Jekris, les Igaras, les Ibos, les Kwas, les Ijaros, les Ibibios, les Efiks et les Mun-. cliis. Les Binis occupent la partie nord-ouest de la province centrale et débordent même dans la province de Lagos. Les .Sobos vivent dans les districts de Warri et de Sapele. Us sont agriculteurs et font le commerce d'huile et de noix de palme. Les Jekris habitent la région arrosée par là partie inférieure du fleuve Bénin. Le pays des Igaras, reste d'un ancien et important royaume, correspond à un territoire qui s'étend le long du Niger et se trouve en partie dans la Nigérie méridionale et en partie dans la Nigérie septentrionale.Au sud des Igaras 011 rencontre les Ibos, qui habitent sur les deux côtés du Niger et sont, répandus à l'est, jusqu'aux rives du Cross. Sur la rive gauche de l'Ojobo et près du bas Kwo-Ibo sont les Kwas. Une des tribus les plus importantes est celle des Ijaros, qui occupe une grande pnrtie du delta du Niger. Elle a fondé une colonie, sur la rive droite de l'Opobo. Vers la mer le Cross sépare les Ibibios des Efiks. les premiers se trouvant sur la rive droite et les seconds sur la rive gauche. 11 y a aussi de nombreuses agglomérations d'habitants dans les provinces du centre et de l'Est, mais eHes sont moins importantes que celles de la province de Lagos. Warri. la capitale de la province centrale, compte 3000 habitants, dont une soixantaine d'Européens. Onitsa, sur la rive gauche du Niger, au confluent, de ce fleuve et de l'Anambra. en a 12.000. C'est un centre commercial administratif important. Sur la rive droit." du Niger, presque en face d'Onit-sa, se trouve Asab-» -ivec 27.000 habitants. Elle fut pendant un certain temps la capitale des territoires de la Compagnie royale du Niger. On a découvert du lignite dans sps environs. La ville de Bénin, située au 'Nord-Ouest du delta du Niger et. possédant une population de 10.000 habitants, était autrefois le siège d'une puissante monarchie et comme pour les sacrifices humains qu'accomplissaient les prêtres d'une théocratie sanguinaire. Une double expédition, navale et militaire, fut envovée contre « la. ville de sang » en 1897 pour venger des Européens massacrés ;ivec leur suite cl'indi-cènes au moment où il se dirigeaient vers cette • place dans un but. pacifique. Depuis ces événements les habitants reconnaissent l'autorité britannique et , la ville est devenue aussi un centre le commerce ; considérable Les Binis, au nombre d'environ ;50.000, acceptent avec un empressement particulier et même avec gra-'itude le concours du gouvernement. 1 ritanniqne pour l'exploitation de leur sol et de 1 forêts. Us créent et entretiennent des plantations diverses, d'après les indications des fonctionnaires du département forestier, qui leur distribue des plants et des uraines. Environ 700 villages possèdent des planta-lions communales d'arbres à caoutchouc qui sont en plein rapport. Cer, plantations font v. ême l'objet d'une curieuse association côo'peralive entre 1 administration des forêts, les chefs et le- h al 'tant? des villages. Aux termes de cette entente, l'administration est chârgee cie réaliser le ao it -h vie provenant dé ces plantations, moyennant un tiers du pn duit , des ventes. Un autre tiers est remis aux chefs ht le reste à la communauté. Grâce a l'accroissement, de leurs ressources, les chefs ont pu se faire construire des maisons en pierres et en i.riquos et ont fourni ;i Ia ville de Bénin une eau p• table au moyen d'une distribution d'eau toute moderne. , A l'embouchure du Forcados, s»,r la rive gauche, s'élève la ville du même nom, avec ?/.00 habitants. C'est le principal port des deux 1 rovinces. A sept kilomètres e.. amont, sur la même rive, est située hirntu, qui possède aussi un port. Parmi les a.utres villes de la province centrale citons encore Abo, Idah, sur le Niger ; et, à la limite des deux Nigéries, Okwoga et Udi, -s-ntre d'une région charbonnière. Calabar, chef-lieu de la province orientale, autrefois siège du gouvernement, de la Nigérie méridionale, est située, non loin de la mer, au fond du golfe de Guinée, sur la rive gauche du fleuve Cala-bar, à quelques kilomètres au-dessus de :-:on confluent avec le Cross. Elle a une population de 14.000 habitants, avec 150 Européens. En reveiant vers l'Ouest en trouve, le long de la mer, Opôbo, divisée en deux par le fleuve du même nom, comptant. .19.000 habitants et possédant aussi un commerce actif ; Bonny, 3000 habitants, à l'extrémité ^ud Est du delta du Niger, occupant une position 1 ommerciale avantageuse ; Brass, 1000 habitants, à l'embouchure d'un bras du Niger portant le même nom, et. Akassa, dont le nom évoque le souvenir de la Compagnie royale du Niger. La grande richesse des provinces du centre et de l'Est, c'est le palmier, qui abonde partout, sauf sur le littoral, et dont le produit, sous forme de noix ou d'huile, fait l'objet d'une industrie et. d'un commerce considérables, exigeant d'ailleurs fort peu de main-d'œuvre. Les autres principaux articles d'exportation sont le cacao, le café, l'ébène, les fibres, la gomme copal, les arachides, l'ivoire et le caoutchouc. Moyens de communication. — Le gouvernement de la Nigérie méridionale a consacré des sommes importantes à rendre plus praticables des voies fluviales qui, malgré leurs défectuosités, sont d'une grande utilité pour les transports. De grands et coûteux travaux sont entrepris pour débarrasser le port de Lagos de la barre qui l'obstrue partiellement et que ne peuvent franchir les bateaux d'un tirant d'eau de plus de dix pieds. Les ports de Forcados et de Calabar ont été aussi améliorés. Les moyens de pénétration .par le chemin de fer ne sont pas négligés. En mars 1901 011 a inauguré une ligne, construite par les soins du gouvernement, partant de l'île lddo, qui se trouve entre la terre ferme et l'île de Lagos, et aboutissant à Iba-dan. Elle mesure 198 kilomètres dè longueur. On y a ajouté ensuite 294 kilomètres pour la pousser jusqu'à Jebba, sur le Niger, dans la Nigérie septentrionale, et elle a été ensuite prolongée jusqu'à Kono. La tête de ligne à lddo est reliée à Lagos par un tramway à vapeur qui passe sur le pont Carter. Bientôt une autre voie de pénétration, sera créée du côté de l'Est. Elle aura son point de départ près de Bonny, à un endroit de la côte qu'on a appelé Port-Harcourt, en l'honneur du secrétaire d'Etai pour les colonies. Elle traversera la province orientale, parcourant un pays riche et peuplé, et pénétrera dans la province centrale pour atteindre Udi, qui se trouve au centre d'une zone possédant, paraît-il, d'importants gisements de charbon. Ce premier tronçon aura 193 kilomètres de longueur. La ligne sera ensuite prolongée dans la di-iection du Nord-Est, jusqu'au Benoué, qu'elle franchira, pour pénétrer pins avant vers le Nord et atteindra la région stannifère de la. Nigérie septentrionale.De nombreuses et belles routes ont été construites pour relier les villes de l'intérieur entre elles on aux voies fluviales. E11 1907 le gouvernement a inauguré un service d'automobiles sur la route d'Oyo à fbadan, longue de 57 kilomètres. Il est question de donner de l'extension à ce système de transport. Les recettes de la Nigérie du Sud couvrent largement ses dépenses administratives. PARTIE COMMERCIALE CAFE Le Havre, 7 in in. — Recettes au 5 juin : à Rio. 11.000 balles; à Sautos, 8.000 balles. Rio Janeiro, cours du change sur Londres, 12 .3/8 d. Rat crJjm, 7 juin. — Cote à terme : Santos, juin, auj., 36 I l ; préc., 361/8. Good ord. Java, 49 c. ; supé-rior Santos, 39 c. Amsterdam, 7 juin. — Cote à terme : Santos juin, auj., 36 3/4 ; préc., 361/2. CAOUTOHOUC Londres, 4 juin. — Prima hevea, 2/4 3/4 ribbed smoked sheets, 2/4 3/4 acheteurs. CEREALES ET FARINES Bombay, 4 juin. — Graines.— La quantité flottante des Indes à l'Europe s'élève comme suit (en quarte r s) : Froment Graines de lin Cette Année Cette Année sem. préc. sem. préc. Calcutta vers l'Angleterre 74.000 1.000 91.000 124.000 Kurrachee et Bombay vers l'Angleterre . . 686.000 249.000 9.000 — Vers le Continent . . 13.000 25.000 10.000 129.000 Total vers l'Europe . 773.000 275.000 110.000 253.000 COTON Liverpool, 4 juin. — Coton arnér. et brésilien, 0,13 d., égyptien, 0,10 d., indien, 0,05 à 0,10 d. en hausse. MiddI. amér. disp., 5,35 d. ; juillet/août, 5,29 d. Bombay, 3 juin. — Coton. — Très peu de demandes et tendance faible. Fin M. <1. Bengal pour mai-juin transbordement cotait à la fin Rs 155. Statistique de la semaine 1915 1914 (balles) Arrivages de cette semaine . . . 53.000 76.000 Arrivages depuis le lr janvier . . 2.150.000 2.493.000 Exp. vers l'Angleterre cette sem. 6.000 Exp. vers l'Angl. depuis le lr jari. 54.000 54.000 Exp. vers le Continent cette sem. 24.000 47.000 Exp. vers le Cont. depuis lr janv. 209.000 730.000 Exj>. Chine/Japon cette semaine . 37.000 8.000 Exp. Chine/Japon depuis J1' janv. 901.000 914.000 Chargé mais pas encore expédié — — Stock 933.000 947.000 New-Orleans, 4 juin. — Coton disp. MiddI., auj., 9,13 ; préc., 9,—. ESSENCE DE TEREBENTHINE Londres, 3 juin. — Essence de térébenthine. Américain, disp., auj., 33/6 ; préc., 34/3 ; août, auj., 34/9 ; préc., 34/9. Savannah, 4 juin. — Essence de térébenthine. On cote : auj., 39,— à 33 3/4 ; préc., —,— à —,—. GRAINES OLEAGINEUSES Londres, 4 juin. — Graines de lin.-— Quantité totale flottante vers l'Europe : Cette semaine Année précéd. Anglet. Contin. Anglet Contin. (en quarters) Indes 100.000 10.000 124.000 129.000 RépubL Argent. . 275.000 280*000 81.000 313.000 Russie ..... — — 3.000 4.000 Etats-Unis ... — Total . . . 375.000 290.000 208.000 44G.OOO Semaine précédente : 396.000 quarters vers l'Angleterre et 267.000 vers le Continent. Duluth, 4 juin. — Graine de lin. Juin, auj., 1,87 c. ; préc., 1,84 1/2 c. ; juillet, auj., 2,— c. ; préc., 1,97 1/4 c. HUILES VEGETALES Londres, 3 juin. — Huile de lin. On cote : disp., auj., 29/9; préc., 30/3 ; août, auj., 31/—; préc., 31/—. Hull 3 juin. — Huile de lin. On cote: disp., auj., 27/6; préc., 27/6; mai/août, auj., 29/—; préc., 29/—. METAUX Londres, 3 juin. — Etain, 'comptant, £ 159,10/- ; à 3 mois, £ 159,—/—. Cuivre, comptant, £ 80,12/6 ; à 3 mois, £ 81,12/6. Electrolit., £ 90,—/-. Zinc, £ 97,-/- à 93,—/-. Plomb, £ 23,—/-. Fer, comptant, sh. 65/9 ; à I mois, sh. 66/2. PETROLE Philadelphie, 4 juin. — Pétrole. On cote : Standard. White, auj., 7,50 ; préc., 7,50. MARCHE DE NEW-YORK New-York, 4 juin. Froments. — Importations ports Atlantique, —.--bush., môme* jour année préc., 151.000 bushels. Exportation de toutes les places à l'Est de Rocky Mountains, —.— bushels. Ventes pour export., 60 boatloads de 8000 bushels. North Spring I, auj., 151; préc., 153 1/2. Red Win-ter, auj., 140; préc., 142; juillet, auj., 1241/4 ; préc., 125 3/8; sept., auj., 118 7/8; préc., 121 3/8. Maïs. — Importations ports Atlantique, —.— bush., même jour année préc., 35.000 bushels. Exportation de toutes les places à l'Est de Rocky Mountains, —.— bushels. Ventes pour export, 25 boatloads de 8000 bushels. 1 Mixed N° 2 disp., auj., 81 5/8 ; préc., 82 1/4. Café. — Ventes, 30.000 balles. On cote : juill., auj., : 6,77 ; préc., 6,66; sept., auj., 6,80; préc., 6,68; déc., auj., —.— / ; préc., 6,68 ; janv., auj., —; préc., 6,71 ; mars, auj., —.— ; préc., 6,78. Rio n° 7 disp., auj., 7 1/8 ; préc., 7,—. Coton. — Ou cote : Middling Upland, auj., 9,75 ; préc., 9,75 ; recettes journalières, auj., 7.000 b. ; préc., 3.000 b. ; juin, auj., 9,25; préc., —.— ; sept., auj., 9,67 ; préc., —.—. Pétrole. — Raff. en caisses auj., 10,— ; préc., 10,—. Raff. en barils, auj., 4,— ; préc., 4,— ; Crédit Balances, auj., 1,35 ; préc., 1,35. Standard White, auj., 7,50; préc., 7,50. Huile de Coton. — Prima summ. yell., juillet, auj., —; préc., 6,40 ; disp., auj., —; préc,, 6,26. Saindoux. — Western stearii, auj., 9,80; préc., 9,90. Sucre. — Muscovades à 96. Centrif., auj., 4,95 ; préc., 4,95; id. raff. Eagle Stand, granul., auj., —,— ; préc., —,—. Essence de terebenthine. — Auj., 42,— ; préc:, 42,—. Suif. — N. V. Prime City, auj., 6 7/8; préc., 6 7/8. Frets pour cereales. — New-YDrk à Liverpool, auj., 12 d. ; préc., 12 d. New-York à Londres, auj., 12 d. ; préc., 12 d. par bushel. Frets pour coton. — New-York à Liverpool, auj., 1,— à 1,25 ; préc., 1,— à 1,25. I" rets pour pétrole. — New-York au Royaume-Uni, auj., 7/- à —,— ; préc., 7/- à —,—. Si-Louis, 3 juin. — Froment. On cote : juillet, auj., 114 5/8 c. ; préc., 113,— o. Duluth, 3 juin. — Froment. On cote : juillet, auj., 138,— c. ; préc., 135 7/8 c. Minneapolis, 3 juin. — Froment. O11 cote : juillet, auj., 137 3/4 c. ; préc., 134 1/4 c. Toledo, 3 juin. — Froment. On cote : juillet, auj., 119,— c. ; préc., 118,— c. Winnipeg, 3 juin. — Froment. On cote : juillet, auj., 140 1/2 c. ; préc., 137 1/2 c. ; octobre, auj.,117 3/4; préc., 115 3/4 c. Avoine-, juillet., auj., 60,— c. ; préc., 59 7/8 c. Export & Import Trading Co S, A. 15, LONGUE RUE DE L'HOPITAL, A ANVERS STEIGER, 1011, A ROTTERDAM Exécute tous ordres sur marchandises hollandaises, règlement par crédit de Banque confirmé à Amsterdam ou Rotterdam. ANVERS-ROTTERDAM Bateau en fer de lrc classe, chargera le 10 crt. Pour ROTTERDAM EN DROITURE FRETS RÉDUITS Pour renseignements s'adresser à : Herfurth & Co, rue Cassiers, 17. ROTTERDAMSCHE LLOYD Prochains départs de ROTTERDAM vers les ports habituels des INDES NÉERLANDAISES S.S. " MEDAN „ le 9 Juin (s.i.) S.S. " X le 23 Juin (s.i.) Pour frets et tous autres renseignements, tels que eux concernant l'EXPÉDITION D'ANVERS, s'adresser aux Agents RUYS & Co,, 9, Quai Van Dyck, Anvers.

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