1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 01 oktober 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zg6g15vd01/
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m 4 ILLUSTRE N' 10! tâtons que beaucoup de choses ont changé dans la vie sociale et que pourtant il n'y a rien de nouveau sous le soleil. L. DUMONT-WILDEN. EN MONGOLIE Le pays. Dans tous les pays, pour tous les peuples, la grande question des moyens de locomotion est d'un intérêt capital et caractérise d'une façon frappante leur vie, leur civilisation.Il existe, au Nord de la Chine, une immense étendue de terrains, un désert et ses alentours, dont depuis des siècles, on n'entendait plus parler : je veux dire la Mongolie. Mais voilà qu'en ces dernières années, à la suite de l'attention soutenue que porte la Russie de ce côté, en contre-coup également des événements chinois, ces nomades ont commencé à s'agiter et la Mongolie fit parler d'elle. Il s'y est fondé un nouvel Etat, et, malgré la réserve voulue des gouvernements et des journaux, le fait appelle notre attention : un peuple qui renaît à la vie publique mérite bien qu'on s'en occupe. Où en sont actuellement les Mongols pour oser venir réclamer ainsi leur place au soleil, leur liberté ? On va voir que ces enfants du désert sont restés exactement au même point de civilisation et de vie sociale que leurs ancêtres des temps d'Attila ou de Gengis-Khan ; et je pourrais remonter plus haut, jusqu'au temps des premiers nomades. Ceux qui rencontrèrent là les premières steppes durent se faire pasteurs, et ceux qui les ont suivis jusqu'à nos jours le sont encore. Mais un fait social s'y est ajouté dans le cours des siècles ; les Chinois sont venus du Sud et ont pris les meilleures de leurs terres. Les temps sont devenus durs, la grande force de leur population innombrable s'est évanouie et, pour vivre, il faut souvent demander un maigre salaire aux abhorrés accapareurs, en s'engageant à leur service comme convoyeurs à travers la steppe. Et de voir les paysans chinois de plus en plus nombreux sur le sol de leurs aïeux, d'y voir augmenter les villes et les villages, cela exaspéra le sentiment national des Mongols ; ils ont voulu réagir en se déclarant indépendants. Mais les Chinois gardent la zone méridionale qui, seule, fait la valeur et l'avenir des pays situés hors de la Grande Muraille. Ils y ont pullulé comme en pays conquis et y impriment la note chinoise ; de pauvres et prétentieux remparts font donner le nom de ville (th'eng) ou de fort (p'ou) à leurs principales agglomérations, tandis que d'autres hameaux prennent le nom tout aussi militaire de camp (ing-ze) ; ce sont toujours des réunions de paysans, mais déjà des marchés s'y tiennent, le commerce s'y accroît. Cependant, par delà les montagnes voisines, hors des vallées fertiles, on arrive bientôt à la Mongolie sauvage ; maigres prairies où paissent les troupeaux des pâtres mongols, ou bien déserts sablonneux, terres improductives, et, comme on a dit pour les savanes et déserts d'Amérique, " bonnes tout au plus à faire tenir le monde ensemble ". Nous ne retenons ici qu'un fait essentiel pour juger du pays. L'existence calme de tout un peuple de cultivateurs, à côté de la vie errante d'un peuple de pasteurs, ne donnerait guère une idée suffisante de la vie en Mongolie. Nous voulons décrire la vie des grand'routes, soit au long des chemins cahotants qui relient les centres populeux du Sud, soit sur l'herbe unie de la steppe, où l'on ne distingue la direction que par les sommets des montagnes ou par l'existence des puits. Car, qu'on le note bien, en toute la Mongolie, il n'existe pas encore un kilomètre de chemin de fer ou de route pavée. Mais ils avancent quand même, les braves habitants de ces districts immenses, ils font des voyages plus lointains que bien des Européens. Chevaux, chars et chameaux sont leurs principaux moyens de locomotion ; par exception, on peut y joindre le chaland sur l'eau et la chaise à porteurs dans la ville. Cela fera le régime des cinq " ch " : " Chi va piano, va sano ". En bateau. Là ou se rencontre un bon cours d eau, rien de plus facile que d'y voyager tout aussi convenablement qu'au centre de la Chine. C'est un chemin tout tracé ; c'est même le seul véritable et bon chemin de toute la Mongolie. Mais il s'y réduit à peu de chose; nous n'avons que le fleuve Jaune, Hoang-Ho, la grande artère du Nord de la Chine, qui fait une courbe par-dessus le pays des Ortos, et relie ainsi la province du Kan-sou, tout au fond de la Chine, avec la grande plaine alluviale de Péking. Les Chinois, établis dans les pays facilement irrigables qui longent cette courbe mongole du fleuve Jaune, ne se font pas faute d'utiliser ce bon chemin pour le transport de leurs marchandises, grains, peaux, bois, etc., et pour le voyage le plus rapide à travers toute la Chine. Ils sont fort originaux, ces grossiers chalands, appelés " t'ch'ang-ho-tch'oan " (qui tiennent toujours la rivière), lourds, massifs, à fond plat, longs tout au plus de vingt mètres, et où s'entassent pêle-mêle, au grand jour du ciel bleu, les passagers, leurs montures, les bêtes de somme et les marchandises. Ils sont entièrement construits en bois ; on peut dire qu'il n'y entre pas un morceau de fer, pas un boulon, pas un rivet, ni un clou, ni un crochet. Mais on sait que les Chinois excellent à cet art délicat de tout assembler par des mortaises et des tenons, et de compliquer les détails par des cordes et des courroies. Les bateliers forment une race à part, patiente, entreprenante, audacieuse et commerçante. Comme tout ce qui concerne les transports, le métier est presque entièrement

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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