1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dn3zs2m411/
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CHASSE AUX PHOQUES Lorsque la pêche à la morue est terminée, lorsque les pêcheurs de Terre Neuve se sont tant soit peu reposés des lourdes fatigues, des rudes labeurs, des longues nuits sans sommeil qui amènent toujours des campagnes fructueuses, lorsque les navires allemands, français, anglais, chargés ordinairement de 50 à 60,000 codfish (morues) ont levé l'ancre vers leurs ports respectifs, emmenant le produit de leurs nombreux "coups de filets", les Terre-Neuviens désoeuvrés songent à gagner quelques centaines de francs supplémentaires qui leur permettront de terminer l'hiver en famille et de s'offrir, amplement, de plantureux repas de porc salé et de... confitures ! Pour ce, s'abouchant avec un agent recruteur, ils s'engagent comme matelots sur des baleiniers à vapeur armés spécialement pour la chasse aux phoques. Celle-ci, considérée comme l'une des plus périlleuses et l'une des plus dramatiques, par les désastres épouvantables, les terribles catastrophes qu'elle occasionne annuellement, est cependant de courte durée, comparativement aux autres campagnes de pêche ; ouverte, par un décret du gouvernement, au 10 mars, elle se clôture exactement au 20 avril ; les dimanches sont des jours de repos absolu. Les phoques (veaux marins) du Nord de l'Océan Pacifique sont de plus forte taille que leurs confrères du Nord de Terre-Neuve, du Groenland et du Labrador. Les premiers sont recherchés et chassés uniquement pour leur fourrure ; les seconds, pour l'huile très appréciée que produit leur chair excessivement adipeuse et pour leur cuir justement réputé. A la fin de chaque hiver, quittant en bandes innombrables les eaux de l'Océan glacial oriental, ils viennent s'ébattre, régulièrement et accompagnés de leurs nombreux nouveaux-nés, dans les eaux attiédies du Nord de l'Atlantique. Rien n'est plus curieux que de pouvoir observer cette émigration des phoques groenlandais ! par milliers et milliers, ils nagent en aboyant, plongent et replongent, se traînent grotesquement sur les glaçons ; ceux-ci, bien souvent, disparaissent totalement sous la masse grouillante ! Quel vacarme étrange, épouvantable que cette armée de 25 à 30,000 amphibies, criant, hurlant, tout comme le feraient des meutes de chiens sauvages ! Bien que vivant côte à côte, les phoques du Groenland forment deux espèces bien distinctes : 1 °) Les Harps, ainsi dénommés à cause d'une tache blanche en forme de lyre qui s'étale sur leur dos, 2°) Les Hoods (capuchons) en raison d'un énorme repli de peau disposé sur la nuque et qui se gonfle lorsque l'animal devient furieux. Les premiers sont des êtres timides et inoffensifs qui se laissent tuer sans résistance aucune ; les autres, au contraire, sont féroces et batailleurs ; ils mordent comme des bouledogues et ne lâchent pas prise ; d'un coup de nageoire, ils réussissent à renverser un homme et le déchirent ensuite de leurs ongles. Quand le navire a passé le détroit de Bellisle et dès que les bandes de phoques sont découvertes, les hommes massés à bord sont débarqués sur les glaçons et l'horrible massacre va commencer. Les victimes désignées d'abord sont les jeunes phoques, les pups (bébés) et les Whitecoats (tuniques blanches) ; ces pauvres bêtes, trop jeunes pour s'enfuir devant le chasseur ou pour imiter leurs parents qui, par un brusque et rapide plongeon cherchent leur salut, ces pauvres bêtes, disons-nous, sont abattues avec une facilité vraiment incroyable. Stupides, clouées sur place, elles tournent vers le chasseur des yeux limpides qui semblent implorer sa pitié ; quelques-unes, parfois, poussent un cri plaintif que l'on peut comparer au vagissement d'un enfant !... mais le chasseur a le cœur dur !... d'un coup de son bâton ferré (gaff) il brise le crâne du pups, puis il enlève rapidement la peau tout en y laissant adhérer l'épaisseur de graisse dorée (pelt). La carcasse est abandonnée et la peau (qui vaut de 8 à 10 francs) est immédiatement déposée sur un glaçon plat, marqué le jour, d'un pavillon aux couleurs du navire, la nuit, d'une torche allumée. Le massacre des parents n'est pas aussi aisé. Les mères qui restent héroïquement près de leurs petits jusqu'à la dernière minute ne succombent définitivement qu'après le troisième ou le quatrième coup de gaff. Quant aux mâles (dogs) ils sont plus intrépides ; faisant face à l'ennemi, ils mènent l'attaque avec acharnement. Trois chasseurs, parfois, doivent se réunir pour l'exécution d'un vieux capuchon ; deux font feintes sur feintes pour retenir son attention, tandis que le troisième s'avance traîtreusement par derrière pour l'assommer. Est-ce le massacre de ces pauvres animaux qui constitue les dangers auxquels sont exposés les chasseurs ?... Non !... Des périls plus nombreux et autrement importants les guettent à tout instant. La chasse aux phoques est très aléatoire. Si, par malheur, le navire s'embusque dans un certain endroit, alors que les hordes émigrantes en choisissent un autre pour passer leurs épais bataillons, la saison est perdue ! Les chasseurs qui, toujours, sont payés en proportion du butin conquis ne pourront ramener que deux ou trois cents peaux !... Maigre salaire pour six semaines de travail, de risques, d'épreuves !... La misère régnera fatalement au logis !... la femme, les enfants, devront se contenter, durant des mois, de se nourrir des détritus de langoustes, de morues, de harengs, abandonnés sur le chemin par les fabriques de conserves de T erre-Neuve ! Pour obvier à ce désastre, le capitaine du navire, d'accord avec tout son équipage, choisit une vingtaine d'hommes décidés qui, profitant des ténèbres, partent à la recherche d'un glaçon plat 1914 ILLUSTRE — N' 93 c=D

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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