1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7ct9v/
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❖ LE KURDISTAN ❖ Le territoire du Kurdistan actuel correspond en partie à l'ancienne Médie, une grande partie de l'Assyrie et une petite de l'Arménie d'autrefois. Borné au Nord par l'Arménie, à l'Est par la Perse, au Sud par la Mésopotamie et à l'Ouest par l'Anatolie, il a pour chef lieu Kerkouk (située dans la pointe qu'il prolonge vers le Sud-Est), et se divise en les vilayets de Karbout, Diarbékir, Kerkouk, Sud de Van et Sud de Bitlis. Sa population Kurde — car il est habité aussi par des Arméniens et des Circassiens — qui est d'environ deux millions d'habitants, descend des Lordes, que Xénophon vainquit dans sa célèbre retraite des Dix Mille, et qu'il appelait les Cardesques, d'où le nom de Kurdes. Ceux-ci sont donc les derniers vestiges des peuples autochtones de l'Asie Mineure issus des belliqueux Médes. Alliés plus tard avec les bandes de tartares, d'Arabes et de Turcmènes, ils sont restés de mœurs guerrières et farouches. Leurs beys, confinés dans leurs chateaux forts et appuyés de guerriers indomptables, reconnaissent l'autorité de Constantinople, mais laissent parfois à leurs tenanciors toute liberté quant aux expéditions à entreprendre contre les timides, voire poltrons, Arméniens. De peuple pasteur qu'ils étaient jadis, les Kurdes tendent cependant à devenir un peuple agriculteur.La majeure partie du Kurdistan septentrional, soit les districts de Bitlis et de Van, n'est qu'un vaste massif de montagnes de grande altitude, dont l'aspect et le climat sont identiques à ceux de lArménie, en plus sauvage et inhospitalier encore. Le relief tourmenté de cette région ainsi que les conditions de température auxquelles on y est soumis, ont fait que la route joignant l'Arménie à la Mésopotamie par le Kurdistan, au lieu de descendre directement vers le Sud, pointe vers l'Ouest, de Bitlis à Diarbékir. Passé Diarbékir, une fois franchis les monts Karajah, on se trouve dans le Nord-Ouest de la Mésopotamie.Cette route de Bitlis à Diarbékir suit pendant 78 kilomètres la vallée du Bitlis-Tchaï, fleuve torrentiel dans lequel dégringolent, du haut des montagnes, en bruyantes cascades, d'innombrables sources thermales, la plupart ferro-sulfureuses, qui, étant donné leur haute température, empêchent le B.tlis-Tchaï de geler, même au cours des plus durs hivers, et maintiennent dans la vallée une atmosphère peu rigoureuse. Le fleuve, lui, roule ses eaux tumultueuses, tantôt resserrées entre d'étroits passages de rochers, tantôt s'épanouissant dans de vastes cirques boisés ou d'immenses prairies. Sur ses bords croissent les arbres des essences les plus diverses, et les monts environnants sont couverts d'épaisses forêts de sapins, de noyers, de platanes, de chênes. Autrefois, il existait là line route 4 construite par les Arabes au temps des Khalifes de Bâgdad ; mais il n'en subsiste plus que quelques ponts à demi détruits témo-gnant de son importance d'antan. Aujourd'hui, ce n'est plus qu'un sentier de perpétuelles montées et descentes encombrées de grosses pierres roulantes. Ce long défilé s'élargit aussi, par endroits, pour livrer place à de petites villes : Doukhan, Kermitat, Ziaret, entr'autres. Près de l'issue du défilé, le Bitlis-Tchoï a à se frayer passage à travers de gigantesques blocs de marbre noir ou rouge disséminés dans la vallée. En haut juchés sur les sommets les plus abrupts et de l'abord le plus difficile, situés ainsi à des altitudes allant parfois jusqu'à 400 mètres, sont posés, entourés de partout par les arbres enlacés de plantes grimpantes, de petits hameaux et villages. Peu après Ziaret, à Sorch, s'amorce la plaine, aux longues ondulations, de la vallée du Haut-Tigre. Les champs cultivés parsemés de beaux et grands villages apparaissent, de plus en plus nombreux au fur et à mesure qu'on avance, par Djtfan, Arzeu, Ellach, Sinan, Bizmil. C'est, ici, un pays à la fois agricole et pastoral. La prospérité plus grande se montre dans les maisons, plus vastes, plus confortables, même meublées avec recherche, et aussi dans le costume plus coquet des femmes. Les villages contiennent des vergers, les étables regorgent d'animaux domestiques : moutons, bœufj, oies, dindons, poules, ânes, chevaux, chameaux. Avant d'arriver à Diarbékir, il y a, après la sortie de la vallée du Bitlis-Tchaï, à franchir deux rivières larges, en temps normal, c'est à dire en dehors de l'époque des crues, de deux à trois cents mètres : le Yezidkhan-Sou et la Batman-Tchaï. Quand celle-ci est passée depuis quelque temps, la route se remet à grimper pour atteindre un plateau. Ce plateau traversé, à droite, au bout d'un ancien pont jeté sur le Tigre, surgit la mêlée des hauts minarets, des coupoles élevées et des massives murailles de Diarbékir, l'antique Amida. Semblable dans son ensemble à toutes les grandes cités dAsie Mineure, Diarbékir s'en distingue par son enceinte, remarquablement conservée, à l'élévation et le renforcement de laquelle travaillèrent tour à tour les Romains, les Persans, puis les Arabes, ainsi que le montrent les inscriptions intactes que portent encore ses pierres. Cette enceinte, crénelée, est flanquée d'énormes tours massives, les unes rondes, les autres carrées, dominant de toutes parts les flancs de l'éperon de montagne servant d'assise à la ville. Celle-ci ne renferme que peu de souvenirs de ses possesseurs passés ; une mosquée élevée sur l'ancien forum, des vestiges des maisons romaines qui entouraient celui-ci, et quelques stèles assyriennes ou égyptiennes sur les bords du Tigre. La population de Diarbékir est un mélange de races et sectes religieuses diverses ; il s'y trouve des catholiques latins, arméniens, chaldéens, syriaques, des arméniens orthodoxes et des musulmans, vivant tous dans 3 1914 ILLUSTRÉ -

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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