1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125r80j/
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CONTES DES TROPIQUES Le danger des richesses. Nous venions de quitter Mokambo et la locomotive soufflait comme un porteur arrivant à l'étape, au plein soleil de midi. La chaleur était accablante. Les voyageurs avaient enlevé leur veston. Nous étions quatre dans le compartiment. En (ace de moi se trouvait un petit homme au teint basané, portant une forte moustache noire. Il avait un gilet blanc orné d'une large chaîne de montre en or et il était coiffé d'un cançtier de grosse paille. Son pantalon était d'un drap bleU foncé, correctement plié, et autour de son col, amidonné d'une façon impeccable, s'enroulait une cravate de soie noire piquée d'une perle fine. La sévérité de sa mise lui donnait l'aspect d'un notaire de province, en voyage d'agrément, qu'une température inclémente a contraint de se montrer en public tel qu'il est quand il se livre, dans l'isolement, au paisible plaisir de la pêche à la ligne, en manche de chemise, au bord de la Meuse ou de l'Escaut. Dans leur costume kaki, le cou dégagé, les bras nus jusqu'au coude, les autres voyageurs contrastaient avec lui par leur sans-gêne. " Vous aimez ce pays, monsieur ? me demanda le notaire en gilet blanc, dont la figure n'avait cessé d'exprimer une vive satisfaction en contemplant le paysage qui se déroulait devant nos yeux. — Je n'en suis pas un enthousiaste admirateur, répon-dis-je. Je préfère d'autres parties du Congo, la province Orientale et le Kasaï notamment. La forêt, toujours la forêt ! Et quels arbres ! Parlez-moi de la forêt équatoriale avec ses palmiers épais et ses faux cotonniers, ses borassus et ses lianes ! Et quelles rivières ici ! De tout petits ruisseaux, qu'on doit chercher à la loupe ! Quand on a vu le grand fleuve, on est pris de pitié pour les cours d'eau du Katanga. — Peut-être avez-vous raison. Mais moi je ne connais pas autre chose que l'Afrique du Sud, et quand j'arrive ici, je suis déjà émerveillé. C'est bien comme cela que vous dites en français ? — Parfaitement. — Oui, je suis émerveillé par le beau pays que vous avez dans votre colonie. — Vous venez du Sud ? — Oui, monsieur, je viens de Johannesbourg. — Et vous allez à Elisabethville ? — Je compte bien y stopper, si c'est bon pour les affaires. ' — Le Katanga vous plaît ? — Beaucoup. Nous autres, qui sommes habitués à la monotonie du n veld ", nous sommes heureux de voir un peu de verdure et de grands arbres surtout. — Vous n'êtes pas exigeant. A moi, il me semble que je suis dans un bois de la Cambre mal entretenu et avec des arbres rachitiques. — Vous dites, bois de la Cambre ? — C'est une partie de la forêt de Soignes, près de Bruxelles. — Ah ! oui, Bruxelles en Belgique ! Vous serez content de rentrer en Belgique ? — Très heureux. J'ai encore une dizaine de mois à passer ici. — Fort curieux. Tous les Belges que je vois, ils parlent du moment de repartir pour l'Europe. Nous autres, de l'Afrique du Sud, nous n'y songeons pas à l'Europe. Si, pour faire des affaires. Moi, je n'y ai jamais été en Europe et je ne désire pas y mettre les pieds. L'Afrique est ma patrie. — Vous êtes né en Afrique ? — Oui, monsieur, à Capetown. J'ai ensuite habité Johannesbourg pendant plus de vingt années, puis le désir m'est venu de monter plus haut, comme tant d'autres. On parlait du Katanga. Je suis venu. Si les affaires sont bonnes, je reste. Si les affaires sont mauvaises, je retourne à Johannesbourg où je suis bien connu. — Je vais vous paraître bien indiscret, mais me permettez-vous de vous demander quelle est votre profession? — Si vous voulez dire le moyen de gagner de l'argent avec des connaissances spéciales, j'en ai deux. Je connais très bien le commerce de l'or et j'ai gagné beaucoup à Johannesbourg en m'occupant d'acheter et de vendre des terrains où il n'y avait pas encore de mines, des... — ...gisements aurifères... — C'est bien ce que je voulais dire... — Malheureusement, je ne pense pas que vous pourrez utiliser votre expérience. — Malheureusement pour moi, heureusement pour vous... —- Je ne comprends pas. — Je vais tâcher de vous faire comprendre. L'or, monsieur, rend les hommes mauvais et terribles. J'ai fréquenté de près les chercheurs d'or et je vous assure qu'ils ont absolument perdu toute conscience. — Tout sens moral. — Oui... Ah ! J'ai vu bien des choses curieuses à Johannesbourg. Un jour, je reçois la visite d'un homme habillé comme un ouvrier, mais les apparences sont trompeuses là-bas, et quelquefois, vous voyez passer dans la rue un homme à qui vous feriez la charité d'une livre et qui en possède peut-être mille en banque. C'est bien le cas de dire, comme en français vous dites : le costume ne fait pas le curé. — L'habit ne fait pas le moine. — Ou le moine, si vous voulez. Je disais donc à vous que j'avais reçu la visite d'un individu de mise négligée. Il me demande : ea 1914 ILLUSTRE — N" 102 a

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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