1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1917
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s.n. 1917, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 01 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z91f1q/
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LE CAUCASE La partie du Caucase que j'ai visitée est celle où s'élèvent les plus hauts sommets de l'Europe. L'aspect général des vallées y est moins beau et moins varié que ne le sont les paysages de la Suisse, mais, par contre, les montagnes couvertes de neige y offrent des tableaux plus grandioses et plus frappants que ceux de la chaîne des Alpes. Les plaines du Caucase sont souvent tristes et parfois laides. Telles celles du Therak et de Bezingi. Le pays que traverse le Bakhsan ne présente pas beaucoup plus d'agrément, et la vallée du Kouban, au bas d'Outch-koulan, n'a de remarquable que son étendue. Partout, des sites monotones et pauvres. Ce qui dans le Caucase septentrional ajoute encore à cette tristesse, c'est l'absence de forêts. Sans doute il y a des sapins, mais tout juste sur les montagnes, peu nombreux et petits pour une région de semblables hauteurs. Dans les grandes vallées et les chaînes élevées, on ne voit presque pas d'arbres ; il faut avoir voyagé dans une contrée aussi nue pour comprendre tout ce que le décor montagneux, avec ses glaciers, emprunte de beauté aux endroits boisés et combien, sans cela, le coup d'oeil est morne. II n'est pas de même du versant méridional de la chaîne caucasienne. Le peu que j'en ai vu ne me donne pas le droit d'en parler avec autorité, mais je crois pouvoir affirmer que même les vallées italiennes des Alpes ne captivent pas à ce point par la luxuriante prodigalité des scènes de la nature. On prétend que la Souanéthie est un paradis, habité, il est vrai, par des démons, ce qui n'ôte rien à sa magnificence, et j'ai été, dans l'Abkhasie, province de l'ouest, en extase devant la végétation bien autrement magnifique que dans les Alpes d'Italie. Je suis persuadé que la Souanéthie et l'Abkhasie obtiendraient, de la part d'un jury de peintres, beaucoup plus de suffrages que les vallées du versant sud du mont Rose. Nous avions à tracer notre chemin à travers une grande vallée ondulée où nous étions entrés en quittant celle du Tchegen. C'était un lieu sauvage, sans gaieté. La rudesse n'en semblait corrigée que par les troupeaux paissant sur quelques-unes des pentes et révélant les occupations pastorales d'une population paisible et laborieuse. Nous ne tardâmes point à nous trouver devant une ferme, dont les habitants accoururent à notre rencontre pour nous débarrasser de leurs chiens, qui menaçaient de nous dévorer. Un grand gaillard se drapait fièrement dans ses haillons : le chef de la famille, vraisemblablement. Un tas de marmots autour de lui. A quelques pas derrière eux, la femme et deux robustes garçons. Tous nous regardaient comme si nous venions de tomber de la lune et nous accablaient de questions. Mais leur curiosité n'excluait pas la bonté. Sans en être priés, ils nous donnèrent du lait aigre et du caillé à discrétion. Ils agissaient ainsi par pure sympathie pour des étrangers, car nous eûmes de la peine à leur faire accepter quelques pièces de monnaie. Tandis que je les remerciais, un chien qui guettait mes mollets s'apprêtait à y planter ses crocs, et il allait mettre son projet à exécution quand il reçut, d'un de nos chevaux, un maître coup de pied, qui le fit reculer en hurlant. Nos chevaux — nous en avions deux que nous avions loués à Kunim avec deux conducteurs — portaient nos bagages, mais ne nous servaient pas de montures. Un piéton fait, en effet, beaucoup plus de îoute qu'un cavalier dans ce pays de côtes. Nous échangeâmes quelques paroles bienveillantes avec ces paysans du Caucase et poussâmes plus loin. Nous ne tardâmes pas à arriver dans la grande vallée qu'arrose le Baksan. Quand nous la vîmes de près, nous fûmes bien désillusionnés. Il ne serait pas facile de trouver dans un pays de montagnes quelque chose de moins intéressant que ce vaste bassin, assez comparable à une immense auge. Le fond, large, presque uni, très herbeux ; les parois, relativement hautes, mais rabaissées à la vue par la largeur du bas. Aucune beauté, aucune variété. Ajoutez à cela que le ciel chargé de nuages nous annonçait un orage imminent, qui éclaterait probablement avant que nous eussions le temps de trouver un abri. On nous avait dit qu'il y avait un village où nous pourrions passer la nuit, mais nos guides ne savaient s'il était proche ou loin, à droite ou à gauche, Le seul renseignement qu'ils eussent, c'était que l'endroit s'appelait Osrokova. Ce village, où nous entrâmes enfin, était petit, misérable, sale, baigné par un cours d'eau, ruisseau plutôt que rivière, recevant tous les immondices des habitations grossièrement bâties, devant lesquelles il coulait lentement, infect et boueux. La plupart des habitants d'Osrokova, en guenilles, crasseux, inspiraient le dégoût, mais il y avait, parmi eux, quelques individus bien vêtus, aux traits réguliers, avec une certaine distinction de mine et d'extérieur. Ce contraste est très fréquent dans tout le nord-ouest du Caucase. Le lendemain il pleuvait, quand nous décidâmes de partir, aimant mieux marcher sous l'averse que rester vingt-quatre heures de plus dans cette puanteur d'Otros-kova. Nous nous engageâmes dans la vallée sur laquelle on eût cru que toutes les cataractes du ciel étaient descendues en même temps. A mesure que nous avancions à travers les prairies, nous voyions des signes d'une prospérité plus grande que dans la partie du Caucase par où nous venions de passer. La route était praticable aux voitures, nous en rencontrâmes même quelques-unes qui formaient comme une caravane, en suivant la vallée en amont. Elles avaient deux roues, étaient construites sans art et traînées par des boeufs. Les conducteurs se donnaient beaucoup de mal pour faire franchir à leur attelage le pont du Bakhsan. Ce pont, comme tous ceux de ce genre, était frêle. Les Cau- a 1914 ILLUSTRÉ — N* 130 es

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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