1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n010f0k/
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LA CHINE Ce mot de Chine éveille généralement une idée d'immobilisme : un pays figé dans une civilisation vieille de plusieurs milliers d'années, tenant obstinément à ses anciens usages et résistant à l'intrusion de toute idée étrangère, de toute innovation qui blesse ses croyances et ses préjugés, Et pourtant, quelle agitation intense sous cette apparente immobilité ! Nulle part les sociétés secrètes ne sont aussi répandues qu'en Chine, nulle part l'on n'a vu d'aussi formidables insurrections. Et voici qu'à la nouvelle que Yuan-Chi-Kaï se prépare à jouer le rôle d'un fondateur de dynastie, une nouvelle insurrection vient d'éclater. La dynastie que Yuan-Chi-Kaï aspire à remplacer, après l'avoir renversée, est celle des Tsin, fondée en 1 644 par les Mandchoux. Ce fut alors que les jésuites, sous la direction de Mathieu Ricci, introduisirent le christianisme dans le pays. Ils s'y prirent avec leur habileté bien connue, et se présentèrent avant tout comme de savants mathématiciens et astronomes. Ils fondèrent un observatoire à Pékin et y établirent même une fonderie de canons. Ils bannirent de leur enseignement et de leur culte tout ce qui aurait pu offusquer les Chinois. Pas de crucifix, par exemple : les Chinois n'auraient pas admis un Dieu supplicié. Les ressemblances du culte catholique avec le culte bouddhique permettaient de célébrer les mystères sans que la différence se fît trop remarquer. Et dans leurs prédications, Jésus apparaissait comme une sorte de philosophe, plus ou moins dans le genre de Confucius. S'il est un culte universellement pratiqué en Chine, c'est bien celui des ancêtres. A certains jours, les familles s'assemblent pour les honorer et brûlent, à cette occasion, des bougies et des pastilles de parfums. De leur côté, deux fois l'an, les disciples de Confucius lui sacrifient des animaux, qui servent ensuite à un repas fraternel. Les jésuites prirent la défense de cet usage, dans lequel ils ne voyaient, disaient-ils, aucune idolâtrie. Grâce à cette tactique, et aux services que rendaient leurs connaissances scientifiques, ils se rendirent si agréables à l'empereur Kang-Hi, qu'en 1 692, le christianisme fut autorisé en Chine. Déjà les jésuites avaient bâti plusieurs églises très fréquentées et avaient même converti des princes de la famille impériale. Mais leur trop grande condescendance éveilla les susceptibilités des dominicains, leurs rivaux, qui les dénoncèrent au pape. Celui-ci prescrivit une enquête, dont le résultat fut la condamnation des procédés des jésuites. Ces luttes intestines discréditèrent les chrétiens aux yeux des Chinois, si bien qu'en 1724, lors de l'avènement de l'empereur Yung-Tehing, fils de Kang Hi, le tribunal des rites défendit l'exercice du christianisme. Le deuxième contact de la Chine avec la civilisation occidentale, ne contribua certes pas à lui donner une haute opinion de celle-ci. Le gouvernenent chinois, ayant voulu empêcher la contrebande de l'opium, dont la vente était interdite en Chine et que pratiquaient les négociants anglais établis à Canton, l'Angleterre lui déclara la guerre de l'opium. Les Chinois, mal armés, furent aisément vaincus et ils durent, en 1 842, consentir à une paix qui cédait Hong-Kong aux Anglais et leur ouvrait les ports de Canton, Amoy, Ning-pou, Fou-tchou-fou et Changhaï. De plu?, ils durent payer une indemnité de 105 millions de francs et consentir à l'empoisonnement de leurs concitoyens. Peu après, en 1 850, éclata la terrible insurrection des taï-ping, à laquelle vint s'ajouter, en 1856-58, une guerre avec la France et l'Angleterre, guerre qui, après des pourparlers de paix, reprit de plu3 belle et ne fut terminée qu'en 1 860. Les taï-ping furent définitivement vaincus en 1864, avec l'aide de troupes formées par des officiers européens et commandées par l'Anglais Gordon. La conquête du Tonkin amena, en 1 884, de nouvelles hostilités entre la France et la Chine. Tout cela n'était pas fait pour inspirer aux Chinois un grand amour pour ceux qu'ils appelaient et appellent encore "les Barbares d'Occident". Le trône était alors occupé par Kuang-su, qui y était monté, à l'âge de 3 ans, en 1 875 et qui se trouvait sous la tutelle du prince Koung et de sa tante Tsé-Hi, mère du précédent empereur. En 1889, Kuang-Su fut déclaré majeur et il ne tarda pas à entrer en conflit avec le Japon, à propos de la Corée, sur laquelle la Chine avait des droits de suzeraineté. Les Chinois fondaient de grandes espérances sur leur flotte. Elle fut anéantie dès les débuts des hostilités, et au bout de trois mois, ils étaient chassés de la Corée ; puis les Japonais pénétrèrent en Mandchourie et firent une descente en Chine. Les Chinois furent contraints d'accepter les conditions des Japonais ; mais ici les puissances européennes intervinrent : la Chine était pour elles un trop beau champ d'exploitation pour qu'elles le laissassent à la merci du Japon. Les Japonais durent se contenter de l'indépendance de la Corée, de la possession de 1 Ile de Formose, et d'une indemnité de guerre de 230 millions de taëls (environ 800 millions de francs). =a J9.4 ILLUSTRÉ — iV 79

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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