1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c24qj78p7n/
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PAQUES La fête de Pâques est encore une de ces fêtes dont 1 origine remonte bien au-delà de la naissance du christianisme : ce fut d'abord la fête du Printemps, du réveil de la nature, qui se célébrait aux environs de l'équinoxe. Et comme l'imagination des peuples enfants, rebelles aux abjtractions, symbolisait tous les phénomènes en des personnages mythiques, dans le culte des &eux solaires, nous voyons que, chez les Egyptiens, le sommeil de la nature, c'était la mort d'Oiiris, tué par le traître Typhon (l'hiver), de même que son réveil c'était la résurrection du dieu. De même, en Syrie, au culte de Cybèle, la Mère-nature, se rattachait la légende d'Attis, son bien-aimé, dont la résurrection était célébrée par de grandes fêtes. Ce culte fut introduit à Rome dès les guerres puniques ; plus tard, il reçut une consécration officielle sous l'empereur Claude, qui institua un cycle de fêtes célébrées du 1 5 au 27 Mars, au moment où commence le Printemps et où renaît la végétation, que personnifie Attis. Voici comment notre savant compatriote, M. Franz Cumont, en son livre "Les religions orientales dans le paganisme romain", décrit ces fêtes. " Le 1 5, un cortège de cannophores (porte-roseau) y préludait : il commémorait sans doute la découverte par Cybèle d'Attis, qui, selon la légende, avait été exposé enfant sur les bords du Sangarius, le grand fleuve de Phrygie. A l'équinoxe, commençait la véritable action : un pin était abattu et transporté dans le temple du Palatin par une confrérie qui devait à cette fonction le nom de dendrophores (porte-arbre). Ce pin, enveloppé, comme un cadavre, de bandelettes de laine et enguirlandé de violettes, figurait Attis mort : celui-ci n'était primitivement que l'esprit des plantes, et un très ancien rite agraire des campagnards phrygiens se perpétuait, à côté du palais des Césars, dans les honneurs rendus à cet "arbre de Mars". Le lendemain était un jour de tristesse et d'abstinence, où les fidèles jeûnaient et se lamentaient autour du dieu défunt. Le 24 porte dans les calendriers le nom significatif de Sanguis (sang). On y a reconnu la célébration des funérailles d'Attis, dont on appelait les mâaes par des libations de sang, comme on aurait fait d'un simple mortel. Les galles (prêtres de Cybèle), mêlant leurs ululations suraiguës au son aigre des flûtes, se flagellaient, s'entaillaient les chairs, et les néophytes, arrivés au comble de la frénésie, accomplissaient, insensibles à la douleur, à l'aide d'une pierre tranchante, le sacrifice suprême. Suivait une veillée mystérieuse, où le myste était censé, semble-t-il, s'unir, nouvel Attis, à la grande déesse ; puis, le 25 Mars, on passait brusquement des cris de désespoir à une jubilation délirante : c'étaient les "Hilaries". Avec le renouveau de la nature, Attis s'éveillait de son long sommeil de mort ; et en des réjouissances déréglées, des mascarades pétulantes, des banquets plantureux, on donnait libre cours à la joie provoquée par sa résurrection. Après vingt quatre heures d'un repos indispensable (Requietio), les fêtes se terminaient, le 27, par une longue procession, qui déployait son faste à travers les rues et la campagne de Rome : on conduisait la statue d'argent de Cybèle, sous une pluie de fleurs, jusqu'au ruisseau de l'Almo, où, suivant un rite très répandu dans l'antiquité, elle était baignée et purifiée (Lavatio). " Les Pâques chrétiennes, est-il nécessaire de le dire, sont destinées à commémorer la résurrection du Christ ; mais le fait que, pas plus que la Pâque juive, elles ne reviennent pas à une date fixe, mais bien le dimanche qui suit la pleine lune de l'équinoxe du printemps, démontre que, suivant une tactique qui fut généralement suivie lors de l'introduction du christianisme, on fit coïncider la fête nouvelle avec une fête consacrée par une coutume immémoriale. On fit ainsi coïncider la résurrection du Christ avec le réveil de la nature. Chez nous, cette fête revêt un caractère purement religieux, et il n'est resté, des vieilles traditions, que les "Œufs de Pâpues" ; mais il est des pays où cette fête offre encore un caractère original. Qui n'a entendu parler, par exemple, de la représentation de La Passion, qui se célèbre tous les dix ans, un peu après Pâques, — on a dû tenir compte des conditions climatériques — dans le village bavarois d'Ober-Amaiergau, et dans laquelle ce sont les paysans qui sont les acteurs ? Tous les habitants — ils sont 1400 — s'occupent, longtemps d'avance, des préparatifs. Pendant de long mois, les femmes et les jeunes filles cousent les costumes des acteurs, en se conformant aux traditions historiques. Les enfants qui doivent faire partie de la représentation, laissent pousser leurs cheveux. Les sculpteurs sur bois préparent des objets de piété, particulièrement des crucifix qui se vendent aux visiteurs, lesquels arrivent en foule. Les touristes de tous les pays d Europe et des Etats-Unis dirigent leurs pas vers ce petit village perdu àu sein des Alpes bavaroises : c'est que le fait que la représentation n'a lieu que tous les dix ans, rehausse son prix, comme il arrive pour toutes les choses rares. La représentation a lieu en plein air, et tous les habitants y prennent part. Elle dure des semaines, les scènes se suivant de dimanche en dimanche, au nombre de dix-sept, depuis l'entrée de Jésus à Jérusalem, jusqu'à la Résurrection. On sait que, chez les Hébreux, la Pâque était destinée à commémorer la sortie d'Egyp'e, mais le fait qu'elle n'était pas célébrée à une date fixe, mais le quatorzième jour de la lune après l'équinoxe du Printemps, montre ca 3914 ILLUSTRE — N° 84 a

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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