1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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01 januari 1916
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s.n. 1916, 01 Januari. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Geraadpleegd op 06 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6688g8g82t/
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L'ARMÉNIE Province du Nord-Est de la Turquie d'Asie, l'Arménie est bornée au Nord par la Georgie, à l'Est par la Perse, au Sud par le Kurdistan et à l'Ouest par l'Anatolie. Composée de montagnes dans toute sa superficie, elle forme le lien naturel entre les hauts plateaux de l'Asie mineure occidentale et celui de l'Iran (Perse). Son altitude moyenne n'est, en effet, pas inférieure à 1,500 mètres, et son relief tourmenté est d'origine volcanique ; ce ne sont que chaînes qui se coupent, massifs et plateaux. Parmi ses hauts sommets il faut citer : l'Alagouz (4,095 mètres), le Saoulan (4,752 mètres) et le Ararat (5,1 72 mètres). Dans les dépressions s'étendent des lacs, dont les plus grands sont ceux de Van, de Ioktchal ou Sevang, d'Ourmiah. Dans les vallées coulent des rivières coupées de rapides : au Nord, le Tchorouk, la Koura et son affluent l'Araxe ; au Sud, le Tigre ; à l'Ouest, les deux branches de l'Euphrate : le Koura-Sou et le Mourad-Tchaï. C'est en Arménie que prennent naissance le Tigre, l'Euphrate, l'Araxe et le Kizil-Ermak. La latitude de l'Arménie est celle de l'Italie méridionale ; mais, à cause de son altitude, son climat est des plus incléments : Erze-roum, par exemple, a connu des températures allant de 30 degrés sous zéro à 45 au dessus. Toutefois, la complexité du relief du sol amène dans les conditions climaté-riques une grande diversité. D'autre part, grâce à cette même altitude, et encore aux vents dominants venus de l'Ouest et du Nord-Ouest, les pluies sont abondantes. Aussi, sitôt la saison des frimas passée, les fruits de la terre poussent-ils avec rapidité. Les hauteurs donnent du blé en abondance, quoiqu'on ait à peine trois mois pour semer et récolter. Noyers et pommiers produisent des fruits d'une grosseur phénoménale. Les coteaux avoisinant l'Euphrate sont couverts de vignes ; dans les vallées profondes croissent le coton, les fruits de toutes espèces, le tabac, le mûrier. Dans les plaines du Tigre et de l'Euphrate, l'été, régnent des chaleurs tropicales, tandis qu'une neige éternelle recouvre les sommets encadrant ces plaines. Sur les flancs des montagnes — lesquelles récèlent des gisements de plomb argentifère, de houille, de cuivre, de fer, inexploitables à cause du manque de communications — les plantes et les arbres des pays tempérés et alpestres viennent admirablement. L'Arménie turque, dont la population d'environ 2 millions 600,000 âmes se répartit sur un territoire de 187,800 kilomètres carrés, est divisée en cinq vilayets ou districts : Sivas, Erzeroum, Mamours-ul-Azis, Bitlis et Van. L'aspect général du pays est toujours varié, fort pitto-toresque : vallées larges et profondes au fond desquelles se déroulent les méandres d'un fleuve majestueux ; vastes fissures de la montagne ou gorges étroites où bondissent les cascades mugissantes, d'innombrables torrents ; sombres forêts de sapins grimpant aux flancs des monts ; plaines fertiles, lacs riants ou mystérieux ; tout cela dans un cadre prestigieux formé par un horizon de pics aigus couverts de neige et de glace et trouant la nue, et de formidables contreforts semblant monter à l'assaut du ciel. La population actuelle de l'Arménie ne s'y installa, ses ancêtres du moins, que par droit de conquête, dépossédant, sept siècles avant Jésus-Christ, les premiers habitants, les mosques, peuplade guerrière — de qui certains auteurs voient les descendants dans les Kurdes d'aujourd'hui — peuple fort, mais affaibli par ses luttes incessantes contre l'Empire Assyrien. Le nouvel arrivant, venu de Phrygie, plaça sous l'autorité de ses satrapes toute la partie d'Asie s'étendant de la mer Caspienne à la Cappadoce. Soumis à son tour par les Assyriens, il passa sous le joug des Perses, quand ceux-ci eurent vaincu ceux-là. Les Macédoniens succédèrent aux Perses, Rome à Alexandre le grand, Byzance aux Romains, et les Turcs à ces derniers. En réalité donc, depuis les temps les plus reculés de l'histoire, les Arméniens n'ont jamais été que tributaires ou vassaux. Il faut dire qu'ils ont toujours été profondément divisés par des rivalités de toute espèce, et que, s'il existe encore, en Arménie chrétienne, un sentiment national, c'est là plutôt un sentiment dû à la différence de religion qu'à l'esprit de patrie. Il n'en est pas de même pour d'autres peuplades habitant l'Arménie, entr'autres les Nestoriens qui, occupant à 40,000 au plus un massif montagneux situé au Sud du lac de Van, comme les Syriaques du Taurus et les Maronites du Liban, savent s'opposer aux expéditions de leurs turbulents voisins du Kurdistan, ou prendre une vigoureuse revanche le cas échéant. Les principales villes d'Arménie sont : Sivas, Erzinjan Erzeroum, Bitlis et Van. Si va?, la première ville d'Arménie en arrivant par l'Ouest, est une cité d'aspect moins asiatique que la plupart des villes orientales, gtâce à ses nombreuses maisons chrétiennes, qui ont donc des fenêtres sur la rue et des toits recouverts de tuiles, au lieu des un peu monotones toits-terrasses et des murs sans ouverture vers la voie publique des habitations musulmanes. Traversée par deux rivières bordées d'arbres, Sivas est dominée par une haute colline sur laquelle est juchée une antique citadelle. Elle eut jadis des remparts ; mais ils ont disparu depuis le conquérant tartare Tamerlan, qui les fit tomber bas à l'aide d'un procédé ingénieux. Qu'on en juge. Pour pratiquer une brèche, Tamerlan fit creuser, sur une grande étendue en dessous du mur, une large galerie souterraine étayée de poutres goudronnées, auxquelles fut mis le feu. Le poids de de la muraille fit alors s'effondrer la voûte de terre et la t=3 î 914 ILLUSTRÉ — N* 90

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Dit item is een uitgave in de reeks 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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