Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel

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s.n. 1914, 12 April. Antwerpen vooruit: orgaan van den propaganda-kring voor doel hebbende Antwerpen in den vreemde te doen kennen, de reizigers hierheen te lokken, feestelijkheden in te richten om hun verblijf alhier te veraangenamen en alzoo bij te dragen tot den vooruitgang van den kleinhandel. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz81r4z/
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4tleJaargang No 73. Verschijnt 's Zondags om de 2 weken. Abonnement 5 fr. 's jaars 12 APRIL 1914 — 12 AVRIL 1914 Abonnement 5 frs l'an. Paraître dimanche à 2 semaines d'intervalle. 4me Année No 7c •% ' ' V/\ m Beheer en Opstel ^ ^à\ Verzoening sstraat, 19 lvI Antwerpen-Borgerhout ^ Telephoon 452 Kl TE KOOP aan 1 0 cmen t nummer in de Boekhandels : ^ jtl Roelans, S'Pieterstr. 4 j^J Forst, Meir, yS Bout de cigare, De Keyserlei, 5 |j» K I Administration et rédaction Rue de la Réconciliation, 19 j ANVERS-Borgerhout ' Téléphone 452 > EN VENTE ^ à 10 cmes le numéro s dans les Librairies : / | Roelans, rueS* Pierre,4 | Forst, Meir, 7S ! < Bout de Cigare, Av. De Keyser, S Orgaan hebbende voor doel : De propaganda voor de stad Antwerpen en de verdediging der belangen van den kleinhandel. — Uitgegeven onder de bescherming van den bond « Antwerpen Vooruit ». atr AANGESLOTEN BIJ DE BELGISCHE PERSVEREENIGING VOOR TIJDSCHRIFTEN W.VAN 0£R V£MqC- MMRô. Organe ayant pour but : La propagande pour la ville d'Anvers et la défence des intérêts du commerce local. — Edité sous les auspices de la ligue « Anvers en Avant». AFFILIÉ A L'UNION DE LA PRESSE PÉRIODIQUE BELGE Le Centenaire de T'Harmonie La Belgique fut de tous les temps la terre promise de sociétés de tout genre et de toute espèce. Au moyen-âge nous avions nos corporations, nos ' gildes, nos chambres de Réthorique, nos confréries, etc., etc. Ces « sociétés » sombrèrent dans la tourmente qui se déchaîna sur notre pays à la fin du 18e siècle. Mais à peine le premier consul eut-il rétabli le calme, que, sous forme de sociétés harmoniques, chorales, fanfares, etc., des associations nouvelles se formèrent. L'administration impériale éprouvait, il est vrai, une certaine défianre à l'égard de ces institutions qui rap pelaient un peu trop les corporations et les confréries supprimées de l'ancien régime; néanmoins, vers 1810, de nombreuses sociétés musicales furent fondées dans les principales villes, de la Belgique. A Anvers, Bruslé et Dargonne, les commissaires du Directoire exécutif, firent échouer une première tentative risquée par la «sociétédes ci'devant bourgeois:), pour relever de la ruine notre art musical. Sous l'empire différentes sociétés d'agrément qui furent successivement fondées,n'avaient eu qu'une existence éphémère, quand, en Février 1814, quelques amateurs de musique fondèrent, j dans un local de la Rue des Trèfles, une association qu'ils baptisèrent du nom de « Société d'Harmonie » et dont ils confièrent la direction à François Printz. Telle fut la modeste origine de notre « Société Royale d'Harmonie » qui compte actuellement parmi ses membres toutes les personnalités Anversoises qui suivent le mouvement artistique et musical contemporain et qui fêtera bientôt le centenaire de son existence. A propos de ce centenaire nous tenons à rappeler quelques épisodes du glorieux passé de cette société qui a contribué si puissamment au développement du goût artistique de notre population.« L'Harmonie » était à peine fondée quand se forma la sixième coalition des États Européens contre l'empire Français. Les alliés, d'abord battus, finirent par s'acharner sur l'armée Française entièrement épuisée. Le n Janvier la bataille d'Hoogstraeten fut gagnée par les Anglo-Prussiens; le 3i les avant-postes de ces derniers étaient à Merxem, Schooten et Wyneghem. Bientôt les alliés bombardèrent Anvers et le 3o Avril l'état major Anglais prit possession de notre ville. La chute de la domination Française fut accueillie avec enthousiasme par notre population. La Société de ' Harmonie, nouvellement fondée, se distingua en cette occasion par son patriotisme. Quand, le 5 Mai, les troupes alliées, au nombre de 4000 hommes et commandées par le général Prussien, le comte de Kiinigl et le général Anglais Grabam, firent leur entrée officielle, ce fut la Société de l'Harmonie qui ouvrit le cortège de nos libérateurs. Le nombre des membres croissant de jour en jour, la société fut obligée de transférer son siège dans les locaux de l'hôtel de l'Aigle, Rue du Saint Esprit. Elle loua même, quelque temps après, la campagne nommée « Hof ter Beke » située à l'Avenue du Marcgrave. Cette propriété devait servir de local d'été et permettrait d'organiser des fêtes en plein air. De cette époque date la rédaction définitive du premier règlement de la société, dont l'article le plus caractéristique est bien le suivant : « Article 3o. Ne pourront être admis soit J » comme membres effectifs, soit comme membres hono-» raires, des personnes qui par leur naissance et leur » rang seraient trop au-dessus ou au-dessous de la ma-; « jeure partie des membres dont la société se trouve | » composée actuellement.» 11 leur fallait des bourgeois ! 3 I La société commença par rétablir en 1821 la belle fête que les musiciens de notre ville célébraient annuel-3 lement en l'honneur de Sainte Cécile leur patronne. Elle entreprit en même temps la lutte contre un préjugé étrange qui régnait à cette époque. Toute oeuvre musicale due à un compositeur Belge était condamnée d'avance; les compositions les plus médiocres, du moment qu'elles avaient pour auteur un étranger,trouvaient leur succès assuré. « Demain, lisons nous dans une note » que la société fit inserer dans un des joufnaux de » l'époque à l'occasion de la fête de Sainte Cécile, de-» main la messe qui sera exécutée ne sera ni Allemande, » ni Italienne, ni Française mais elle appartiendra à » l'école Belge. » On chanta à cette occasion une messe du musicien Belge P. J. Suremont. Cette messe avait déjà été exécutée à Anvers, mais le compositeur s'était affublé du pseudonyme « Wiriïer » et le public l'avait trouvée belle par ce qu'on la croyait due à un compositeur Allemand. Du moment que plus tard on sut que l'auteur était Belge, on la trouva détestable. La société voulut clouer au pilori la prévention des contemporains contre les œuvres Belges et pour jeter un défi à l'opinion publique, elle fit exécuter la messe tant décriée. En 1826 un schisme éclata; plusieurs membres quittèrent « l'Harmonie » pour fonder la Société Musicale de Sainte Cécile. Malgré ces contrariétés notre société organisa, le 2 juin de cette année, une fête en faveur des patriotes Grecs sur lesquels la prise de Missolonghi par les Turcs avait attiré l'attention de l'Europe. Le peintre Van Bree peignit à cette occasion la toile intitulée « La prise de Missolonghi » qu'il exposa pendant deux jours à l'Harmonie. La fête rapporta 4935,87 frs. L'Harmonie ayant obtenu un insigne succès au concours musical de Bruxelles, qui eut lieu le 16 Juillet 1827, le conseil de régence de la ville d'Anvers décida qu'une lyre d'argent serait remise à la société, pour être placée sur le drapeau des vaillants musiciens. Cette lyre fut offerte le 22 Juin 1828. Le 27 Mai 182g sa majesté le roi des Pays Bas visita la ville d'Anvers et fut reçu au local d'été de la célèbre phalange musicale. Quelques mois après cette mémorable fête, la société reçut des lettres patentes du roi par lesquelles Sa Majesté accordait à l'Harmonie la faveur de pouvoir porter le titre de société royale. Ces lettres sont datées du 7 Novembre 1829. En Juillet i83o la société remporta au concours de Bruxelles le premier prix d'exécution ainsi que celui de la meilleure tenue bourgeoise. La société fit son entrée triomphale le 21 Juillet à 6 heures du soir, elle fut menée à l'hôtel de ville où le vin a honneur tut offert a la direction par le conseil de la régence. On ne se doutait pas en ce moment que trois mois plus tard, à la suite de la révolution Belge, l'état de siège serait proclamé à Anvers et que les autorités défendant les réunions des membres, mèneraient l'Harmonie à deux doigts de la tombe. Le local de l'Harmonie se trouvait en effet dans le rayon réservé à l'ennemi par la capitulation. Même pendant la journée du 27 Octobre, il avait été constamment exposé au feu du canon Hollandais. La suppression forcée des concerts en même temps que le grand nombre des membres qui, par suite des événements politiques,quittèrent la société, faillirent amener la dissolution de la société. Heureusement les membres de la direction eurent la bonne idée de louer provisoirement la campagne de M. Gleesen, située à l'entrée de la commune de Berchem. Le 6 Mai i832 le local provisoire fut inauguré. Ce ne fut que le ir Mai 1833 que la Société rentra dans son ancien local d'été. Elle trouva sa campagne, qui pendant le siège de la citadelle avait été occupée par les Français, dans un stat déplorable. Comme elle n'était située qu'à quelques pas de la fameuse lunette de St-Laurent, tout y avait été bouleversé par les assiégeants. A peine tout était-il rentré dans l'ordre habituel que la direction prit la décision de remplacer, pour autant Fête offerte à S. M. le Roi des Pays-Bas par la Société d'Harmonie d'Anvers, le 27 mai 1829, I 1 que possible, les membres effectifs, c'est-à-dire les mu-- siciens amateurs, par des gagistes. On se mit ainsi à : l'abri des coups de têtes des membres amateurs qui l compromettent si souvent l'existence de nos sociétés t musicales. Après la naissance du duc de Brabant, la Société i Royale de l'Harmonie se rendit, le 17 Novembre i833, à Bruxelles pour donner une brillante sérénade au palais r royal où l'attendait une réception toute cordiale. 1 Le président Joseph Pierre Geeraart en instituant 1 ] dans le sein de la société « la grande union », c'est-à-1 dire une association qui avait pour but de faciliter à * Anvers l'exécution des oeuvres des grands maîtres, jeta 5 un nouvel éclat sur « l'Harmonie ». On débuta, le 2 Dé-1 cembre 1837, par les « Quatres Saisons », le magistral oratorio de Haendel. L'exécution magistrale de cette oeuvre valut au directeur Bender la remise solennelle d'une « clarinette d'honneur ». En 1844 l'Harmonie ressentit le besoin de se rendre propriétaire de la campagne « Het hof ter Beke » qu'elle occupait depuis 3o ans. L'acte d'achat fut passé le 14 Novembre de cette année et, le 16 Décembre suivant, la société confia à M. Dens la direction des travaux d'un nouveau local d'été. Monsieur Verbert, le doyen des directeurs-présidents de la société, se chargea de l'ordonnance du jardin et des plantations. La cérémonie de la pose de la première pierre de ce local eut lieu le 16 Juillet 1846 et l'inauguration le 7 Juin de l'année suivante. La société ne se contenta pas d'un local d'été; elle voulut en avoir un second pour ses fêtes d'hiver. Elle donna en hiver, pendant plusieurs années ses « matinées musicales » dans la grande salle de la Cité. Le premier de ces concerts fut donné le 3 Janvier 1847. Une série de fêtes champêtres et d'auditions musicales se succédèrent ; la société convia à ses concerts d'été le roi, nos princes et les sommités artistiques del'Europe entière. Elle invita à ses fêtes d'hiver les plus grands musiciens et procura à nos concitoyens l'occasion d'apprécier le talent des virtuoses les plus renommés. En 1862 M. Hartog, propriétaire à Anvers, mit en vente le local de l'ancienne société Philarmonique, les directeurs de la Société de l'Harmonie, sans avoir eu le temps de consulter les membres, achetèrent le vaste local de la Rue d'Aren-berg; par acte du 8 Octobre de la même année, la société devint propriétaire de l'immeuble. L'architecte Dens reçut la mission d'approprier les locaux à leur nouvelle destination et de construire une salle de fêtes qui pourrait rivaliser avec les plus belles de l'Europe. La première pierre de cette salle fut solennellement posée le 7 Juillet 1863. En 1864 la société fêta le cinquantième anniversaire de sa fondation. A cette occasion les nouvelles salles du local furent inaygurées le 20 Août par un splendide banquet suivi, le lendemain, d'une fête grendiose organisée au local d'été. Après cinquante années d'existence la Société Royale del'Harmonie avaitatteint l'apogéede sa gloire,quoique lafondation d'une section chorale vint encore contribuer plustard à entretenir le feu sacré chez les membres de la puissante association. Depuis lors la préocupation de la société devait être de se maintenir sur les cimes où des chefs habiles et intrépides l'avaient menée. Et cela s'est fait. Au jour où l'Harmonie fêtera le centenaire de sa fondation, l'on pourra hardiment témoigner que

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