Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 26 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xg03/
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Vendredi 26 juin 1914 No 146 Vinnt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim«. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.60 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cm« Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. O*- Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes hinances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal AVJS IMPORTANT Les personnes qui prendront u abonnement pour le second semestr de cette année recevront le journ< GRATUITEMENT dès le jour de leu inscription jusqu'au 30 juin prochair ACTUALITÉS PATRIOTISME SUEDOIS Ui loi de 1909 a introduit en Suèd le suffrage universel et la représentatio proportionnelle. Jusqu'alors, il falla pour être électeur avoir un revenu d huit cents couronnes ou, si l'on éta paysan, posséder une propriété dont I valeur fut d'au moins mille couronne: C'est ce qui explique la prépondéranc îles paysans dans la politique du milie du dix-neuvième siècle. Seuls les ouvriers ne votaient pas. L suffrage universel pour tous les homme âgés de plus de vingt-quatre ans a ét pratiqué pour la première fois aux élec fions de 1911, et les radicaux y ont obten la majorité. Avant l'apparition du sociii lisme, ils représentaient en Suède, cou; me partout, le parti le plus avancé. Il ont été autrefois les partisans du libéra lisme économique, du parlementarism et du suffrage universel, encore que c soit la droite qui ait fait aboutir la dei nière réformé. Maintenant, ils cherchen des alliés, selon les circonstances, tantfl parmi les conservateurs, tantôt parm les socialistes. Le chef du parti radical, M. Staaf chargé de former le dernier cabinet, vou lui s'adjoindre des socialistes qui refu sèrent d'entrer dans sa combinaison ei le soutenant cependant constamment Chez ces socialistes, deux tendances s font jour, comme dans presque tous le pays : il y a des réformistes patients e des révolutionnaires à allures presqu anarchistes. Les exaltés veulent le dés armement immédiat et complet ; les mo dérés consentent à organiser la défens nationale, mais en en réduisant les dé penses. Un des premiers actes du ministèr Staaf fut d'ajourner à une époque ulté rieure et indéterminée la constructioi d'un cuirassé pour lequel des crédit avaient été votés quelques années aupa ravant et que les hommes compétent regardaient comme d'une nécessité abso lue. Il y eut alors un mouvement d'indi gnation générale. Les incidents de l'été précédent, l'af faire d'Agadir et le conflit européen qu avait failli éclater avaient tenu l'idée di guerre présente à tous les esprits. Di pareilles résolutions semblèrent à ce mo ment tout à fait inopportunes, et le ro Gustave formula nettement ses réserves Le lettré Sven Hedin lança, au lende main des décisions ministérielles, sa bro chute intitulée Un mot d'avertissement qui fut tirée à un million d'exemplaires 11 apportait à la défense de la caus> nationaliste son prestige, sa renommé-et son expérience. En dehors de ses récit de voyages où les informations scientifi ques tiennent autant de place que le descriptions, il a publié un volume su la politique actuelle. Lors de la sépara tion des deux royaumes, il s'est jeté dan les polé miques entre Suédois et Norvé gieiis. Conservateur et patriote, il a ét pour la Suède ce que Nansen fut pour h Norvège. Dans son Mot d'avertissement il avei lit ses compatriotes qu'il ne suffit poin que la Suède soit loin du centre de l'Eu rope pour être inattaquable, et qu'il n lui suffit pas, non plus, de s'être décla rée neutre pour être sauvée. Il montr que la Russie a besoin de s'étendre. I décrit en détail quel serait l'état de 1 Suède si jamais elle était soumise à 1 Russie. Sven Hedin ne développe pas de t-héc rie. Sa brochure esl un écrit de circon slance. Il grossit le danger russe parc (pie, la Russie étant l'ennemie hérédi taire de la Suède, c'est l'épouvantail qu causera la plus grande frayeur. Les faits paraissaient lui donner rai son, puisqu'alors le gouvernement russ amassait — ce que d'ailleurs il continu à faire — des troupes en Finlande e qu'il y augmentait ses voies ferrées dan des proportions considérables. Les Sué i lois ont cru que ces armements étaien uniquement, spécialement dirigés contr eux. Sven Hedin ne parle d'aucune autr menace comme s'il n'y avait, en réalité que cella-là. A l'occasion, il montre me me des sympathies pour l'Allemagne. Son but était surtout de réveiller de énergies affaissées et de montrer com ment la Suède peut utiliser des force: médiocres en nombre, mais qui, en ca d'attaque, auraient l'avantage d'opéré en pays connu, et comment elle pourrai pratiquer dans la défensive même uni offensive vigoureuse. 11 voulait secouer cette race de soldat que cent ans de paix ont endormie, mai, que travaille l'esprit aventureux de se: ancêtres. Le désir inconscient de vivn dans les luttes, de découvrir de nouveau; horizons, pousse beaucoup de Suédoi à l'émigration. Chaque année, des mil liers d'entre eux s'en vont dans les Amé riques chercher vm champ plus vasti dans lequel ils puissent exercer leu: activité, et quittent une terre qui n'es déjà pas assez habitée. Pour les retenir il faudrait qu'ils comprissent qu'ils son nécessaires à leur pays, il faudrait ui idéal dans la politique suédoise. L'appel de Sven Hedin eut un reten tissement immense. A ce moment, 1< Norvège répondait aux manœuvres de flotte allemande, faite dans ses eaux, p< une augmentation de sa défense marit n me. g Une souscription s'organisa pour . construction du cuirassé auquel on ava il renoncé. En quelques mois, vingl-quati P millions de francs furent versés a moins par cent vingt mille personne !■ et la famille" royale seule y contribi: pour cent quarante mille francs. Ui autre souscription réunit les fonds néce > saires à l'achat d'aéroplanes. ) Les souscripteurs appartenaient à toi les partis, sauf pourtant au parti socii liste. (A suivre). Firmin Cjiari.ehie. il L'Autriche et le concordat serbe e La nouvelle de la signature du concorde ^ entre la Serbie et le Saint-Siège provoque rai les milieux gouvernementaux viennois une ce c taine surexcitation. La presse d'opposition e '• profite pour renouveler ses attaques contre ; e comte Berchtold. 1 La ztiit intitule son leader « Une nouvelle il' laite ». Son argumentation peut se résumer e lî ' trois points : s 1° L'Autriche avait sur les catholiques de 1 0 nouvelle Serbie un droit de protectorat qu'elJ perd définitivement. L'archevêque et les deu j évêques de ces territoires seront désormais di signés par le gouvernement serbe et prêteror serment de fidélité au roi de Serbie. Les pr< très seront instruits dans un séminaire qui v 3 être créé à Prizrend. C'est là déjà une péri d'influence très sensible pour l'Autriche ; s 2° Le concordat crée un précédent en faveu 3 dé l'abolition du protectorat des catholiques e Albanie si celle-ci devient vraiment un Eti [ autonome ; et c'est ainsi que tous les sacrifice ^ que l'Autriche a faits depuis des siècles pou j les catholiques des Balkans sont perdus. Ce s< rait un coup terrible fiour SOn prestige ; 3° Le concordat peut être le meilleur instri ' ment d'une propagande en faveur d'une grand Serbie, car le seul obstacle à l'union des Serbe et des Croates est que ces frères de race sor 1 de'religions différentes, les Croates étant ce tholiques. Si aux succès militaires des Serbe 3 pendant la guerre balkanique s'ajoute le pre: 3 tige d'une victoire diplomatique sur l'Autricht ^ la force d'attraction de la Serbie sur les Slave 3 du sud dé l'Autriche en est encore augmentée Les agitations panserbes auront des auxiliaire extrêmement précieux daps les évêques et le ecclésiastiques catholiques de Serbie. - En réponse à cette argumentation la thés officieuse exprimée ce matin dans la Reichspos est que l'Autriche se réserve un droit de cor i trôle sur l'exécution du concordat à l'égar des Albanais catholiques de la nouvelle Sei j bie. « Ce point, dit-elle, n'a pas besoin d'êtr mentionné dans le traité ; i) est implicitemen - contenu dans les décisions de la conférence d ~ Londres. » 3 La Reichspost, organe des influences catlic liques et aussi serbophobes militantes, avai déjà au cours des négociations, émis le prir cipe bizarre que le protectorat sur les catholi ques se transformerait pour l'Autriche en ai droit de protectorat sur le concordat, j La conclusion du concodat n'en provoque pa i moins dans les milieux officieux une nervosit ^ qui explique peut-être la réouverture des hos tilités de presse contre la Serbie à propos d la régence du prince héritier. 1 Le Neues Wiener Tagblatt estime que sa ve nue au pouvoir est le triomphe du parti mili taire et qu'on peut s'attendre à tout. Cette di version ne réussira que médiocrement dans ui pays qui se lasse de l'inutile et peut-être dar gereuse serbophobie des dirigeants austro-bon j grois. s L'insurrection albanaise A la chambre des communes 31 Londres, 25 juin. — Un député demande : i- sir Edward Grey si en raison de la responsa bilité prise par la Grande-Bretagne et les an très puissances pour la création d'un royaum 3 en Albanie le gouvernement ne pouvait pa - d'accord avec ces puissances mettre fin ai î( massacre des populations dans l'Albanie di J sud. Sir Edward Grey répond que l'Albanie ; toujours été une source de soucis pour le grandes puissances et qu'elle fait eu "ce me ment l'objet d'une nouvelle consultation entr t elles. L'orateur ajoute ne pas pouvoir s'enga ger au nom du gouvernement anglais à en g voyer des troupes en Albanie. Une questioi _ similaire de la part d'un ;iutre député amèn sir Grey a répondre que l'Angleterre ;igit d 2 concert avec les autres puissances dans 1; 1 question albanaise et ne songe pas du tout : i prendre de responsabilités personnelles. L'An x gleterre, dit en terminant, l'orateur, n'a pas en pore notifié son adhésion au traité do Bucn rest. Elle se propose de le faire" très prochai nement. La situation 3 Dura/./.o, 25 juin. — Tous les magasins e toutes, les maisons de commerce sont fermée j dans l'a ville. Les travaux de fortification se ront sans doute terminés demain. L'ennem élève, lui aussi, de fortes positions. C'est su la demande écrite des insurgés qu'une délég'â 3 tion a été envoyée à Chiak en vue de prépa 3 rer la /oie à des négociations, mais elle n'; I pu recevoir que des promesses conditionnelle sous prétexte que les représentants de Mati; 3 Albaasen n'étaient pas encore arrivés. La déle gation est revenue à Durazzo et repartira de t main pour Chiak. A cette occasion rarmistic 3 a été pro'ongé jusque demain matin.On crain ^ que les insurgés ne profilent de ce délai. Les nouvelles qui parviennent du sud oon > tinuent à être défavorables Le baroi Diglebon ancien commissaire d< police à Cratz a été nommé inspecteur généra 5 de la police. La révolution mexicaine Bataille sanglante New-York, 25 juin. — Une dépêche de Zapa t tecas donne un compte-rendu détaillé de la ba î taille qui s'est terminée par la prise de la vill par les rebelles. Des monceaux de cadavre restés sur le5 collines de la ville témoignen 3 de la férocité de l'assaut. Le général Vi 11 ; 3 menait l'attaque. Les fédéraux auraient perdi à quatre cents tiiés et deux mille blessés tandi « que les pertes des partisans du général Vills - seraient de cinq cents morts et huit cents blés ^ sés. Cinq mille fédéraux ont été faits prison 5 ni ers. Dépêches télégraphiques (Service de. l'Agence HAVAS) t , Les suffragettes criminelles f Londres, 26 juin; — Une suffragette a été ai' i rêtée à Nottinghain .mercredi passé, peu avan l'arrivée du roi et de la reine. Elle rôdait au tour du pavillon nu moment de son arresta tion. Lorsque la femme fut fouillée on trouv; i sur une elle une quatité de matière inflamma a ble et une livre d'explosif. Elle avait été i LJ. cemmcnt libérée en vertu de la loi qui perm • de remettre en liberté provsoire un prisonni qui refuse de prendre de la nourriture. Les Dardanelles en cas de guerre turco-grecque lt Buciiarest, 25 juin. — L'Independvn i: ho •e maini: officieuse) reroduit un télégramme i u Constantinople disant que l'ambassadeur i Russie et le ministre de Roumanie ont décla 3' au grand-vizir que la fermeture des Dard 9- nelles, dans l'éventualité d'une guerre turc e grecque, provoquerait de grandes pertes poi le commerce russo-roumain, l.e grand-vizir répondu que les Dardanelles resteraient o vertes pour les navires de commerce. Cette d IS marche est beaucoup commentée, car c'est i~ première fois qu'un petit Etat peut s'irrimisc dans la question des Dardanelles. L'Indepi danc.e roumaine dit que la réponse du gran vizir n'est pas encore connue, et que, d'àut part, les Dardanelles ne sont fermées qu'.ii vaiseaux de geurre, et non, à ceux du Coi Lt merce. Cependant, à cause des mines placé g en cas de guerre le commerce russo-rouma ' serait paralysé. C'est pourquoi les deux Eta les plus intéressés à la liberté commerciale < détroit, la Russie et la Roumanie ont entrepr e la démarche signalée afin que Je connnen de ces deux pays ne souffrit plus de la ferm i- ture des Dardanelles comme en 1912. u —— ( Le socialisme en France e II x Les socialistes parlementaires, à t rares exceptions près, paraissent n'êti que des arrivistes, personnifiant asst t bien les Iiastignac, et dont le programn e consiste avant tout à supprimer le pas* et les traditions religieuses, politique, f sociales qu'il a laissées. il Les syndicalistes révolutionnaires, c t dehors de quelques illuminés pour le: s quels le marxisme est resté le dogir. '• intangible, sont des mécontents qui vei lent vivre leur vie et n'y voient d'obsti cles que ceux que leur oppose l'organis; e tion capitaliste de la société. Les coi s vaincus, les « scientifiques » ont fait si t eux-mêmes l'énorme sacrifice de se di: _ cipliner, d'organiser Heffort qui rérive s sera le système honni : ce sont les cég< listes ; le reste, la grande masse, est fo; mé de gens sans éducation sociale ai s curie, mais mécontents de leur conditio • et conscients des causes particulières d ® leur souffrance. Que sera leur sociali: me ? De plus en plus, vraisemblable e ment, ia doctrine, les systèmes s'effaci T ''ont pour faire place à un simple réfoi misme empirique. Tous sont d'ailleui l prêts à la « révolution » rêvée par i marxisme : car l'empirisme des sociali: e tes rejoindra dans l'avenir le pragrm t tisme des syndicalistes révolutionnaire': En attendant, il est impossible qu'o ne soit pas frappé par le contraste d t grand nombre des voix données aux car didats socialistes avec le nombre relat vement petit des cotisants, de ceux qu i inscrits au parti, prouvent par le paye ment de leur cotisation, leur attachemer s solide. Le parti socialiste unifié, qi é compte quatre-vingt-cinq fédérations de partementales, .ne groupait en 1914 qu 72,765 adhérents (chiffre fourni en jai vier au congrès d'Amiens). D'après u écrivain socialiste, une des causes, d cette maigreur des effectifs cotisants es i l'esprit d'indépendance, voire d'indisc pline, du prolétariat français qui n'aim pas à se laisser embrigader ni à verse des cotisations méthodiquement réglée et payées : « le socialisme, dit-il, n'a p vaincre l'individualisme forcené qui rc gne dans toutes les catégories sociale , en France et en particulier dans la class ouvrière ». L'unité du parti « unifié » est loi ^ d'être parfaite : la fraction Guesde et 1 , fraction Jaurès ne cessent de se heurte i plus ou moins ouvertement. La premièr i comprend les doctrinaires, fidèles à 1 s tradition : elle ne songe qu'à la conquêt ~ électorale des pouvoirs publics ; elle es autoritaire, prêche l'esprit de disciplin et voudrait se subordonner le syndicalis me, à la manière allemande. La fractio: Jaurès est éprise de réformisme, s'ii: spire moins des doctrines que de la tac tique : le réformiste est, ou bien un mai xiste qui a le sens des contingences t des opportunités, ou bien un simple se cialist-e d'Etat, hostile au collectivisme mais partisan de l'extension des monc pôles étatiques, partisan aussi de la coj t laboration des socialistes avec la boni geoisie en vue des réformes sociales. Tandis que la fraction Guesde repouss ■ en principe les réformes faites par 1 société capitaliste, comme la nationalisa tion des mines, les monopoles, parc qu'elles seraient des étais consolidai] l'édifice social actuel, renforçant l'Etal et déclare que les vraies réformes n seront possibles qu'au lendemain de 1 révolution, lorsqu'il n'y aura plus d 1 classes, la fraction Jaurès, au contraire accepte et préconise toutes les réformes regardant chacune d'elles comme un pierre arrachée à l'édifice capitaliste e i susceptible d'être utilisée pour les coi: structions futures : la révolution serai co;nme le total d'une longue addition d réformes. , A la chambre, les députés des deu: fractions votent généralement d'accord mais sur la question des retraites ouvriè res, de la limitation des cabarets, etc. l'unanimité a manqué. Une des questions qui semblent le plu préoccuper le parti c'est celle de sa direc tion générale. Il paraît ne plus être sû de sa marche : comme un aveugle, i cherche cà s'orienter. C'est une refonte d-programme qui est sur le métier, il faudra toute l'éloquence et l'esprit tacti que de M. Jaurès pour l'orienter. Un n L adressée récemment par la « com mission administrative permanente » e vue du congrès de Brest témoigne d ri'»certitude générale. Précisant le points douteux, elle invite les socialiste t à rechercher quelle doit être l'attitud lu parti vis-à-vis des organisations syn t dicales et coopératives, vis-à-vis de 1 classe capitaliste, — grande féodalit '• capitaliste, petits . commerçants et arti-^ s: 11 s, moyens et petits propriétaires ruraux, et vis-à-vis de l'Etat : faut-il s'orienter vers la « la conquête » de l'Etat, ou vers son « démantèlement », ou i » - ers la « pénétration », ou bien « dans ><• deux ou trois de ces directions concur-l(: remmént? De cette conception générale dépendra notamment notre jugement sur la valeur des services publics : mo-»r nopoles d'Etat, régies municipales, et par ;| extension, entreprises coopératives ». 'î' Les fédérations paraissent toutes inter-i;l loquées devant ces problèmes scabreux, >r qui sont pourtant d'une actualité pres-n- santé. Il est probable que le jour où le \ congrès du parti les aborderait, l'unité J. socialiste en France serait près de sa fin. à- En attendant, le parti ne sait que penser ■s (les questions les plus élémentaires, il 11 vil au jour le jour, sans programme, se contentant de signaler son existence par is ;les manifestations sans portée. Et le •e voilà devenu presque majorité - Où va-11 I il s'orienter. - J. T. ^ LA VIlm0 OLYMPIADE On a dit et écrit, ces temps derniers, un , grand nombre de choses inexactes au sujet de e l'olympiade de 1920, c'est pourquoi nous avons 3> cru bien faire en joignant hier M. Charles Cnoops, le vaillant promoteur de l'idée olyrn-n pique à Anvers, pour lui demander quelle im-5- pression exacte il rapportait du congrès de e Paris. j. La situation est celle-ci, nous répondit M. L. Cnoops : antérieurement à toute discussion, le L_ délégué hongrois s'est levé et a insisté sur le fait que les jeux olympiques avaient été accordés à la ville de Budapest pour l'année 1916. ' Sur de pressantes sollicitations, la Hongrie céda son tour à l'Allemagne pour cette fois, mais elle désire faire reconnaître son droit i- absolu de priorité pour la date de 1920. C'est à ce moment de la discussion que le délégué hol-i- landais, sachant d'ailleurs qu'Amsterdam n n'avait aucune chance de réussite, se leva et ^ déclara retirer lai candidature des Pays-Bas. C'était rendre bien difficile la position des Belges. Ces derniers, cependant, obtinrent que l'on passât au vote sur la question. C'est ainsi que nous obtînment neuf voix, la Hollande une et qu'en fin de compte cependant la priorité S de Budapest fut reconnue, e En profitera-t-elle cette fois ? C'est le fond i- même de la question. Voici ce que l'on peut affirmer à ce sujet. Le délégué officiel de l'Au-triche ne cachait pas son sentiment sur ce point : « L'empereur François-Joseph, disait-il, est absolument opposé, en principe, à la célébration d'une olympiade en Hongrie . il en est de même pour le prince héritier. Je ne crois pas que, dans ces conditions, l'on puisse son-> ger à organiser des jeux à Budapest en 1920. » i- Sur cette affirmation les délégués belges réso-t lurent de patienter quelques mois encore et de i prier ensuite le comité olympique de deman-der à Budapest une résolution formelle. C'est e alors seulement qu'Anvers saura si elle peut, ou non, avoir en 1920 la septième olympiade. En attendant, puisqu'il semble que' l'idée d'une exposition universelle en 1920 doive être ^ abandonnée, l'on a envisagé la possibilité d'or-t ganiser pour cette époque une exposition internationale maritime devant coïncider avec e l'inauguration de l'écluse du Kruisschans ou r des fêtes de Rubens à propos de l'inauguration S d'un musée établi dans ce qui reste de la de-f meure du maître. Voilà où en sont les projets-11 n'est donc nullement exclu que la septième ' olympiade ne revienne à Anvers. e LE « PAPEGAAIENHOF » C'est hier que le conseil communal de Deurne i a approuvé l'acte notarial réglant l'achat du parc susdit, par la commune, au prix de cent mille francs. Le château et ses dépendances ^ seront transformés en hôpital. Par la même occasion, le conseil a autorisé : le collège à contracter un emprunt de cinq Q cent mille francs en vue du payement d'un t premier acompte pour l'achat du parc Cogels. e LA PROTECTION DES ANIMAUX j Hier soir a eu lieu dans la salle des conférences à la Zoologie, l'assemblée générale annuelle de la Société royale contre la cruauté envers les animaux. Le comité de la société, au grand complet, assistait à cette séance que pré-t sidait M. le sénateur Julien Kocli, et à laquelle assistait encore le vénérable M. Théo. Sme-, kens, qui marqua toujours tant de sympathie à cette œuvre de protection des plus faibles. Lecture est bientôt donnée du rapport de l'exercice 1913-14. 11 constate l'opportunité^ qu'il y a à multiplier le nombre des fontaines-abreuvoirs. Il donne à entendre aussi que la ques-B tion relative à l'abatage des vieux chevaux anglais sera tranchée à la fin de l'année. On ne pourra plus, dès lors, imposer le voyage par mer à ces pauvres bêtes. Elles devront t être mises à mort en Angleterre même. M. ,5 Ilerm. Kansïer lit ensuite le bilan de la société, y dont la situation est satisfaisante. ^ Et l'on se sépare enfin après avoir procédé e au renouvellement partiel du bureau. YACHTING , Le Royal Yacht Club de Belgique, qui fête e cette année le vingt-cinquième anniversaire de t sa fondation, fera courir les 11, 12 et 13 juillet une série de régates dont, le programme com-^ plet, vient d'être publié En première ligne figure l'épreuve dite « coupe du roi », prix d'honneur offert par le roi Albert et attribué à la catégorie des six ^ mètres (J. I.). Cette coupe sera décernée défi-; nitivement au yacht de la catégorie des six mètres de jauge internationale, qui aura établi , le plus beau record pendant les journées des 11, 12 et 13 juillet 1914. s Pendant la première journée seront disputées 1° une course handicap pour yachts de plus r de trente tonnes ; 2° une course handicap pour , yachts de huit à trente tonnes ; 3° une course pour yachts de quinze mètres ; 4° pour yachts 1 de douze mètres ; 5° pour yachts de dix mètres; Y 6° pour yachts de huit mètres ; 7° pour yachts de six mètres. 3 Au cours de la deuxième journée, en plus d'une série de courses identique à celle que i nous venons de citer, les yachtsmen se dispute-q ront la coupe « Scheldejuweel » et la médaille g d'or offerte par la ville d'Anvers. Il y aura aussi une course pour six mètres de la série b nationale hollando-belge ; une course pour yachts h fond plat et à carbure fixe ayant plus de 9,5 unités de course ; idem pour ceux ^ ayant plus de 7,5 jusque 9,5 ; idem pour ceux é ayant 7,5 unités de course et au-dessous. Une revue des yachts pavoisés sera passée à Bath, par Sa Majesté le roi. Une médaille commémorative des fêtes sera remise à tous les yachts ayant pris part à cette revue. Le Royal Yacht Club mettra à la disposition de ses membres et des dames de leur famille ainsi que des étrangers, un steamer qui suivra les régates et assistera à la revue des yachts à Bath. Le programme de la troisième journée sera identique enfin, à celui de la première. La distribution solennelle des récompenses aura lieu à neuf heures du soir le lundi 13 juillet.Le samedi il juillet aura lieu au Paon royal un grand banquet donné à l'occasion des fêtes jubilaires et de la semaine d'Anvers. Chambre de commerce d'Anvers COMITE CENTRAL Séances des 9 et 23 juin 1914 Présidence de M. C.orty MM. Hans Peltzer. B. Huyghe, I.. Uiten-broeck, C. Mabesoone, Lee, Van Gool, Ellfsen, J. Brandt., J. Van Hove, D. Huigens, sont admis membres de la Chambre. Tarifs dm i-avkur des Chemins de fer prùs-siens. — 2° Exposé. — M. le président résume les rétroactes de la Chambre dans cette ques tion, dont la gravité a été cause de l'élaboration du premier exposé, paru l'an dernier. En s'efforçant, par des tarifications de faveur, à détourner vers les ports de Hambourg et de Brème, les transports qui trouvent leur acheminement naturel par le Rhin et les chemins de fer menant vers le port d'Anvers et les ports bol landais, l'administration gouvernementale des voies ferrées de la Prusse suit une politique économique aussi néfaste pour notre port que celle des surtaxes d'entrepôt, qui a mené la France à nous enlever au profit des ports français l'importation dans le Nord français des laines, des céréales, des cafés, etc. M. le Président fait ressortir que c'est la menace, de la part de l'administration prussienne, d'étendre ses tarifications réduites, et notamment le danger de voir la place de Brème nous enlever notre marché des laines pouf l'Allemagne du Sud, qui a engagé le Bureau de la Chambre à publier le premier exposé préconisant une entente internationale de tous les intéressés, tant en Allemagne que de ce côté-ci de la frontière, en vue de sauvegarder le trafic naturel qui emprunte le Rhin et différents chemins de fer. Le 2e exposé montre à l'évidence que l'opposition aux tarifications de faveur devient de plus en plus forte en Allemagne occidentale et. méridionale et. que la possibilité n'est, pas exclue de voir une entente entre les intéressés, tant en Allemagne qu'en Belgique, réussir à détourner définitivement d'Anvers le danger d'être de plus en plus coupé de son hinterland allemand. Le projet du Bureau est ensuite adopté à l'unanimité. (Un exemplaire en a déjà été communiqué à la presse). Us et coutumes du port. — Grains. — Le Comité a pris connaissance des démarches officieuses faites auprès de M. l'échevin de commerce, par les délégués à la Commission mixte, en vue d'obtenir que le service des élévateurs pneumatiques flottants soit organisé commercialement. et pratiquement de manière k permettre également la généralisation de l'emploi de ces engins. Bois. — Après examen du rapport de la Section des bois, le Comité décide d'écrire à M. l'échevin pour lui proposer quelques modifications c.u procès verbal des séances de la Commission Mixte des Us et Coutumes qui a siégé à l'hôtel de ville. Les rapporteurs, d'accord avec le procès verbal quant au fond, désirent notamment voir porter quelques modifications de détail à la rédaction. Le Secrétaire général ff., Georges Bi.ock INTÉRIEUR Le régime de la Dyle Un projet de rectification et d'amélioration du cours de la Dvle inférieure jusqu'à Malines est, en ce moment, à l'étude aux ponts-et-chaussées. La réalisation de ces travaux, qui ne deviendront cependant pratiques, que pour autant qu'ils soient complétés par le raccordement aux canaux brabançons ou par l'amélioration de la Dyle supérieure et du Denier, permettra l'arrivée à Malines de bateaux d'une jauge de douze cents tonnes, et en fera un des ports f'uviaux importants du pays. Les abonnements aux chemins de fer Le service comptent du département des chemins de fer a examiné s'il ne serait pas possible de prolonger à huit jours les abonnements de cinq jours, sans, modification de prix. Le résultat de cet examen a été négatif. En limitant à cinq jours leur validité, l'administration a eu en vue de ne pas l'étendre à deux dimanches successifs. Il est à noter, en effet, que le dimanche est, pendant la saison des voyages, le jour où le chemin de fer doit utiliser toute sa capacité de transport, et l'octroi de faveurs nouvelles augmenterait l'encombrement qui se produit ledit jour. Quant à l'augmentation du prix des abonnements généraux, il n'en a pas été question. La commission judiciaire militaire Le général-major Dossin, commandant la province, a désigné les officiers dont les noms suivent, pour faire partie de la Commission judiciaire de juillet : Membres effectifs : le capitaine-commandant. Dufrane, adjoint à l'état-major ; le lieutenant Timmerinans, du régiment des grenadiers. Suppléants : le capitaine-commandant d'état-major Swagers, adjoint-à l'état-major de la 6e ; le lieutenant Coo-rernans, du 9° régiment de ligne. La batellerie belge La batellerie belge prend une importance de plus en plus considérable. D'après les relevés officiels, les bateaux d'intérieur immatriculés en Belgique, fin 1909 étaient au nombre de 11,273 ; fin 1909, de 11,765 ; fin 1911, de 12,169 et fin 1912 de 12,642. Dans ce dernier chiffre, on compte 617 bateaux de moins de 10 tonnes ; 899 de 10 à 20 tonnes ; 2,903 de 20 à 100 tonnes; 7,823 de 100 à 500 tonnes et 400 de plus de 500 tonnes. Emprunts communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes : Overyssche. 11.900 francs: Limai, 7.900 francs; Smetlede, 21.S00 francs; Pont-A-Celles, 21,100 francs; Buzet, 28,300 francs; Gellick, 21,100 francs; Sensenruth, 8,900 francs; Profonde-ville, 23,000 francs. Un beau et vaste projet Le département des travaux publics vient d'être saisi d'un projet de transformation radicale des installations de la pêche maritime à Ostende, projet qui comporterait notamment la suppression du bassin de retenue de la nouvelle écluse de chasse. De vastes bassins de pêche seraient creusés à l'est du port, à l'emplacement des ateliers de la marine ; sur l'emplacement du bassin do. retenue, qui serait comblé en partie, on établirait, un énorme bassin ;'i flots pour les paquebots, deux magnifiques cales sèches, les nouveaux ateliers du génie maritime, un bassin pour l'école des mousses,.avec un superbe bassin de natation, etc. Le projet est réalisable, dit-on, en moins de quatre ans, et son exécution coûterait environ douze millions de francs. CONGO Vingt-neuvième anniversaire de l'Etat du Congo C'est, mercredi prochain le vingt-neuvième anniversaire de la proclamation de la constitution de l'Etat indépendant du Congo. Cette proclamation, qui marqua officiellement l'en t rée des Belges dans la vie coloniale, fut faite ;ï Vivi, le 1er juillet 1885, après la reconnaissance du nouvel Etat par les puissances signataires du traité de Berlin, lesquelles avaient ainsi consacré l'oeuvre de civilisation dont le programme avait été établi par le roi Léo» v pold II, à la conférence géographique de 1876. A l'occasion de cet anniversaire, les bureaux du ministère des colonies seront fermés, et le drapeau bleu étoile d'or flottera aux façades des établissements coloniaux. Au Congo, de magnifiques festivités se préparent pour le 1er juillet. Il y aura, entre autres, un « Te Deum », la remise de distinctions honorifiques aux soldats, aux travailleurs et aux indigènes de la colonie, une revue des troupes, une exposition de produits de culture vivrière et d'objets fabriqués par les indigènes, des régates internationales et. courses en canots automobiles, un concours de tir à l'arme de guerre, avec le prix du gouvernement, matches de football, courses pédestres. Un brillant concert sera donné par la musique militaire. Au programme figurent également un dîner de gala et un bal. La mission cartographique au Katanga On a d'excellentes nouvelles de la mission cartographique au Congo belge. Cette mission est chargée, on le sait, de reviser complètement la carte du Congo, et c'est le roi qui l'a constituée à ses frais personnels. Elle se compose des commandants Stinghlamber et Seligman, des lieutenants Stroobant, Peeters, Molhauti Bech et Fisette. Depuis trois mois, dit Le Journal du Congo, les officiers belges se sont mis à la besogne et ils ont commencé à la fin du mois de mai le travail général. Au point de vue de la télégraphie sans fil, la mission a -obtenu des résultats superbes, le commandant Stinghlamber et ses collègues se sont spécialement occupés de la transmission de l'heure par T. S. F. au centre de l'Afrique Il n'y avait, en effet, à Elisabethville pas moins de dix heures différentes. Le gouvernement, la police, l'Union minière, la gare, la télégraphie sans fil avaient chacun une heure particulière. Pas une pendule ne marchait d'accord avec sa voisine, et lorsqu'on arrivait en retard à un rendez-vous, on s'excusait en disant : — Pardon, j'ai l'heure de la permanence de police ou l'heure de la gare', etc. Depuis le 26 mai, cette situation a pris fin. L heure officielle est transmise par la T. S F comme elle est actuellement à Paris du haut de la Tour Eiffel. NOUVELLES MARmiWtES Le sinistre du « Gothland » Londres, 25 juin. — La position du Gothi.anu na pas changée. Le paquebot repose sur un Ï"? ,?e, roches aux les Scil'y- cargaison a été déchargée. International Mercantile Marine Company Ce puissant groupe, qui englobe la plupart des lignes du nord de l'Atlantique, a en ce moment quatorze steamers en construction ou eu ordre. Le programme suivi par le combine est un programme des plus importants et lorsqu'il sera complètement exécuté, la situation de ses différents services sera considérablement renforcée. I.c nombre des navires des différentes flottes s'élève actuellement à 124, représentant un tonnage total de 1,115,861 tonnes Les quatorze steamers actuellement en construction représente une jauge de 2,39,375 .tonnes. Les 138 navires se répartissent comme suit : 1 bateau-école de 1,814 tonnes brutes ; 21 steamers en-dessous de 5.000 tonnes brutes • 65 steamers entre 5,000 et. 10,000 tonnes brutes • 35 steamer entre 10,000 et 15,000 tonnes brutes'- 7 steamers entre 15,000 et 20,000 tonnes brutes • 5 Steamers entre 20,000 et. 30.000 tonnes brutes • 2 steamers entre 30,000 et 40,000 tonnes brutes ; 2 steamers au-dessus de 45,000 tonnes brutes ; total, 138 navires. Le lancement de l'« Inkissi » Le steamer à citernes Inkissï, de la Compagnie maritime du Congo, sera lancé incessamment. Ce steamer sera commandé par le capitaine Van den Bogeart. Nouveau bateau bulgare La Société de navigation bulgare a décidé d'acheter un nouveau bateau pour desservir les côtes bulgares. Le prix en a déjà été fixé • il sera de un million de francs. Le nombre des bateaux de la société sera ainsi porté h huit. L'émigration autrichienne ou annonce que les négociations entre le Canadian-Pacific et le gouvernement autrichien ont abouti dans leurs parties essentielles en ce qui concerne la réadmission de la compagnie au trafic de l'émigration, sur la base de la convention conclue entre le gouvernement, rAustro-Americana, la Hapàg et le No.rddeutscher Lloyd. EXTERIEUR ALLEMAGNE Mort du duc de Saxe-Meinin'gen Ainsi qu'une dépêche nous l'annonçait hier, le duc Georges de Saxe-Meiningen est mort à Bad-Wildungen, où il était en traitement. 11 était né à Meiningen, en 1826, et avait succédé à son père, qui avait abdiqué en 1866. Il avait épousé successivement en 1850 la princesse Charlotte de Prusse, en 1856 une princesse de Hohenlohe-Langenbourg, enfin morganatique-inent, en 1873, Hélène Franz, qui fut faite baronne de Heldbourg. Le duc Georges de Saxe-Meiningen s'était acquis un grand renom dans toute l'Europe artistique par les soins éclairés et la direction personnelle qu'il avait donnés à la célèbre troupe théâtrale dite des « Meinin-ger» à laquelle il fit représenter dans des conditions d'éclat et de pittoresque rares les grandes œuvres dramatiques de Shakespeare, Gœthe et Schiller. Le nouveau souverain de Saxe-Meiningen est son fils du premier lit, le duc Bernard, né en 1851, marié en 1878 à Charlotte, princesse de Prusse. Ce mariage étant sans enfant mâle, le nouvel héritier présomptif sera sans doute un fils du second lit du duc défunt, le prince Frédéric, qui ne s'est pas marié morganatiqueinent comme son aîné, le prince Ernest.Le prince Frédéric, né en 1861, a épousé en ISS9 Adélaïde, princesse de Lippe. Un singulier différend mit le duc Bernard en opposition, il y a quelques années, avec son impérial beau-frère. Etant commandant du (le corps d'armée à Breslau, il signala, en un décret resté célèbre, la trop grande fréquence des mauvais traitements dans l'armée allemande. Cet acte provoqua dans les milieux de la cour une si vive irritation que le duc Bernard dut se démettre de son commandant et le décret fut rapporté. Le duc se retira à Meiningen et il fut successivement nommé inspecteur de la. deuxième armée et feld-maréchal. Il prit l'an dernier sa retraite.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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