Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 08 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0p0wp9tz0s/
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Mercredi 8 avril 1914 No 82 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS TnlpnhnnP : 238S ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. 0*r Les annonces sont mesurées au ignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal ACTUALITÉS LA CRISE DU LOGEMENT (III) Il importe de préciser par quelques résultats les satisfactions que la ville d'Ulm a tirées de son initiative. Ses maisons sont acquises par une majorité d'ouvriers de fabrique dont les salaires oscillent entre trois marcs et demi et cinq marcs et demi. L'esprit de prévoyance s'est accru. La consommation de l'alcool a diminué. La mortalité infantile s'est naturellement abaissée en proportion. Malheureusement, trop peu de travailleurs peuvent ou savent profiter de cette bonne volonté municipale : des salariés en sont empêchés par l'insuffisance des salaires, par l'incertitude du lendemain ou par leur vie nomade. Les expériences faites à Ulm ont démontré que la ville construit à meilleur marché que les sociétés privées, et que la gestion municipale ne coûte pas plus que le fonctionnement administratif d'une société. Aussi, la municipalité a-t-elle émis le vœu qu'une loi de l'empire impose aux communes l'obligation de construire directement des habitations pour ouvriers et employés, particulièrement en vue de leur en transmettre la propriété.Strasbourg est également entrée dans la voie de la construction et de la gestion directes. Elle n'a pour cela exproprié aucun capitaliste et n'a frappé aucun rentier d'une taxe supplémentaire. Enfin, la ville de Strasbourg n'a nullement compromis ses finances comme certains théoriciens s'empresseraient volontiers de le lui reprocher, car elle tire de ses immeubles un produit net dépassant quatre et demi pour cent. A vingt minutes en tramway du centre de la ville, à proximité d'une forêt, sur un. terrain de vingt-cinq hectares, la municipalité a fait construire, depuis 1910, par une société placée sous son contrôle, à laquelle elle a fourni des avances et une garantie d'intérêt, un véritable faubourg où quatre-vingt-sept pour cent de la superficie seront occupés par les voies, les places et surtout les jardins. Dusseldorf aussi a construit des maisons ouvrières, et elle en loue les logements moins cher que les propriétaires de la ville. Le conseil communal a jugé l'expérience assez bonne pour la recommencer : une nouvelle dépense d'environ deux millions de marcs vient d'y être engagée. De plus, la ville encourage les sociétés de construction et l'établissement de petites maisons individuelles. L'expérience a parfaitement réussi. A Fribourg, mille vingt-cinq maisons, soit environ six pour cent "de l'ensemble, appartiennent à la commune, à des fondations municipales ou à des sociétés de construction d'utilité générale. Après avoir essayé tous les autres systèmes, la commune exploite ses maisons en régie directe, et l'opération n'est même pas sans bénéfice. Elle ne produit pas beaucoup, mais elle produit, et pourtant la ville est moins exigeante que les propriétaires en fait de loyers. Aucune des calamités tant redoutées ailleurs par les partisans systématiques de la seule initiative privée ne s'est abattue sur la vieille cité suisse ; et la construction directe n'y a pas dit son dernier mot. Ajoutons qu'il existe en Allemagne plusieurs centaines de coopératives d'habitations. La maison Krupp a fait bâtir dans les environs d'Essen plusieurs cités ouvrières. Dans le grand-duché de Hesse, depuis trois ans, douze mille locaux reconnus défectueux ont été améliorés par décision administrative. L'œuvre des habitations saines et à bon marché est récente en Italie, mais elle y est déjà considérable. Les communes ont le droit de construire directement, ou bien, d'encourager l'initiative privée par des cessions de terrains ou par des avances d'argent. Le droit italien a innové dans ce domaine : la loi de 1903 a imaginé un « Institut d'habitations », organisme autonome pourvu de 1» personnalité juridique, émanation de la commune mais cependant distinct de la commune et tenant le milieu entre l'initiative municipale et l'initiative privée ; en un mot, comme disait le ministre Luzatti, pré-conisateur de la loi, « une sorte d'organisation financière avec des intentions sociales ». L'institut italien est devenu immédiatement un article d'importation; il a franchi les Alpes. Le parlement français vient de créer à son image les « Offices publics d'habitations à bon marché ». C'est cet institut qui est chargé de la construction et de la gestion des habitations populaires dans la plupart des villes d'Italie. D'autres villes, notamment Venise, Parme, Vicence, Carare, préfèrent et pratiquent la construction et la gestion par la commune elle-même. En Hollande, la législation du logement est plus hardie qu'ailleurs. Non seulement, les communes ont le droit de construire directement mais aussi l'autorisation, par décisions des conseils communaux, de frapper d'interdit les immeubles insalubres et de réglementer le nombre des habitants par rapport aux dimensions des logements. Dans la Suisse, en plus de Fribourg que. nous venons d'indiquer, les efforts de l'initiative privée en matière d'habitations hygiéniques à bon marché ont été couronnés d'insuccès. Aussi, la plupart de ces villes, qui jouissent d'une autonomie sans comparaison dans les autres Etats de l'Europe, ont essayé de résoudre elles-mêmes, au moins partiellement, le problème de l'habitation pour le peuple. Elles pratiquent la régie directe ; c'est, au moins le cas pour Berne, Zurich, Genève, Lausanne, Neufchâtel, etc., etc. | Un congrès suisse constatait, il y a quelques années, que la construction et la gestion des immeubles par les communes ne sont ni difficiles, ni coûteuses.(.4 suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service dp VAt/ence flAVAS) Les Espagnols au Maroc Algesiras, < ;i\ i il. — pu inande de Cèiit a qu'une vive fusillade s'est engagée à midi dans la région de Monte NegrÔ Les Espagnols auraient quatre morts et de nombreux blessés. La révolution mexicaine Juarez, avril. — Les constit ut ionna listes croient savoir que le général Cabarlero a livré hier une bataille dans les rues de Tampico. Ils pensent bientôt être maîtres de la ville. Le président de Saint-Domingue en campagne Saint-Domingue, 7 avril. — Le président Bordas est parti avec les troupes. Il dirigera la campagne. La session parlementaire au Portugal Lisbonne, 7 avril. — Le congrès a voté la prorogation de la présente session du parlement jusqu'au 16 mai. DANS L'ANGOLA III Le commerce angolais dispose des voies que forment les fleuves, très nombreux et généralement navigables, et trois chemins de fer : celui de la Compagnie royale du chemin de fer transafricain, qui a cinq cents kilomètres ; la ligne de Mossamédès, qui a cent soixante-dix kilomètres et qui en aura deux cent quinze (voies de soixante centimètres de largeur seulement) et enfin le chemin de fer de Benguella ou de Lobito Liay. Le gouvernement avait abandonné le projet en raison des frais énormes de l'entreprise, lorsque la concession en fut demandée, en 1902, par M.Rob. Williams, agissant pour le compte de la Tanganyika Concession Company. La concession, comportant des privilèges miniers et fonciers, est faite pour quatre-vingt-dix-neuf ans. La Benguella Railway est au capital de soixante-quinze millions de francs. Une part des actions, représentant dix pour cent de cette valeur, ont dù être cédées au gouvernement portugais. En outre, il fut émis, pour une valeur totale de 42,750,000 francs, des obligations, remboursables en 1914. Les travaux ont commencé en 1903. Mise sur pied par les constructeurs des grands chemins de fer de l'Afrique du sud, MM. Pauliny et Compagnie, la voie atteint actuellement cinq cent cinquante kilomètres, à l'altitude de seize cents mètres environ. La partie la plus difficile et la plus coûteuse est, nous l'avons déjà dit, terminée. Il reste sept cent cinquante kilomètres environ à construire pour atteindre la frontière du Congo belge. Lorsque la ligne entière sera terminée, elle constituera la voie d'accès la plus directe et la plus rapide d'Europe vers les régions minières du haut Katanga, et elle aura une influence considérable sur la richesse coloniale du Portugal. Le port de Lobito, situé à quarante kilomètres au nord de Benguella, au fond d'une baie abritée, est destiné à devenir un des ports les plus importants de la côte occidentale d'Afrique. A l'extrémité sud de la colonie, la Compagnie de Mossamédès projette de construire un chemin de fer de Bahia dos Tigres vers l'intérieur ; on compte relier ultérieurement cette ligne aux voies du sud-ouest allemand et à la grande ligne anglaise de la Rhodésie. Toutes ces lignes desservent des pays assez riches pour pouvoir compter sur un sérieux avenir. On compte, au surplus, développer la richesse de ces régions en y organisant la pénétration économique du peuplement européen. Les hautes terres de l'Angola sont, en effet, habitables par les blancs. Un agronome allemand, M. Rohrbach, évalue à 7,500,000 hectares la superficie propre à la colonisation blanche, pour la colonie entière, et à 3,100,000 hectares si l'on considère seulement les terres avoisinant le chemin de fer Lobito-Ka-tanga. Il affirme qu'en dehors même du transit katangien, le chemin de fer trouvera sur le plateau des ressources suffisantes pour faire face à ses charges financières, si du moins le gouvernement portugais facilite la concession des terres et le développement de l'agriculture. On avait songé un instant à diriger' de ce côté des colonies de juifs de Russie et de Galicie. Nous ne savons pourquoi on y a renoncé. Le gouvernement portugais a songé aussi à détourner vers le plateau de Benguella l'émigration portugaise dont le chiffre s'est élevé l'an dernier à 10,000 individus. Les premiers essais positifs ont été faits par des colonies boers, établies à Humpata, au nord de Huilla. Le gouvernement allemand, lui, voudrait étendre au plateau de Mossamédès le domaine d'action des colons du sud-ouest. Encore n'est-ce sans doute pas seulement la terre qu'il convoite en Angola. Le Courrier colonial suggérait dernièrement que la disposition actuelle de la frontière angolaise, qui suit la rive septentrionale du fleuve Orange, leur enlève à l'Allemagne l'usage du fleuve, notamment parce qu'elle ne peut empêcher la contrebande et que c'est pour amener une rectification de cette frontière que l'Allemagne a entrepris des pourparlers avec le Portugal. Ce motif est bien mince... Ce que voudrait surtout l'Allemagne, c'est une réforme de la loi de 1892, par où le Portugal a établi un protectionnisme outrancier dans sa colonie. Toutes les marchandises étrangères, depuis cette date, payent le plein tarif ; les marchandises portugaises apportées par des navires portugais bénéficient d'une réduction de quatre-vingt-dix pour cent ; cette réduction est de vingt pour cent si ce sont des marchandises étrangères voya géant sous pavillon portugais. Ce systè me a assuré la prédominance des pro duits portugais, tout en soutenant la ma rine portugaise et une banque portu gaise privilégiée. Malgré cela, les mai sons allemandes de l'Angola y font, pa: an, pour environ cinq millions de franc; d'affaires. Le commerçant allemand : l'avantage sur ses rivaux parce qu'il fai un plus long crédit, qu'il connaît mieu: la langue, et qu'il sait s'accommoder au; goûts de la clientèle. La Ost Afrika Linii a décidé naguère de faire régulièremen escale à Lobito et à Mossamédès. L< Deutsche Bank a offert la somme d< soixante-quinze millions de francs à M Williams pour reprendre les droits di Chemin de fer de Benguella et poui avoir la haute main sur l'entreprise, qu doit servir de pendant occidental à 1< ligne orientale de Dar-Es-Salam, à la quelle ils comptent se raccorder à traver: le Katanga. Ils délimitent ainsi un ma gnifique domaine économique, cinq foi: plus grand que l'Allemagne et dont lf docteur Vitsche écrit : « Réjouissons nous de ce que, lors du partage politi que de l'Afrique, l'Allemagne a reçu timidement et sans plan, des morceau? détachés, puisque, lors du partage éco nomique, elle a compris qu'elle devai faire de ces faibles possessions la bast d'une expansion grandiose.» — J. T. A L'HOTEL DE VILLE Hier après-midi a été célébré à l'hôtel de ville, une cérémonie d'une simplicité touchan te, sans déploiement de grand cérémonial, ni débordement de lyrisme officiel. M. l'inspec teur de l'enseignement F. Van Hoof, qui fut le digne collaborateur de M. Victor Desguin dans i'œuvre de notre instruction communale, prenait congé d'une administration qu'il servit avec compétence et fermeté durant plus de trente ans. I.a réception était présidée par M. le bourgmestre De Vos entouré du collège et accompagné des conseillers communaux Arents, Cornette, Soeten, Terwagne et Verrept, ainsi que MM. Colins et (ioeyvaerts, les inspecteurs actuels, M. Heinz, inspecteur provincial de l'Etat, De Meyer et Luiten, inspecteurs cantonaux, etc. Tour a tour MM. De Vos et Desguin rappelèrent les services^ rendus à la cause" de l'enseignement par M. Van Hoof. Après quoi I celui-ci dit quelques mots de remercîment vraiment émus. A l'occasion de sa retraite, la Ville offrit à l'ancien inspecteur un album contenant de nombreuses reproductions de tableaux du musée. .Une inscription frappée sur la reliure rappelle les circonstances de ce don. LE. CONGE DE PAQUES Le pont provoqué par les jours de Pâques a été fixé cette année, par les grandes banques de notre ville, comme suit : les bureaux seront fermés vendredi à midi et demeureront clos jusque mardi matin. De même, la bourse n'ouvrira ses portes après jeudi, que mardi, 14 courant. Ceci nous promet, en cas de beau temps, un Viéritable exode vers la campagne et vers le littoral. Aussi n'est-il question dès à présent que de cette excursion et il semble que la grande période des vacances estivales soit ouverte. POUR LA PROTECTION DU TRAVAIL On sait que les fonctions de l'Union générale pour la protection du travail au port, ne sont pas d'ordinaire une sinécure. Voici que vient de paraître le rapport de son activité durant le mois de mars. Le travail accompli ne le cède en rien, comme 011 va voir, à celui des mois précédents. Il a été effectué le mois dernier 2,156 visites ;i bord de 2,098 navires. Ces observations formulées par les délégués de l'Union s'élèvent au chiffre de 900, portant sur 622 navires différents. Le nombre total des observations s'est élevé à 2,257, pour lesquels satisfaction a été obtenue en 1,247 cas. Ces constatations démontrent sans conteste l'utilité constante de cette œuvre. PHOTOGRAPHIE D'ART .Nous avons entretenu récemment nos lec teurs de l'effort réalisé dans le domaine de la photographie d'art pour les membres du Photoclub d'Anvers. Pour les personnes curieuses de connaître dans quelle mesure l'intention artistique et le goût personnel peuvent intervenir, grâce aux procédés actuels, dans l'élaboration d'une planche photographique, — nous ajouterons que l'exposition de ce cercle ouvrira ses portes.. à la salle Memling, samedi prochain. Cent cinquante épreuves y occuperont la cimaise et caractériseront chacune des manières et des interprétations les plus modernes. O11 y trouvera des œuvres de ceux d'entre les membres du cercle dont la réputation n'est plus à faire, à côté de travaux des derniers venus. Citons parmi les exposants MM. Ernest Zitting, H. A. Tieman, Em. Rombaut, Le Bon, Bi'isch, R. Peeters, commandant Pesch, L. Heidt, Van Steenwege, etc. RETRAITE MILITAIRE , Le « taptoe » suivra ce soir l'itinéraire que voici : Grand'Place, Vieux Marché-au-Blé, rue des Peignes, rue Nationale, rue Kronenburg, rue de l'Esplanade, avenue de l'Industrie, place Teniers, rue Levs, place de Meir, Pont de Meir, Marché-aux-Souliers, place Verte, rue de la place Verte, Vieux Marché-au-Blé, Grand'Place. Cette retraite militaire à laquelle prendra part la musique du huitième régiment de ligne, est organisée à l'occasion de la fête anniversaire du roi qui compte aujourd'hui trente-neuf ans. «LA FEMME CONTEMPORAINE» L'exposition de la « Femme contemporaine » ouvrira donc ses portes à la date du 16 mai prochain et tout porte à croire, que jamais manifestation plus utile n'aura été tentée, dans le but d'initier la femme laborieuse aux pos sibilités de gagner sa vie que. lui propose la société d'aujourd'hui. Combien de jeunes filles 11e se trouve-t-il pas encore qui, intelligentes et en possession d'une culture très réelle mais trop spéciale, 11e parviennent pas à assurer leur subsistance faute de savoir dans quelle direction orienter leurs efforts. Quantité de professions s'adressent 1 plus particulièrement aux aptitudes féminine ' qui sont trop peu connues du grand publi 1 Nous aurons l'occasion de les étudier de pli ! près lorsque, le mois prochain, la salle d I fêtes de la ville réunira dans ses galeries i musée de la femme, si complet, si comple: - | et d'un si passionnant intérêt. L^éducation d ' j intéressées 11e sera d'ailleurs pas faite seul s ; ment par l'exposition même ; une série < l ; conférences y sera organisée, où passeront 1 [ I meilleures d'entre les grandes féministes c i moment. Ces causeries, sur des thèmes divei j seront presque quotidiennes. i L'exposition comprendra en outre un «mus* d'hygiène et d'éducation » pour les jeunes m ^ | les. On y verra également un « groupe tél L | phonique » en activité avec ses tableaux, s î employées, ses dépendances diverses. Bref, tout porte à croire que l'enseigneme: L qui se dégagera de cette belle entreprise aur air point de vue moral et social les plus utile [ les plus pratiques effets. LA RIVE GAUCHE Nous recevons le rapport de la commissk intercommunale sur l'aménagement du poldi de Borgerweert. Ce rapporr est trop volurr neux pour trouver place dans nos colonne: d'un autre côté, il est très difficile, sinon il possible, d'en donner en l'espace de quelqu îlinéis un résumé fidèle et complet. N01 essayerons cependant d'en donner un aperç Parlant de la situation générale actuelle fu ûre, le rapport constate l'éfat de malai qu'offre le hameau de Suinte-Anne, et se •hseuce d'évolution eu regard d'Anvers. Il t trouve la raison dans l'état des lieux. Il e donc de toute nécessité de remblayer ces te rai us poUlériens, tous situés dans la zone ino dable. où les remblais sont hors de prix, ru se-'lernèn: pour les .particuliers, mais pour ur industrie naissante. Sur les mille hectares qi comporte l'expropriation décrétée par la loi ( 1906, 215 seulement sont remblayés, et ce soi justement les terrains qui devraient être am nages eu premier lieu qui ne sont pas enco: remblayés; telle la zone qui s'étend en.re fort, la région bâtie, le chemin de fer, le We> et l'ancien fossé militaire. L'exécution irrnn .Ii ite de ce travail serait parfaitement possib i)ir l'apport facile et peu coûteux des terr provenant d'un plateau situé aux environs t Haesdonck. De tout ce qui existe ac:uellemer • xi ne devrait conserver pour des raisoi diverses que l'église nouvelle déjà surélevé la route de Gand, les Galgenweelen et le we de Burght. Le hameau de Sainte-Anne devra loue disparaître complètement. En ce qui co cerne les établissements militaires de la Tê de Flandre, ils ne continueront pas longtemp une note de M. le lieutenant général Doctei permet de l'espérer, à constituer un ernpêch ment pour l'aménagement des lieux. Le ra port préconise ensuite de préférence la tliè: visant à la création dans le polder de Borge weert d'un noyau d'habitations constituant prolongement des quartiers anversois, car ur cité industrielle en face d'Anvers aurait pot effet, sous l'influence des vents dominan ouest, sud-Ouest et nord-ouest, d'envoyer Anvers toutes les fumées et odeurs inhérei tes à une agglomération industrielle ; d plus, cette solution est justifiée par l'est hé t que, l'hygiène et l'utilité. Les membres de la commission 11e peuvei se rallier à l'avis de M. Zanen préconisant u tunnel à deux parties pour tram partant d li -gare du sud et aboutissant à la nouvel gare du pays de Wa.es (rive gauche). Us est lient qu'il s'agit ici d'une question d'antéri ri té et qu'il importe de construire immédiat ment un tunnel desservant le mieux possib l'agglomération actuelle plutô' que d'établ un ouvrage dont l'emplacement ne répondra bien qu'aux nécessités de la cité future. D'aï très considérations, tirées des nécessités d passage au Canal-au-Sucre, de l'esthétique, c l'utilité de créer une voie d'accès de la plat de Meir vers le tunnel, de la plus courte loi gueur de celui-ci, de la facilité d'établiss nvent des rampes d'accès, contrairement à ce tes qu'il faudrait créer au Canal-au-Sucre d l'aboutissement du tunnel en face de la roui de Gand, militent en faveur du projet de 1 commission. Celle-ci souhaite seulement qu les expropriations soient réduites au minimui et que la fosse, où pénétreront dans le sou sol les voies de tramways soit établie là 0 elle 11e puisse déparer les voies publiques. Le plan de M. Stubben, qu'appuie fortemei le rapport, prévoit le long de la rive un bouh vard rie soixante mètres de largeur. L'idée es fort heureuse, dit le rapport, qui estime cepei dant que la largeur devrait être portée à 'cen mètres. De plus, ce boulevard devrait êti terminé non pas par 1111 mur de quai, mai par 1111 perré qui, au point de vue esthétiqm serait préférable et moins cher ; il y aura: lieu aussi de prévoir des rampes d'accostag ' faciles ; quant" à l'embarcadère, construit de puis la confection du plan et qui couperait 1 boulevard, M. l'ingénieur eu chef Van der Vi a promis d'examiner le dispositif à adopte pour assurer la continuité du boulevard (. il propose déjà de jeter un viaduc au-dessus d la rampe de l'embarcadère. Quant aux Galgweelen, le plan de M. Stùl ben les maintient en partie, de façon à forme un parc d'environ quarante hectares. Le raj port préconise encore son agrandissement pa le maintien des Weelen et d'une portion d fort de la Tête-de-Flandre. Passant aux installations sportives nautique: le rapport déclare la situation mauvaise d l'avis de tous les intéressés. La Société royal nautique anversoise désirerait voir exécuter 1 programme suivant : « Le sport nautique ré clame sur la rive gauche, aussi près que pof sible de nos installations actuelles, un bassi: de yachts à écluse, avec un terrain attenau suffisamment grand pour permettre la cor struction d'un club-bouse, face au fleuve, ( la construction de hangars pour l'entreposag des petites embarcations à voiles, à moteur et à rames, l'établissement de chantiers de cai rénages etc. » Fera-t-on un essai de ville modèle, demand ensuite le rapport, telle que les Allemands 1 préconisent, avec la réglementation dite « Stf felbau » ? Dans quel rayon faut-il prévoir cet! extension et jusqu'où s'étendrait un premie plan d'ensemble ? Le plan de M. Stubben pr< voyait une zone de 253 hectares. La domaine d l'Etat s'étend sur mille hectares, et il sembl à la commission que le plan d'appropriatio devrait certes comporter pareille extension. Enfin, le rapport ne parle pas en propres tei mes de l'annexion pure et simple de la riv gauche au territoire d'Anvers. Mais les de: niers paragraphes n'en sont pas moins su{ gestifs. Us nous prouvent que c'est une que! tion de la plus extrême urgence pour la poui suite des travaux de la commission, et qu poser cette question, c'est la résoudre. Au rest< les voici : « Chaque fois que le cours des discussion amena à envisager la période de réalisatior il fut constaté et reconnu que le moindre act administratif préalable à un travail quelcor que nécessiterait, à brève échéance, la recor naissance d'une autorité responsable et dire< trice. Que servirait-il, en effet, de préparer de plans d'aménagement .d'amorcer des étude pour le réseau d'égouts. de codifier des règh ments-tvpes pour la bâtisse, s'il n'y a pas 11 pouvoir administratif pour approuver succe: sivenient le tout, pour en assumer la conduit dans des idées de suite et pour en préparer le possibilités d'exécution ? » Faut-il que ces terrains soient annexés ( administrés par la ville d'Anvers? faut-il fonder une nouvelle commune ? ou encor faut-il que le commune de Zwyndrecht les ac ministre avec le secours d'appuis financiers t s, moraux qu'elle ne possède pas pour le mo-c. ment ? La discussion de cette question a été réservée jusqu'ici. » INTERIEUR îs Un salon international d'alimentation 'e Au cours d'une réunion tenue à Bruxelles 3S entre quelques firmes importantes du pays, du u domaine de l'alimentation, a été constitué le s, comité exécutif du premier salon international de l'alimentation, qui s'ouvrira en septembre prochain du 5 au 20, au palais du Cinquante-naire. Ce salon est destiné à encourager toutes . les initiatives professionnelles, à montrer le fonctionnement de l'outillage moderne dans l'industrie de la boulangerie, de la pâtisserie et de l'art culinaire. Il y aura aussi une sec-it tion spéciale de la brasserie allemande et 1, belge, une section de l'industrie hollandaise s, du fromage, une section de la laiterie, de la chocolaterie et de la confiserie, etc. Rarement le public pourra voir fabriquer tant d'articles de consommations qu'au Salon de l'alimentation. La plupart des stands seront en activité, m Le succès de cette manifestation profession->r nelle est donc assuré, car l'alimentation inté-ii- r.esse tout le monde et, spécialement, les Bru-; ; xellois. 3s. Les agents des finances îs La fédération formée jadis des groupes pro-u. vinciaux des fonctionnaires et employés su-et périeurs de l'administration des contributions >e directes, douanes et accises s'est réorganisée n on une fédération des associations par cadre. Le conseil d'administration — trois délégués st par association affiliée — a élu comme suit i- ^on bureau : président-général, M. Lahaye, ri_ contrôleur des douanes à Ronsbrugge : vice-111 président, M. Bouvry, vérificateur des douanes ie à Anvers ; secrétaires, MM. Lortiois, commis *e de direction à Gand, et Dubuit, commis aux écritures à Bruxelles ; trésoriers, MM. Hubain, . contrôleur des contributions â Ath, et Marioux, ea" surnuméraire à Bruxelles ; administrateur de ,e l'organe fédéral, M. Lambin, vérificateur à Bruges. La fédération a pris la résolution de poursuivre avant tout le respect de l'arrêté de I ~ recrutement de 1878 et l'application de l'article 39 à tous les agents qui désirent devenir fonc-jç tionnaires, ainsi que la réalisation des deside-t rata essentiels de l'Association des vériflea-1}! teurs. Rappelons que les délégués de cette e association, qui nVont pas été entendus -à l'au-?j diencé ministérielle de 1912, attendent depuis il deux ans qu'il soit fait droit à la promesse ). d'audience faite à M. Chanderlot, ancien prési-e dent-général, et à plusieurs mandataires de la s, nation. ir ?- Les annales du sénat )- On parle d'une interpellation au sujet de la ;e non-publication de la table des annales du r- sénat, se rattachant à, la session 1912-1913. e Pour les œuvres rie préservation sociale ir Mardi après-midi â été signé par le ministre s de la justice un acte en vertu duquel un Belge, à habitant Paris, le comte Bruneel. a fait dona- 1- tion, sous réserve d'usufruit, de 120,000 francs, e dont les intérêts serviront à donner, à des i- intervalles à déterminer, une somme de 10,000 francs à celles des œuvres de préservation it sociale qui aura rendu le plus de services. a e Le congrès de la presse e Le conseil général de l'Association de la i- prsese belge a tenu lundi une très importante > séance au cours de laquelle M. Fritz Rotiers, î- délégué belge au comité international a an- e noncé que le NVL congrès se tiendra les 12, r 13 et 14 juin à Copenhague. U aura une i T.por- t tance exceptionnelle. En effet, parmi les ques- 1- tions professionnelles les plus importantes II portées à l'ordre du jour figurent notamment e celle-ci : « Le secret professionnnel ?n matière e de presse », rapporteurs MM. Singer (Vienne); 1- Taunay (Paris) : Secrétan (Lausanne). Du -- droit de reproduction dans le journalisme : i- de l'entr'aide professionnelle -à donner à l'é-e tranger aux journalistes ; le fonctionnement e des conseils de prud'hommes et les institu-a tions de prévoyance dans la presse. Les con-e gressistes seront reçus par le roi ; une récep-n tion aura lieu en hier honneur à l'hôtel de ville ; une excursion à Elseneur, un banquet, 11 etc. La Belgique sera représentée à ce congrès par dix délégués. D'autre part, le congrès 't annuel de la presse belge se tiendra le 31 mai et le 1er juin à Liège. Deux questions offrant t pom- les journalistes un intérêt très vif seront soumises à l'examen du congrès : la jurisdic-t tion en matière de presse et le contrat de e travail des journalistes. s Les membres de presse liégeoise se prépa-h rent à recevoir avec autant de faste que de t cordialité leurs confrères du pays entier. e La paille et la poutre e Nous avons reproduit hier, sans l'entourer 1 d'aucun commentaire, un passage des observa-r tions formulées à la chambre par M. Ooms, t député limbourgeois, lors de la discusion du e budget de la guerre. M. Ooms attirait l'attention du ministre, et cela en ternies quasi-mé->- prisants à l'adresse de nos officiers, sur ce fait r que, selon lui, l'ignorance de ces derniers à savoir lire les cartes d'état-major était com-r plète autant qu'inadmissible. 1 II faut s'attrister, a dit à ce propos au Sont un officier, de voir un membre de la chambre pronon-cer des paroles aussi imprudentes que celles de p M. Ooms. L'honorable député s'est fourré le doigt S dans l'œil jusqu'au delà du coude. S'il s'était infor-e nié. il aurait appris que les batteries d'artillerie qu'il a cru voir s'engager dans des chemins de sable et se diriger vei's des fondrières et des marais, au lieu de suivre la grand'route rectiligne qui devait ] les conduire au camp de Beverloo, ne faisaient t qu'emprunter les chemins que leur ordre de marche, distribué au départ de leur garnison, leur assignait, t Les étapes des troupes en marche vers le camp ne 9 sont, eu effgt, pas arbitraires : l'officier commandant S le détachement n'a aucune intiative à prendre à leur propos ; il n'a qu'à obéir aux ordres d'itinéraire qu'il a reçus. Et jamais les troupes, surtout quand elles arrivent aux approches du camp. 11e e suivent des chemins directs. L'autorité supérieure S met. au contraire, à profit ces étapes pour faire l- exécuter par les unités qui les accomplissent des e exercices divers et des marches d'épreuves. r A la chambre de commerce du Luxembourg e Une très importante réunion de la chambre e de commerce du Luxembourg vient de se tenir n à Libramont, sous la présidence de M. Hanse/., de Bastogne. Y assistaient, outre de nombreux délégués de la province, les députés MM. Lo-e rand, Ozeray, Heynen et Poncelet, ainsi que M. Gayral, maire de Carignac France) et con-seiller général du département des Ardennes, M. Boutmy, maître de forges à Messempré, et M. Ludinar, ingénieur aux chemins de fer e départementaux français. La présence des dé i, légués français s'expliquait par la fixation à l'ordre du jour de la réunion de la question s de la ligne de chemin de Bertrix-Muno-Mes-sempré. Des explications fournies par MM. é Gayral et Ludinar, il résulte que si les travaux de construction en territoire français ont été retardés, la cause doit en être attribuée aux tergiversations de l'administration des chemins de fer belges. Celle-ci s'aperçoit, en effet, — trop tard malheureusement, — que la construction de cette ligne ne répondait pas à une nécessité absolue, et elle regrette probablement les énormes dépenses qu'elle a faites. Néan-p moins, comme la situation actuelle est in toléra-s ble. la chambre de commerce du Luxembourg émet le vœu de voir l'Etat belge traiter, sans t tarder, avec le département des Ardennes fran-v çaises en vue de la mise en exploitation pro-e chaîne de la ligne, aussi bien en territoire bel-I- ge qu'en territoire français. t Une autre question, d'un intérêt plus général, i a été longuement discutée par l'assemblée. On sait que, pour éviter la réédition de l'inoubliable désarroi dont tout le railway belge a souffert pendant l'hiver écoulé, le comité de direction des chemins de fer a décidé notamment la mise à double voie de la ligne Athus-Meuse, et, d'autre part, de relier le bassin minier de Briey (France) à la région de Liège par une nouvelle ligne partant de Sigheulx, viâ Marbe-han, vers le nord du Luxembourg. La chambre de commerce du Luxembourg émet le vœu de voir hâter'la réalisation de ces projets et insiste pour que le tracé de la nouvelle ligne à construire soit modifié de façon à desservir avantageusement de nombreuses et importantes régions de la province; dépourvues actuellement de moyens de communication. Nos écoles régimentaires L'école régiirientaire du 2° chasseurs, actuellement à Saint-Trond, sera transférée, le 20 courant, à Philippeville. Les fêtes du canal maritime de Bruxelles Le comité de Bruxelles-Maritime, comme on sait, a décidé qu'en principe les fêtes d'inauguration du canal auraient lieu en octobre. D'autre part, on voudrait que ces fêtes puissent avoir lieu en septembre. Mais il est peu probable que les travaux des installations maritimes puissent être terminés pour cette date Pour juger de l'état de ces travaux, M. Carton de Wiart, ministre de la justice, et M. Hubert, ministre de l'industrie et du travail, accompagnés de M. Nerincx, vice-président de la chambre, et de M. de Ro, sénateur de Bruxelles, se sont rendus, hier après-midi, jusqu'à Wintham. Us ont été pilotés par M. Zone, directeur des installations maritimes. Les excursionnistes ont écouté avec attention M. Victor Dumon, entrepreneur général, qui leur a donné sur place les explications au sujet des dernières difficultés à résoudre. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 29 mars et le 4 avril 1914, on a expédié par chemin de fer 26,257 wagons chargés de houille et de coke et 87,798 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 28,620 et 93,086 wagons, soit pour le transport du charbon une diminution rie 2,363 wagons, et pour celui des marchandises diverses, de 5,288 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 4,293 wagons, contre 4,389 wagons en 1913, soit une diminution de 96 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 9,246 wagons, contre 11,390 en 1913, soit une diminution de 2,144 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 127,594 wagons, contre 137,485 pendant la semaine correspondance de 1913, soit une diminution de 9,891 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 4 avril 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi .bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 1,715,374 wagons, contre 1,792,439 pour la période correspondante de l'année dernière. La diminution se chiffre donc par 77,068 wagons.Une diminution de 77,068 wagons pour un peu plus d'un trimestre, c'est énorme. La légère amélioration constatée dans-le dernier relevé 11e s'est donc pas maintenue. Y-a-t-il toujours désarroi, ou manque de matériel, ou bien cette diminution dans les transports de marchandises est-elle due à une dépression industrielle? Ces trois causes y contribuent sans doute pour une part plus ou moins importante. A ce propos, d'après le Railway, le nouvel heb-dimadaire qui veut se spécialiser dans l'étude des questions de transport et dont nous avons annoncé déjà l'apparition, la réorganisation du railway ferait de sérieux progrès. M. Segers serait convaincu de pouvoir donner toute satisfaction au commerce et à l'industrie pour l'hiver prochain. Notre confrère assure que tous les jours le ministre a une conférence avec les hauts fonctionnaires du chemin de fer, conférence où on lui soumet un état de la situation des neuf groupes de notre railway avec le nombre des wagons qui se trouvent dans les gares de formation. On lui remet aussi un compte rendu détaillé des départs et des arrivées des trains, avec les retards éventuels et les causes de ceux-ci. L'encombrement serait dû surtout à l'insuffisance de deux voies d'accès : les lignes du Luxembourg et de la Vesdre. Pour y remédier sans délai, le ministre a décidé d'augmenter de 50 pour cent la capacité des trains dé marchandises sur la ligne du Luxembourg. Les trains auront deux locomotives de 36. Pour la ligne de la Vesdre, ou construira immédiatement des gares de secours et des lignes parallèles sur lesquelles les trains de marchandises seront détournés. On sait, du reste, que le dédoublement de nos voies est prévu. De plus, pour simplifier la paparasserie, le ministre aurait décidé que les rapports entre chefs de gare et fonctionnaires auront lieu désormais de vive voix, à moins de contestation. Cela fera gagner du temps. Ajoutons encore à cela qu'au 1er janvier, l'Etat avait commandé 74 locomotives.- 80 ten-ders, 161 voitures et fourgons pour trains de voyageurs, 1,174 wagons et fourgons pour trains de marchandises. On élabore en ce moment les cahiers des charges pour l'adjudication prochaine des 854 wagons et fourgons à fournir dès cette année et de 2,985 wagons et fourgons à fournir en 1915. Attendons et espérons. CONGO Les recherches minières La chambre sera saisie prochainement d'un projet de loi en vertu duquel la colonie du Congo accorderait à la Compagnie du Kassaï des terres destinées à d es-recherches minières ; ces terres comprennent : 1° la partie du bassin de la rive droite de l'Aruwimi, limitée à l'ouest par le cours de la rivière Kole et à l'Est, par le cours de la Nepoko ; 2° la partie du bassin de la rive droite de l'Aruwimi-Ituri située en aval d'Ir-umu et limitée à l'ouest par le cours de la Gayu et une ligne droite reliant la source de cette rivière à la source de la Nepoko.NOUVELLES MARITIMES Ports de Bruges et de Zee-Brugge Voici le mouvement des navires de mer aux deux ports précités : Nombre de navires : mars 1914, 95 ; trois premiers mois 1914, 250 ; trois premiers mois 1913, 243. soit en plus, 7 navires ou 2.88 pour cent. Jauge en tonnes Moorsom : mars 1914, 55,181 ; trois premiers mois 1914, 139,232; trois premiers mois 1913, 141,305, soit en moins, 2,073 tonnes ou 1.47 pour cent. Charge en tonnes métriques à l'entrée : mars 1914, 70,414 ; trois premiers mois 1914, 187.712 ; trois premiers mois 1913, 198,475, soit en moins, 10,763 tonnes ou 5.42 pour cent. Charge en tonnes métriques à la sortie : mars 1914, 46,105 ; trois premiers mois 1914. 105,011; trois premiers mois 1913. 94,303, soit en plus, 10,708 tonnes ou 11.35 pour cent. L'émigration par les quatre grands ports continentaux durant le premier trimestre Voici la statistique comparative du mouvement émigrateur durant le premier trimestre par les quatre grands ports continentaux : Brème Hambourg Anvers Rotterdam 1914 40,469 26,652 12,719 8,967 1913 46,219 35,531 17,551 14,780 Diminution 5,750 8,879 4,832 5,813

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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