Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

1138 0
30 september 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 30 September. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d43c/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Mercredi 30 septembre Ï9I4 No 228 -j Yq ■»*. Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un serae. un trim®. Irancs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements parient le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal BNSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 76 „ deuxième insertion „ 25 ,, Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes LA GUERRE L'ACTION EPI FRANCE l'ennemi continue ses attaques désespérées, qui sont toujours repoussées Les alliés font beaucoup de prisonniers La garde avancée russe serait à mi-chemin «le Budapest Démonstration navale contre nie ville russe sur la Baltique La flotte allemande se préparerait au combat "NOUS FETERONS LÀ NOËL À BERLIN!" I n ra a a a mavi f La Situation en rrance Communiqué de la légation de France Bordeaux, 29 septembre : 1 A NOTRE AILE GAUCHE, au nord cie f !a Somme et entre la Somme et l'Oise, f S'ennemi a tenté, nuit et jour, plusieurs I attaques qui ont été repoussées. 1 AU NORD DE L'AISNE, aucun chan-I ge.cent. AU CENTRE, en Champagne et à l'est | lie l'Argonne, l'ennemi s'est borné à de ! fortes canonnades. ENTRE L'ARGONNE ET LA MEUSE, | légers progrès de nos troupes, qui trouvent devant elles des positions fortement i organisées. SUR LES HAUTS DE LA MEUSE, dans îa Wcëvre et à l'aile droite (Lorraine et Vosges), il n'y a pas de modifications notables. Nous avons encore fait de nombreux prisonniers au cours de la journée d'hier. I Ils appartenaient notamment au 7me corps actif, au 7me de réserve, lOme, 12me, 15 et 19me corps d'armée allemands.D'une façon générale, notre front est jalonné cie l'est à l'ouest comme suit : Région de Pont-à-Mousson, Apremont, :a Meuse, dans la région de saint-ivimiel, les hauteurs du nord de Spéda et la partie des hauts de la Meuse au sud-est de Verdun, région de Varennes, ie nord de Souain, la Chaussée romaine qui aboutit à Reims, les avancées de Reims, la route de Reims à Berry-au-Bac, les hauteurs dites du Chemin des Dames, sur la rive droite de l'Aisne. La ligne se rapproche ensuite de l'Aisne jusque dans la région de Soissons. Entre Soissons et la forêt rie Laigue, eile comprend les premiers plateaux de la rive droite de l'Aisne. Entre l'Oise et la Somme, elle passe par Ftibecourt (qui esi à nous), Lasïigny (occupé par l'ennemi), Roye (à nous), Chaulnes (à l'ennemi). Au nord de la Somme, elle se prolonge sur les plateaux entre Albert et Combles. Hous avons fait encore de nombreux prisonniers au cours de la journée d'hier; ils appartiennent notamment au 7rrte corps actif, au 7me de réserve, au 1ûme, 12me, 15me et 19me corps d'armée allemands.(Signé) Delcassé, Ministre des affaires étrangères. VERS BUDAPEST I Londres, 30 septembre : les défi Ses ouverts, sauf celui de Usjok, Une dépêche de Petrograd au « Mor- où ils chassèrent l'ennemi de trois posi- ning Post » dit que l'on croit ici que la tiens fortifiées et capturèrent successive- garde avancée russe est déjà à mi-chemin ment toute leur artillerie et firent ries cen- Ue Budapest. Oes Russes trouvèrent tous tainas de prisonniers. Reuter. Démonstration allemande contre Windau Petrograd, 29 septembre : ! Une dépêche de Mitau (provinces bal-tiques) dit : Au commencement de la guerre, les vaisseaux ennemis se laissaient voir plusieurs fois dans les eaux de Windau. Le I 28 septembre, à quatre heures de l'après-midi, dix-huit torpilleurs et un croiseur i s'approchèrent assez près de la côte. En I ' même temps, un torpilleur allemand s'approcha du phare de Backhoffen, à dix-huit verstes au sud de Windau. Ce I phare essuya aussi, auparavant, le feu j de l'ennemi. Le torpilleur envoya deux I chaloupes pour faire un sondage ; mais, après avoir essuyé le feu russe, les chaloupes, avec pertes, s'empressèrent de regagner le torpilleur, qui subit également, ensuite, le feu russe. Le torpilleur fit feu sur le phare et, bientôt, s'en aila au îarge. Ston, 24 septembre : Trente-huit vai'sseaux allemands, dont neuf navires cie bataiile et sept transports, apparurent devant Windau. Ils se bornèrent à des évolutions, et s'en allèrent au sud. Un torpilleur s'empara d'une barque de pêche, prit deux pêcheurs et coula à coups de canon la barque vide. — Havas. Grande activité dans le canal de Kiel Lontires, 30 septembre : . Le « Daily Teiegraph » publie une dépêche de Copenhague disant que, lundi, les : voyageurs revenant de Kiei constatèrent que le canal est comble de navires de : guerre. Une grande activité règne à l'ar senal jour et nuit. Des trains arrivent réquemment transportant de grands calons pour Ses grands cuirassés allemands. Ils déclarent que toute la flotte sera bientôt prête à combattre. Beu ÎER. Pronostic du général Rennenkampf Rome, 29 septembre : es- ;ace des malaises et souffrances ac- SaBors le rapport du quartier général tuelies, aurait dit : • Egayez-vous, nous russe, le généra! Rennekampf, exhortant passerons la Noël à Berlin ! » — Reuter. les officiers et soldats à rester patients LEURS ERREURS Le conquérant restera ce qu'il a toujours été : un homme supérieur dont le, coup d'œil rapide et précis se met au service d'une volonté ferme et décidée. C'est' un autocrate puissant ou un général redoutable qui fait pâlir tous ses rivaux et parvient à s'emparer du pouvoir. Confiant dans l'armée dévouée qu'il a sous ses ordres, il en connaît la force comme les faiblesses ; il prévoit par intuition les manœuvres de l'ennemi, et sa tactique n'a pas de secret pour lui. Enfin, il travaille seul, saiis se reposer sur des alliances problématiques. L'éminente camarilla de Berlin, qui depuis plus de cinquante ans narguait l'Europe par son arrogante suffisance, fut réduite à la plus lamentable incapacité dès qu'elle se risqua à utiliser les armements à la création des quels les contribuables teutons s'étaient ruinés jusqu'à la corde. La niaise témérité de ces politiciens mène à une destruction certaine le peuple qui se mit à leur remorque. A force de hurler dans leurs brasseries,leurs réunions politiques, leur caricature de parlement que la Germanie surpassait toutes les autres nations, que la divinité l'avait désignéé pour devenir la souveraine de l'Europe, les Prussiens finirent par prendre les vantardises ampoulées de leurs énergumènes pour l'expression adéquate de la vérité. Dans son infatua-tion simpliste, toute l'Allemagne se figurait avoir une armée et une flotte toutes puissantes et invincibles. Exagération compréhensible lorsqu'on considère les sacrifices de tous les instants qu'elle s'est imposés depuis un demi-siècle. Les Allemands ne furent pas les seuls à verser dans cette erreur. Le chiffre de ses effectifs et l'équipement de ses soldats faisaient de l'armée prussienne une puissance imposante et redoutable. Là se trouvait sa vraie mais seule supériorité. Pour une armée très inférieure en nombre, dans un pays auquel sa situation géographique ou ses travaux de défense ne permettaient pas d'opposer une résistance prolongée, l'attaque de l'Allemagne eût été la mort sans phrases. C'est ce que nos ennemis semblaient avoir compris. L'attaque brusque et violente de la France à travers la Belgique le démontre abondamment ; mais ils avaient compté sans les alliés. La victoire de l'Allemagne serait rapide ou elle ne serait pas, une lutte de longue durée ou une campagne féconde en difficultés stratégiques .étant manifestement au dessus de ses forces. Il semble que les tacticiens leutons aient, pris plaisir à se rendre la tâche impossible. L'attaque simultanée de la Russie et de la France eut,- pour résultat immédiat d'établir une navette de corps' d'armée entre la Prusse' orientale et la frontière française, d'où fatigue-inutile pour les soidats, immobilisation temporaire de force armée, perte de temps appréciable. En même temps, l'Allemagne eut. soin de s'en prendre à la Belgique. Ce fut la plus grossière maladresse que l'on vil depuis l'apparition de la guerre sur le globe. La résistance héroïque de Liège fut pour les Teutons une catastrophe inattendue dont on n'appréciera jamais assez l'importance. Sans compter les pertes que subit l'Allemagne en hommes et, munitions, ellé ajoutait au nombre de ses adversaires une nation petite mais valeureuse, à la neutralité de laquelle elle avait le plus grand intérêt. Quelque considérables que fussent les pertes matérielles que lui coûta l'attaque de la Belgique, elles ne sont rien en face du préjudice moral que la Germanie s'est infligé. La violation d'un pays neutre et pacifique fit tomber définitivement le masque de lâcheté et d'hypocrisie, dont elle se couvrait. De toutes les régions de l'univers s'éleva comme une clameur de réprobation et d'hostilité. Nulle part, ses partisans, même les plus intéressés et les plus systématiques, n'eurent l'audace ni l'envie de prendre sa défense. Malgré tout, l'Allemagne conservait le sot espoir d'accomplir ses forfaits sous le regard indifférent de l'Angleterre. Dans son incohérente présomption, elle s'imagina peut-être que les petits Etats neutres, ses voisins, feraient cause commune avec elle. Ne s'imagina-t-elle pas aussi que l'Italie, patrie de tant de héros et de tant- d'artistes, deviendrait la complice de ses lâchetés et de son vandalisme ? Honni et méprisé par tout l'univers, mis à l'écart par ses voisins, désavoué par un allié puissajrt et courageux, écrasé par les grandes nations, harcelé dans toutes'ses colonies, il ne reste plus au kaiser qu'à attendre le démembrement progressif de son empire: Aux gens pressés qui prétendent que l'expiation tarde, disons avec calme et assurance : « L'expiation a déjà commencé.» - D. S. Les Allemands en Silésie et en Galicie Londres, 30. — Une dépêche à Reuter Telegram Company de Petrograd dit que les Allemands fortifient les hauteurs dans le sud du gouvernement de Kielce, dominant les frontières de Silésie et de, Galicie, évidemment pour couvrir les troupes allemandes marchant par la Silésie pour aider les Autrichiens à la défense de Cracovie. Des combats sévères sont attendus bientôt dans cette région. — Reuter. Les Serbes reprennent Semlin Londres, 30. — Une dépêche de Belgrade à l'agence Reuter's Telegram Company dit qu'après un combat sanglant les troupes serbes reprirent Semlin. — Reuter. Les opérations militaires dans l'ouest Petrograd, 24 septembre. — Un communiqué du grand état-major dit que, dans la légion Ossovetz-Drouskeniki-Svmno, les troupes russes livrèrent des combats violents contre les Allemands. Une nouvelle tentative de ceux-ci pour traverser le Niemen échoua. Un combat acharné c'est livré pour la possession des sorties septentrionales des forêts d'Au-gustovo. On annonce que les troupes russes réoccupèrent Augustovo. En Galicie occidentale, près de Doukli, l'arrière-garde autrichienne fut défaite. Une colonne autrichienne se repliant via Frièehtak a abandonné tous ses canons, ainsi que quatre cents camions. Dans la région de Krasno, les troupes russes firent deux cents prisonniers appartenant à vingt-deux régiments différents. Les routes au delà du Sanok sont couvertes de fusils, de cartouches et de convois abandonnés. — Havas-Reuter. La situation n'a pas changé en France Londres, 29 septembre. — A onze heures et demie du soir, du Pressbureau : « La situation en fait est sans changement. A l'aile gauche, les alliés ont eu des combats très sévères, mais l'aile gauche se maintient bien. — Reuter. Les projets de M. Hawkin Londres, 29 septembre. — M. Hawkin, beau frère du général Botha, est revenu aujourd'hui de la Belgique où il prépara l'envoi en Angleterre de Belges blessés si gravement qu'ils ne pourront plus rejoindre leur armée. Une première partie, comprenant une cinquantaine de -blessés, partira à la fin de cette semaine. Son projet demandera plusieurs milliers de livers sterling. M. Hawkin fait un appel au public anglais pour cette œuvre. M. Hawkin prépare aussi un projet pour une exposition commerciale belge à Londres, dans le but de nouer de nouveaux liens commerciaux entre l'Angleterre et la Belgique en remplaçant par des articles belges les articles sein niables importés jusqu'ici de l'Allemagne. M. Hawkin fait l'éloge enthousiaste du roi et de l'armée belge, des services rendus par celle-ci en harcelant les allemands et de la résolution d'Anvers de se battre jusqu'à la fin. — Reuter. Les Dardanelles fermées Athènes, 29 septembre. — Le gouverneur des Dardanelles a informé officiellement les consuls des puissances, que par suite d'un ordre de la Porte, les détroits sont fermés depuis hier à. la navigation internationale. — Reuter. Succès important des alliés aîigïo-japonais à Tsing-Tao Anvers; 30 septembre. — Communication de la légation britannique. — De source officielle on annonce que le 28 septembre, à l'aube, les forces alliées (les Japonais et les Anglais) opérant contre Tsing-Tao commencèrent une attaque contre les positions avancées .de l'ennemi situées à quatre kilomètres environ de la ligne de défense principale. Malgré un feu violent de l'ennemi, tant sur terre que sur mer, à midi, les alliés avaient chnssé l'ennemi de ses positions et occupaient le terrain dominant cette ligne de défense principale. Les Japonais bombardent deux forts à Tsingtao Tokio, 29 septembre. — Les Japonais bombardèrent. les deux forts dé Tsingtao, le 28 septembre. L'un répondit,-mais sans résultat. L'effet du bombardement est inconnu, mais on croit que la caserne et les ouvrages défen-sifs sont endommagés. — Reuter. Les Chinois dans ie Shantung détruisirent un pont de chemin de fer New-York, 29 septembre. — Selon une dépêche de Weihsien, dans le Shantung, les troupes chinoises firent sauter et détruisirent le pont du chemin de fer de Tayuho. — Reuter. Remerciements au Canada Londres, 30 septembre. — Une dépêche d'Ottawa à Reuter dit que le généralissime belge a fait parvenir au gouvernement général urf message de son gouvernement exprimant ses remerciements pour les dons de cinquante mille dollars pour le fonds de secours belges et aussi pour les vivres et vêtements. — Reuter.La mission belge rentrée à New-York Londres, 29 septembre. — Dépêche de New- < York, le 29 : « La commission belge aux Etats-Unis est rentrée à New-York. » Neveu du Kaiser prisonnier Lorient, 29 septembre. — Le comte Schwe-rin, neveu du kaiser, a été fait prisonnier à la bataille de la Marne ; il tenta de s'évader de Belle-Ile, mais il fut transporté à la citadelle de Port-Louis, où il est gardé sévèrement. — Havas. Démonstrations et bluff ! La journée de mardi Fii. nalmn i + l „ ';i I O ' i , T . _._ i t-x . convient le plus de répéter en ce moment aux 'Anversois. Les Allemands manifestent contre la position d'Anvers à coups de canon, mais il n'ont pas de troupes pour appuyer éventuellement les succès qu'ils pourraient remporter ainsi. C'est pur bluff et pure hâblerie. Il n'y a pas lieu de s'alarmer dé la situation tant que les Alboches n'auront pas au moins trois à quatre cent mille hommes pour investir notre nœud de défense. Et non seulement, ils ne les ont pas, mais s'ils pouvaient disposer du quart, du huitième de ce chiffre en hommes, pour s'occuper de nos forts, ils auront soin encore d'en envoyer la meilleure partie pour parer à leur défaillance devant le front français. C'est là que se joue en ce moment la grosse partie, et c'est là que, jour par jour, automatiquement, les Allemands perdent cette partie. En ce qui concerne Anvers, leur but arrêté est d'intimider la population, et d'occuper notre armée pour empêcher qu'elle ne coopère à l'action enveloppante que l'aile gauche française accentue journellement et qui pourrait bien, si nos renseignements sont exacts, — ce que nous avons lièu de penser — s'étendre jusqu'à la Belgique. Il se. confirme à ce propos que les Français avaient poussé mardi matin une pointe avancée jusqu'à Tournai. Il est question en outre dans les dépêches anglaises que l'on a vues, d'un débarquement à Boulogne, en destination de la Belgique. Ajoutez à cela que notre compagnie de volontaires a détruit ces jours derniers des nœuds de chemin de fer en différents points stratégiques du pays, et que nos troupes avaient, dimanche, repris Alost avec une poignée d'hommes. Tout cela a fait comprendre aux Allemands que nous ne les craignons pas, et que leurs procédés d'intimidation n'ont attaqué en rien le moral de nos troupes. Ils en ont conclu aussitôt qu'il leur fallait cette fois pousser le bluff à fond, et nous donner à croire qu'ils allaient attaquer Anvers. Voilà tout le mystère de leur attitude des deux derniers jours. Il est-cousu de fil blanc et à chaque tentative de ce genre, l'ennemi sait ce qu'il lui en coûte en hommes et en munitions. Pour la journée d'hier, elle se résume aux faits suivants : court bombai'dement de Lierre à huit heures du matin. Quelques maisons et un hôpital portant le drapeau de la Croix rouge sont endommagées. L'obstination des Allemands à viser les ambulances et les hôpitaux devrait bien, soit dit en passant, nous inspirer quelques conclusions sur la naïveté que nous avons de ramasser encore leurs blessés. Ensuite, canonnade, violente sur les forts de Duffel, de Waelhem et de Wa - La répercussion financière et économique de la guerre en Suisse On écrit de Berne : La Suisse garde, depuis le 3 août, plus de deux cent mille hommes sous les armes. Cette mobilisation demande des efforts financiers extraordinaires. Jour par jour, ,1a dépense atteint presque un million et demi. Or, la confédération n'a pas le droit, pour le moment, d'entamer le fonds de guerre qu'elle a amassé en vue d'événements qui intéresseraient directement le pays comme Etat, belligérant. Les sommes nécessaires à cette dépense de mobilisation ont été réunies au moyen d'un emprunt intérieur de trente millions, et de l'émission de trente millions de bons du trésor, ainsi que par des avances de la Banque nationale. Les autorités fédérales sont d'avis que le second emprunt 11e sera pas urgent avant le mois de novembre. Probablement, ce deuxième emprunt s'émettra encore en Suisse. viv uuiuuc-vjauucuuc. i_jci pille utj LfUlltJl est atteinte. Dans les forts, cependant, nos pièces lourdes répondent énergique-ment à l'attaque et luttent avec avantage contre l'agresseur. La partie est au moins égale, d'autant que notre artillerie lourde est en action partout. D'ailleurs, les Allemands n'ont pas d'infanterie pour appuyer un effet éventuel de leur artillerie. Il n'ont esquissé un semblant d'attaque qu'entre Liezele et Berendonck. Ils y ont été taillés en pièces. A Heyst-op-den-Berg, les Allemands se sont placés sur la petite éminence où se trouve assis le village. Ils tirent de là sans approcher et leur action y est aussi lente que possible. A Termonde, ils ont tiré un peu sur le faubourg de Grembergen, où se tiennent nos troupes ; mais ils n'ont pas repassé le pont. Donc aucune avance non plus. Du côté d'Alost, où les Allemands se sont réinstallés dans la journée de lundi, leurs avants-postes n'ont pas cependant dépassé le premier tiers de la route AJost-Gand ; peut-être quelques patrouilles auraient-elles été aperçues hier à Oordegem. Si nos hommes se sont repliés et ont été contraints d'évacuer Alost, c'est que de ce côté-là, l'ennemi, comprenant la menace directe que constituait le mouvement des nôtres, s'y est opposé avec des forces très supérieures. Alost, en effet, occupe une position qui se trouve nettement au sud des retranchements allemands de la ligne Ter-monde-Vilvorde. Il importait pour eux que notre pointe vers Àssche ne put s'effectuer en force. Quand les Allemands rentrèrent dans la ville, toute la population s'en était retirée et, en tout dernier lieu, les édiles dont le dévouement a été admirable, se sont rendus à Gand. Enfin, les Allemands ont bombardé les gares de Buggenhout et d'Opstal pour se défendre contre les troupes belges avançant de Puers et d'Anvers. Au cours d'un engagement d'avant-postes, nos soldats ont désarmé soixante-trois Allemands.A Gvseghem eut lieu une rencontre plus sérieuse. Après y avoir repoussé vi-goreusement les Allemands dans la direction d'Assche, nous avons eu une soixantaine de blessés, qui furent dirigés sur Termonde. Les nôtres, qui étaient deux mille à peu près, n'ont cédé enfin que devant cinq à six mille Prussiens arrivés dare dare de Bruxelles. Voilà le résumé et fidèle de toute la situation. Il n'y a donc, dans l'état actuel des choses et dans les conclusions logiques qu'il en convient de tirer, aucune raison de s'affoler. Bien au contraire, la position d'Anvers affirme hautement les qualités défensives sur lesquelles la Belgique a compté. A. C. On a toutefois sondé des financiers américains pour savoir si !es Etats-Unis seraient disposés à admettre un emprunt suisse sur Je marché de New-York. Les finances fédérales se trouvent durement éprouvées par la situation internationale. On sait que les recettes de la confédération se basent pour les deux tiers sur les droits de douanes, qui rapportèrent en 1913 quatre-vingts millions de francs. Mais pour le mois d'aôût f914, la recette de l'administration des douanes s'est abaissée à un million et demi, au lieu de six -millions en août 1913. Ce recul fait prévoir un déchet de vingt à vingt-cinq millions jusqu'à la fin de l'année. Les économies réalisables sur le budget ordinaire sont infimes. La situation financière de la confédération exige la création de nouvelles. recettes pour permettre aux exercices futurs d'amortir les dettes contractées actuelle^ ment. Le département des finances s'est, arrêté résolument à un projet de monopolisation des tabacs. Les chambres fédérales s'en occuperont dès leur rentrée, au mois de décembre. Malgré la nécessité de faire un pas décisif dans ce sens, il est à prévoir que la question

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes