Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 19 Mei. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/p26pz52p49/
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Mardi 19 mai 1914 No 115 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un serae. un trime. francs francs francs WVERS . . 15.00 8.00 4.50 NTÉR1EUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le l«r de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-OEufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 eues Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. £3£F" Les annonces sont mesurées au ignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes Abonnements de villêgiatur Aux personnes qui ont l'habitud d'acheter le journal au numéro et qt s'en vont en villégiature dans l'intérieu du pays, nous offrons de servir de abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST Quinze jours. . I îr. 25 Un mois. . . . 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Quatre mois. . 6 „ 50 Cinq mois. . . 8 „ — Pour ces abonnements, s'adresse à l'administration du journal, Marché aux-Œufs, 91, Anvers. En écrivant ajouter le montant de l'abonnemen en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite au: demandes non accompagnées di prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moin trois mois qui s'arrêtent à un trimestri normal de l'année doivent être pris i l'administration de la poste. *** Les abonnés de l'intérieur du pay: qui changent de résidence sont prié: de faire connaître leur changemen au bureau postal de la localité qu'il: quittent, et non pas à l'administratior ACTUALITÉS HISTOIRE D'AMOUR M. Morosini, banquier à New-York n'est pas à proprement parler un hommt très riche, puisque sa fortune ne s'élèv< pas à plus de cinq cents millions d< francs. Encore ne l'a-t-il pas acquise dan-la banque, mais dans des spéculation: sur les chemins de fer auxquelles l'inté ressa Jay Gould. Il passerait pour opu lent de ce côté de l'Atlantique, mais i fait là-bas piteuse figure si on le com pare à. Carnegiè ou à Rockefeller, et le; Vanderbilt le traitent de haut. Ses remi ses n'abritent que douze autos, et sa flotte se borne à huit bâtiments de plai sance, dont seulement deux yachts à va peur équipés en véritables paquebots Le palais qu'il habite dans la cinquièmt avenue ne comporte que soixante-deuj appartements, et l'édifice en gratte-cie! où sont situés ses bureaux n'a que treizt étages, — ce qui est ridicule pour ur gratte-ciel. Au dernier recensement fis cal son personnel administratif et do mestique ne dépassait pas quatre cen vingt-cinq personnes, dont cent quatre vingt-deux femmes et trente-trois nègres Sa postérité consiste en une fille uni que, qui se fait un jeu de tous les sports. Il y a cinq ans, miss Giulia Morosini contracta un mariage dont il fut quelque peu parlé. Un jour qu'elle se promenait à cheval dans un parc public, sa monture prit le mors aux dents, et quelque affreuse catastrophe en serait inévitablement résultée sans l'intrépide intervention d'un po-liceman qui se jeta à la tête de l'animal et réussit à le maîtriser après de rudes efforts. A la première nouvelle de l'événement, le père Morosini s'empressa d'expédier au courageux sauveteur un chèque de mille dollars, mais cette largesse ne suffit pas à apaiser la gratitude de la jeune fille. Elle estima que sa vie valait plus de cinq mille francs, et elle déclara sa résolution d'épouser le police-man. A quoi le banquier consentit. On manda l'agent qui accueillit la proposition avec enthousiasme, avec d'autant plus d'enthousiasme que Morosini donnait cent millions de francs en dot à sa fille. Le constable signala seulement un petit obstacle aux voeux de sa fiancée : il était marié ; il avait femme et enfants. Avant de l'unir à miss Giulia, il importait donc de lui rendre sa liberté par un divorce, et l'on s'en occupa sans désemparer. Mme Werner, — ainsi se nommait l'agent, — consentit à tout ce qu'on lui demandait en échange d'une rente de vingt-cinq mille francs et d'un capital de cent mille francs pour chacun de ses deux fils. L'affairés fut enlevée en moins de trois mois, et Werner devint l'heureux époux de Giulia. La cérémonie nuptiale fut suivie d'un repas de noces à cinq cents francs par tête servi à trois cents convives. Au dessert, les époux disparurent. Ils s'embarquèrent sur un yacht dont le banquier faisait présent à son gendre, et mirent aussitôt le cap sur Liverpool. On les aperçut à Londres, à Paris, en Suisse, dans les musées de l'Italie, autour des tapis verts de Monte-Carlo, et la notion se répandit qu'ils étaient parfaitement heureux. Leur voyage se prolongea un an, avec retour par le Pacifique, les Indes, le Japon, la Chine et San-Francisco. A New-York, les époux s'installèrent dans une somptueuse habitation que Morosini leur avait fait élever pendant leur absence. Werner fut de tous les clubs mondains. Il montrait à sa femme une tendresse des plus vives, et au banquier, une invicible horreur de tout travail. Rien ne semblait menacer la paix conjugale quand l'autre jour, brusquement, la seconde Mme Werner arrêta les frais. Rentrant chez lui, Werner rencontra au seuil de sa maison un solicitor qui lui en interdit l'accès, et lui signifia, — lui parlant comme dessus, — une assignation à comparoir devant un tribunal pour entendre prononcer son deuxième divorce. Vingt policemen, — ses anciens col a lègues, — appuyaient le jurisconsult y pour lui prêter au besoin main forte Le mari fut obligé d'aller prendre gît e à l'hôtel, et le procès se plaide actuelle !l ment. L'assignation de la jeune femme s fonde sur ce grief unique que l'ex-agen s de police a cessé de lui plaire, et il es à prévoir que ce motif suffira à la cou ; science des magistrats. — Ce qui me plaisait dans mon mari explique la demanderesse, c'était sa fa çon vraiment remarquable et personnel] d'arrêter les chevaux emportés ; et, de puis notre mariage, il n'en arrête plus Ce parti pris d'indolence lui retire tou son charme. — Je ne demanderais pas mieux riposte Werner, d'arrêter au moins ui r cheval emballé par jour, mais où diabl est-ce que j'en rencontrerais, puisque 1 nombre des chevaux diminue à vu t d'oeil ? Que sa femme prenne la peine d risciuer sa vie chaque matin sur quelqu bête vicieuse, et je la lui sauverai commi t au premier jour de notre rencontre, i On s'attend que le différend s'arran géra comme tout s'arrange aux Etats Unis : par des dispositions pécuniaires ! Présentement, le père Morosini offn i à l'ex-policeman une pension annuelli i de cent mille francs en échange de 1: liberté de sa fille, mais Werner, qui s'es habitué depuis quatre ans, à vivre su; le pied de cent mille francs par jour trouve la portion par trop congrue. Souhaitons que cette histoire d'amoui aboutisse à conciliation. Firmin Charlerie. i Dépêches télégraphiques [Service de l\Agence HAV AS) Les Français au Maroc M'Soun, 18 mai. — Les colonnes Gouraud t Baumgarten sont arrivées à Taza le l? mai ; neuf heures avec le général Lyautey qui ;i passé à onze heures une revue .de douze mille hommes, pendant que quatre avions évoluaient au dessus des troupes. Le résident général a visité la ville qui est pavoisée. Il a été accueilli avec déférence par la population et les nota blés. Oudjda, 18 mai. — Le général Lyautey est ar I rivé. 11 a été reçu par la population qui a ma L nifesté un grand enthousiasme. Il a fait un al éloge des troupes. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 18 mai : D'après certaines, informations reçues de Mexico, il paraît que le général Huerta avait tout d'abord autorisé les délégués à discuter s seulement la question du conflit de Tampico ; mais, plus tard, il reconnut la nécessité d'une discussion plus large, et il assura les délégués qu'il était prêt à quitter le pouvoir si ceux-ci : le jugeaient nécessaire. Le problème qui préoccupe maintenant les diplomates à Mexico est celui de trouver un gouvernement provisoire en attendant qu'un président régulièrement élu entre en fonctions. i L'amiral Mayo annonce que le général cous-titutionnaliste Caballero, qui commandé Tampico, a fait demander, par l'intermédiaire de la chambre de commerce, à tous les négociants mexicains et espagnols d'envoyer des souscriptions volontaires pour soutenir la cause consti-tutionnaliste. Il ne s'agirait pas d'un impôt de guerre mais d'un payement anticipé d'impôt pour un nombre déterminé d'années. L'amiral Howard a appris de source digne de foi que les généraux constitutionnalistes Blanco et Buelnia se sont emparés- hier de Tepic. Les constitutionnalistes occupent actuellement San Blas. Les agents du gouvernement des Etats-Unis cherchent, à obtenir des chefs constitutionnalistes l'assurance que le personnel étranger des exploitations pétrolifères de Tampico ne sera l'objet d'aucun mauvais procédé. M. Bryan lui-même, agissant sur la plainte du ministre de Hollande, a protesté contre la sévérité avec laquelle les constitutionnalistes appliquent la loi dans la région pétrolière de Tampico. *** De La-Vera-Cruz, le 18 mai : M. Ameliano Urrutia, ancien ministre du général Huerta, s'est réfugié à la Vera-Cruz parce qu'il estime sa vie en danger. Il dit que la situation empire à Mexico mais que le général Huerta, loin de vouloir démissionner, s'obstine à rester au pouvoir. GUERRE ET PAÎX il La guerre d'agression est-elle un conflit nécessaire pour améliorer le sort d'un peuple ? La conquête est-elle avantageuse ? Ces deux questions demandent une réponse catégorique. Elle est négative dans la thèse de M. Vorman An-gell. Si l'on répond affirmativement, cela veut dire, confirme le vicomte Esher, que la sagesse humaine consiste à faire appel au fer et au sang. Or, « si le fer et le sang règlent seuls la question, un peuple de quarante millions d'âmes, vis-à-vis de celui qui en compte cent ou cent cinquante millions, un peuple station-naire, vis-à-vis de celui qui s'accroît, est irrévocablement condamné ». La France, qui décroît, a avantage à recourir aux moyens de persuasion ; l'Allemagne, qui croît, se laissera-t-elle séduire et va-t-elle écouter cette voix? Le comte de Mun répond : « Il ne tient qu'à la France de ne pas décroître. Elle est grande, elle est noble, elle est riche, elle est vaillante. Elle n'a qu'à ouvrir l'histoire pour y retrouver les éléments qui ont fait sa force. Ces éléments, elle en a perdu la notion parce qu'elle s'enlise dans son bien-être. Une guerre victorieuse la lui rendra.» Le vicomte Esher ne peut parler comme lui. Au lieu de s'adresser à la France, il parle à l'Allemagne et lui demande si elle juge réellement utile une guerre contre la France. La constante menace de guerre qu'elle brandit n'est-ce pas, à franchement parler, la croyance à l'efficacité de la guerre, la croyance à quelque avantage en perspective, avantage que l'on obtiendra en attaquant son voisin. en lui arrachant quelque chose, en le forçant à passer sous les fourches caudines ? « Supposons que la thèse économique e d'Angell soit vraie, dit le conférenciei et que par conséquent le vainqueur n e puisse obtenir du vaincu aucun avantag matériel, sans avoir à payer son propr gain d'une valeur égale. Cette vérité, un e fois bien saisie, ne finirait-elle pas pa t changer à la longue la croyance dont j t viens de parler ?» Oui, mais voilà, il faudrait que li thèse d'Angell fût démontrée et que le , intéressés, c'est-à-dire ceux qui se croien les plus forts la regardent comme inat e taquable. L'Allemagne est persuadée qu la France « baisse » de jour en jour, e à franchement parler, si ce què noù t entendons par « progrès » a un sens, oi ne peut lui donner tort. Elle n'aurai , donc qu'à attendre et à hâter indirecte i ment la dissolution finale pour obteni la victoire sans combat. Mais la Franc< se défend en ajoutant à sa force d'autre, forces, celles de ses alliés. L'Allemagne assurée qu'on ne l'attaquera pas, déve loppe de son côté sa force de comba dans la mesure suffisante pour contreba lancer toutes les forces alliées contre elle Voilà tout le secret des armements ac tuels, car il n'y a que bien peu de motif: de croire à une agression de l'Allema î gne, sauf si elle avait à se heurter à d< ï graves embarras intérieurs, i Le conférencier n'a pas tort de diri t que «s'il est vrai que les obligations inter nationales, les engagements mutuels, li , commerce du monde et ses finances ave< leur « interdépendance » forment un en semble de choses si complexe que tou préjudice causé à une grande natioi doive avoir son contrecoup chez toute: les autres nations et sur tous les mar chés, au point que toute guerre entre prise avec succès par quelque grand peu pie civilisé contre un voisin civilisé éga lement, doive demeurer une opératior sans profit, alors bien certainement l'opi nion publique, sur les questions de l'ef ficacité de la guerre, doit subir à la lori gue quelque modification ». Le raisonnement du vicomte Esher es inattaquable. Mais la question est de sa voir, — si l'on veut être concret, — s l'Allemagne est disposée à attendre que la preuve expérimentale, après les preu ves théoriques fournies par Vorman An gell, de la vérité de ce raisonnement ei de la vanité des guerres de conquête, soi laite. Et tant qu'elle n'est pas faite, nous sommes forcés d'en revenir à l'antique adage : « Si vis pacern, para bsllum .« A la citation ci-dessus s'arrête pour le moment dans la Revue bleue le texte de la conférence du vicomte Esher à la Sor bonne. En attendant que nous possédions la seconde partie de sa conférence, il j a quelque intérêt à étudier les dispositions qui semblent devoir se faire joui chez les gouvernements de nos voisins de l'est et du sud. En France, M. Doumergue, — ou ceux qui gouvernent sous son nom, — parail quelque peu embarrassé de la victoire électorale qu'il vient de remporter. La nuance politique qu'il représente a fondu en partie, jusqu'à ne plus lui donne: qu'une valeur d'appoint qu'il portera à son gré vers la gauche jaurésiste, la véri-lable triomphatrice, ou vers la droite. Les origines des radicaux semblent faire prévoir que M. Doumergue ira plus à gauche, c'est-à-dire accentuera le mouvement déjà si fortement dessiné de la répression militaire. Il n'est pas impossible que l'attitude de l'Allemagne se règle plutôt par des considérations d'ordre intérieur. Notre voisine a su admirablement résister jusqu'ici à la crise économique. Elle fut des premières à renforcer considérablement ses réserves d'or, que viennent fortifier encore en ce moment les grosses disponibilités que leur crée contre son gré d'ailleurs, la susdite crise. « Liquide » ou tant qu'elle peut l'être grâce à la mobilisation de ses ressources commerciales dans le monde entier et grâce à l'impôt de guerre qui va bientôt remplir les caisses de l'Etat à les faire éclater, n'ayant rien à craindre pour son industrie puisque celle-ci ne tareiera pas, comme la nôtre, à être désœuvrée, ne va-t-elle pas céder, malgré l'empereur, à la folie où veulent la jeter les Bernhardi ? Espérons qu'il n'en sera pas ainsi et que l'Allemagne laissera aux théories franco-anglaises le temps de la persuader. — J. T. VISITEURS ETRANGER^ Ce matin, à dix heures, a été reçue à l'hôtel de ville, une délégation de personnalités appartenant à la ville et au port de Liverpool. En tète de leur groupe se trouvaient MM. John Raukin, de la firme Raukin, Gilmour et C°, et A. Chandler, directeur général et secrétaire du « Mersey Docks and Harbour Board » de Liverpool. Les honneurs de l'hôtel de ville leur ont été faits par M. le bourgmestre De Vos et l'éche-vin Albrecht, après quoi nos hôtes, pilotés par l'ingénieur De Winter, sont allés faire le tour traditionnel de nos installations maritimes. LA CIRCULATION AUX BASSINS Ce n'est pas cette fois des autobus qu'il s'agit, et c'est plutôt : « la circulation dans les bassins » que nous aurions dû écrire. Voici, en effet, que, pour mettre un termë~~aux pirateries qui se commettent trop souvent, par eau, dans nos docks, le conseil communal a voté, en sa séance d'hier soir, l'application immédiate du règlement que voici, aux canots et petites embarcations qui se meuvent dans les eaux intérieures de nos installations maritimes : « La circulation dans les bassins du nord, au moyen de canots ou d'autres petites embarcations, est strictement interdite à tous ceux qui ne peuvent motiver leur présence par leur profession ou leurs occupations. Dès le coucher du soleil et jusqu'à l'aube, les canots et embarca-; (ions doivent être munis d'une lanterne à lu-] mière blanche. Cette lanterne devra être atta- , chée à un mètre de hauteur au-dessus de' 3 l'étrave de l'embarcation. Les contraventions y seront punies d'une amende de vingt-cinq y francs et d'un emprisonnement de un à sept e j°"rs- " 1 ART APPLIQUE A la suite de la retraite de M. Frans Van Kuyck qui professait, à l'académie, le cours de i dessin pour jeunes filles, il a été décidé, en 3 principe, que l'enseignement pour demoiselles t y serait complètement réorganisé. Pour l'instant cependant, et aussi longtemps que l'aca-, démie ne disposera pas des nouveaux locaux £ qui lui font si cruellement défaut, le conseil d'administration estime qu'il est impossible 5 d'exécuter dans toute son ampleur le plan de j réorganisation proposé par M. Juliaan De •' Vriendt, directeur. On se bornera donc, pour l'heure, à quelques réformes qui, en cas de r succès, seront étendues. i La place de professeur — abandonnée par 5. M. Van Kuyck — qui comportait six divisions pour le dessin et la peinture, sera maintenue ' sur les bases du programme actuel. Pour les ^ demoiselles qui auraient déjà suivi les cours de dessin "jusques et y compris la division du buste, et qui préféreraient alors s'appliquer plus spécialement à l'art décoratif, un nouveau cours de deux ans sera institué, conformément 5 au programme proposé par M. J. De Vriendt. C'est un pas de plus dans le sens des réformes ; qui, tôt ou tard, s'imposeront dans l'enseignement académique. M. De Vriendt a de fort bon-, nés idées a ce sujet, et l'on peut regretter seulement que l'Etat, et la ville ne s'occupent pas plus sérieusement de doter Anvers, métropole des arts, d'un immeuple digne de la vieille ré-1 putation de notre académie. A LA FEMME CONTEMPORAINE i Hier après-midi, à trois heures, a eu lieu dans • la salle des conférences de l'exposition de la Femme contemporaine, la première des causeries qui doivent s'y suepéder de jour en jour. C'est la très spirituelle poète Junia Letty qui ouvrit la série, en nous parlant de trois jeunes hommes, les écrivains-poètes Willy Bénédictus, L André Boisse et Julien Ochsé. Chacun d'eux incarne une des orientations qui se partagent les faveurs de la jeune école, le néo-romantisme, la tradition du Parnasse et le symbolisme. Et la gracieuse conférencière fit leur apologie, prêtant les belles intonations de sa voix au rythme de leurs vers. Aujourd'hui, dans un genre plus terre à terre, car nous vivons après tout de bonne 1 soupe plus que beau langage, Mme Hecht parlera du « raccommodage ». Mais il n'y a pas à cette exposition que les plaisirs de l'esprit. Il y a ceux des yeux aussi, et après que vous aurez visité la très coquette ; section des modes, il convient que vous pas-, siez tout de suite à celle de la «dentelle ancienne ». C'est un véritable enchantement. Toutes les différentes époques de l'art se retrouvent dans les dessins de ces fines résilles qui caractérisent toujours si exactement le style de l'époque qui les vit naître. Ainsi, les dentelles d'Alençon, de Chantilly et de Bruxelles rappellent le style rococo. Les dentellières de Bruges devinrent célèbres par le côté réellement artistique de leurs dentelles; elles n'hésitent pas à reproduire les dessins les plus riches du temps de la Renaissance. Actuellement, on fait à Bruges, de la valenciennes, du point à l'aiguille, de l'application, du point de Bruxelles, de la dentelle duchesse, de la dentelle de Bruges et de la guipure. La « valenciennes » fleurit dans toute la Flandre occidentale ainsi qu'à Gand, Grammont, Lierre, Bruxelles et Louvain. La caractéristique de la valenciennes, fabriquée à Bruges, est son tulle à mailles rondes, plus résistant que le tulle a mailles croisées en losanges ou en carrés, car elle emploie huit fils au lieu de quatre et elle a le mérite d'être inimitable à la machine ; la valenciennes à mailles carrées est plutôt la spécialité de Gand. Quant à la « guipure » qui n'est autre que l'ancien « passement », c'est la plus ancienne des dentelles aux fuseaux. Elle rappelle la dentelle torchon, mais elle est agrémentée de rosaces, d'étoiles, de marguerites, dont les différentes parties se détachent en reliefs épais sur le fond plus délicat de la dentelle. Vers 1835 la « dentelle de Chantilly » pénétra en Belgique et se développa à Enghien et à Grammont, mais elle ne se soutint guère que dans cette dernière ville dont elle devint une spécialité et elle prit dès lors le nom de « dentelle de Grammont ». Cette dentelle se fait en soie noire, plus rarement en soie blanche ou en fil de lin, et elle est utilisée en volants, robes entières, ombrelles, éventails, papillons, etc. Les provinces wallonnes de la Belgique ne sont pas restées étrangères à l'industrie dentellière ; nous y trouvons la dentelle de Binche et la dentelle ardennaise. « La dentelle de Binche » est d'une finesse qui rappelle les valenciennes les plus délicates, mais ses dessins couvrent toute la largeur de la dentelle et sont ; d'un travail très serré, qui fait penser aux très fines broderies à fils tirés du seizième et du dix-septième siècle, dont il existe de si beaux exemplaires au musée du Cinquantenaire à Bruxelles, et au musée des dentelles, au Gru-thuus à Bruges. Les plus célèbres dentelles de Binche remontent au seizième siècle, à l'époque où Marie de Hongrie avait fait de Binche son séjour favori; aussi les fines dentelles du pays ornaient-elles non seulement les coiffes des riches bourgeoises, mais aussi les collerettes et les manchettes des grands seigneurs et des dames de la cour. La région des Fagnes, comprise entre Cou-vin, Marche et Cerfontaine, eut son époque de renommée, car pendant longtemps, la « dentelle ardennaise » servit à garnir les tailles et les mantes à capuchon de nos grands-mères et principalement des bourgeoises du pays flamand.Mais que sert d'énumérer en pareille matière. Il faut voir ces petites merveilles pour en comprendre toute la grâce à la fois précieuse et savante. Profitons de l'occasion unique qui nous en est offerte. De magnifiques spécimens de tous les genres et de toutes les époques sont là, qui nous attendent dans un cadre somptueux de tapis rares et de meubles anciens. JEUX OLYMPIQUES Une grande fête athlétique de propagande doit être organisée le lundi de la Pentecôte, 1er juin, au stade de Beerschot, en faveur de la septième olympiade de 1920. De nombreux athlètes belges et étrangers y prendront part. On y verra entre autres des membres du « Ra-cing-Club de France», du « Metropolitan », etc. Plusieurs d'entre eux sont des vainqueurs olympiques des jeux les plus récents. Leur groupe, présenté par le comité du « Beerschot-Athlétic-Club » sera reçu à l'hôtel de ville par les membres du collège et du conseil, le même jour, vers midi. Le vin d'honneur leur sera offert. INTÉRIEUR La commission de la bourse de Bruxelle On sait qu'une commission d'appel con plète la commission de la bourse de Bruxe les. Cette commission d'appel, qui va être coi stituée, entrera en fonctions le 1er juillet pr< chain. Elle comprendra un conseiller à 1 cour d'appel, qui exercera les fonctions d président, et, comme membres, un avocat o un banquier, et quatre agents de change, ai ciens présidents de la commission de la bon se, et enfin un greffier, qui sera très probî blement M. Thoumsiri, greffier adjoint du tr bunal de commerce. On sait que la commi: sion de la bourse a été augmentée de quati membres. Ceux-ci ne seront nommés qu'a mois de janvier prochain. D'ici là, la commi; sion continuera à fonctionner telle qu'elle e: composée actuellement. Cours commerciaux et coloniaux à Bruxelle Les cours du soir de l'Institut commercial < colonial de la ville de Bruxelles comptent ai tuellement près de mille trois cents élève: dont quatre cents femmes. Ces chiffres ont ét cités au cours des discours qui furent prt noncés, hier, à l'occasion de la remise de diplômes aux nombreux lauréats de cette in portante école. La cérémonie a eu lieu à 1 sulle de milice de l'hô.'el de ville. Elle a ét présidée par M. le notaire Poelaert, entoui de MM. les consellers communaux De Bremai ker et Levèque et M. Buysse, directeur géni rai de l'enseignement professionnel de Bri xelles. La portée inorale de l'école et les grand services qu'on lui doit, ont été excellemmei: exposés par MM. Poelaert et M. le directeu Matsaert. Puis on a fait un grand succès au cen: cinquante lauréats porteurs de diplôme! Cette cérémonie s'est terminée par un brillar m concert dû aux talents des élèves de l'école. Vers i'annexion de Molenbeek à Bruxelle On sait que le rapport de M. Max Halle relatif à l'annexion de Molenbeek-Saint-Jean la ville de Bruxelles est nettement favorabl à ce projet. Dans ce document, le rapporteu envisage longuement les conséquences final cières de l'annexion ; il considère notammer celle-ci comme ayant une réelle valeur d'e> périence, de nature, ajoute-t-il, « à prépare les voies vers l'unification de l'agglomératio tout entière ». Ayant ensuite établi une corr pa raison entre les dépenses inscrites aux bue: gets des services de la ville et de ceux de Me lenbeek, le rapporteur ajoute qu'« en cas d'ar nexion de ce faubourg, les bureaux des diver services communaux, tels que ceux de 1 population, de l'état Civil, etc., seraient mair tenus sur place. Quant aux grands services ils seraient centralisés seulement en ce qu concerne leur direction générale ». Une autr partie de ce rapport rappelle, dans un coui his:orique, que c'est en 1795 que la ville fu séparée de certaines communes voisines. De puis, il y eut* diverses tentatives d'annexior: notamment en 1862, quand il fut un momen question de celle de Saint-Gilles. La visite des souverains danoi Mercredi, jour de la grande revue militaire toutes Tas troupes devront être en place ; neuf heures et quart. L'arrivée de Leurs Ma iestés est annoncée pour neuf heures trente Les trompettes rendront les honneurs au pas sage des souverains en sonnant aux champs les musiques joueront l'hymne national da nois. La dislocation aura lieu porte de Tel vuer'en. Une enceinte sera réservée sur le terre plein de l'avenue de Tervueren aux officiel-pensionnés. Une autre enceinte sera réservé aux officiers de la garde civique en tenue. Un autre enceinte sera réservée aux officiers d l'armée, non de service. On ne pourra plu avoir accès à ces diverses enceintes aprè neuf heures trois quarts. Pour les gardes des ponts et chaussée D'une communication adressée par monsieu le ministre des travaux publics à M. Hamman député d'Ostende, il ressort qu'une indemnit annuelle de trente francs pour frais de chaul fage et d'éclairage de la pièce de leur habita tion servant' de bureau,.sera désormais accoi dée aux gardes des ponts e; chaussées. Nos tramways bruxelloi Une nouvelle qui réjouira les habitants di plateau de Stockel : très prochainement — 1 1er juin au plus tard — les trams 41 auron des départs réguliers, de vingt en vingt mi nutes. La société étudie, pour le surplus, 1 moyen de prolonger la ligne jusqu'à la port de N'armir. Inauguration des installations maritime La Société des tramways bruxellois souscri une somme de dix mille francs pour les fête d'inauguration de nos installations maritimes Le congrès néerlandai Le gouvernement belge sera représenté ai xxxme congrès de langue et de littératuri néerlandaises qui se tiendra à Harlem au moi d'août, par M. Frans Van Cauwelaert, déput d'Anvers. Le congrès des chambres de commerci Le congrès international des chambres di commerce et des associations commerciales e industrielles, qui doit se réunir à Paris le ! juin, est le sixième d'une série déjà impor tante de congrès qui se sont tenus successive ment à Liège, à Milan, à Prague, à Londre: et à Boston. On sait que les congrès interna tionaux des chambres de commerce sont pré sidés par un bureau permanent qui est com posé de son président, M. Canon-Legrand, in génieur honoraire des mines, président de 1; chambre de commerce de Mons, et de sor secrétaire-général, M. Emile Jottrand, direc teur de l'Institut commercial de Mons. Le siè ge de ces congrès est statutairement fixé i Bruxelles sous la garde d'un bureau belge, e le comité central tient ses réunions périodi ques à Bruxelles. Le programme du prochain congrès de Pa ris comportera notamment les questions sui vantes : de l'unification des législations rela tives à la procédure d'arbitrage pour régler le: litiges entre citoyens de pays différents ; de: chèques postaux et virements postaux interna tionaux ; de l'unification des lois sur les war rants (gages sur marchandises) ; mesures in ternationales contre la concurrence déloyale constitution de réserves d'or pour conjure: les paniques financières, etc., etc. Le congrè: : ura aussi pour mission de reviser son règle ment, et ce sera cette année, un des princi ! aux objets de ses délibérations. Le règlemen actuel fut voté à Milan en 1906, l'année qu • m vit la création même de l'institution, et i se conçoit aisément que ce règlement som maire n'est plus en rapport avec la prospériti actuelle des congrès des chambres de com merce, dont il importe maintenant de mieu: assurer le travail régulier et permanent, dan: l'intervalle des sessions espacés de deux ei deux ans. NOUVELLES MARITIMES Compagnie belge maritime du Congo Cet armement vient de vendre son paque bot Léopoldville, construit eh 1908 par MM Harland & Wolff, de Belfast, à MM. Elde: Dempster & Co, limite \ .'e Liverpool. Agrandissement du port de Brème Pour adapter son port aux dimensions di plus en plus considérables des transatlantique: allemands et étrangers, la ville de Brème c — w iimiiivs v « v uv/llleiiic/a décidé de l'agrandir dans de telles porportions que le coût des travaux s'élèvera à 66,500,000 mures, dont 39 milli„..s ont déjà dépensés. Les 27 1/2 millions de marcs encore réccssai-3 res viennent d'être votés par le sénat de Brê me. Le naufrage du Colombian » Halifax (Nouvelle Ecosse), 18 mai. — Le vapeur Skneca est arrivé à huit heures trente du ' matin ramenant les quatre survivants du troi-? sièrrïe canot du Colombian. Les naufragés ont 1 été transportés à l'hôpital dans un état de faiblesse extrême. Le capitaine du Senkca rapporte qu'hier matin il aperçut une embarcation qui lui sembla être une barque de pêche. Un examen plus attentif lui fit comprendre ~ que cette embarcation se trouvait dans une situation anormale et il s'en approcha. Deux ! hommes ramaient faiblement tandis que deux " autres gisaient dans le fond du canot. L'un de ceux-ci avait déjà un pied atteint par la gangrène. On espère sauver tous les naufragés. EXTÉRIEUR ALBANIE Navires de guerre italiens à Valona ^e Valona, le 18 ma* • Le croiseur-cuirassé Vittor Pisani et trois escadrilles de torpilleurs sont arrivées à 5 heures de l'après-midi. Pendant que le consul d'Italie rendait une visite officielle à l'amiral italien Trisari, le chargé d'affaires d'Italie à Durazzo, à la suite du désir exprimé par Es-sad pacha et par le prince Guillaume, rappelait l'escadre ù Durazzo, parce que les insurgés marchent sur la capitale. L'escadre est repartie immédiatement. r. 1 La fin de la révolution épirote Athènes, le 18 mai : Le protocole de l'entente épirote-albanaise, f qui vient d'être signé, contient les privilèges suivants : La' gendarmerie sera locale, et ne | pourra pas être employée en dehors de l'Epire, ; sauf les cas de force-majeure reconnus par la commission internationale.La pleine liberté religieuse est reconnue. Les langues grecque et albanaise seront enseignées dans ls trois clas-! ses primaires. La langue grecque sera admise , dans l'administraton et dans les tribunaux d'E-pire. La correspondance avec le gouvernement central de Durazzo sera faite en albanais. Les deux districts administratifs de Coritza et Ar-gyrocastro seront dirigés par des gouverneurs ; chrétiens nommés par le gouvernement albanais. Deux conseils d'administration seront élus au suffrage universel. Il est probable que les gouverneurs seront responsables devant ces i conseils. Les réclamations des habitants de Chimarra seront soumises aux puissances. Le gouvernement albanais octroyera une .amnistie générale. Les forces épirotes originaires du pays resteront sous les armes, afin de former le noyau d'une nouvelle gendarmerie, sous le commandement de leurs officiers. Les volontaires étrangers quitteront le pays. Ce nouvel état de choses sera organisé et surveillé dans ! son application par la commission internationale, qui se rendra à Chimarra. ALLEMAGNE Les élections De Strasbourg, le 18 mai : Cet après-midi les comités politiques de Strasbourg ont décidé de renoncer pour dimanche prochain au scrutin de ballottage* d'admettre les chiffres des derniers résultats, et de répartir les sièges à pourvoir selon le mode de la proportionnelle volontaire. Le conseil municipal sera alors composé de quinze socialistes, onze progressistes, deux représentants des partis moyens et huit représentants du centre. Les socialistes éliraient mercredi un représentant. Le procès des usuriers De Berlin, le 18 mai : On annonce que demain commencera le procès intenté à treize usuriers, accusés d'escroqueries, fraudes et recel commis, depuis plusieurs années, au préjudice d'un grand nombre d'officiers, notamment des officiers se trouvant dans la gêne, qui formaient leur clientèle presque exclusive, auxquels ils faisaient signer des traites et fournissaient ensuite, au lieu de numéraire, des marchandises de mauvaise qualité que les victimes étaient obligées de revendre ou de mettre en gage pour ds sommes dérisoires. AUTRICHE-HONGRIE L'état de santé de François-Josepn Vienne, le 18 mai : Le bulletin de santé de l'empereur porte que la toux a été un peu plus sèche pendant 1e jour. L'état local est sans modificiti-in. L'état général est tout à fait satisfaisant. BULGARIE L'alliance balkanique De Sofia, le 18 mai : Au cours des débats sur l'enquête parlementaire,- au sobranié, M. Daneff, dans n 'rng discours, a exposé que le but de l'aUi nue balkanique est absolument étranger à lu politi que de telle ou telle puissance européen?, et que le traité serbo-bulgare n'est,en aucune manière, dirigé contre r Autriche-Hongrie'; L'orateur a déclaré que la clause de la coopération de l'armée inscrite dans la convention tend seulement à manifester la solidarité des intérêts de la Serbie et de la Bulgarie, mais que personne n'envisagera jamais l'éventualité d'une guerre contre une grande puissance,surtout après la guerre avec la Turquie. Passant ensuite en revue les événements, M. Daneff a mentionné son voyage à Budapest, au cours duquel il essaya de défendre les prétentions de la Serbie à un débouché sur l'Adriatique. Il a montré l'incertitude du gouvernement serbe, qui finit presque par céder sur la question de l'arbitrage russe, la duplicité de la Grèce, qui ne voulut jamais préciser son attitude, et l'hostilité dissimulée de la Roumanie, qui recherchait un prétexte pour envahir le tirritoire bulgare et affaiblir la Bulgarie. En ce qui concerne l'ouverture des hostilités, M. Daneff a déclaré qu'il n'a eu aucune connaissance, ni directe ni indirecte, de l'ordre d'attaquer. En terminant, M. Daneff s'est prononcé pour une large enquête. ESPAGNE Les affaires du Maroc à la Chambre De Madrid, le 18 mai : Le ministre des affaires étrangères, en réponse, à M. Rodes, déclare que la dépense civile pour le protectorat du. Maroc, calculée pour 1915, s'élève à dix millions, chiffre que le gouvernement juge assez restreint. Quant à l'occupation récemment faite de la région de la Moulouya, le ministre affirme qu'elle a eu lieu à la demande des indigènes. Le député Amado demande la création d'une armée coloniale. T1 préconise une action offensive et décisive contre les tribus rebelles, et il voudrait que tontes les irrégularités que présente, à son avis, l'occupation accomplie jusqu'à ces jours et. tout ce qui concerne l'armée espagnole au Maroc fassent l'objet de l'examen d'une commission d'enquête parlemen-' taire. ETATS-UNIS La grève minière dans l'Ohio De Colombus, le 18 mai : Le syndicat des mineurs des houillères de l'Ohio a déclaré la grève. Les mines sont fermées depuis le 1er avril par ordre des propriétaires.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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