Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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17 december 1918
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s.n. 1918, 17 December. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b27pn8zc29/
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Mardi 17 décembre 1918 258 Trentième année ABONNEMENTS : un an un semc. un trim*. francs francs francs ANVERS . • 20.00 11.00 6 00 INTÉRIEUR ■ 23 00 12.00 7 00 EXTÉRIEUR • 35.00 18 00 10.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. - Les abonnements partent le 1" de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M, J. BACOT, administrateur-directeur du journal . ■■ - niM ini-»iTiiTw«r«BrT»fîniTMirrnriîrri-i-i-r-ri-ntr'-—ri •TTnrr--it-nnHiirii-n"rin-ri,iTr T*'"" r ' "' "V-" INSERTIONS: La grande ligne : Annonces ordinaires .... un franc Demandes et offres d'emplois . 75 cent. Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne un franc Annonces financières .... 2 françs Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'tnission on traite « forfait. mr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils s'occupent. L'administration et la rédaction déclinen toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 10 centimes ADMIS PAR LA CENSURE I AVIS Les nouveaux abonnés qui prendront I un abonnement pour toute l'année | 1919 recevront le journal GRATU1TE-| MENT depuis le jour de leur inscrip-& tion jusqu'au 31 décembre. 1: Prix de l'abonnement : Vingt francs fils se prêtent à tout! B On avait perdu de vue le général de I. Falkenhavn. Lui'qui a dirigé le minis- ■ 1ère de la guerre prussien avant et pen- ■ dant l'agression de 1914, lui qui a dirigé H l'état-major allemand pendant la batail- ■ le de Verdun, il ne tenait plus qu'une ■ place effacée : il commandait une aria niée à Minsk, en Russie. La révolution ■ allemande ne semblait pas faite pour g lui fournir un piédestal. Peu de chefs I militaires incarnaient plus expressive-| ment que lui tous les scandales de l'an- !| cieri régime. Or ce type achevé du militarisme prussien vient de rentrer en scène, et dans iti rôle vraiment inat-I tendu. Le correspondant que la Gaze/te de I Cologne entretient sur le front oriental, I M. Gomoll, raconte ce qui s'est passé à I Minsk il y a une quinzaine de jours. Les ■ délégués des soldats allemands se sont ■ réunis, et le général de Palkenhayn les ■ a harangués : 1 « Après avoir salué les conseils de sol- ■ dats, le commandant en chef déclara ■ nettement et clairement qu'il se plaçait, ■ ainsi que ses collaborateurs, sur le ter- ■ rain ries faits nouveaux. C'est pourquoi, ■ prévoyant avec lucidité les choses qui ■ allaient se produire, le commandement ■ en chef de la 10' armée avait ordonné ■ de former des conseils de soldats, essa-Byant ainsi d'ouvrir la route aux influen- ■ ces pressantes qui venaient de l'arrière., S Ce qu'on a fait n'avait pas pour but d'é- ■ lever une digue, mais bien d'aider à I trouve)- des voies régulières, sans pré- ■ juger les développements futurs. Il n'y ■ avait qu'un péril à craindre : c'était que ■ la désunion et le désordre ne se missent I dans les rangs de l'armée- Cela trouble-i l'ait la sûreté du commandement, sûreté • sans laquelle on ne saurait concevoir le ■ moyen de rentrer sans encombre dans ■ la mère patrie. » Le général de Falkenhayn donnant I l'ordre d'organiser des soviets, voilà un I spectacle qui enseignera aux générations [ futures la bassesse des généraux prus-tiens, ainsi que l'hypocrisie de la j'évo-[ lotion allemande. Et en attendant, nous | avons une leçon à en tirer. Pourquoi les chefs allemands s'ac-I commodent-ils de tout? Parce qu'ils | ne renoncent à rien^ Les troupes de l'Al- ■ lemagne peuvent bien évacuer les pays I baltiques, la Lituanie, la Pologne ; mais les ambitions de l'Allemagne né [ suivent point la retraite de ses régi-; ments. Depuis que la Russie a été vaincue en 1915, l'état-major et le gouverne- • ment allemands ont fait ce qu'on a ap-, pelé die. Randslaatenpolilil;, la politi-i que des états limitrophes. Elle consis-| tait à transformer en protectorats àlle-' mands tous les pays désormais séparés de l'ancien empire russe. Jusqu'au commencement d'octobre, cette politique a été conduite presque exclusivement parles militaires, qui la pratiquaient naturellement « coups d'occupations militaires. M. Soif et ses collègues se rendaient compte qu'on ne peut pas continuer ainsi, et ils cherchent d'autres moyens pour se réserver l'avenir. Leurs nouvelles méthodes varient suivant les endroits. C'est en Finlande qu'on trouve le moins de changements. Le général prussien von der Goltz est toujours là, et il parle de démobiliser ses troupes sur place. Le nouveau' gouvernement finlandais ne paraît pas moins allemand que l'ancien. Le parti monarchiste pour-suif sa propagande contre les alliés. Si les îles Aland sont détachées de l'Etat finlandais et réunies à la Suède, comme le demandent les habitants et comme l'exigent les intérêts suédois les plus légitimes, les agents de l'Allemagne vont avoir un nouveau prétexte pour jeter de l'huile sur'le feu. Les alliés se trouvent devant un problème finnois qui n'est pas sans ressemblance avec le problème bulgare. Il ne faudrait pas recommencer, sur .les bords de la Baltique la politique naïve et irrésolue qui a coûté si cher en Macédoine. En Estonie et dans le pays letton, l'Allemagne a changé de système bien plus radicalement qu'en Finlande- Le prince Max de Bade a envoyé dans ces régions le chef des syndicats ouvriers de Hambourg, M. Winnig, comme une sorte de haut-commissaire. On aurait pu croire que sa mission le rendrait suspect aux marins bolchevistes de la flotte allemande, mais c'est tout le contraire qui arriva. M. Erich Kcehrer, correspondant de la Gazette de Francfort à Riga, raconte que M. Winnig se trouvait précisément à Liban quand on y organisa un soviet : « Le conseil des matelots de Liban le choisit comme plénipotentiaire civil et l'envoya à Riga, pour y constituer le conseil des soldats de la huitième armée. » C'est le pendant ele ce qui se passait à Minsk : l'ex-chef syndicaliste de Hambourg jouait le même jeu que l'ex-chef du grand état-major prussien. Le plan de M. Winnig consistait d'abord à assurer le rapatriement des troupes allemandes : « L'exploitation des chemins de fer demeurera provisoirement aux mains de l'administration militaire », disait-il au correspondant de la Gazette de Francfort. Il se vantail d'entretenir les meilleures relations avec les représentants de la république estonienne, proclamée le 14 novembre à Reval. Il voulait aussi s'arranger avec les' représentants de la république lettonne, proclamée le 18 novembre à Riga. Il se félicitait même d'avoir aidé les Estoniens et les Lettons à s'entendre sur le tracé de leur frontière commune. « .le veux poursuivre rigoureusement cette politique de conciliation, ajoutai* il, car je crois que c'est le seul moyen d'obtenir une protection pour les minorités allemandes. » Ainsi travaille l'Allemagne. Du général Falkenhayn au syndicaliste Winnig, en passant par le général von der Goltz, elle se plie à tout pour sauvegarder ses projets de domination. Il faut lui opposer, tout autour de la Baltique, un plan de libération et de reconstitution. Ce plan interallié, existe-t-il ? * Chambre de commerce d'Anvers COMITE CENTRAL Séance du 14 décembre 1918 Présidence de Mr Castelein La séance est consacrée ;i l'examen des moyens les plus pratiques de faire .reprendre au plus tôt le mouvement des importations vers notre port. La réorganisation du Comptoir national d'achat n'étant pa.s encore accomplie, le ministre des affaires économiques a exprimé le désir que les demandes de licences d'importation de la part des groupements régulièrement constitués ne soient cependant pas retardées mais adressées directement, jusqu'à nouvel ordre, à son département.Le président émet l'avis qu'en dépit des retards eit de l'imprécision des mesures gouvernementales, il y a intérêt pour les groupements anversois d'introduire le plus promp-tement possible leurs demandes de licences d'importation. Nous prouverons ainsi que nous sommes prêts et continuerons sans doute à hâter la réalisation de mesures définitives et clairement précisées. Après discussion, le comité se range à cet avis tout en exprimant le désir d'obtenir au plus tôt des éclaircissements plus complets. Le secrétaire-général, J'f. Georges Block. Au Conseil communal Séance assez terne. Après la lecture du procès-verbal, le conseil s'est, constitué en comité secret. Il devait délibérer sur le choix de deux éçhevkis et, aux vœux de la loi, les débats relatifs aux personnes doivent se faire à l'abri des oreilles indiscrètes. Au bout d'une demi-lieure on a repris la séance ^publique et le bourgmestre a annoncé que, M. M. Roy ers, Van Peborgh et Soeten ayant décliné toute espèce de candidature, il ne restait en ordre utile que M.M. Baelde et Steger comme candidats aux deux sièges Vacants. On a procédé au scrutin toujours pour rester dans les li mites de la loi et M .M. Baelde et Steger ont été élus chacun d'eux à l'unanimité moin» trois voix, les deux catholiques du conseil ayant voté par bulletin blanc et chacun des candidats ayant porté sa voix sur un autre nom. M. Baelde a tourné avec grâce son compliment de remerciement, auquel s'est associé M. Steger. Les deux élus ont prêté aussitôt serment et 011 pris place au banc scabinal. Lecture a été ensuite donnée d'une lettre par laquelle M. Hubert Melis donne sa démission de secrétaire communal et demande sa mise à la pension. Puis, le bourgmestre déclare que l'enquête relative aux activistes n'est pas terminée et que le conseil n'examinera dans cette séance que le cas de quelques-uns d'entre eux. Les sanctions pour les autres suivront dans une prochaine séance. M. Bonge.rs est venu plaider la cause de classe moyenne. Le conseil ayant accordé à son personnel actif et pensionné des secours pour la vie chère, l'honorable conseiller est, d'avis qu'on doit faire quelque chose également, pour la classe moyenne. En conséquence, il propose d'exonérer de tout impôt ceux de nos concitoyens qui ne payent, pas plus de cent cinquante à deux cents francs. Il estime aussi que les vivres du Comité national devraient être vendus par le Comité national. Renvoi à la commission. Huis-clos. — La démission de M. Melis n'est pas acceptée. Le conseil prononce sa révocation, ainsi que celle de M.M. De Born, Demie é et Rudelsheim. CONSEIL PROVINCSAL D'ÂNVERS Le conseil provincial s'est réuni ce matin en session extraordinaire. Il a tenu séance dans ses anciens locaux, où les dégâts causés par le bombardement ont été plus ou moins réparés. On sait, en effet, que deux obus sont tombés sur le bâtiment provincial. L'un des projectiles a chu dans la cour, ravageant une aile de l'édifice ; l'autre obus a pénétré dans la salle du conseil, en y démolissant deux pans de mur et des bancs de conseillers. Tout le local a d'ailleurs besoin d'être repeint à neuf. La séance a commencé avec une heure de retard. Voilà une mauvaise coutume belge qu'il faudrait -faire disparaître. M. Peeters-Lacroix, en sa qualité de doyen d'âge, a ouvert la séance. Parmi les scrutateurs se trouvait M. Joris de la gauche, en uniforme de combattant, et portant au brasr de nombreux chevrons. M. .Toris a reçu des marques de sympathie de tous les membres du conseil sans distinction de parti. Vu début de la séance le gouverneur a prononcé le discours que voici : Messieurs, S'il n'est pas d'usage d'inaugurer par un discours une session extraordinaire du conseil provinifiai, je ne. puis, en face des circonstances tout-à-fait exceptionnelles dans lesquelles vous êtes réunis, ne pas vous dire-la joie profonde et la patriotique fierté que j'éprouve à me retrouver au milieu de vous, après ces quatre longues années d'une suspension, douloureuse autant que forcée, de l'exercice de mes fonctions. Il ne m'appartient lias d'esquisser, fût-ce en quelques larges traits, le tableau des événements tragiques qui se sont déroulés depuis le 2 août 1914, et qui ont pris fin lors de l'armistice du il novembre dè cette année: ces faits sont, désormais, du domaine de l'Histoire. Devant le rôle prépondérant que dans ce formidable conflit mondial la Belgique a joué, il ne m'est pas possible, cependant, de ne pas saisir cette occasion de rendre, au nom de la province d'Anvers, ici représentée par son conseil, un public et solennel hommage d'amour, de respect, de reconnaissance et d'inaltérable fidélité au roi qui, des coupoles de Liège aux marécages de l'Yser, incarnation superbe de toute la chevalerie, se dressa, le glaive à la main, conviant de son geste le monde à la croisade de l'honneur et du droit. La province d'Anvers, messieurs, croirait certes n'avoir pas rempli tout son devoir, si à ce premier cri de son cœur ne s'en joignait un autre, s'élevant vers Sa Majesté la Reine, dont la rayonnante charité nimba d'une lumière angélique le front du roi-héros que l'univers acclame. Aux côtés un bien-aimé _ couple souverain, nous saluons, de nos vœux respectueux et fervents, les princes de Belgique, et tout spécialement Son Altesse, Royale le duc de Brabant, dans la personne duquel, sous l'uniforme glorieux du douzième régiment de ligne, l'adolescence belge sent battre son jeune cœur intrépide. A notre armée, soldats et chefs, à sa vaillance, à son triomphe, payons, messieurs, le tribut légitime de notre indéfectible gratitude. Et ne séparons pas d'Elite les-vaillants citoyens, les nobles citoyennes qui, au sein du pays occupé, dans un magnifique élan de générosité, sacrifièrent leurs forces, leur repos, leur liberté, leur vie même, pour rénover l'armée ou pour combattre, sur place, l'infâme ennemi et ses plus infâmes complices. Mais, ce « déchet national » dédaigneusement rejeté, rendons hommage à l'endurance stoïque de toute notre population, à son invincible foi au triomphe de la cause sacrée, car elle a, par cette endurance et' par cette foi, largement coopéré à la victoire finale. Rendons un, hommage tout spécial à ceux de nos ouvriers, à. celles de nos ouvrières, dont l'idéal patriotique, s'élevant aux plus sublimes hauteurs, leur fit choisir île martyr, de la faim, plutôt, que la honte d'un travail grassement rétribué par l'ennemi, ou par ses suppôts, s'il ne ui'est pas possible de citer tous les noms des héros militaires ou civils appartenant à toutes les classes sociales <pie notre Province s'honore de compter dans son sein, qu'i'l me soit du moins permis, messieurs, d'évoquer à vos yeux l'auguste et, grande figure devant laquelle s'incline, plus que l'admiration : la vénération de tout l'univers. Vous avez reconnu, messieurs, le cardinal Mercier: l'âme-de la résistance nationale intérieure ; celui dont l'attitude, la parole et. la plume ont fait trembler, rougir etj parfois, îeculer l'envahisseur félon, cruel, cupidel; celui qui, pair la lumière de son génie, par la chaleur de son cœur d'apôtre, par l'indomptable énergie 'de son caractère, flit 'réellement, durant les quatre années terribles, le phare conducteur, Le loyer vivifiant, du patriotisme et du loyalisme de toute lai Belgique occupée. Des voix autorisées ont fajit entendre, aux nations alliées comme-aux nations ami.es, l'écho de la reconnaissance diji pays, -pour les secours divers et incessants qu'elles nous ont apportés, aux heures dès pires détresses matérielles et morales. Nous ne pouvons, cependant, sans manquer aux principes les plus élémentaires de l'aquit»', ne pas nous incliner, clans un senti mjeu,t île gratitude émue, devant tels des membres du corps consulaire demeurés à Anvers, dont l'inlassable bienveillance, voire uijénve Katynégation, en une heure partlcu-liérenitau'' poignante pour notre mét ropole, •nous a;r rendu d'inoubliables services. Nous devons . aussi, messieurs, une mention spéciale au Comité national de secours et d'ali-mjeu'iation .et, particulièrement, aux membres du -comité provincial anversois de cet organisme, pour les multiples formes d'assistance par lesquelles, durant toute la durée de la. gijierre, il n'a cessé de venir en aide à la population si cruellement éprouvée. Notre gratitude s'adresse, non seulement aux dirigeants de cette œuvre patriotique, mais à tous les collaborateurs de ses diverses branches, a ses représentants et correspondants locaux, disséminés dans toute la province, .lé tiens à citer spécialement In section agricole dont, malgré tant de difficultés de tout ordre, le fonctionnement constant a répondu, aiïssi pleinement que faire se pouvait, aux besoins U\s plus impériaux. Elle est, ne l'oublions pas. une émanation directe du conseil provincial et. compte parmi vous deux dévoués. Félicitons aussi les communes, dont l'initiative généreuse a, par tous les moyens possibles, tenté de remédier aux misères physiques et morales de leurs habitants ; les communes, surtout, dont l'énergie s'est, particulièrement affirmé, dans une résistance patriotique à la tyrannie de l'envahisseur-oppres-seur. Joignons y, messieurs, un hommage hautement mérité à toutes les œuvres de protection ou d'assistance privées qui, sur lés lianes déchirés de la terre patriale, ont surgi où se sont épanouies comme une floraison magnifique de la. charité belge ; qu'il me soit, permis d'y associer ceux des membres du corps médical qui, demeurés ici, ont, eux aussi, noblement servi la patrie, en accordant, gracieusement, leurs soins à tant de familles épuisées par la. misère, et, ce, non seulement à la prière d'organismes charitables, mais de l'élan spontané de leurs cœurs généreux. Dans ce rapide exposé de toutes les formes qu'à revêtues le patriotisme belge,je n'ai voulu blesser la modestie de personne, mais simplement rendre un hommage collectif à tous les dévouements. Beaucoup d'entre vous,messieurs, y participent à plus d'un titre. Parmi tous, je in? puis m euipêcher de citer trois noms : celui de monsieur le conseiller Ceusters Joris et le docteur A rend, engagés volontaires de la guerre ; les conseillers Van den. Bossche, bourgmestre de Deurne, devenu suspect au pouvoir occupant, à cause de sa résistante opposition, et Verlinden, coupable d'avoir fait entrer en Angleterre un nombre important d'ouvriers métallurgistes. Saluons ces deux victimes d.e la terreur teutonne, qui virent mûrir leur patriotisme dans îles geôles d'outre-Rhin. Je m'en voudrais cependant, messieurs, d'en rester là, à votre égard. C'est pourquoi je tiens à féliciter hautement le conseil provincial d'Anvers d'avoir, le premier, repoussé à l'unanimité de ses membres, le 30 novembre 1915, le projet d'imposition de guerre, créé par le pouvoir occupant, et d'avoir persisté dans c.ette attitude énergique, donnant ainsi le plus courageux exemple d'une conscience, nette de l'honneur, du droit et du devoir. De tour mon cœur, merci messieurs, des sentiments de joie profonde et de patriotique fierté qu'a provoqués en moi, votre beau geste. Je suis heureux d'adresser des félicitations sincères à. messieurs les membres de la députa tion permanente, demeurés à leur poste de combat aussi longtemps qu'il leur a été possible de n'y rien sacrifier de lèur dignité, ni de leur loyalisme.Chacun d'eux s'est dévoué d'une façon particulière à sauvegarder les intérêts de la province ; ils n'ont cessé d'être à la peine, il est juste que vous leur en rendiez ce témoignage. Ils ont droit à votre légitime reconnaissance. A leur côté, je suis heureux de su -hier aussi monsieur le greffier provincial, pour | le dévouement dont il a fait preuve dans ses fonctions délicates ; il eut l'honneur d'être révoqué par l'administration allemande pour n'avoir pas courbé la tète devant elle ;'lui aussi messieurs, a opposé une patiente résistance. Je !e range parmi ceux dont nous admirons la fière attitude et à qui nous témoignons notre profonde gratitude. .En songeant aux fonctionnaires d.e l'administration provinciale qui se sont efforcés de servir de leur mieux la patrie,je ne puis m'eni-pêcher de relever l£ nom d'un de nos héroïques défenseurs qui nous revient de la bataille les Flandres, la poitrine ornée de la croix de l'ordre de Léopold et de la croix de guerre, et qui, resté toujours modeste, s'apprête à repren- 1 dre son service chez nous aussitôt qu'il le pourra : j'ai nommé h; médecin de réserve de régiment de Mo or, du lr R.A.L. Cité à l'ordre du jour de l'armée, il me sera permis, à mon tour, de souligner le nom du vaillant directeur de l'Institut bactériologique, parmi ceux (pie la province s'honore de compter dans ses plus fidèles serviteurs. Je tiens encore à rendre un témoignage de particulière estime aux merh bres du personnel de notre administration qui, dédaignant toutes considérations personnelles, se sont efforcés de servir le pays. Trois d'entre eux ont temporairement sacrifié leur liberté, mais ils (Mit la conscience d'avoir hautement accompli "leur devoir. Ce sont MM. Joseph Pee-ters. Stanislas Van den Broeck et l)om. Un quatrième appartenant au service technique, M. Nu vis, fut condamné à douze ans de travaux forcés. Dans ce même service, l'ouvrier C.laes; fut, lui aussi honoré d'une condamnation. Vous tiendrez, messieurs, à joindre vos félicitations aux miennes. Et. maintenant que le droit a vaincu la force, maintenant que l'ordre et la légalité ont triomphé de la violence et de l'arbitraire plus que jamais fiers d'être Belges, serrons nos rangs et, dans une stfblime fraternité d'armes, marchons d'un pas ferme à la conquête du magnifique avenir qui s'ouvre à la patrie libre, qu'avec l'aide de la. providence,le concours de toutes les bonnes volontés parvienne à réaliser l'idéal de paix, garant de la prospérité na-tionaie.Messieurs, l'ordre du jour de cette session extraordinaire .vous est tracé par l'arrêté royal qui vous réunit aujourd'hui. Il comporte la liquidation du passé et les prévisions budgétaires pour l'année 1910 qui va s'ouvrir. En vous y conformant, vous voudrez bien tenir compte des circonstances anormales auxquelles la députât ion permanente a eu à faire face pour exposer à vos suffrages le projet de budget tel qu'il vous est. présenté. Nous remettrons, si vous le voulez bien, à la session ordinaire l'étude des question laissées en suspens par l'explosion de la guerre et celle des nombreux problèmes que celle-ci a soulevés pour notre province. Je voudrais arrêter ici mon discours, mais il me reste encore un devoir à remplir. En parcourant vos rangs, j'y découvre hélas bien des vides. Permettez-moi d'y faire rapidement la nomenclature. En 1914 s'éteignait à Halle, M. Croonen P.- L. qui représentait le canton de Santhoven depuis 1899. Auteur île divers ouvrages d'ordre administratif, il s'occupa principalement des questions agricoles d'assurances du bétail, ainsi que de l'amélioration des roules de la région. M. Charles Teinmer-man disparut à son tour u Iloogstraeten, où il suivit les malades de l'asile d'aliénés, dont il était, le médecin. Il était l'élu du canton de Duffel depuis 1905. il a laissé le souvenir d'un conseiller actif et zélé. Le 0 septembre 191G décédait a Bergen-op-Zoom M. Steenackers A. H. C., élu du canton rie Boom en 1011. Chacun de nous se souviendra de l'aménité de son caractère, qui lui avait valu tant de sympathies. Le 18 octobre 1016. s'éteignait inopinément à Bruxelles M. Van Schoubroeck Eug. Is. Jos., conseiller provincial depuis 1900, mandataire du cantcm de Hérenthals. Remarqua par son assiduité au travail, ses collèges l'appelèrent à faire partie de la députation permanente, le 4 novembre 1912. Il avait un jugement très sur et s'était spécialisé dans les affaires content iguses du fonds commun ; il s'intéressa aussi beaucoup aux travaux d'hygiène. Sa perte fut très sensible. M. Moorkens, Jean Gommaire, appelé par le canton de Borgerhout en 1904 pour le représenter dans cette assemblée, décéda le 24 février 1917 à Berchein, où il exerçait, en outre, les fonctions d'échevin. Il jouissait de là. considération de tous les collègues, yet ne comptait que des amis. Le 30 avril 1917, disparaissait à son tour, à Meerhout. M. De Marbaix, P. J. J. Le canton de Moll, qui l'avait élu en 1912, a trouvé en lui un mandataire courtois, défendant avec énergie les intérêts de ses commettants. M. Paul (J. E.) Billiet fut élu de 1881 à 1884 et réélu conseiller en 1888. Il représenta le canton d'Anvers jusqu'à son décès, qui survint le 3 novem-bré 1918. Il fut membre de la commission provinciale des bibliothèques populaires ei s'intéressa vivement aux questions 1 itéra ires et artistiques. M. Van der Beken Pasteel (Adrien Eug. Marie) a été nommé conseiller provincial en 1878 par le canton de Contich. Il fut. éilu député permanent le 8 juillet. 1886. Il couronna sa longue carrière administrative en acceptant, la lourde charge de greffier provincial, qui lui fut conféré par arrêté royal du 13 août 1896. Il occupa ces fonctions jusqu'au 26 août 1914. Il s'éteignit à Anvers le 11 juillet 1916. Vous vous joindrez à moi pour reconnaître les mérites du défunt qui serait identifié avec ses fonctions successives. Il les a toutes remplies avec ponctualité et dévouement. La serviabilité qu'il apportait dans les rapports avec le public était légendaire, aussi a-t-il emporté dans la tombe les regrets de ceux auxquels il a rendu de naissance de ceux auxquels il a. rendu de signalés services. Je clos enfin cette liste, déjà trop longue, en rappelant l'émotion que nous avons tous ressentie en apprenant la mort à Teteriugen-lez-Breda, le 13 mai dernier, de M. V. .1. M. Van Hal, président du conseil provincial] depuis 1894. Le canton de Turnhout l'avait envoyé siéger dans cette assemblée eu 1878. Chacun de vous se souviendra combien il avait à- cœur les intérêts de la ville de Turnhout, dont il était d'ailleurs le distingué bourgmestre. Le conseil sera unanime à reconnaître l'impartialité et l'exquise courtoisie de son regretté président. U se souviendra du charme de sa parole. Ses improvisations, toujours admirablement appropriées aux circonstances, portaient une empreinte délicate qui lui était, bleu personnelle et qui peignait, en même temps que la bonté de son cœur, la fermeté qui le caractérisait. Sa mémoire restera fidèle a tous ceux qui l'ont approche. Je crois pouvoir me faire votre interprète pour rendre un faible hommage de reconnaisa.nce à l'intelligente activité et au dévouement de ceux de vos anciens collègues qui ont terminé leur carrière ici-bas. 11$.se .sont tous consacrés au service du pays et au bien de la province. Nous avons le confiant espoir qu'ils jouissent de la paix éternelle. Messieurs, au moment d'ouvrir votre session, permettez-moi de vous dire la doued émotion que j'éprouve à me retrouver parmi vous dans cette enceinte qui porte encore les traces des violences de nos ennemis. Puis 'sent-elles être à jamais pour vous un foyer de concorde, de fraternelle émulation, de loyale et réciproque confiance, où se fécondent les éléments de prospérité matérielle, intellectuelle et moraile nécessaire au développement de notre chère province. Ce discours fut très applaudi. M.aPeetérs-Lacroix ajoute quelques mots et propose de faire imprimer le discours. (Adho s ion.) M. Brems, membre de la députation, au nom de la droite félicite monsieur le gouverneur de son beau discours. Il propose d'en-, voyer un adresse d'hommage au roi. Adhésion.)M. Gii.on, au nom de la gauche, ajoute ces paroles : Pour juger la grandeur de la. joie que nous éprouvons à nous retrouver dans cette enceinte, libres enfin, il faut nous reporter a ces moments douloureux, où nous siégieons, sous les baïonnettes de l'occupant, avec un mandat limité, avec l'injonction de voter selon la volonté de l'envahisseur; il faut nous souvenir de nos lugubres assemblées, à huis-clos, au palais de justice, dans cette salle, où, connue une suprême ironie, s'étalaient les mots « .lus et Lex », car nous n'avions plus de droit ni de loi. Mais la loi était restée dans •le cœur des meilleurs d'entre nous, et sou ressort déclancha de superbes mouvements de révolte. C'est pour en remercier les auteurs, que je me lève. Oh, messieurs, il fallait avoir une âme rudement trempée, un amour ardent de la patrie, pour ne pas *être déprimé, e.t pouvoir accomplir son devoir sans se laisser impressionner par les événements terribles qui se déroulaient au front et dans nos cités où le citoyen n'avait plus de foyer à l'abri de l'inquisiteur, où nul n'était certain du lendemain.Or, nous eûmes parmi nous les hommes qu'il fallait, qui se sont, haussés au niveau des circonstances et auxquels les annales de notre conseil provincial devront leurs plus belles pages. Ah, les orgueilleuses brutes qui piétinaient nos lois, nos mœurs et nos traditions d'hommes libres voulaient, la menace à la bouche, sans que nous puissions les discuter, nous faire voter, leurs impositions de guerre 1 Eh bien, on leur a répondu par un « non >» énergique, par un « non » qui se répéta chaque année, avec la même fermeté et toujours appuyé d'ordres du jours empreints de fierté et de noble indépendance. Si le conseil provincial eut l'honneur la première d'année d'occupation, d'être en Belgique le premier, sinon le seul, à rejeter l'imposition de guerre ; s'il persista les années suivantes dans sa révolte, c'est à 'lattitude courageuse de quelques-uns de ses membres qu'il le doit, à MM. Montens, Brems et Claes, de la députation permanente et à M. Leclair,' qui fut leur collaborateur éclairé et dévoué. Par leur incessant labeur, il nous ont montre en ces jours d'épreuve" et. d'épouvante, où nos disputes antérieurs apparaissaient, bien mesquines, que l'idée de patrie n'était pas irne vaine fiction, comme une poignée de traîtres et de vendus voulaient le faire croire, mais qu'elle était ancrée dans le cœur de nos concitoyens et capables de susciter des miracles. Certain d'être l'interprète de .tous mes collègues, j'ai tenu à leur rendre spontanément cet hommage public, d'abord parce que c'est justice, et puis, parce que tout dans nos délibérations d'alors, ayant dû rester secrèts, il est temps que le public connaisse les noms de ceux qui furent de bons citoyens au moment où il y avait quelque danger à se monter tels. Longs^ applaudissements.) On procède ensuite à la vérification des pouvoirs. Puis à la nomination du bureau. M. Montens, dans un sentiment d'union patriotique, propose de nommer- comme président M.De Cock; vice-président, M.Gilles-De Pelicliy avec cette restriction que si se siège devient vacant, il sera attribué à la gauche ; enfin, M. Zech, le secrétaire suppléant, deviendrait secrétaire effectif. M. Leclair, au nom de la gauche, se rallie à cette proposition, et il exprime le vœu que le jour viendra encore dans cette session, où la gauche prendra placé parmi les membres de la députation. Il est d'avis que la représentation proportionnelle devrait d'ailleurs être appliquée dans tous les corps constitués, tant a l'Etat, qu'à, ,1a province et à la commune. Un membre du banc socialiste se plaint qu on parle de la classe bourgeoise et Feuilleton de l'ANVERS-BOUBSE 24 sur un front de plus de quatre-vn-ngts kilo- ses forces sur l;i Krnnçp. Ils ne vont donc pas .jvils soiit : ravitaillement de toutes espèces; dans ses attributions; 3. - les ouvriers ont Ions la lettre une Sa Grande,,,- s, métrés, qui s étend 1 e^ long de la ligne perdre du temps, et distraire de nombreuses surveillances techniques; correspondances à se conformer strictement à mes ordres ; 4. — l'évêque de Liège adresse au trouvernenr rn- Ischenstochowa-Andrew-bandomierz. Elle est troupes de leurs années pour tâcher de sem- allemande, anglaise, française et flamande des leurs salaires leur sont garantis; 5. — en rai- la place: - M 4 appuvee dans ses opérations par de : infante- parer ri Anvers, qui est d'ailleurs imprenable ! blessés hospitalisés dans notre ville, etc. etc... son du renchérissement, des vivres, le ministre m , 1 LSI /fi | U1 "p *'T c,e 1 art lier ie. Les tentatives autrichien- C'est l'opinion générale... de h, guerre de Prusse accordera aux ou- «Monsieur le Commandant, I \J IT" I \J I!.lcs Pour avancer d'Hidrew vers Kielce \rrivs hier soir, les petits princes font, Par ordre du gouverneur militaire, la garde vriers, pendant la. durée de la guerre une *,le m,adresse à votre cœur d'homme et de échouent, mais les troupes russes, par une aujourd'hui déjà, des promenades en ville, civique est mobilisée. Cette nouvelle est très augmentation de salaire de cinquante* pour chrétien, et je vous supplie de faire mettre * série .de brillantes attaques de cavalerie, a pied. On sait ce que nos princes et surtout favorablement accueillie, même par ceux qui cent; 6 — celui qui s'acquitte avec nom- un terme aux exécutions et aux représailles 1 î fi"erre UIBÛ n'Alllfûl'C ^ jo1^ .petite princesse ont d'aimable dans seront de corvée. Ceux-ci sont fiers et heureux lualitô de sa besogne et dont la conduite ne °.J1 ,u'a appris, coup sur coup, que plusieurs LU UliUI SU f Ut! Il MilVulu ïï i , vnï' Dans le district de I omas a séduisante simplicité qu ils tiennent de d'être appelés a contribuer à la défense, du laisse rien à désirer sera bien traité; 7 - Vl^ages ont été détruits, que des personne yuuiiu 1UU uniiwuio Seia^r = „t^œ ^ Œttffr f**™™"-* ?» WAt: Annotations quotidiennes GS,,e?éîfiitr-mt '■"> l%:ill, "VMl déj:, f Sur A Bruxelles, le. bourgmestre. M. Max. fait domînagent spontanément les fàb&ats -sV «ou* ont protesté de leur iannienr,.. 'ivi;-,,». i i.aucie, pénétrant:sur une distance denviron -a foule les suit et manifeste sa symphatie publier le note suivante : rnn1 tnrtniiM fiAfn.it \a -an ,i , sont les urètres de mon ,ij,i,. d'un habitant Ha la villp Àu^vlUaffe5 r£a\arnt Fovjnce autrichienne. avec un enthousiasme qui confine au délire. .< Les lois de la guerre interdisant à la popu- sévèrement punies; 8. — le travail sera, au- croire qu'un seul se ,soit rendu 'coupable 'V. 0 Ut! nâDItânt 06 12. Ville 4 £ peu de distance de Que .es princes ne souhaitent pa.s un deboi- lation civile de prendre part aux hostilités, tant que possible repris dans tous ses' dé- ,e* d'hostilité envers les soldats allemand-, rieiiopV r>p.rtrf»«5 -m ^ IS P i h demeiit de symphatie moins exubérant, nous et, toute dérogation à cette règle pouvant parlements —- Keppfi colonel » ' J'ai visité plusieurs ambulances et j'ai vu 1 ||Mm 3 dJfftfn -!„wè2? /egimen-1 d* to- „ oser.ons le pretendxe. Il n'en est..pas moins entraîner des représailles, beaucoup de mes ' ' , , '; t01u"CL que les blessés allemands y .-ont soignes ave -JNQi, 17 AOUT 1914 blanche '1 'I"e ' ovations n ont jias 1 au de les citoyens m'ont exprimé le désir de se débar- e Iveppel fut autrefois attacha par le gou- le même zèle cpie les Belges. Eux niAim Quinzième iour de la Ruerre Me li sï„ Xù ImJm. il T,' genef beaucoup. Ils en paraissent même très ^ (| !irme8'(| ren ,ils possMenl. Cos. ornement allemand a l'exposition rte l.iége. reconnaissent, si des soldats de l'a,i„î "(.me jour ne la guerre ta re la situation demeure la même, i.a amuses, et saluent familièrement le public. neuvent être dénosées dans les commis Aucun ouvrier ne se présentera, c'est certain. nlacés aux avmt-nostes tir,. . i„ ■ (SUITE) . ve est <»«<"« conta* «roi, La reine, elle, emploie sa première Journée 'Ss^poï™'riSé- p' l™* M": dan,s la commune de Til- 4Û 2 ^Beigi, ùc pe!„ !l l'A ,.N .'fLr ' anCh1î'«?U S £' pissé. Elle seront mises en silreté à l'arsenal les Allemands annonoent que la tel. en taire un crime à la population civile? r,t . , ** Autrichiens et Serbes se battent toujours ''Jli'S.i '' M if?5-central d'Anvers, et. seront restituées à leurs N'a hou aUemande de Liège demande des sur- si même quelques civils avaient aidé les s, .1- ïil'sl, ai p , 1 r'';nçalses continuejit a pro- furieusement dans la vallée de .lada.r ' Nos ! ' ,1 ,S' f,,* ^ i» propriétaires après ln fin des hostilités. ,, Cette aillants et environ nulle ouvriers pour exe- dats à repousser les écla-ireurs alleinainls 'k ta,,™"'1 région ihi Donon. En Alsace, alliés, grâce aux renfort» reçus, réussissent 'J™? .. mnfXliutnnôp n0"* »>ontre qu'à Bruxelles on commence enter dets travayx de terrassement. «I.a jour- peut-on en rendre responsable la p..|>iilnii<»> n;, ,»" Ofenpeat la ligne Tliaun-Cernay- faire reculer l'aile gauche autrlchiemie. « d» nSI lïlS « considérer comme possible l'invasion de la "ee sera.de Huit a cinq heures, avec une re- entière, les femmes, les enfants, les M-éh-cs? Ailé, 1 ; ■ lf- pren?,w "''«r1: '<»* fnnr l-i reine es? rmmilaiàe^ tnivis pt m cajiitale par les troupes allemandes. Le dé- ci-cation d'une heure pour le dîner Les ou- Mais je ne veux pas discuter les «Vies du de l-i' -li ' «mis ce matin aq imnistei-e \nvé,-sois sont heuœux de l'avoir narrui euï Part Pour Anvers rte la famille royale et du J"eis apporteront leurs bêches nu leurs pel pilsae, je vous demande seuJeinenl, au i, -m valides. CVst C'\-Z\u"SS*!» rll^nS MARDI, 18 AOUT 1914 Let^'mlntaSSls^ Jrte £ gouverne,,,eut n'est probab eut ,,as étrange, et0^U™n»onneS^'h nouJriîSW M, "e ,),eu; i- ! ^ ligne allemand, pris pa, le dixième" chas- Seizième jour de la guerre grands h«f!s ou dans des. maisons particu- •> ce pessimisme. iosemenl. S'adresser tous l'es jouis aux- forts wSSeKlîf» àvo^dc'h- . ie , j e!" ^Llpni<i"ds, en reculant, commet- «oiiatnn , i'e'f,s»., f gouvernement est installe au local (lf] ;| vu 1|jei. (||le pau,torité militaire aile de Hollogne, de Lier s et d'Evegnée.» Cinq utile mais pousseront les non'ilai i, u -m I rn J ,'lr,es 'H sauvagerie, tout connue ils ,f_ J,' 1 Atbénee royal. mande demande ries ouvriers pour aller aux francs par Jôur pour travailler huit heures! sespoir. .lé «rai-heureux de oon'voir vous en. W ,U i l'elSiqiue. On dirait que c'est un t -, H . . usines Cockeriiî fabriquer des munitions de Les conditions sont belles par les temps de t retenir sur ce sujet c,r i'ai I-i c-infl-,,,,. ^ & Œ" 'Tq,if.usdeen%uf SaPndensd destinées a tue!- nos soldats. M Oici- famine qui courent dans l;f contrée grlce a Lotie Allemands et Russes, un combat a dans la ville La population s'accomode bien Ouelnues personnes d'iruvre ont consTiiué un nC1, ^ilie.c,ei,'ï - avait ete désigne ces généreux solliciteurs de main-d cem re. de la guerre au lieu de les aggraver Au de, l'eu près de Stalluponen, à l'ouesi d'pydt- rie voir Vnvers transformée pour quelque organisme auquel ils ont donnd la dénomiua- Ijai , annuité alleinande pour diriger cette Aucun malheureux ne se laissera tentei- pour- nier moment, j'apprends que le curé de R... V'w '/'lr •* rh6mi" 'le fer de Wilna. Les temps «n capitale, bien que ce.soit dans ries tion rte Volontaires civils Le comité rie cet L honorable rinecteur, qui est tant pas plus îei quà Coclferill. Mais quelle est arrêté, et Conduit à la Chailrense. .l'ignore • manda ont l'avantage. Sur la frontière circonstances plutôt pénibles C'était le rôle organisme fait ce jour un appel à tous les incapable d une vilenie, ayanl refuse, ,1 lui e»t donc la mentalité ries Allemands qui .«op. <-e dont il est accusé, mais je sais qu'il Bit !'--"-autrichienne, les opérations ries rie- ,l'Anvers de servir, m, cas d'alerte, de réduit hommes valides afin que ceux-ci se joignent «« interdit ainsi q«iu q.,e!mies antre» rage- posent que les P,e,lgw les aideront a tuer incapable de commettre un acic d'imsiilité -.lements nis^ses chargés de la défensive icinnal, e, ce ,-ôiè. la ville le remplit main- e x noiù rendre à noire ville et 1 la o "R''"'s °", 'illLls *le, 1 "s""'' 'initier sa de- leurs soldats Dans des circonstances iden- envers vos soldats: il est bon „„èire. d„„x et - du service rie reconnaissnnce provoquent icam non sans en tirer quelque honneur, trie e maximum de services en se tenani iour T""'' e P'"«>clanr.j.tioi, câpres est ait. tiques les Allemands agiraient, ils ainsi à cl,a,-Stable. Je répond de lui, et je vous sup- v'r,i 'I attaques livrées pa, la cavalerie Quant aux dangers d'un siège ou d'un born èt ,'uit , I-, disposition des autorités et des "lm s"r les """'s rte la 1 égard de leurs compatriotes? Ou pensent- plie rie le rendre à sa narotsse. ïes province ','ie'pilf ,'i"1)m*.r^i P'",'! bardeinent que ce rôle fait a la ville, organismes qui auront recours à leur institu- » t. A partir de ce jour, je reprends la lls " n -v » ,le Patr«',*'i <!"'«• Ailemagn. î „ Ve„mPZ 8„ré6r ^ , M H RrT. cavalerie #nn«mic n l'1 P°Plll'lt''On n j aonge guèw. Le seul oJ">- t ton. Les services que les-.promoteurs se propo- . direction de l'usine "Cockerill de l'actuel direc- Leurs procédés de terrorisa tion se généra- te.\ «vècTué cî# Liés».» mie en recounaissaao» opeie jecti. des Allemands est de se ruer de toutes sent de rendre par la création des Volontaires teur général; 2. — le personnel est maintenu lisent de plus en plus. A ce propos, iigna- (\ suivn» .

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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