Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 02 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz0413p/
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Jeudi 2 juillet 1914 1 s. No 151 Vingt-sixième année I .f :7V ABONNEMENTS : un an un seme. un trim«. * *;« £ francs francs francs ANVe&S i . 16.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 ' On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal j j , | r AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-BOURSE pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LE ROMAN D'ESSAD-PACHA (III) Au moment où les puissances en sont encore, sinon à découvrir du moins à dés'gner un souverain — prince ou roi — pour l'Albanie, cette Albanie ne compte pas moins de sept gouvernements distincts et rivaux. Akti est le pacha d'Elbassan, où il semble d'ailleurs attendre qu'une autorité supérieure le relève de charge. A Vallona, le gouvernement provisoire d'Ismaël Khemal est reconnu par les puissances, et doit se dissoudre à la désignation du nouveau souverain. La ville de Scutari est administrée par une commission européenne internationale. 11 y a la confédération des Malis-sôres, peu agissante, mais plus ou moins ouvertement protégée par l'Autriche. Il y a les Mirdites de Prenk Bibdoba' protégés, mais avec moins d'insistance, par la diplomatie française. Il y a, au centre, Ded-Socu qui est pacha d'Alessio et qui commande à environ trois mille fantassins. Enfin, Essad-pacha tient toute la région de la Ljuma depuis Durazzo jusqu'au Drin. Parmi tant de compétiteurs, Essad seul représente une force. Ce n'est pas cependant que ses effectifs soient demeu-' rés intacts depuis la capitulation de Scutari. Son armée s'est d'abord affaiblie, puis transformée. La Turquie a redemandé les régiments qui constituaient la garnison de la place dès le début du siège, avant l'entrée en scène d'Essad, et il a bien fallu rembarquer ces troupes régulières sur des navires grecs à destination de Constantinople. Un moment, Essad n'a plus disposé que de cinq mille hommes. Mais presque aussitôt il recueille quinze mille musulmans que les Serbes viennent de chasser de Dibra. Ayant ainsi reconstitué son armée on le voit s'employer activement à évincer un à un tous ses rivaux musulmans. Il fait d'abord sauter Ded-Socu en déterminant la commission internationale1 de Scutari à occuper Alessio. Il proclame ensuite Durazzo comme la capitale du futur royaume ou de la future principauté. C'est là un acte insignifiant sur quoi les puissances pourront toujours revenir mais qui crée aussitôt une rivalité entre Durazzo et Vallona. Sous l'empire de son dépit, Ismaël Khemal s'efforce de se maintenir, fomente des conspirations où il échoue, et se voit finalement contraint de résigner ses pouvoirs aux mains de la commission internationale. On l'éloigné ; il part pour la France et voici Essad débarrassé du plus redoutable de ses rivaux, de celui qui s'était concilié l'appui de la diplomatie et qui vient de perdre sa confiance. Ensuite, il se tourne contre Akti, le pacha d'Elbassan. Akti vivait de réquisitions et pressurait durement ses paysans. Une: révolte éclate et Essad se précipite pour rétablir l'ordre. En moins de huit \jours, il occupe Elbassan. Toute l'Albanie centrale était gassée sous sa domination. Assuré des musulmans, il négocie avec les catholiques du nord. Il leur montre le danger d'un gouvernement à l'Européenne qui mettrait fin- au régime des clans, aux privilèges des aristocraties territoriales. Les Malissores, comme les Vénitiens du seizième siècle en guerre avec le pape Jules II, déclarent formellement qu'ils sont Albanais d'abord, chrétiens ensuite. Des chefs du nord accourent à Durazzo, et viennent y conférer avec Essad dans le palais qu'occupe actuellement — d'une façon intermittente — le prince Guillaume de Wied. On délibère ; on échange des garanties et des promesses. On arrive à un compromis qui élimine le prince chrétien, quel qu'il soit. La puissance d'Essad s'affirme alors à tel point que la commission internationale de Scutari est amenée à la consacrer par une sanction : Essad est nommé par les puissances président du sénat albanais. Ce n'est qu'un titre, mais les puissances, en le lui accordant, reconnaissent implicitement l'autorité de celui qui le porte. Elles ont compris qu'aucun gouvernement nouveau ne s'établira sans l'assentiment, sans le concours d'Essad. La diplomatie ménage Essad et Essad ménage la diplomatie. Il la ménage à telle enseigne que, quand le prince Guillaume de Wied est officiellement désigné, à la suggestion de l'Allemagne, il feint d'accueillir l'événement comme une solution. 11 fait répandre dans la presse « qu'il attend avec impatience l'arrivée du souverain choisi par les puissances et qu'il sera le plus fidèle sujet de Guillaume 1er.» Cette déclaration vient quelques jours après la révélation du compromis de Durazzo, qui élimine tout prince chrétien. A ce moment, Essad-pacha n'a pas encore accepté l'hypothèse d'une intronisation du prince Guillaume de Wied. Il y a désignation ; il n'y a pas acceptation officielle. Comme Essad le dit à Nicol Miras, chef des Malissores, Guillaume de Wied n'est roi d'Albanie qu'à titre éventuel. Des formalités sont à remplir. Une délégation albanaise doit se rendre auprès du candidat de l'Allemagne.Pour cette démarche, le concours d'Essad est indispensable et les puissances lui confèrent la présidence de la députa-tion comme président de ce fameux sénat qui n'existe point. Nous allons le voir conspirer encore pour ajourner sa mission. (.4 suivre). Firmin Gharlerie. L'attentat de Serajevo uo vienne, le 1er jumei : La Neue Wiener Tageblatt publié lu dépêche suivante : Dans les milieux autorisés de Vienne on ignore complètement l'intention attribuée au gouvernement austro-hongrois cle demander au gouvernement serbe sou appui contre les auteurs de l'attentat de Sarajevo. La Zejt apprend que le nouvel héritier du trône recevra prochainement une haute charge dans la marine de guerre et qu'un officier de la marine, sera attaché à sa personne pour le mettre au courant des questions de la marine.Suivant- la N'eue Freie Presse les personnages de la suite de l'archiduc défunt revenant de Serajevo racontent que d'autres attentats étaient préparés contre l'archiduc. C'est ainsi que deux bombes a mécanisme d'horlogerie <ait été trouvées sous la table où devait avoir -lieu le déjeuner après le retour du ko-nak. Une troisième bombe avait été placée dans la cheminée de la chambre à coucher de l'archiduc. De Vienne, le 2 juillet : Le Fremdenblatt dit que la nouvelle publiée par plusieurs journaux et. d'après laquelle la légation de Serbie à Vienne aurait attiré l'attention des milieux compétents sur l'existence d'un projet d'attentat est dénuée de toute espèce de fondement. Ce soir des groupes de jeunes gens, dont un certain nombre d'étudiants, ont tenté de se vendre à la légation de Serbie. Le service d'ordre qui avait été organisé a empêché cette tentative d'aboutir. La foule a poussé des cris divers et a chanté à plusieurs reprises l'hymne national. Un orateur a harangué la foule. \ dix heures, la manifestation était terminée. Un petit gioupe de manifestants a songé un moment à se rendre à la Hofburg, mais il y a renoncé de lui-même. La'police n\i p^s eu à ii tervenir. *** De Serajevo, le 1er juillet : Les détails de l'enquête relative à l'assassinat sont naturellement tenus secrets. L'enquête a déjà révélé que Cabrinovic et Prinzip avaient été engagés par un comitadjis du nom de Ciganovic pour accomplir le meurtre. "Ce dernier leur avait, en outre, fourni des bombes et des browning. Au sujet de plusieurs autres personnes arrêtées, on n'a encore rien pu établir, si ce n'est qu'ils avaient été en rapport personnel avec Cabrinovic et Prinzip. Un professeur au pensionnat des Enfants de troupe a pris l'initiative d'ouvrir une souscription pour élever un monument expiatoire sur le lieu de l'attentat. La première liste de souscription a donné déjà deux mille couronnes. A Maglat et à Tuzla, il s'est produit hier une manifestation accompagnée de scènes de violence. A Tuzla, une foule, composée en majeure partie de Bohémiens, s'est jointe aux manifestants, et a commencé à user de violence contre la police qui intervenait. Finalement, après avoir réquisitionné les soldats, la police parvint à disperser la foule et a rétabli l'ordre. De nombreuses arrestations ont été opérées. C'est en vue de prévenir de nouveaux désordres que l'état de siège a été proclamé dans .ces deux villes. L'état de justice sommaire a été proclamé à Tuzla et à Maglaj, localités où des désordres se sont produits. % sjc De Serajevo, le 2 juillet : On sait que des désordres analogues à ceux de Serajevo se sont produits à Tuzla et à Maglaj. D'autres part, l'église serbe de Ga-bella, dans le district de Stolol,. a été attaquée et mise au pillage par les paysans catholiques et musulmans. En présence de ces faits le gouverneur de la Bosnie-Herzégovine, désireux d'empêcher de nouveaux excès et de protéger contre toute molestation les populations appartenant à la confession orthodoxe' serbe, a décidé de soumettre toute la province au régime de la loi martiale. *** De Trieste, le 1er juillet : Le cuirassé Viribus Unitis transportant les dépouilles mortelles de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse sa femme, est arrivé devant Trieste ce soir à sept heures. Le cuirassé, qui est escorté par l'escadre sous les ordres de l'amiral Haus, a jeté l'ancre dans la rade. Les deux cercueils restent provisoirement à bord du cuirassé. Il seront transportés à la gare du sud demain dans la matinée. *** De Gettigné, le 1er juilet : Le roi Nicolas est passé'à la légation d'Autriche-Hongrie pour exprimer -ses condoléan ces. Il a remis sa carte au chargé d'affaires. *** De Berlin, le 1er juillet : Les Journaux affirment énergiqueinent la responsabilité immédiate de la Serbie dans Je crime de Serajevo. La Germania dit établie la participation de personnalités de Belgrade. Si le roi Pierre et ses conseillers ne soudoyaient pas les meurtriers ils laissèrent faire la conspiration. Pour la Reicfispost, l'accusation vise un membre de la famille royale antipathique par les pires défauts. Conséquemment, la presse approuve la démarche de l'Auriche à Belgrade, et rejette sur la Serbie toute les responsabilités.Pour le Berliner Tageblatt, l'Autriche use seulement de son droit, et la Serbie ne doit aucunement se refuser à une enquête. La révolution mexicaine Le départ des médiateurs ajourné Niagara-Falls, l«r juillet. — Le gouvernement des Etats-Unis a fait savoir aux délégués de l'A. B. C. que l'ajournement de la conférence de médiation à une date indéterminée pourrait être envisagée comme une rupture, et n'amènerait pas les constitutionnalistes à envoyer leurs délégués. Les délégués de l'A. B. ' C-, qui allaient prendre le train se soir, disent qu'ils ajournent leur départ à demain. L'insurrection albanaise Durazzo, 1er juillet. — Ce matin, à huit heures, le corps du colonel Thomson a été transporté par les gendarmes albanais Jusqu'au quai. Il était suivi par les officiers hollandais, les représentants de la commission internationale de contrôle et les ministres. Lorsque le cortège est passé devant le palais royal le prince y a pris place. Le frère du colonel Thomson a prononcé quelques paroles pour remercier au nom de la famille pour les manifestations dont le colonel défunt a été l'objet. BLANCS CONTRE JAUNES Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise, dit le proverbe. On peut se demander si le Japon ne va pas prendre une action décisive contre les Etats-Unis, où la Californie vient d'opposer un nouveau et brutal veto à l'introduction des Asiatiques. i ! Sait-on que le problème, si grave qu'il paraisse, est peut-être plus grave encore pour l'Angleterre? Il y a quelques semaines, lord Hardinge, à Calcutta, et le chef du gouvernement canadien étaient informés, tous deux par télégramme, qu'une révolution éclaterait dans cette colonie anglaise, si les trois cent soixante-dix Hindous embarqués sur un vapeur se voyaient refuser l'autorisation de débarquer à Vancouver. Les arguments invoqués à cette occasion par les intellectuels hindous ne manquaient pas d'à-propos. La Grande-Bretagne, disaient-ils, a aidé le Japon, nation jaune, à battre la Russie, puissance blanche. Après avoir secondé les efforts des Nippons, elle seconde aujourd'hui ceux des Chinois. Elle nous enseigne l'histoire de Cromwell et de Washington, elle nous apprend dans ses universités qu'il ne peut y avoir d'« impôts sans représentation », elle nous dit que tous les hommes; sont égaux. D'où vient alors que nous ne sommes pas égaux également aux yeux du premier ministre anglais, qui est apparemment un personnage moins important que Dieu. La Grande-Bretagne, disent-ils encore, possède la mère-des parlements; et pourtant elle gouverne par des méthodes despotiques un peuple plus nombreux qu'aucune autre nation. Bientôt elle sera la seule puissance qui refusera à ses sujets asiatiques tout contrôle parlementaire réel sur les affaires de leur pays. Et les Hindous, on le sait par ailleurs, ne mettent pas que des arguments au service de leur cause. Leurs doléances se traduisent dans l'Inde par des bombes et des assassinats politiques : lord Hardinge en sait quelque chose. Que sera-ce lorsque le levain de la résistance aura fermenté et que la masse se sera éveillée aux idées de politique et de nationalisme ? Ces arguments sont impressionnants. L'Angleterre y céderait peut-être volontiers, mais il y a tout lieu de croire qu'elle rie le fera jamais, car d'autres arguments tout aussi précis, en sens contraire, lui sont servis par d'autres populations qu'elle a davantage peut-être encore à ménager. Nous voulons parler des Dominions. Ce qui se passe au Canada et aux Etats-Unis n'est pas isolé. D'autres populations britanniques s'opposeront de toutes leurs forces à ce que l'Angleterre cède jamais, sur l'admission des populations de race jaune chez elles. Nos lec-leurs se rappellent ce qui s'est passé naguère en Afrique du sud. Après cette région, après le Canada, l'Australie à son tour entend rester maîtresse chez elle et ne veut à aucun prix laisser envahir son sol par des immigrants venus d'autres possessions britanniques. Un député du parlement fédéral australien, James Edmond a fait récemment sur ce point des déclarations qui n'ont pas mis le gouvernement anglais à l'aise. Qu'on en juge : « A la population des îles britanniques, qui n'a jamais couru de danger de se voir submergée sous le flot immense des races de couleur, la conquête par l'Allemagne apparaît comme le pire désastre. » Pour la plupart des Australiens, la conquête allemande serait un mal bien moindre que l'invasion de nos soi-disant paisibles et loyaux compatriotes de couleur, venant de l'Inde ou d'ailleurs. En fait, si la conquête allemande devait être notre seule sauvegarde contre un pareil fléau, elle serait la bienvenue. » Le drapeau anglais, que l'on nous invite à respecter, n'est à tout prendre qu'une pièce de calicot ; la race, elle, est vivante, faite de chair et de sang ; cette question chez nous prime toutes les autres...»Qu'on s'étonne après cela que l'Angleterre hésite à transformer l'entente cordiale en alliance ! L'Angleterre serait seule à approuver cette transformation ; les colonies anglaises ne l'admettront jamais, car que leur fait la France, que leur fait l'Allemagne ? Le projet de création d'une fédération impériale, d'un parlement impérial, qui représenterait la totalité de l'empire et qui aurait qualité pour résoudre les graves problèmes'dont se préoccupent les grandes colonies anglaises, n'est pas vu sans inquiétude par la population australienne. Si un semblable parlement devait avoir le pouvoir de décider que les sujets britanniques de couleur auront la liberté de se déplacer à leur gré et de s'établir dans tout l'empire comme des blancs, il ne se trouverait pas un seul Australien pour s'y faire représenter. « L'Australie blanche, disent les Australiens, est un dogme.» Dans la National Reviiîw, dernièrement, le même auteur disait que la marine australienne en formation ne serait jamais à la disposition de la Grande-Bretagne pour contraindre une autre colonie britannique à accepter chez elle des gens de couleur, et concluait ainsi : « Mieux vaudrait pas de flotte du tout qu'une flotte placée dans les mains de l'ennemi. « Or, l'ennemi visé dans cet article n'était autre que l'Angleterre. Les Australiens ont fait un rêve et ils en poursuivent passionnément la réalisa-lion : « Notre pays, disent-ils, a sensiblement la même étendue que l'Europe, les Etats-Unis ou le Canada. Nous nous le représentons comme un autre continent, peuplé de 150 à 200 millions d'habitants. Il aura sur l'Europe la supériorité de ne pas posséder diverses races, diverses langues, divers drapeaux. Il ne connaîtra pas les règles étroites qui jugulent les populations d'Occident, composées d'éléments disparates, semi-Tartares de l'est, Turcs du sud-est, Grecs au sang mêlé, Siciliens mi-Africains, Portugais mulâ tres, Espagnols métissés cle Maures, etc « L'Australie est trop loin de l'Europe Irop près de l'Asie, pour ouvrir ses por Les toutes grandes à l'immigration. Li population blanche se trouverait noyéi au milieu des arrivants jaunes ou bruns qui seraient vite cent contre un ! Alor: notre merveilleux rêve s'effondrerait i jamais.» Ainsi raisonnent les Australiens at leui point de vue est à peu près celui de: Africains du sud, des Etals-Unis, du Ca riada. Le blanc entend rester chez lu une aristocratie et ne veut à aucun ijrb accorder droit de cité aux gens de cou leur. Mais à ce régime, l'impérialism< britannique court de bien grands dan çers... - J. T. SOUVENIR CORDIAL Le conseil municipal de Paris vient de fair< parvenir au bourgmestre d'Anvers, ainsi quï ceux de nos conseillers communaux qui on participé à la visite qui eut lieu, dans la capi taie française, en 1911, un superbe souvenir C'est un album de grand luxe dans lequel avec les portraits des bourgmestres des quatre grandes villes belges qui étaient représentée! lors dé cette visite, on a réuni les principale; vues de Bruxelles, Anvers, Liège et Gand. Ce préface explique que « le conseil munici pal de Paris, voulant consacrer par un témoi gnage officiel le souvenir des visites échangée; entre la ville de Paris et les quatre grande; cités belges, le bureau a ordonné qu'un compte rendu de ces importantes manifestations fù rédigé pour prendre place dans les archive; historiques de la ville de Paris ». Cet album est, on peut le dire, une simple merveille de goût, et constitue un précieui témoignage en faveur de l'industrie française du livre. LA BRUYERE DE CALMPTHOUT Elle est toujours menacée, et les discussion; qui doivent aboutir à une solution se poursui vent, pai'tisans et adversaires de la route qu irait du Calmpthout Hoeli au ravissant hameai de Acht Zaligheden, tenant bon. C'est ce qu. rend une entente assez problématique, encore que plusieurs solutions dites « mixtes » aieni été proposées. Opposé au projet de tracé que nous indiquons plus haut, et qui émane de M. le ministre Helleputte, il existe un autre projet, le tracé entre le Calmpthoutschen Hoel et Wildert. Lequel l'emportera, au cas où ci ne serait pas un troisième larron qui triomphe rait ? C'est ce que l'on ne sait pas. Mais le; vaillants défenseurs de la bruyère paraisseni devoir en être pour leur énergique interven tion. Dans les milieux administratifs on invoque à l'appui d'une solution moyenne le rapport de l'honorable M. Buis, approuvé par la sectior: centrale de la commission des sites et monu ments. M. Buis concluait à la conservation des dunes de sable, et, à cet effet, la création d'une réserve de deux cents hectares environ lui paraissait suffisante. Malgré tout le respect du sens esthétique que l'on se plaît à accorder à M. Buis, on peut esti rner que c'est faire vraiment bon marché de la beauté mélancolique de ces vastes espaces verts, roses ou roux, parsemés de petites fia ques d'eau où le ciel changeant se mire et qui varient si fort l'expression de la bruyère, c'est à dire de tout cet espace de terrain mollemenl ondulé dont la sauvage grandeur a on ne sa il quoi d'exaltant et de nostalgique. Assisterons nous à une profanation de l'une des plus belle; choses qui soient dans notre province ? Espérons encore... LE MONUMENT DE LE0P0LD II En l'hôtel du gouvernement provincial une réunion a eu lieu, hier, des diverses autorités eu vue des mesures à prendre pour la sous cription publique au monument national de Léopold IL Cette réunion était présidée par M. le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province. Y assistaient également MM. le général Dufour, remplaçant le lieutenant géné rai circonscriptionnaire, De Vos. bourgmestre, le procureur du roi, Corty, président de la chambre de commerce, et. plusieurs hautes pei sonnalités anversoises. La question n'a donné lieu qu'à un échange de vues préalable. En principe, outre les sous criptions du commerce et des particuliers, on admettrait une souscription populaire et démo cratique uniforme de cinq ou de dix centimes Mais rien cependant n'a été décidé. line réunion plus complète et au cours de laquelle on examinera le projet d'organisation de cette souscription est fixée pour le coin inencement de la semaine prochaine. CONCERT DE CARILLON Voici le programme du concert que M. (lus tave Brees, l'excellent carillonneur d'Anvers offrira ce soir aux amateurs de musique cam panaire : Rkislied, de Peter Benoit ; Troisième fantai su:, de Peter Benoit ; Sérénade, de F. Schubert Wi:.nn ich's sur Wusste ! de Rob. Franz ; Lof der Thrauen, de F. Schubert ; Annie Laurie. The Blue Bells of Scoiland et Some Day, de M WeHings ; Enchantement et Arragonaise, de Mas senel : fantaisie sur ParsÏFÀl. de R. Watrner. INTÉRIEUR Les correspondances pour le Chili La voie des Andes est provisoirement supprimée pour l'expédition des correspondances à destination du Chili. Jusqu'à nouvel avis, ces correspondances seront expédiées par la voie de mer. Le deuil à la cour La cour de Belgique, comme on sait, est actuellement en deuil par suite de la mort du régent de Saxe. Ce n'est donc que plus tard que sera pris le deuil pour l'archiduc héritier d'Autriche ; il sera vraisemblablement de quinze jours. Mais rien n'est encore décidé à cet égard. Rien n'est décidé non plus en ce qui concerne l'assistance du roi Albert aux obsèques. Le souverain est absent. Toutefois, on pense qu'il n'y assistera pas, la cour d'Autri-(•lie ayant exprimé le désir que les funérailles aient lieu dans l'intimité et qu'aucun souverain, sauf Guillume II, n'y assiste. Les difficultés de M. Mornard à Téhéran On connaît les difficultés que rencontre en Perse M. Mornard, trésorier général du gouvernement persan. Le président du conseil des ministres de Perse a infligé officiellement un démenti catégo rique au journal Rad, qui avait accusé notre compatriote d'avoir autorisé les protégés de la i Russie à verser leurs impôts directement entre < les mains du consul impérial. D'autre part, M. < Mornard a intenté au même journal une action en payement de 12,000 tomans pour l'obliger à rectifier ses accusations mensongères. Nouveaux câbles belges sous-marins Le ministre de la marine belge a signé un ] accord avec la Eastern Telegraph Company pour l'établissement de deux nouveaux câbles sousmarins, dont l'un reliera la Belgique avec Portcurno, sur la côte anglaise, et l'autre re- : liera Loanda avec Banana dans le Congo belge. Tous les télégrammes de la côte africaine anglaise au continent européen passeront dorénavant à travers la Belgique via Ostende ou i Anvers, ce qui fera une grande économie de temps et d'argent; ainsi, le prix d'un télégramme entre la Belgique et le, Congo sera réduit de -40 pour cent, sans compter le gain 1 en rapidité de transmission. 1 Importation de poisson hollandais Les importations de harengs hollandais en Belgique durant le mois de mai écoulé ne furent pas aussi actives que les mois précédents. Cependant, il fut encore vendu aux halles de Bruxelles, Anvers et Gand, dans le 1 courant du mois sous revue, 134,524 kilogrammes de hareng. Pendant les cinq premiers mois de l'année, la Hollande nous a vendu au total 2,899,865 kilogrammes de hareng contre , 2,603,930 kilogrammes durant la période correspondante de l'année 1913 et 2,366,685 durant les cinq premiers mois de l'année 1912 Par .con- < tre, la demande fut plus grande, en mai, pour le poisson de mer et de rivière frais. Il fut ' vendu, en effet, au cours de ce mois, aux « halles et par les grands consommateurs bel- < ges 1,522,404 kilogrammes de poisson hollandais frais. Pour le. poisson conservé, il y a 1 eu peu de demande par suite des droits d'en- 1 trée élevés- qui (grèvent actuellement cette marchandise. Le commerce des huîtres s'est également ralenti durant le mois écoulé. La valeur totale du poisson importé de Hollande dans le courant du mois de mai se chiffre, par 1,089,845 francs, alors que pour les cinq premiers mois de l'année, le chiffre total atteint la somme rondelette de 6,261,921 francs. Courses nautiques de Henley On annonce de Londres que le club nautique de Gand a gagné l'une des manches de la coupe de la Tamise. Union des associations internationales La commission de l'Union des associations internationales vient de tenir sa séance annuelle à Bruxelles, formée de délégués des associations affiliées. Elle s'est occupée principalement des questions concernant le déve- . loppement de l'Union. Le rapport présenté à j rassemblée passe en revue les faits internatio- ( naux de l'année : action diplomatique et action 1 des associations. Il dégage des faits les progrès ] qui marquent dans la voie de l'organisation internationale, en particulier au point de vue des questions auxquelles l'Union a voué son-activité. En 1913, il s'est tenu, tant en Europe qu'en Amérique, 147 réunions internationales. Actuellement, 230 associations internationales permanentes sont affiliées à l'Union. Celle-ci voit grandir ainsi chaque jour son influence, car elle a mis à la base de son action la coopération et la coordination des efforts de tous les groupements internationaux. Les délégués ont approuvé les comptes et le budget, qui s'élève pour l'année à 92,000 francs en dépenses et en recettes. Ces dernières proviennent des cotisations, des subventions et souscriptions aux publications. La Rotation Carnegie et l'Union interparlementaire accordent le plus fort subside. La commission a accepté l'invitation de tenir le prochain congrès des associations internationales à San-Francisco en 1915, à l'occasion de l'exposition universelle et des fêtes pour l'ouverture du ; canal de Panama. Les Américains ont offert .] de préparer dans les meilleures conditions possibles une prise de contact avec les forces J organisées non seulement de l'Amérique du 1 nord, mais aussi de l'Amérique du sud, de i l'Asie orientale et l'Australie. La commission s a arrêté les termes de la pétition à adresser 1 à la conférence de la paix que les gouverne- 1 ments doivent réunir prochainement. Elle de- J mande l'institution par les Etats d'un bureau chargé de recevoir les vœux et projets des associations internationales en matière de législation et d'administration internationales, et de provoquer ensuite la réunion de conférences diplomatiques spéciales; La Suisse et la Belgique A propos du voyage du roi Albert en Suisse et de la visite officielle qu'il fera au conseil fédéral, à Berne, le Neûfchatelois publie la note que Voitîi : La visite du roi des Belges à Berne est aussi -un événement fort heureux. Le roi Albert a déjà prouvé, par les séjours nombreux et prolongés qu'il fait dans notre pays, qu'il est notre ami. Et il sera certainement reçu avec une grande cordialité. En même temps notre attention se portera sur le vigoureux peuple belge, qui a su acquérir, au point de vue \ international, une situation que nous pouvons lui ? envier. Peut-être même les deux nations gagneraient- ( elles à se mieux connaître. De pat son histoire, la Belgique est un pays démocratique, de démocraties municipales tout au moins. Sa situation de pays bilingue, placé comme la Suisse entre l'enclume française et le marteau allemand, ses dimensions restreintes créent avec la Confédération helvétique , des analogies indéniables. Et, en présence des prétentions croissantes et souvent exorbitantes des grands 1 Etats, les petits pays ont tout intérêt à se tendre ' cordialement la main. ( 1 NOUVELLES MARITIMES i ( L'ouverture du canal de Panama | Panama, 1er juillet. — L'ouverture du canal de Panma a été fixée en mars 1915. Compagnie belge maritime du Congo Le vapeur-c.iterne Inkisi que cet armement fait construire aux chantiers de la Greenock and Grangemouth Dockyard Co Ltd, a été lancé avec succès le 30 juin dernier. 1 Les mouvements du port de New-York 1 Ni:w-York, 30 juin. — Les sorties de mar- l chandises générales du port de New-York, peu- 1 dant la semaine dernière, se chiffrent par 1 •S 14,400,000, contre S 14,020,000 pour la huitaine correspondante de l'exercice antérieur EXTÉRIEUR ALLEMAGNE 1 La contribution de guerre c On sait que dans les mois qui suivirent la é promulgation de la contribution exceptionnelle de guerre allemande, des nouvelles joyeusement optimistes circulèrent dans la presse de l'Empire. « Nous avios besoin d'un milliard, écrivait-on. Nous en aurons deux, ou peu s'en faut. » Ces prévisions parurent bientôt excessives et furent ramenées à 1,500 millions. Il semble aujourd'hui que ce soit encore trop et que le rendement total doive atteindre tout juste 1,250 millions de francs, c'est-à-dire un milliard de marks. Diverses publications permettent au surplus une recherche approximative de cette probabilité. La Gazette du Rhin et de Westphalie a poursuivi récemment une enquête qui y contribue. Elle a demandé aux municipalités de vingt-huit grandes villes allemandes de plus de cent mille habitants ce qu'avait produit chez elle l'impôt de guerre. Il existe dans l'empire quarante-huit ■ i 1 les supérieures à cent mille âmes. L'enquè-e a donc porté sur 58 0/0 de la somme totale pie payeront les villes de cette catégorie. Or lans les vingt-huit villes eriquêtées, le rende-nent de la contribution a "été de deux-cent ~A îonante-trois millions de marks. La contribu-ion totale des quarant-huit villes de plus de ;ent mille habitants représentera donc vraisemblablement- un peu plus de cinq cent mil-ions de marks, Peut-on serrer de plus près l'approxima-ion ? Oui, si l'on se reporte à I'Anm aire ,Statistique de la Prusse, qui permet de se représenter très exactement, pour les quarante mil , ions d'habitants de la Prusse, le rapport de a fortune urbaine à la fortune rurale. En 'russe les habitants des villes de plus de ■eut mille habitants détiennent 51 0/0 du retenu total de la population prussienne. Il est .raisernblable que cette proportion est. à peu n-ès la même dans l'empire qu'en Prusse. )n peut conclure de là que la contribution les quarante-huit grandes villes de plus de ;ent mille habitants représente la moitié île . a contribution générale de tout l'Empire, l.e iTésor impérial encaisserait donc, du fait de 'impôt de guerre, un milliard de marks tout uste. La Gazette du Rhin et de la Westphalie ne sache pas son désappointement. « On avait lensé, dit-elle , que la contribution aurait un rendement de plus d'un milliard : il n'en sera )as ainsi. Le résultat partiel des vingt-huit grandes villes ruine nos espérences exagérées- «Ce sentiment est partagé dans les bureaux du fisc et du ministère des finances, >u très récemment encore on croyait obtenir m moins mille deux cent millions de marcs, iette moins-value d'un sixième a des consé-piences de divers ordres. Tout d'abord, il est certain qu'en pratique les finances de l'empire s'en ressentiront. Non seulement il faut re-îoncer à l'espoir, exprimé publiquement dans ; ■ertains milieux, de grossir avec les excédents e Trésor de guerre, mais les charges des budgets prochains vont se trouver augmentées et jes charges avaient été calculées de telle sor-;e qu'une gêne réelle s'en suivra. Il semble' Dien ainsi que la théorie de l'enrichissement ^écent de l'Allemagne est inexacte. Mais il 3st certain aussi que l'Allemagne a une richesse active et circulante dont elle sait tirer -m merveilleux parti. D'autre part, elle a su )rendre en temps utile des initiatives fiscales . lui- ne sont point négligeables, tout en constituant un sérieux mécompte. EGYPTE Le rapport sur le Soudan Le premier volume du rapport du gouverne-nent du Soudan pour 1913 vient de paraître. 1 contient les rapports des gouverneurs de )rovinces. Les rapports des départements et du_ s gouverneur général n'ont pas encore été pu-)liés. Le rapport sur la province de Khartoum )ccupe près de soixante pages du volume, -'extrait suivant est tiré de l'introduction du ■apport. Coton et récoltes. — Environ 500 feddans sont cul-ivés en coton dans le district de Geili, outre les ermes de Kadaro et du nord de Khartoum. La ré-olte a été satisfaisante sans être pourtant excep-ionnelle. Les pluies ne sont venues que très tard. Jn trouble considérable s'en est ressenti, et à un noment donné les marchands de graines d'Omdur-nan menacèrent d'élever leurs prix jusqu'à P.T. !0 >ar routa, et P.T. 240 par ardeb. Heureusement la iluie tomba avec abondance la nuit qui suivit cette léclaration, et le public refusa même de payer P.T. par routa. Les pluies, près du fleuve furent insuf-isantes, mais les districts de Ghériat et de Gabra >nt eu de bonnes récoltes. On a obtenu des résultais les plus encourageants pour l'orge et le blé dont es récoltes ont poussé dans le district de Geili. ?ous les efforts sont faits pour pousser cette culture, jes agriculteurs ont découvert que ce sont là des iroduits dont les récoltes pourront toujours être fa-ilement écoulées sur place. Si la récolte d'orge avait té dix fois plus forte, elle eut pu se vendre avec un : xcellent bénéfice. fermes d'expériences. — Un fait d'un grand intérêt l été l'extension des opérations de ce qui était autre-ois la ferme d'expériences du gouvernement à lhamtat. Sous un titre nouveau et avec un nouveau ~ lirecteur, on y a trouvé qu'il était possible d'essayer le fournir par pompe de l'eau à quelques cultiva-eurs du voisinage. Ceux-ci ont volontiers payé '.T. 150 par feddan ce qui est la taxe actuelle. La uperficie irriguée de la sorte est de 1-25 fedans, épartis entre 15 propriétaires. On leur a accordé un irêt de 150 £é pour achats de la graine. Les résul-ats de cette expérience sont excessivement intéres-ants. On se propose de les renouveler dans le nord le Khartoum et dans l'île de Sonti. Les grandes iropriétés de la province qui sont irriguées par po'm-ies, 11e montrent pas de chargements matériels dans 'étendue de leurs opérations. M. Aziz Kfouri, qui iccupe le terrain où travaillait autrefois, la Su dan )evelopment Company, est seul en situation de inon-rer quelqu'activité pour le développement de ses erres. Plusieurs milliers de livres ont été dépensées iour améliorer les conduites d'eau et pour défricher le nouvelles terres. Il faut espérer que M. Aziz r ïfouri sera plus heureux que ses prédécesseurs et [u'un revenu adéquat sera produit par le capital onsidérable dépensé dans cette entreprise. ESPAGNE Abaissement de taxes douanières De Madrid, le 1er juillet : La chambre a approuvé définitivement le irojet abaissant de 35 à 25 piécettes l'impôt ur le sucre national et de 80 à 60 le droit de louane sur le sucre étranger. . ETATS-UNIS Réapparition de l'ex-président Roosevelt Le correspondant du Daily Telegraph à Pitts->urg télégraphie: « Rien que les médecins aient lècommandé un repos absolu, l'ex-président \oosevelt a fait ici hier un discours dans le-luel il a déclaré qu'il serait prêt à reprendre a direction du parti républicain en 1916. L'ari-;ien président a parlé avec sa vigueur caracté-istique, et a prononcé. un vrai discours de ïampagne électorale, dans lequel il a déclaré [lie l'administration du président Wilson avait ait faillite. » FRANCE .e duc d'Orléans et le duc de Montpensier De Paris, le 1er juillet : Un journal du matin a publié 1111 article vec une interview pouvant laisser croire [u'un différend existerait entre le duc d'Or-éans el le duc de Montpensier, son frère, 'n communiqué du secrétaire du duc d-'Or-éans déclare qu'un tel dissentiment n'existe ias et n'a jamais existé. La loi de trois ans De Paris, le 1er juillet : La commission de l'armée a nommé comme ice-présidents MM. Giraud, Treguier, Mequil-st. et Pascal. M. Mequillet est le seul partisarf rréductible de la loi de trois ans. Les autres 'ice-présidents sont, comme le président M. 'ainlevé, des adversaires de la loi de trois ans u tout, au moins des partisans du retour par tapes à la loi de deux ans. GRANDE-BRETAGNE La chaleur à Londres De Londres, le 2 juillet : Depuis quelques jours la chaleur à Londres l été intense et hier la température atteint on maximum.Jusqu'à, présent, les instruments u bureau météorologique de south Kenningtori int enregistré 32 degrés centigrades à l'ombre ■t 55 au soleil. On n'avait pas ressenti une telle haleur depuis l'été de-1911. Dans le centre de 'Angleterre et dans le sud-ouest la chaleur a té également terrible. Mais, heureusement, m ne signale pas de mort attribuée directe' nent à la température. Dans trois enquêtes au ■ ujet d'accidents les médecins ont déclaré que a mort avait seulement été accélérée par la haleur. De la province, on signlae deux morts iccasionnées par la chaleur. Des orages ont

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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