Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 01 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ff3kw5896s/
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Mercredi Y juillet 1914 No 150 X/innt-siYième anné ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 16.00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journ. INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^e Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième* insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 fra Pour une série d'annonces et pour le annonces d'émission, on traite à forfait CW" Les annonces sont mesurées a lignomètre. — Les titres se payent d'aprè l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction décliner toute responsabilité quant à leur teneur. 1&I Le numéro : 5 nentimeç; AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-EOURSE pendan huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la de mande à l'administration du journal. ACTUALITÉS LE ROMAN D'ESSAD-PACHA Au premier avis de la déclaration dt guerre des alliés balkaniques, Essad-pacha change une fois encore de politique. Avec la même vaillance qu'il avait mise a combattre le sultan Mohamed V au nom de l'indépendance albanaise, il va combattre au nom du sultan contre les ennemis de l'Islam. 11 mobilise son clan, arme tous 1er hommes valides de la région, et se jette avec eux dans Scutari assiégée par le; chrétiens. Hassan Rizza-pacha, gouver I neuf de la place, accueillit avec joie ces volontaires mal disciplinés mais endu rants et intrépides, qui faisaient d'excel lente besogne sous le commandemenl immédiat d'Essad. En elépit d'un crue; bombardement, la ville fit une résistance héroïque. Essad s'y comporta admirable ment... tant qu'il crut à la possibilité d'une victoire des Turcs. Quand les i mauvaises nouvelles parvinrent dans le : citadelle investie, il commença à se séparer d'Hassan Rizza. Quand on appril que les troupes ottomanes étaient bat ■> lues partout, que Salonique était prise Andrinople occupée, Constantinople me rincée et que les puissances réunies i Londres songeaient à constituer l'Alba nie en principauté indépendante, l'aîné des Toptani continua de lutter avec va leur, mais désormais pour son propre I compte, — ou plus ouvertement pour 1; | cause de l'Albanie qui se confondait dan; son esprit avec la sienne. Par son ordre le pavillon turc est amené et remplace sur les édifices publics par le nouveai pavillon albanais, malgré les protesta ! lions d'Hassan. L De nouvelles informations parviennenl Iaux assiégés : c'est le coup d'Etat d'En-ver-bey, l'assassinat du ministre de la guerre Niazim-pacha et le retour aux affaires des hommes du comité Union el Progrès. Alors un nouvel incident mys-! térieux se produit : Essad se rapproche d'Hassan et l'invite à dîner en signe de réconciliation. Repas agréable. Conver- ( sation cordiale. Il n'est plus question de l'indépendance albanaise ; on se battra pour la patrie commune ! Seulement... Seulement, vers minuit, lorsqu'Hassan quitte la maison de son hôte pour raga-gner son quartier-général, il reçoit dans les ténèbres un coup de fusil qui l'étend raide mort. Par qui a-t-il été tué ? Quel mobile animait l'assassin ? Personne ne s'occupe de le rechercher. L'intérêt de la défense prime toutes les préoccupations. Essad y pourvoit en prenant le commandement en chef de la place. Un émissaire secret qu'il expédie à Constantinople lui rapportera bientôt la confirmation des pouvoirs qu'il s'est ainsi arrogés. Les lettres qui lui sont expédiées à cet effet ne mentionnent même pas par suite de quels événements le gouvernement de Scutari est devenu vacant. Enver-bey qui venait d'assassiner Niazim n'est pas sans doute en favorable posture pour instruire de l'assassinat d'Hassan. A dater de ce moment, Essad entre vraiment dans l'histoire. Le monde entier a les yeux sur lui. Il est maître du Tarabosch avec une nombreuse armée, eles canons et des munitions en abondance. Avec une ténacité héroïque, il résiste pendant trois mois à l'effort incessant des Monténégrins et des Serbes. Il apparaît comme un grand homme de guerre, el la notion se propage de plus en plus qu'il combat pour son propre compte, car les puissances, pour apaiser 1'A1.1'-riche qui a mobilisé neuf cent mille hom mes, ont décidé que Scutari resterait à l'Albanie. Pierre de Serbie, découragé el intimidé, rappelle ses troupes ; le roi Nicolas du Monténégro a déjà donné l'ordre de la retraite ; quand tout à couf une nouvelle stupéfiante arrive aux plé nipotentiaires de Londres en même temp; qu'à toutes les chancelleries de l'Europe Essad-pacha a capitulé ! Il a livré Scu tari aux Monténégrins I Cela paraît un coup de folie, et c'esl un coup de maître 1 , Essad ne risque absolument rien, ne compromet absolument rien en livran Scutari au roi du Monténégro, puisqu'l y a déjà décision prise, puisque, quoi qu'il arrive, Scutari restera à l'Albanie Les puissances en ont ainsi décidé. Or il importe au plus haut point à Essac de ne pas demeurer enfermé dans une citadelle assiégée tandis que se jouen les destinées de son pays. Il a besoin de; vingt mille hommes placés sous son eom mandement pour occuper l'Albanie tou L entière, pour s'y établir et s'y maintenu « au besoin malgré les puissances. Auss n'a-t-il consenti la capitulation que sou: condition de recevoir les honneurs de le guerre, de sortir de Scutari avec sor armée au complet, armes et bagages, voi tures et parcs d'artillerie. Pourquoi Parce que la nouvelle s'est répandue qui les puissances complotent de livrer l'Ai banie à un prince étranger ? Lequel ? On ne sait encore. Il est ques tion d'un prince d'Orléans, puis d'iu Bonaparte ; la Rusie et l'Autriche on aussi leur candidat. Or, Essad veut dé sormais l'Albanie pour lui-même. Tant qu'Essad avait été enfermé dam \5 sa glorieuse citadelle, on avait pu dispo i ser sans lui de l'Albanie. Comment si >\ défaire maintenant de ce chef de guern ' lâché à travers le pays avec vingt mil! I hommes, quarante mille fusils, dem l cents canons Krupp, des munitions pou trois mois, au milieu d'une populatioi qui le considère comme un héros national ? Au surplus, les prévisions de ce pro 1 fond politique se j usl i fièrent : Le Monténégro fut contraint ele resli-tuer Scutari. M suivre). Fm.vtiN ChakléRIE. L'attentat de Serajevo wm v« *jr ■ mjw « w De Vienne, le 30 juin : Suivant la Wif.ner Allgemeine Zeitung, les dis positions pour les obsèques sont déjà prises Les obsèques seront célébrées à Vienne vendre di puis l'inhumation aura lieu samedi à Art stett. Dans les cercles informés 011 dit que 1 es princes étrangers n'assisteront pas aux obsè ques. Pourtant, la Neue Freie Presse croit sa voir que le prince de Connaught, le duc d'Aos te, le grand duc Constantinovitch y assiste raient. Les enfants de l'archiduc défunt ne ces sent de sangloter depuis qu'on" leur a appris la mort de leurs parents. Ils arriveront ii Vienne jeudi, et seront recueillis par leui grand'mère l'archiduchesse Marie-Thérèse.L'in stallation du nouvel héritier aura lieu proba blement aussitôt après les obsèques. Le nouvel archiduc-héritier qui est lieutenant-colonel avancera rapidement jusqu'au grade de géué ral, et recevra une haute charge dans l'armée On croit savoir que, si les obsèques ont liei dans trois jours, c'est pour permettre ù l'empereur de retourner le plus tôt possible à Ischl pour se remettre des fortes émotions de ce: jours derniers. Cet après-midi, le testament de l'archiduc François-Ferdinand a été ouvert en présence de l'empereur et de- l'archiduc Charles-François-Joseph. Ce testament, qui est de vieille date, prescrit que la fortune entière mobilière et immobilière de l'archiduc passe à ses en fants. L'usufruit de la fortune est légué à la duchesse de Hohenberg. En signe de deuil pour la mort de l'archiduc François-Ferdinand, la bourse de Vienne reste 1 ra fermée vendredi prochain. A la séance plé niêre d'aujourd'hui, le président s'est fait l'in i terprète du deuil de la chambre de la bourse ; puis, le commissaire de la bourse a fait savoii que cette manifestation serait communiquée 1 au directeur du ministère des finances d'Autriche.L'empereur a reçu dans la matinée l'archiduc Charles-François-Joseph' puis le comte Tisza el le comte Stuergh, présidents des conseils des ministres. Vers midi, il a reçu le comte Bercli-told, ministre des affaires étrangères. L'empereur et l'impératrice d'Allemagne ont adressé à la princesse Sophie de Hohenbèrg, l'enfant le plus âgé de l'archiduc François-Ferdinand, le télégramme suivant : « Nous ne pouvons guère trouver de paroles pour vous exprimer à vous, enfant, comme nos cœurs saignent en songeant à votre douleur indicible. Il n'y a pas encore 15 jours que nous avons vécu chez vous un temps si heureux avec vos parents et maintenant vous savoir dans ce chagrin immense. Dieu vous aide et vous donne la force de supporter ce coup. La tendresse de vos parents survit à la tombe. » (s) Guillaume, Victoria. On mande de Serajevo à la Neues Wiener Tageblatt que l'état de dévastation des magasins et autres établissements serbes dans cette ville est indiscriptible. Tout est brisé. On a retiré aujourd'hui les débris des locaux pillés et ils forment de grands tas dans les rues. Le café de l'Europe, le plus grand de la ville, tenu par un serbe M. Joftanovitch, est absolument ravagé. Les 15 fenêtres, les tables de marbre et les meubles sont complètement brisés. Une seconde dépêche de Serajefo au même journal dit que, jusqu'ici, plusieurs centaines de personnes suspectes ont été arrêtées ♦ ** De Serajevo, le 30 juin : Par l'intermédiaire du gouvernement du pays, l'empereur a fait exprimer aux représentants des Musulmans, des Croates et des Serbes siégeant à la présidence de la diète, ses remerciements pour leur télégramme de condoléances.Hier, les fenêtres du métropolite serbe furent brisées à coups de pierres et le métropolite légèrement blessé. La police a procédé à de nombreuses arrestations dont beaucoup, après interrogatoire, n'ont pas été maintenues. *** De Belgrade, le 30 juin : Le roi et le prince héritier ont exprimé dans des télégrammes à l'empereur d'Autriche combien ils compatissaient à la grande tristesse cjui a atteint la maison impériale. Le chef de cabinet particulier M. Yankovitch et le maré chai de la cour, le colonel Ostovitch, ont rendu visite au chargé d'affaires d'Autriche et lui oril exprimé les condoléances du prince héritier. La cour prendra le deuil pendant huit jours pour la mort de l'archiduc François-Ferdinand Les commentaires de presse sont réservés à l'attentat de Serajevo. Les journaux prévoieni des représailles des autorités contre les Serbes d'Autriche. La Politika et la Pravda estimeni que les nombreux attentats qui eurent lieu er Autriche, ces temps derniers, sont dus au s persécutions systématiques dont sont en butte en Autriche, toutes les nationalités, sauf les Allemands et les Hongrois. I Une note officieuse dit que la Serbie, comme , , tous les peuples civilisés, est remplie d'indi ; gnation par l'attentat de Serajevo. Elle ajoute ' j « Nous pouvons à peine croire la possibilité i que la presse allemande puisse inculper lr Serbie et l'attaquer pour cet attentat inquali fiable, d'autant plus qu'elle fit récemment eh son mieux pour rendre amicaux ses rapport; avec l'Autriche. Le gouvernement prendra de; mesures envers les éléments sujets à cautior i se trouvant sur son territoire. Le gouverne ment regretterait profondément que ses bon; rapports avec l'Autriche pussent être entravé: ' par des événements dont la Serbie ne peu être rendue responsable. » ; *** D'Agram, le 30 juin : i Ce n'est qu'après une séance tumultueuse d< plusieurs heures, troublée sans cesse par h ' parti de la droite, que le président parvint i 1 lire la résolution contenant la manifestatior t du deuil de la diète. Cette résolution fu adoptée par la majorité de coalition serbe ) croate, tandis que le parti croate de droite ni cessait de crier que les députés serbes, leur; J compatriotes, ayant organisé l'attentat ne de vaient pas participer à la cérémonie de deui pour leurs victimes. La clôture de la séanci fut suivie d'une série de manifestations contr les Serbes. 1 *♦* ' De Rome, le 30 juin : La Tribuna constate que l'accord sera plu complet entre l'empereur et le nouvel héritier ce qui pourra influer dans le sens d'une amiti 3 plus étroite et plus sincère avec l'Allemagn et l'Italie. . * * * » De Saint-Pétersbourg, le 30 juin : j La cour prendra le deuil pendant huit jour pour la mort de l'archiduc François-Ferdinand ^ *** ' De Londres, le 30 juin : i M. Asquith à la chambre des communes e 1 lord Crewe, à la chambre des lords, ont pro posé le vote d'une adresse de condoléances que le roi transmettra à l'empereur d'Autriche. **♦ De Madrid, le 30 juin : L'infant Carlos ele Bourbon Siciles a été dé signé pour assister aux obsèques de l'archidiit François-Ferdinand et de la duchesse de Ho henberg. La révolution mexicaine A Mexico Mexico, 30 juin. — La plupart des étranger.-ont décidé de rester à Mexico. La marche de la médiation Nîagara-Falls, 30 juin. — Les médiateurs on reçu par l'intervention de M. Zubaran, l'un ses représentants, une communication du gém* ral Carranza dans laquelle celui ci déclare qu'il veut réunir tous les chefs militaires afi■ »le pouvoir donner une réponse régulière e définitive. Les médiateurs en conçoivent le meilleur espoir, et ils considèrent l'envoi de: délégués. comme une chose faite. Les Mexicains voient plus favorablement qu'on m pourrait le croire, la conférence avec les présentants du général Carranza. Ils veulenj i!border cette conférence avec un esprit de con ciliation, et déclarent qu'il est préférable di traiter avec les insurgés qui sont du moini Mexicains qu'avec les Etats-Unis ou des étran gers ignorant entièrement les choses mexicai nés. La seule difficulté pour eux est que le gé néral Carranza n'est pas le seul chef des ie belles, et ils craignent qu'une conférence ave< les seuls délégués du général Carranza soi inefficace si les autres généraux, et notamment les généraux Villa et Oblegon, réclamaient e refusaient de reconnaître l'ariangement qui se rait pris avec le général Carranza. Les média teurs, au contraire, estiment que le généra Carranza conformément au traité de Guade lupe entre les chefs insurgés est le seul de ceux-ci qui puisse conclure un arrangemen valable et suffisant. L'insurrection albanaise Envoi de troupes autrichiennes et italiennes dément Vienne, 30 juin. — D'après la Wiener Ai.i.gk meine Zeitung, on déclare dans les milieux biei: renseignés que les informations d'après les quelles des troupes autrichiennes et italiennes fortes de vingt mille hommes seraient elesti nées à l'Albanie, sont totalement dénuées de fondement. La marche en avant de Bid-Doda Duraz/.o, 30 juin. — Dix heures. — L'atten tion générale est concentrée actuellement sui la marche en avant de Bid-Doda avec leque Achmed-bey Mati et ses troupes devraient bien tôt entrer en contact. Ce dernier marcherai de Kraja sur Tirana. Quoiqu'il en soit, on ne dispose pas d'informations absolument sûres i ce sujet à cause des communications défec tueuses. Ce matin, on a entendu le grondemen du canon dans la région de Prezan où Bid Doda et ses troupes paraissaient se trouve] déjà Par suite du refus 'te la Société Dalnv.ti: de laisser tirer sur les positions ennemies ave« les canons à bord de I'Herzegovina, ces canon; ont été embarqués. En raison d'une explosior ele chaudière, l'arrivée à Durazzo du croiseu: hollandais Noord-Brabant subira un retard Les dames de Bucarest ont. envoyé à la prin cesse quatre cents .francs pour des buts d< bienfaisance. Arrivée du « Noord-Srabant » Durazzo, 30 juin. — Le' Noord-Brabant es' arrivé. Les vapeurs Gisela et Herzegovina on quitté Durazzo, la durée de leur contrat avec le gouvernement albanais étant expiré. Dépêches télégraphiques [Service de VAgence HAVAS) Les désordres à Madrid Madrid, l*r juillet. — A la chambre et au sé nat le ministre de l'intérieur a répondu au: interpellations sur les événements d'hier ei déclarant que les ordres les plus sévère: avaient été donnés pour empêcher tout excès C'est par suite de la multiplicité des points oi des manifestations se produisaient que la po été insuffisante et partant impuissante D'ailleurs, les agents ont été fort gênés pou: agir à cause de l'attitude du public parmi le quel on remarquait des gens de la meilleur société qui dans les rues et du haut des bal cons et des fenêtres encourageaient les mani festations. Le ministre des finances austro-hongrois chez l'empereu Vienne, 1er juillet. — La nouvelle suivant la quelle M. Bilinski, ministre commun des fi nances, aurait été accueilli peu aimablemen par l'empereur au cours de l'audience d'hie est dépourvue de tout fondement. L'autonomie des ports françai: (fin) Le rôle prépondérant donné à l'ingé nieur en chef, nommé directement pa le ministre, est la négation même di principe d'autonomie des ports, d'aprè nous. Cette négation est plus formell encore si on sait, qu'en dehors de l'ingé nieur en chef et de ses collaborateurs échappent encore à la nomination par 1 conseil d'administration : les officiers e maîtres du port et le receveur compta ble, désignés par le ministre des travail, publics, avec, pour le dernier, l'agré ment du ministre des finances. I Quel est maintenant le régime finar cier des ports érigés en établissement publics ? ; Le port autonome aura son budgt ! propre, divisé en budget ordinaire « budget extraordinaire, établi en octobr de chaque année pour l'année suivants | sur le vu des propositions adressées a J président par l'ingénieur en chef et le chefs de service, chacun pour ce qui cor cerne son service. En titre des recettes ordinaires, le bue i get inscrit les droits de quai, avec le ' centimes additionnels autorisés ; les pr< , duits de l'exploitation de l'outillage pi t blic directement administré ou afferm - par le conseil ; le produit de l'exploite ; lion des voies ferrées des quais ; le ! produits des péages locaux destinés i payer les dépenses relatives aux service î de sauvetage des navires ; les produil ! d'autres taxes de toute nature ; les pr< duits du domaine public, dans les cor ditions où les compagnies de chemir s de fer les perçoivent sur leurs réseau} Les recettes extraordinaires provienner des subsides de l'Etat, du départemen des communes, des établissements pi blics et des particuliers pour les travau d'améliorations et d'extensions du port le produit des emprunts ; les dons < legs, etc. Au budget ordinaire figurent les di t penses annuelles et permanentes ; toutf les autres ressortent au budget extraor dinaire. Si un budget ne contient pas d prévisions suffisantes pour l'acquitte ment des dépenses obligatoires ou de dettes exigibles, les crédits nécessaires , sont inscrits d'office par le ministre de travaux publics, et ce sera l'affaire di conseil d'administration de trouver le ressources à cet effet. Les dépenses sont mandatées par l'in génieur en chef et par les autres chef 1 de service du port, chacun en ce qui 1 concerne et dans la limite des somme que le conseil d'administration mettr. trimestriellement à leur disposition. Leurs attributions, les conseils d'admi nistration ne les exercent pas avec un entière indépendance ; ils sont, au con traire, constamment soumis au contrôl de l'Etat, du pouvoir central, et ce con trùle sera à la fois un contrôle préventi el un contrôle il posteriori de la gestioi dans son ensemble, selon les cas. Le pre mier concerne surtout les engagement de dépenses. Le second est exercé pa un inspecteur général des ponts et chauE sées, qui rendra compte chaque anné de la situation du port au point de vu technique économique el financier, et in dique les améliorations qu'il parait po; sible d'introduire dans les différents sei vices. Ce contrôle ne sera pas puremen académique : il pourra comporter coin nie sanction soil la dissolution du con seil d'administration, soil même la suj. pression du régime d'autonomie. Et cett suppression est l'objet d'un pouvoir dis crétionnaire d'appréciation. D'où il ressort que une fois de plu la France qui nous a donné la liberté entend celle-ci à sa façon, comme cel arrive trop souvent. L'autonomie de ports français ne ressemble que de foi ; loin à ce que nous entendons par ce moi La législation nouvelle consacre, à cei tains égards, par rapport à l'état de chc ses actuel, des réformes réellement libf raies ; mais elle reste dominée par le principes d'étroite centralisation, d rigoureuse subordination de tous le l organismes locaux au pouvoir centre qui caractérisent et semblent devoir Ce ractériser longtemps encore l'organise tion de tous les services publics, quel qu'ils soient. Le port dit autonome aur sans doute pour le représenter un organ propre, le conseil d'administration, et ce organe aura en toutes matières 1e pouvoi d'initiative, mais ses membres seront e » majorité des représentants de l'adminii tration nommés par décret. Toutes le résolutions importantes ne sont exécute _ res que sous réserve de l'apprcbatio préalable de l'autorité supérieure; la ge: tion financière et la gestion générale d port, enfin, sont soumises au contrôl constant du pouvoir central. I^e port n sera autonome que dans la mesure à pe près où le sont une'commune ou un d< p&rtement français, qui le sont très pei Les spécialistes français discutei beaucoup la question de savoir si on ai rait dû accorder une liberté plus grand et aller plus loin dans la voie de 1 décentralisation. Ge qui prouve qu'on beau aimer la liberté, on n'est pas pli I prêt pour cela à pratiquer un régin: i vraiment libre. Pratiquement, le régime nouveau sei 1 en somme un régime assez complexi d'où les formalités administratives et 1 paperasse sont loin d'être exclues. L gestion d'un port soumis à la loi du ; janvier sera fort loin aussi de ressen bler à une gestion vraiment comme: ciale ; les conseils d'administration, d'aï tre part, composés d'éléments très cliver p auront-ils bien la compétence et le zè! désirables, quels seront- leurs rappor t avec l'ingénieur en chef, qui sera à 1 fois leur agent d'exécution et le repri sentant de l'Etat auprès d'eux ? Autai de questions qui se posent et auxquels , il serait téméraire de vouloir répondr » .1 T LE SECRETAIRE COMMUNAL 1 M. Auguste Possemiers, qui exerça pendai ® seize ans les fonctions de secrétaire commun; ' et qui appartenait à l'administration depu quarante ans, a adressé hier au conseil cor ^ munal sa démission de secrétaire de la ville. Le collège a pris connaissance de cette lett: au cours de sa réunion d'hier. Le conseil e aura connaissance à son tour à sa prochaii s séance qui se tiendra le 13 juillet. Plusieurs noms sont mis en avant pour i succession de M. Possemiers. Mais il est vra semblable que la désignation de son successeï ^ ne se fera qu'en la séance du conseil qui au] e lieu le 3 août. i, Ajoutons que M. Possemiers restera en fon J tions probablement jusqu'au 31 décembre ( s cette année. LE GENERAL HEIMBURGER Le lieutenant général Heimburger, l'un ( nos officiers supérieurs les plus distingués, S fait communiquer hier aux troupes de la di\ »- sion placée sous ses ordres, l'ordre du jour si i- vant : é Ordre de division n° 14. Etant admis à la retraite à la date du 30 co s rant, je remets le commandement intérimai £ de la deuxième division d'armée au génén major Drubbel, commandant la septième bi s gade mixte. s En me séparant de la deuxième division, h remercie messieurs les généraux, les chefs < i- corps, le chef d'état-major, les chefs de servie S tous les officiers du concours dévoué qii'i m'ont prêté élans l'exécution de ma tâche ; c'e [f, grâce à leurs efforts constants que nos troup ^ ont acquis les belles qualités d'entrainemer de travail et de discipline qui les distinguer en même temps qu'elles développent à un ha x degré leur instruction professionnelle et leu ' sentiments de dévouement au roi et à la p trie. Je conserverai de tous le meilleur souven i- Quartier général à Anvers, le 29 juin 1914. :s (s.) Heimburger, Le commandant de la deuxième circonscrit , tion militaire et de la deuxième division d'aï mée s'était îicquis, on le sait, une très bell réputation de chef actif et énergique pendan 3 son séjour à Liège. - Les Anyersois, qui d'ailleurs l'avaient conn 3 avant qu'il ne fût placé à la tète de cette pos: 1 tion fortifiée, augurèrent donc très bien de soi 3 retour parmi eux, il y a quelques années. Ils ne furent point déçus. Dès son retour à Anvers, le lieutenant géne s ral Heimburger s'employa, avec une toujour » jeune énergie, à mettre en valeur les élément qui lui étaient confiés. Il sut s'acquitter à mei 3 veille de cette tâche patriotique. Et l'on put ji: ger des résultats acquis lors de cette revu qu'il offrit aux Anversois et qui nous donn l'occasion d'admirer au cœur même de la ville le défilé impeccable de troupes comme rëgént rées, plus belles et plus fortes qu'elles ne fi i rent jamais. Atteint par l'impitoyable limite d'âge, le con f mandant de la deuxième division d'armé i quitte avec regret ses troupes, mais aussi, : emporte dans sa retraite les regrets de tou ceux qui apprécièrent son œuvre et voient ne 5 tre armée privée d'un officier supérieur d'u: 1 très haut mérite. â LES NOUVELLES DARSES a Voici au sujet de l'accord intervenu entre 1 ville et le gouvernement — accord que nou annoncions hier — quelques détails qui pe: mettront de se rendre compte des condition acceptées de part et d'autre pour la reprise de ^ deux nouvelles darses. L'entrevue qui devait être définitive et aboi tir à l'accord réunissait, au ministère des trc vaux publics, les personnalités suivantes : M.\ q les ministres Helleputte et Van de Vyvere, 1 bourgmestre De Vos, les échevins Albrech Strauss et Cools,_les députés Royers et Francl g les ingénieurs Zanen et Bouquart, directeui des ponts et chaussées, et De Winter, directen du service des travaux maritimes, Gyselvn^l x directeur du service des propriétés commun; s les, et De Strycker, président de la commissio t des expropriations de l'Etat. Pour la question des terrains on s'est ralli aux termes du rapport dressé conjointemer i- par MM. De Strycker et Gyselynck. Pour 1 question de l'écluse du Kruisschans, on s'e g est tenu au projet dressé par M. l'ingénieur Zi nen et l'Etat n'a pas consenti à intervenir dai: les frais de dragage du chenal. Par conti ^ la quote-part de l'Etat dans les frais de con; * truction de l'écluse du Kruisschans a été fix* à cinquante pour cent au lieu de trente-tio pour cent primitivement proposés. S Voici, au surplus, des détails sur la convei il tion passée entre les parties contractantes : e 1° Les nouveaux docks (darses 2 et 3 et troi it çon du bassin-canal) dont le creusement e i' terminé seront repris par la ville au prix coi q tant, soit 14,380,000 francs, payables au conij tant. La ville reprend aussi les terrains néce saires pour l'exploitation de ces docks, moyei nant un prix de 10,500 francs l'hectare. La ville annexe immédiatement aux termi n d'un arrêté royal qui a paru tout récemmen »- 203 liect. 031.85 de territoire d'Eeckeren et Me il xem, c'est-à-dire tout le territoire compris enti e l'enceinte déclassée et le second détournemei e de l'enceinte ; il 2° Les annexions de territoire ne se born >- ront pas à cela. Un projet de loi sera procha L nement soumis aux chambres d'après lequ Anvers annexera tous les territoires entourai ( les nouvelles installations, c'est-à-dire 2,912 lie tares. e Les villages d'Ûorderen, Wilmarsdonck a Lillo resteront en dehors de la zone, annexé a malgré que l'on annexera une grande part S des territoires de ces communes, de même qi e de petites parties encore de Merxem et Eeck ren. Austruweel disparaîtra tout à fait, a 3° L'Etat fera creuser immédiatement le c nal Anvers-Kruisschans et construire l'éclu a du Kruisschans. Notons que pour ce demi a travail la soumission de l'entrepreneur D g mont vient d'être approuvée. ( La ville reprendra ces travaux au prix co tant dès que les ouvrages seront susceptibl d'être mis en exploitation et au fur èt à mesu des besoins. Quant aux modifications qui seraient à a € porter aux plans du chenal, le cahier des cha ;s ges prévoit qu'elles pourront éventuelleme a être notifiées à l'entrepreneur endéans dei ans. it 4° La ville reprendra aussi les terrains ei !S ployés au creusement des installations, av a une bande latérale de 150 mètres nécessai pour l'exploitation de celles-ci. Enfin il a été entendu qu'une bande de te rain de seconde ligne, de 250 mètres de largei l serait réservée pour les besoins du commere F Elle servirait notamment à des dépôts de ms * chandises, à l'édification de magasins, enti f pôts, etc . [ Cette seconde bande resterait propriété ine vise de l'Etat et de la ville. L'exploitation ■ serait gérée pour compte commun par la vi! ^ qui toucherait à cet effet un droit de précip ^ de quinze pour cent. is 1 JUBILE On a fêté, cet après-midi, à l'hôtel de vil ■e le vingt-cinquième anniversaire de l'entrée n fonctions d'un modeste et brave serviteur, ie messager-guide de l'hôtel de ville. Nos concitoyens connaissent bien ce grai la gaillard qui, sans jamais se laisser distrai i- de sa tâche, leur indique le chemin le plus < îr rect pour arriver à tel ou tel bureau et le •a fait de la sorte gagner un temps souvent pi cieux. c- Jean M or ré « exerce » depuis vingt-cinq a le donc. Ses collègues lui ont fait une aimable mai festation de sympathie Le jubilaire a re le cadeau d'usage, au nom de la ville, et ,e bronze superbe, don de ses collègues et can a rades. i- ii- A LA CROIX-ROUGE Il y a quelque temps déjà, et surtout au le demain de la guerre des Balkans, on préconi ti- en Belgique une action commune plus étro re entre les services de santé de l'armée et les S' il- vices de la Croix-rouge de Belgique. C'est vr 'i- semblablement à la première étape de ce union que nous assisterons, vers la fin je mois d'août, à l'occasion des manœuvres le forteresse qui auront lieu aux environs d'/ e, vers. ls Dans une récente séance, en effet, tenue se st. la présidence du docteur Van Langermeersi es les cercles d'ambulanciers d'Anvers, Berchi it, et Borgerhout, ont pris, de commun acco: it, des dispositions qui leur permettront de pai ut ciper à ces manœuvres. Une cinquantai rs d'ambulanciers, en uniforme, seront mis à a- disposition de l'autorité militaire et manœuv ront sous les ordres des chefs du service r. santé de l'armée. C'est la première fois que pareil essai fait en Belgique. Nos ambulanciers anversois, ceux de Ber-chem et Borgerhout, tous justement réputés, 9 vont pouvoir donner là la pleine mesure de t leurs connaissances. Ils emporteront avec eux tout le matériel dont ils disposent. i Et ce sera pour eux une excellente leçon de choses et qui leur donnera une idée plus nette i de ce que l'on pourrait attendre d'eux en temps de guerre. VISITE MINISTERIELLE s M. Helleputte, en compagnie de son épouse s et de plusieurs fonctionnaires de son département est venu, ce midi, visiter l'hôtel de ville. Le bourgmestre, M. J. De Vos, attendait le mi-e nistre des travaux publics au bas de l'escalier 1 d'honneur, et lui a montré les divers salles et locaux de la maison. INTERIEUR i iv i t. n i i. ^ r L'activité aux chemins de fer 1 Pendant la semaine comprise entre le 21 et s le 27 juin 1914, on a expédié par chemin de - fer 27,755 wagons chargés de houille et de i coke et 88,670 wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de In semaine correspondante de 1913 étaient 25,255 et 89,596 wagons, soit par le transport i du charbon une augmentation de 2,500 s wagons et pour celui des marchandises diverses une dimînution de 296 wagons. s Les transports en service de combustible ont " nécessité, pendant la semaine sous revue, 3,460 wagons, contre 3,081 wagons en 1913,soit une augmentation de 379 wagons ; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 12,364 wagons, contre 14,340 en 1913, soit une ! I diminution de 1,976 wagons. . - . e On ;i donc utilisé pendant la semaine écou- lée 132,249 wagons, contre 132,272 pendant In s semaine correspondnnte de 1913, soit une di-g minution de 23 wagons pour 1914. " , ( r Du 28 décembre 1913 au 27 juin 1914, il n circulé sur tout le réseau, aussi bien pour j les-trn«ports taxés que pour les transports en L~ service, 3,210,738 wagons, eontre 3,253;G17 pour II la période correspondante de l'année dernière. La diminution est donc de 42,879 wa- ; é gons. it ' a L'outillage économique de la Belgique n Pour une superficie totale ele 29,455 kilomè-i- tants au 31 décembre 1913, soit 257 habi-s tants par kilomètre carré, la Belgique possé- | e dait fin 1912 9,851 kilomètres — soit environ 1 j. 334 mètres par kilomètre — de routes de ! 5 grande voirie. Les routes de l'Etat figurent j dans ce total pour 8,244 kilomètres, les rou- 1 s tes provinciales 1,555, et les routes concédées 52. La voirie vicinale présentait à ln même époque un développement de 31,384 kilomètres pavés ou empierrés, représentant environ 1,081 ' i. mètres par kilomètre carré. Les chemins non empierrés ou pavés, nombreux encore dans le I I pays, ne sont pas recencés. Quant aux chemins de fer, il y en avait 8,772 ; l~ kilomètres en exploitation au 31 décembre 3" 1913 — soit une longueur moyenne de 298 mè- i 1_ très par kilomètre carré — à savoir 4,357 kilomètres de lignes de grande communication is exploitées par l'Etat et 308 exploitées par des t t, compagnies ; 4,107 kilomètres de chemins de cl fer vicinaux. A ce total il faudrait ajouter ,e un nombre respectable de kilomètres de lignes . en construction ou non ouvertes au service pu- II blic. L'étendue totale des voies navigables était, e- au 31 décembre 1912-, de 1,978 kilomètres, ce t i- qui donne une longueur moyenne de 67 mè- i très environ par kilomètre carré. II y avait, au 31 décembre 1913, 8.378 kilo- i p_ mètres de lignes télégraphiques comprenant i 45,085 kilomètres de fils conducteurs, et 324,839 kilomètres de fils téléphoniques, d'après les re-^ levés de la statistique officielle. Le ministre de la guerre à Brasschaet ie On prête à M. de Broqueville l'intention de e" se rendre jeudi prochain à Brasschaet pour y j visiter les installations nouvelles. On sait a- qu'outre l'école d'aviation, on a érigé au poly-îe gone de nombreux bâtiements nouveaux pour îr le dépôt de remonte et pour l'école d'nrtille- | u. rie. Les installations de cette école sont presque entièrement sous toit. Les funérailles du lieutenant Liedel -s On a fait, hier, des funérailles solenelles au ;e lieutenant-aviateur Liedel. A Arlon, le catafalque était dressé à l'hôtel de ville ; toute la p- garnison et les sociétés locales y ont pris r- part. Le ministre de la guerre y avait, envoyé it un délégué. Le corps a. été ramené à Bru-lx xelles l'après-midi. La gare de Luxembourg était pleine d'officiers ele toutes les armes, en tête elesquels se trouvaient les généraux [1" Lantonnôis, Gillis et Leclercq. Le Boi s'était 30 fait représenter par le commandant Doutre-re pont. M. de Broqueville, ministre de la guerre, était là également. r- A l'arrivée du train, le ministre et le re-r, présentant du roi se sont avancés au devant e[ de la famille et au père de la malheureuse r[ victime ont présenté les condoléances du gou-vernement et du chef de l'état. M. de Broqueville a annoncé à l'infortuné père que le roi venait de nommer au grade de chevalier de l'ordre de Léopold le lieutenant Liedel, décédé in en service commandé.Puis,tandis que les cloi-le rons du 2e régiment sonnaient aux champs, ut le cortège funèbre s'est formé et s'est mis en marche, précédé de la musique du régiment. Un détachement des carabiniers, en armes, escortait le corps, qui était porté par des e, sous-officiers de toutes les armes. Le corbil-m lard disparaissait sous les fleurs et les coule ron n es. Dans l'assistance, très compacte, remarqué I des délégations de tous les régiments de la garnison et le corps des aviateurs militaires }. conduits par le commandant Mathieu et M. lx" Jacobs, président de l'Aéro Club de Belgique. ur II y avait foule sur tout le parcours du cor-'é- tège. L'inhumation s'est faite au cimetière d'Andelecht, où plusieurs discours ont été pro-ns noncés. 1j. Félicitations cu Nous avons dit que c'est un officier belge, le lieutenant Delvoie, du 3e lanciers, à Bruges, détaché à l'école d'éejuitation d'Ypres, qui ta" s'est classé premier au military international de Londres. Le ministre de la guerre vient de prier le commandant de l'école d'équitation d'exprimer ses télicitations au lieutenant Del-in" voie. sa lté Deuil de cour îr- La cour a pris le deuil pendant huit jours al- à l'occasion de la mort du duc régnant de tte Saxe-Meiningen. lu {je La chasse au gibier d'eau La chasse à tir au gibier d'eau sur les " bords de la mer, dans les marais, ainsi que sur les fleuves et rivières, est permise, cette us année, clans toutes les provinces, à partir du :l1' 15 juillet, et celle au filet élans les établisse-îm ments de canardières, à partir du 1er octobre. •d, ' ti- Le roi alpiniste ne Le roi des Belges a fait, dit une dépêche 1., de Suisse, l'ascension du Portengrat ^3.360 re mètres), accompagné de deux guides. Il est , parti à trois heures du matin de la cabane de Almajellalp et est arrivé au sommet à neuf heures et deiTiie. par un temps superbe. La es* neige était excellente. An retour, le souve-I rain s'est déclaré enchanté de son ascension.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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