Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 20 Maart. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w08w951s3d/
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Vendredi 20 mars 1914 No 66 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime, francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offies d'emplois ! 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ ]. franc Pour une série d'annonces et pour Les annonces d'émission, on traite à forfait. CWf Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS REPRESENTATION PROFESSIONNELLE (III) Le plus souvent, quand on veut justifier la représentation professionnelle, on se borne à remarquer qu'à côté des individus existe un deuxième élément constitutif de la nation : une multitude de groupements sociaux et économiques. Tous les éléments constitutifs de la nation ayant, dit-on, le riiême droit d'être représentés, les groupements ont un droit propre de représentation comme les individus. Comment ne pas trouver superficielle et fausse cette justification qui aboutit à opposer au droit des individus le droit des groupements ? C'est au contraire le seul désir de représenter, sans distinction aucune, toutes les tendances de l'individu qui conduit a reconnaître une certaine influence électorale aux groupements sociaux. Il n'y a pas antagonisme mais unité et permanence dans un but poursuivi par des moyens différents. La représentation professionnelle imprimera aux élections législatives une signification véritable parce qu'elle donnera aux forces vives du pays l'occasion de se grouper et de prendre en mains la direction des affaires. Il serait insuffisant de dire de la représentation professionnelle qu'elle est au besoin un palliatif à la crise du régime parlementaire telle qu'elle sévit, par exemple, chez nos voisins les Français ; elle en est surtout l'unique remède efficace, l'tile au parlement, la représentation professionnelle ne le serait pas moins aux organismes corporatifs, qui obtiendraient désormais dans les chambres une représentation distincte et réelle. Pour naître et se développer, les organismes professionnels ont besoin d'une législation non pas seulement dépourvue de toute hostilité mais surtout directement favorable. Et quel procédé plus efficace pour se concilier la bienveillance du législateur que de contribuer à son élection ? L'intérêt des organismes professionnels les conduit donc à réclamer une part légitime de la puissance publique. Vainement, les adversaires de la représentation professionnelle protestent qu'elle sacrifie nécessairement l'intérêt national aux intérêts corporatifs, et qu'il n'est rien de pis que l'égoisme corporatif. Ceux qui invoquent cet argument s'imaginent sans doute qu'un immense dévouement au bien public inspire les actions et les pensées de tous les électeurs comme de tous les élus. A cette heure, ce sont des égoismes quasi personnels qui gouvernent l'Etat. La représentation professionnelle ferait prendre, au contraire, les intérêts collectifs de la nation en plus haute estime. Plus le groupe qui délègue le mandat législatif est large, plus il y a de chances pour que l'intérêt général soit compris et respecté. La conscience politique des collectivités est plus impartiale, plus désintéressée que celle des individus. La somme des égoismes et des intérêts individuels actuellement dégagée par les élections ne saurait correspondre à l'intérêt collectif. La somme des intérêts des classes ou des professions distinctes approche davantage l'intérêt national. L'introduction de la représentation professionnelle déterminerait donc un progrès politique. D'aucuns se demandent si elle serait applicable aux deux chambres ou au sénat seulement. Si la réforme est salutaire, on ne voit pas bien pourquoi elle ne s'étendra, pas à tout le législatif. Ce seraient là, d'ailleurs, des dispositions à préciser par une loi spéciale. Quant aux modes de représentation professionnelle, il en est deux qui ont appelé tout particulièrement l'attention des sociologues. Les uns préconisent la représentation professionnelle corporative, les autres la représentation professionnelle individuelle. Nous dirons rapidement quelques mots de ces deux systèmes. Le système corporatif proprement dit semble d'une réalisation difficile en ce qu'il susciterait dans la pratique d'innombrables fraudes. Des milliers d'associations plus ou moins sérieuses se constitueraient à la veille des élections dans le but unique de se faire attribuer un droit de suffrage. Combien est considérable déjà le nombre des associations et des syndicats nouveaux qui se fondent alors que cet appât souverain de la nomination parlementaire n'existe pas encore I Beaucoup d'associations n'ont qu'une existence végétative, parfois même purement nominale. Dormez aux syndicats la faculté de déléguer des représentants au parlement et le nombre des organismes collectifs nouveaux deviendra incommensurable. Sans compter que le contrôle de cent, deux cent ou trois cent mille sociétés demandant le droit de suffrage serait malaisé à exercer.Le système de la représentation professionnelle individuelle repose sur ce principe que les titulaires du droit de suffrage doivent tous être des individus et non des groupes ou des êtres collectifs. Ainsi, il ne se montre point comme le système corporatif subversif de l'ordre actuel, puisqu'il continue à réserver aux seuls individus la qualité d'électeurs. Ce point de départ admis, la réforme consiste à répartir tous les électeurs en différentes classes selon leur activité professionnelle on leur situation sociale. Cette répartition des électeurs en catégories aurait pour effet de permettre aux intérêts sociaux distincts de se manifester librement à l'abri des cloisons créées par l'établissement des catégories. (A suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques [Service dp VAgence 11AVAS) DANS LES BALKANS La tentative d'insurrection macédonienne démentie Sofia, 19 mars. — tine information de Saint-Pétersbourg prétend qu'un comité macédonien, secondé par le gouvernement bulgare, ferait des préparatifs en vue de provoquer une insurrection en Macédoine, avec l'appui des Turcs qui auraient envoyé vingt mille soldats à Deugisis, dans la Thrace occidentale, où ils attendent le signal pour envahir le territoire serbe. Le comité aurait payé une somme de sept cent vingt mille francs à une maison hongroise pour du matériel, qui aurait été commandé par Sandansky en personne. Celui-ci se serait rendu à Budapest dans ce but Cette information ajoute que l'Autriche aurait fait parvenir à la Bulgarie quatre-vingts mille fusils et. vingt-quatre canons à titre de cadeau. Le caractère tendanciéux do cette information saute aux yeux pour ceux là môme qui ignorent les affaires balkaniques. Cette information a été forgée de toute pièces. Sandransky n'est jamais allé à Budapest et le comité n'a jamais fait ^es commandes qu on lui reproche. Qu int à la présence de soldats turcs déguisés dans la Thrace bulgare c'est la une invention qui ne peut se défendre. Le vote des femmes aux Etats-Unis Washington, 19 mars. — Le sénat a repoussé le bill tendant à accorder aux femmes le droit de voter aux élections législatives. Les affaires de l'Ulster Belfast, 20 mars. — Les réserves de volon] taires de l'Ulster, composées d'hommes choisit qui ont subi des épreuves sévôres et qui foi> ment ln première ligne dé l'armée unioniste de l'Ulster ont reçu' hier soir l'ordre de. sé tenir prêtes à mobiliser au premier signal afin de constituer l'escorte de M. Carson lorsqu'il arrivera ce matin. Le bruit s'est répandu dé nouveau hier soir dans les cercles unionistes que vingt-huit mandats d'arrêt avaient été" dé-cernés, mais aucun contre M. Carsori. Le nouveau Statthalter d'Alsace-Lorraine Berlin, 20 mars. — D'après les journaux de ce matin, la nomination du ministre de rimé rieur de Prusse au poste de Statthalter d'Al sace-Lorraine est imminente. Rescrit du tsar de Ri.ssie Saint-Pétersbourg, 20 mars. — Dans un res crit adressé an présidem du conseil l'empereur exprime sa conviction que l'expérience d'homme d'Etat du premier ministre, sa tranquille fermeté, sa fidélité éprouvée au trône auront pour résultat d'amener une réelle unité dans le gouvernement et d'assurer la progression constante de la prospérité de la Russie. La consolidation du régime politique et social du pays doit être le premier souci du gouvernement. Seuls 1 ordre ei le respect de la loi peuvent, créer un état de choses permettant un travail législatif fécond et, de lc..i côté, les institutions législatives doivent également avoir en vue et se proposer comme but unique la prospérité du pays. Mais, comme l'accomplissement des tâches prescrites par l'empereur exige de ceux qui sont appelés à les mener à bien une ferme cousience de leurs responsabilités et ne peut admettre ni arbitraire, ni concessions à des considérations accessoires quelconques, l'empereur attend du président du conseil des ministres que celui-ci no perde pas de vue que le tableau grandiose de l'Etat russe ne saurait être obscurci par des considérations de personne et que ta la prospérité de la nation ne peut être sacrifiée à des tendances dénuées dr> fondements solides et complètement étrangères aux traditions populaires et aux fondements historiques sur lesquels la Russie , s'est développée et affermie. Le rescrit se termine par ces mots . En confiant à vos soins l'exécution de mes, près criptions je veux espérer que l'amour do la patrie unira tons ses fidèles enfants dans un travail fécond et qu'il réalisera entre mon gouvernement, qui possède ma confiance, ei les institutions législatives, dont les attributions sont exactement définies par la loi, l'entente qui, avec l'aide de Dieu, favorisera le développement continu de la puissance russe et sera le gage de l'évolution des forces morales et économiques de nôtre grand pays et de l'épanouissement complet de son influence dans le monde. Elections tunnultueuses à la Réunion Saint-Denis de l\ Réi nion, 19 mars. — La lutte électorale a déjà causé des troubles graves et on signale des morts et de nombreux blessés. Des arrestations ont été opérées. La chambre de l'agriculture et les notables* commerçants ont signalé la situation au ministère, par télégraphe, et ont sollicité son intervention.LA HOLLANDE ET NOUS Ayant à nous rendre, il y a quelques jours, à La Haye, le hasard de la route nous fit arrêter devant une librairie où le titre d'une brochure attira notre attention : « Les relations hollando-bel-ges. La canalisation de la Meuse et la liberté de l'Escaut. » La brochure était d'assez bonne envergure et dépassait la mesure de ce qu'on peut lire en un voyage aller et retour de la capitale de la Hollande. Mais le titre était alléchant: pour un journaliste trouver résumée en un format pas trop étendu tous les aspects d'une double question dont l'actualité n'est guère contestable, c'était du nanan. . La brochure est de M. Rotsaert. Nous connaissons M. Rotsaert comme la plupart des Anversois qui ne fréquentent pas le palais et qui font l'impossible pour échapper au supplice des conférences. — en quoi notre tort n'est pas mince d'ailleurs. Car à côté des raseurs, il y a des gens qui ont quelque chose à dire. Et M. Rotsaert est du nombre de ces derniers, sans conteste possible. Un ami que nous rencontrons dans le train complète ce que nous savons de l'auteur : « Au collège, M. Rotsaert était le type du révolutionnaire, de l'indiscipliné Il n'est pas devenu anarchiste, parce qu'il était trop intelligent. Mais que ses respects intellectuels sont donc rares ! Demandez à ses amis ! Demandez au Palais ! Mais s'il s'est rangé, sous la discipline du Droit, — mettez une majuscule, — c est peut être pour lui une manière de travailler au règne de la vérité, si tant est que ce règne arrive jamais... Rotsaert arrivera, sovez-en sûr ; mais il n'arrivera que quand beaucoup de préjugés et de contrevérités seront mortes. Aujourd'hui il lutte par la conférence et le journal ; qu'il ait un jour l'autorité en moins, il y aura vite quelque chose de cassé dans le domaine traditionnel de cette autorité, — ou plutôt dites qu'il y aura « the right man ni the right place», ce qui ne se produit pas tous ces jours..». Nous ouvrîmes le livre. Nous ne savons si le portrait ci-dessus est exact, — les « chers » confrères du Palais nous renseigneront sans doute impartialement là-dessus. Mais nous avouons que l'opuscule de M. Rotsaert a eu vite fait de « casser » bien des jugements que nous croyions définitifs à propos du rôle de la Hollande par rapport à la Belgique Publiée dans un journal spécial, depuis peu disparu, l'étude de M. Rotsaert a passé à peu près inaperçue en dehors du monde maritime. Nous croyons, que nos lecteurs liront avec un vif intérêt le résumé que nous allons en faire. La Hollande, si proche de nous, est bien peu,connue chez nous sous son véritable aspect politique, économique et social. Notre guide nous la présente sous un jour tout nouveau, un jour crû et qui est fortement déplaisant. M. Rotsaert nous dit que c'est le jour vrai. Et oïl jugera de la belle audace qu'il met à fouiller les problèmes politiques et économiques désignés par le titre, en lisant le jugement sommaire, sec, dur, âpre et tranchant comme une guillotine, qu'il porte sur nos voisins du nord, voisins qu'il doit bien connaître car il les a beau' coup fréquentés, nous dit-on : « Mes articles ne prouvent pas que j'aime la Hollande... à la folie. J'ai du reste, comme la plupart des Belges et surtout corn* me la totalité des Flamands, fort peu dé sympathie pour les Bataves. Ils sont si différents de nous ; leur langue usuelle! bizarre mélange d'intonations germaniques, de sons sémitiques et de locutions empruntées aux langues des pays environnants, rie ressemble à la nôtre que de loin : leur affectation maniérée, leur esprit de caste et l'absence de toute originalité dans leurs moeurs contraste si violemment avec notre cordial laisser-aller et notre franchise spontanée, que la bonne entente basée sur la seule amitié n'a jamais été et ne sera jamais possible. » .Nous avons relu quelques chapitres de l'<t Entente hollando-belge », la fameuse consultation que publièrent en 1900 MM. Eugène Baie, Hennebicq, des Cressonnières, Dumont-Wilden, Olivier. L'entente... plus éloignée que jamais esi conseillée pour des motifs d'ordre militaire et économique ; nulle part il n'y est fait allusion à une communauté quelconque de. sentiments ou de langue, de religion ou de race. Cette communauté est inexistante. Au contraire c'est une hostilité implacable, toujours en éveil, une défense économique acharnée contre le progrès belge sous tous ses aspects, que M. Rotsaert découvre dans la rivalité entre Anvers et Rotterdam, entre la Belgique et la Hollande. Les Hollandais sont froids, dignes, calmes ; mais mettez-les dcins l'occasion de se réjouir d'une victoire diplomatique ou sportive. L'orgueil national se traduira par l'éclair du regard, ou il éclatera dans le fier « Oranje Boven » dont les échos frappaient il y a quelques jours encore les échos du Beer-schot ou de l'avenue De Keyzer ! « L'Orange a brisé le Belge ». Combien de nos compatriotes affichaient les couleurs patriales au match hollandais, tandis que dimanche dernier les couleurs hollandaises déployées avec tant de persistance cherchaient à rappeler dans un nouveau cadre les vieux souvenirs de 1816 I M. Rotsaert trouve les preuves d'une hostilité hollandaise ardente, tenace mais tacite d'abord dans le débat sur la canalisation de la Meuse mitoyenne. — J. T. ENCORE LES AUTOS-TAXIS Quel est ce bruit qui vient de courre ? Nous parlions voici deux jours, des clauses nouvelles que la Ville se promet d'insérer dans le prochain cahier des charges relatif aux taxis-auto. Le voyageur aura sans doute en 1915, la commodité de pouvoir lire le soir, le prix du parcours qu'il devra acquitter, et de reconnaître à première vue, grâce au carreau rouge dont sera munie l'une des lanternes de la voiture, si le véhicule est disponible ou non. Cette réforme sans être d'une urgence extrême, semble néanmoins pratique et raisonnable.Il paraît cependant qu'elle ne saurait aller sans une compensation pour les chauffeurs. Au cours d'une assemblée récente qui eut lieu, à l'hôtel de ville, entre leurs délégués et les membres de la commission du contentieux,, les propriétaires de taxis firent connaître à l'administration qu'ils sont insuffisamment rétribués. Une course d'un kilomètre, en effet, leur coûterait environ trente-huit centimes, tandis qu'elle n'en coûte au client que trente-deux ! De la à conclure, sans autre démonstration, que les taxis-autos roulent a perte, il n'y a qu'un pas, et les chauffeurs de réclamer tout de go le bouleversement du tarif actuel. QueUe est cette plaisanterie et à qui fera-t-on croire que c'est le consommateur une fois encore, qui doie être dupe de tout ceci ? Si les chauffeurs, au taux actuel, travaillent à perte, il y a pour eux un remède tout indiqué. Qu'ils cessent de rouler et retournent aux différents métiers qu'ils pratiquaient naguères 11 arrivera alors cette chose bien naturelle, c'est que le public de son côté retournera à l'usage du fiacre ou du tramway. Mais il n'est pas" probable que messieurs les chauffeurs consentent à user de ce moyen. Soyez-en cou vaincus, ils aimeront mieux continuer de travailler « à perte », et si ce ne sont pas eux, d'autres viendront qui les remplaceront volontiers. S'il en fallait une preuve, elle serait toute trouvée dans ce fait que le nombre des taxis-auto n'a cessé de. s'accroître à Anvers depuis que la Ville a autorisé ce mode de transport. Voilà le seul critérium. Si l'affaire était mauvaise, elle ne serait pas aussi recherchée.Autre chose est de savoir si la Ville exige un prix raisonnable pour le droit de location de ses emplacements. Nous ne trancherons pas cette question. C'est son affaire. Ce qui est là nôtre, celle de tous les Anversois, c'est de protester contre toute majoration d'un tarif qui est déjà supérieur, dans son ensemble, a celui de la plupart des grandes villes. Encore une lois, le public commence à en avoir assez de toute ces réformes qui s'effectuent en fin de compte à son détriment. 11 n'a cure de savoir si les, chauffeurs seront mécontents de nos ediles. Ce qu'il veut, c'est payer en toutes choses le prix raisonnable que paye l'habitant d'autres villes comparables à Anvers. Nous venons d'avoir la majoration du prix des places dans les cinémas — payée naturellement par le spectateur comme si les bénéfices réalisés par ces entreprises n'étaient pas déjà suffisamment considérables. Nous n'entendons pas payer plus cher qu'il ne convient le coût d'un transport qui est, à l'heure actuelle, très. suffisamment rétribué. Que la Ville pose la question sur ce terrain et mette carrément le marché à la main des ciianffeurs. Ces messieurs feront peut être la. grève pendant huit jours, ce dont le public se moquera comme de sa première culotte, après quoi ils seront trop heureux de pouvoir reprendre un métier qui nourrit son homme tout aussi bien qu'un autre. Ce qui. manque à notre administration, il faut bien le dire, c'est la poigne. De conces-sio nen concession, tout le monde est le maître à Anvers, sauf nous, les Anversois. C'est extrêmement ennuyeux et cela ne peut manquer d'énerver à la fin l'opinion publique. Nous pourrions bien parler à ce propos de l'histoire tragi-comique de messieurs les « agents » des quais, mais ce sera pour une autre fois. TAPTOE Voici l'itinéraire , de la retraite militaire de demain samedi. 1-e corps de musique du huitième de ligne et les délégations des différents régiments qui composeront le cortège, suivront la rue du Change, la Vieille Bourse, la rue aux Laines, le pont de la Vigne, la rue Kipdorp, le Marché-Sain t-Jabqu es, l'avenue du Commerce, la place du Rhin, le canal de' l'Ancre, le canal des Vieux Lions et la plaine Falcon. Le départ se fera à huit heures quarante à la Grand'Place. LIGUE SOCIALE D'ACHETEURS Nous apprenons que Mme Osterrieth-Mols, président de L. S. À. anversoise, organisera incessamment, par invitations, trois grandes conférences en son magnifique hôtel de la place de Meir. Ces causeries données dans un but exclusif de propagande et d'édification par les idées de la ligue, .aurost.lieu respectivement le 23 et 30 mars, et le 27 avril. Les conférenciers invités sont MM. de Levai et Pierre Nothomb, tons deux avocats à la cour d'appel de Bruxelles et le révérend père Rutten, O. P. INTÉRIEUR Le nouvel emprunt des vicinaux M. le ministre des finances demande à la chambre, de l'autoriser, comme précédemment, à garantir un nouvel emprunt des vicinaux. Il écrit : La loi du 17 août I90a a autorisé le gouverne-încnt a garantir le septième emprunt de la Société nationale des chemins de fer vicinaux, au capital de 100 millions de francs à 3 pour cent. Cet emprunt se trouvera épuisé sous peu, et il importe de mettre la société à même de se procurer les ressources nécessaires pour poursuivre sans arrêt la construction de son l'éseau. Un nouvel emprunt de 100 millions qu'elle se propose de contracter, répondra à ces fins : le capital des lignes concédées ou en voie de concession, c'est-à-dire pour lesquelles l'intervention des pouvoirs publics est acquise, dépasse ce chiffre. Conformément à la loi du 24 juin 1885, le gouvernement sollicite la faculté d'attacher à cet emprunt la garantie du trésor ; les obligations seraient, comme précédemment, à l'intérêt de :: pour cent et remboursables au pair par tirages au sort en quatre-vingt-dix ans, ce qui représente une charge annuelle de 3,2-26,000 francs. Cett£ charge étant intégralement couverte par les annuités souscrites, y compris celles dues par l'Etat lui-même, la garantie du trésor est purement nominale. Le capital de • 100 millions sera émis par séries, et dans les formes réglées par l'arrêté royal du 6 juillet 1885 do manière à rapprocher, autant que possible, l'échéance des charges d'amortissement de celle des annuités. Recrutement des compagnies spéciales du génie Les miliciens et les volontaires de milice do la levée de 1914 qui désirent être incorporés dans les compagnies spéciales du génie doivent en faire la demande au gouverneur militaire de la position fortifié d'Anvers, qui leur donnera les indications nécessaires pour se présenter (lieu, jour et l'heure) aux com mandants des compagnies en question, aux fins de faire constater, avant le Ier mai, leur aptitude à l'exercice d'une des professions ci-après : ajusteur, artificier, batelier, charpentier do navire, charron, chaudronnier, chauffeur de machine à vapeur, cordier, dessinateur en mécanique, électricien, ferblantier. forgeron, horloger, lithographe, machiniste, marin, mécanicien, mécanicien d'automobile, menuisier, modeleur, peintre en bâtiment, plombier, scaphandrier, télégraphiste, tonnelier, tourneur en bois ou en métaux, vannier, voilier, zingueur. Les candidats qui, sollicitent spécialement leur désignation pour la compagnie d'aviateurs auront à établir qu'ils sont aptes à exercer une des professions suivante : aviateur, mécanicien île moteur d'aéroplane, modeleur, photographe, soudeur, télégraphiste de télégraphie sans fil. Les candidats doivent être porteurs : d'un certificat délivré par l'administration communale, constatant leur identité et mentionnant leur profession ;d'un certificat de bonne conduite émanant de la police du lieu de leur dernier domicile et ayant moins de quinze jo.urs de date. Le prix de vingt-cinq mille francs du roi On se souvient que le roi Léopold avait créé, jadis, un prix de 25,000 francs pour récompenser l'auteur de l'ouvrage le plus complet sur le « développement de la force physique ». En dépit des ouvrages qui furent adresseés a la commission, qui soit dit en passant les égara, ce prix n'a jamais été distribué. Or, la question de ce prix vient d':tre remise à l'ordre du jour à la suite de l'examen prochain de la succession du roi par la chambre. La section centrale a décidé qu'il importait de distraire cette somme de la succession de Léopold pour l'affecter aux destinées que le feu roi lui avait assignées. Le groupe belge interparlementaire Le groupe belge interparlementaire s'est réuni, jeudi, dans un des salons du sénat, sous la présidence de M. Houzeau de Lehaie. Il a examiné les questions à soumettre à la prochaine conférence de Stockholm et a décidé d'étudier les questions qui seront portées à l'ordre du jour de la prochaine conférence internationale de la paix à La Haye. Le groupe a réélu, par acclamation MM. Houzeau de Le haie et De Sadeleer, en qualité de délégués du groupe belge au comité interparlementaire. Les communications en Westflandre A partir du 1er mai prochain, le train n" 3228, quittant Courtrai à 20 heures il en destination de Thourout, continuera jusqu'à Bruges, d'où il repartira le lendemain matin, à 4 heures 40, pour Courtrai, en vue de distribuer le courrier postal de l'intérieur du pays. Cette mesure améliorera notablement les communications sur la grande ligne Bruges-Cour-trai et permettra une distribution plus rapide du courrier du matin dans toute la province. Renseignements commerciaux Il est revenu au ministre de la justice que certains annuaires publiés par des agences ayant pour but de fournir des renseignements sur la moralité, la solvabilité et les antécédents des commerçants renferment la nomenclature de toutes les communes belges suivie des qualités et noms des personnes qui renseignent. Parmi celles-ci figurent à diverses reprises, en regard du nom de la commune, celui du commissaire de police, du secrétaire ou du receveur communal. M. Berryer, par voie de circulaire spéciale, a prié les gouverneurs d'inviter les administrations communales à mettre leurs fonctionnaires en garde contre les inconvénients graves qui peuvent résulter du cumul de leurs fonctions avec celles d'agent de renseignements. Une dépêche ministérielle datée du 6 mai 1901 fait, en effet, ressortir les inconvénients de cette pratique. Les intéressés feront bien de s'y référer s'ils tiennent, à ne pas compromettre leur situation. Les nouvelles tenues de l'armée Il se passera encore quelque temps avant que nous puissions voir, dans nos régiments d'infanterie, les nouvelles tenues. On aurait décidé, en haut lieu, d'apporter quelques modifications aux tenues qui avaient été confectionnées déjà et qui devaient être « inaugurées » par le piquet de garde du palais de la nation. Les manœuvres Cette année, les manœuvres d'armes combinées seront exécutées entre le 1er avril et le 1)- août. Ls troupes de la sixième division d'armée, en garnison à Bruxelles et à Malines, y participeront. Les directeurs des manœuvres seront: 1er avril,, le général-major Delforge ; 22 avril, le général-major Dossin ; 6 mai, le colonel Ghislain ; 27 mai, le général-major De mette : 3 juin, le colonel Pety de Thozée ; 24 juin, le général-major Deruette ; 8 juillet, le général-major Delforge et 22 juillet, le gén'éral major Dossin. Les chefs de parti seront : lei avril, le lieutenant-colonel Biebuyck et le major Sterpin ; 22 avril, les colonels Pety de Thozée et Meiser ; 6 mai, le lieutenant-colonel Biebuyck et le major Dujardin ; 27 mai, le colonel Ghislain et le major Tollen ; 3juin, le major Delobbe et le lieutenant-colonel Lefe-bure ; 24 juin, les majors Lotz et Collyns ; 8 juillet, le colonel Meiser et le major Tiéchon ; 22 juillet, le général-major Delforge et le général-major Deruette. Le débit du pain La section centrale de la chambre, saisie de la proposition de loi relative au débit du pain, a àmendé la proposition et propose à la chambre le texte suivant : Les communes qui ont réglementé ou qui réglementeront le débit du pain mettront leurs règlements communaux en concordance avec les dispositions suivantes, dont elles ne pourront pas s'écarter : La voiture ou la boutique de tout débitant de pain doit être pourvue d'une, balance réglementaire et des poids nécessaires A toute réquisition «l'un acheteur, le poids du pain de ménage, ainsi que du pain pour chevaux, est vérifié. Le prix par kilogramme de ces pains est indiqué sur un écri-teau placé dans un endroit apparent de la vitrine ou de la voiture. Les pains ne peuvent être livrés que s'ils pèsent, à 5 pour cent près, un demi-kilogramme ou le multiple d'un demi-kilogramme. Les contraventions aux dispositions ci-dessus sont punies d'une amende de I à 20 francs. En cas de récidive. le paragraphe premier de l'article 562 du code pénal pourra être appliqué. NOUVELLES MARITIMES Anvers et le Canada Ainsi que nous l'avons dit précédemment, certaines modifications vont intervenir dans la Canada Lijn, assurant un service entre Rotterdam et le Canada. Jusqu'ici cette ligne était alimentée en bateaux par la Red Star, la Hapag, le Norddeutscher Lloyd et la Hol-land-Amerika Lijn. Cette ligne deviendra autonome et a acheté notamment deux bateaux en construction chez Harland and Wolff. Ces bateaux feront escale également à Anvers dans un avenir indéterminé. Collision dans l'Adriatique Venise, 19 mars — C'est un petit vapeur de la Compagnie de navigation municipale, venant de Santa-Elisabetta de Lido, et ayant à bord quatre-vingts personnes environ, qui a eu une collision avec le torpilleur 56 T. Le vapeur, atteint par le flanc, a coulé. La plus grande partie des passagers se sont noyés. Quelques sauvetages ont. pu être opérés. Les six cadavres qui ont été retrouvés ont été transportés à l'hôpital de Satanna. Parmi eux figure celui du vice-consul de Russie, M. Mor-kinski. Les autorités se sont rendues immédiatement sur les lieux du sinistre. Le nombre des victimes s'élèverait à une cinquantaine environ.Le pool de l'Atlantique Dans la séance plénière de la commission de la conférence des lignes transatlantiques, les points en discussion se sont éclaircis du fait que la rentrée des lignes canadiennes dans le Pool, une des conditions posées par les lignes continentales, a supprimé les difficultés esentielles. Aussi en est-on presque arrivé à une entente entre les .lignes continentales et les lignes anglaises ; les lignes anglaises ont accordé en principe une augmentation de 1 % de leur" quote-part au trafic canadien ; par contre, une nouvelle et grosse difficulté est née de la prétention élevée par la Cunard line à une participation plus grande dans le trafic de la Méditerranée. Les lignes continentales déclarent ne pouvoir faire droit à ces prétentions de la Cunard line, et l'on craint de voir échouer les négociations, si cette compagnie ne réduit pas ses exigences. Les négociations se poursuivent aujourd'hui. L'« Amasis » Le 17 mars dernier, les Chantiers de Flens-bourg ont lancé pour compte de la Société maritime Kosmos un cargo qui a reçu le nom d'Amasis. La portée en lourd est de 12,000 tonnes. EXTÉ RIEUR AUTRICHE-HONGRIE Le budget hongrois De Budapest, le 19 mars : M. Telesky, ministre des finances, a présenté à la chambre le projet de budget pour 1914-1915. Les dépenses ordinaires s'élèvent à 1,878,300 000 couronnes, et les recettes à 1 milliard 9~3,600,000 couronnes, soit un excédent de 75,300,000 couronnes. Le budget extraordinaire comprend aux dépenses 385,600,000 couronnes, et aux recettes, 310,500,000, soit un déficit de 75,100,000 couronnes. Dans les dépenses communes avec l'Autriche les principales augmentations sont : 55 millions pour l'armée, 37 millions pour le service de la dette publique, 34,900,000 pour le ministère du commerce et les chemins de fer de l'Etat, 13 millions pour le ministère de l'instruction. Les plus-values prévues sont : impôts directs, 42,300,000 couronnes ; impôts de consommation, 30,600,000 ; timbres, 6 millions 500,000 : monopole du tabac, 3,800,000 ; usines métallurgiques de l'Etat, 11,500,000 ; chemins de fer de l'Etat, 15 millions ; forêts domaniales, 2,700,000 couronnes. BRESIL Les propriétaires d'immeubles dans l'Etat de Sao-Paulo De Rio-dé-Janeiro, le 19 mars : Suivant une statistique les propriétés appar-tenant à des étrangers dans l'Etat de Saint-Paul sont évaluées à 448,500 contos, dont notamment 161,000 à des Italiens, 151,000 à des Portugais, 62,000 à des Allemands, 17,000 à des Anglais et. 11,000 à des Français. BULGARIE Pour consolider la situation économique du pays De Sofia, le 19 mars : Comme suite aux mesures prises pour consolider la situation économique du pays, la Banque nationale a décidé d'accorder aux négociants et industriels bulgares des emprunts contre la cession de bons de réquisition jusqu'à concurrence de quatre-vingts pour cent, du montant de ces emprunts, qui ne devront pas être inférieurs à cinq mille francs. La banque "a également décidé d'ouvrir trois succursales et dix-sept nouvelles agences dans les territoires annexés. CHILI La valeur e la monnaie et le change De Santiago-du-Chili, le 19 mars : La commission de la chambre des députés a approuvé, d'une façon générale, le projet du sénat ayant pour objet de fixer la valeur de la monnaie et de rendre stable le change international.ETATS-UNIS Les sans-travail à New-York De New-York, le 19 mars : Le rencensement officiel fait par la municipalité montre qu'il n'y a que 96,000 sans travail et non plusieurs centaines de mille, comme on le prétendait. Ce chiffre est normal. Il v a lieu de noter qu'en hiver il y a toujours une quarantaine de mille ouvriers sans emploi à cause des rigueurs de la température, qui empêchent le travail en plein air. FRANCE La durée du travail dans les ardoisières, etc. De Paris, le 19 mars : M. Metin, ministre du travail et de la prévoyance sociale, a déposé sur le- bureau.de la chambre un projet de loi réglementant la durée du travail dans les ardoisières et les mines autres que celles de combustible. La démission de M. Monis De Paris, le 19 mars : On confirme que la démission de M. Monis a bien un caractère définitif. Quel que soit le résultat auquel aboutira la commission d'enquête, M. Monis ne reviendra pas au ministère de la marine. M. Doumergue n'a encore fait aucune ouverturè pour trouver un successeur . à M. Monis. On avait tout d'abord envisagé l'éventualité de la nomination comme ministre de la marine de M. Lebrun, déjà charge de l'intérim, mais M. Lebrun se déclare très attaché à ses attributions actuelles et entend rester à la tète du ministère des colonies. D'autre partie président du conseil estime que, M. Monis étant sénateur, c'est à un membre du sénat qu'il convient de s'adresser pour combler la vacance qui vient de se produire dans le cabinet. C'est, vraisemblablement, demain que M. Doumergue arrêtera son choix. Plusieurs noms ont été mis en avant aujourd'hui. Ceux de MM. Peytral, sénateur des Bouches-du-Rhône, et Gauthier, sénateur de l'Aude, paraissent devoir être particulièrement retenus. Toutefois, nous le répétons, M. Gaston Doumergue n'a encore pressenti aucun homme politique à ce sujet. GRANDE-BRETAGNE Le voyage des souverains à Paris De Londres, le 19 mars : On annonce que sir Edward Grey accompagnera le roi et la reine dans leur voyage à Paris. Inconvenance de suffragettes De Londres, le 19 mars : Au moment où le roi et la reine arrivaient cet après-midi à l'Institut des aveugles de Londres des suffragettes, postées à des fenêtres, ont fait, pleuvoir des publications suffragistes sur la voiture des souverains. L'effervescence causée par la question de l'Ulster De Londres, le 19 mars : La situation s'aggrave à mesure que diminue l'espoir du règlement de la question de l'Ulster par concessions mutuelles. L'effervescence se manifeste dans les quartiers de l'ouest. Dans les bureaux de Londres, où l'on va s'engager à soutenir l'Ulster, on recueille de nombreuses signatures d'hommes et de femmes. Des hommes-sandwich parcourent les rues portant des écriteaux invitant la population à aller signer l'engagement de soutenir l'Ulster. Les habitants suivent avec une grande curiosité les débats de ce soir à la chambre des communes. Les journaux sont lus avec avidité et dans certaines rues les passants -eux-mêmes discutent les débats. Suivant des nouvelles de Belfast, des volontaires cyclistes sont envoyés sur tous les points do l'Ulster avec des ordres cachetées en vue do la mobilisation des volontaires de l'Ulster et d'autres organisations. La question de l'Ulster à la chambre des communes De Londres, le 19 mars : M. Bonar Law, chef de l'opposition, dépose, au milieu des vives acclamations de ses partisans, un ordre du jour de censure à l'adresse du gouvernement. Il demande à la chambre de condamner le gouvernement pour la politique qu'il a suivie dans le passé relativement au bill du home rule et pour celle qu'il projette de suivre à ce sujet. Il déclare que, dès le début de la controverse, il a senti plus fortement que la majorité du peuple anglais la gravité réelle des dangers que courait le pays. Il n'ignorait pas que la population de l'Ulster ne ferait pas une vaine manifestation. et qu'elle résisterait, même, par la force, à l'application du home rule. L'orateur espérait que cette catastrophe serait épargnée au pays; mais, à l'audition du discours de M. Churchill et en présence de l'approbation de M. Asquith, M. Bonar Law estime que la situation est aujourd'hui plus grave qu'elle ne le fut jamais. Il rappelle les entretiens qu'ont eu les chefs du parti pendant l'automne passé. L'orateur désirerait ardemment voir aboutir une solution pacifique avant la réunion du parlement. Il fait res sortir toute la gravité d'une guerre civile, dans laquelle nombre de braves gens risqueraient leur vie pour des considérations politiques. Il n'était donc pas disposé à fermer précipitamment la porte à toute proposition, et il offrait formellement, au nom de l'oppo sition, de soumettre la question à un référendum populaire. Il fait ressortir la situation dans laquelle se trouve l'armée. Il dit que s'il s'agissait de désordres purement locaux l'armée obéirait certainement aux ordres du gouvernement, mais qu'il s'agit en réalité d'une guerre civile et qu'alors les soldats ne seront plus, comme les unionistes eux-mêmes, que des citoyens. M. Asquith répond. Il reconnaît la modération dont est empreint le discours de M. Bonar Law, mais il proteste vivement contre les théories émises au sujet de l'armée. M. As-

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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