Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 02 Mei. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m04x2v/
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C o mûrl ï 9 H î mon^hû Q moi 1Q1A No 101 Vinqt-sixième annéi muwilll*»""-" * w ■ un an un serac. un trim*. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On n'abonne à Anvers au bureau du iournal et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR iS Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du iournal La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. C»r Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes AVIS IMPOnl AN I Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'er faire la demande à l'administration di journal ACTUALITÉS LES ALLEMANDS AU MAROC ESPAGNOL (II) Les frères Mannesmann parcourent 1< )ays- depuis 1906. Le Rif et le Sous sonl es deux régions sur lesquelles ils on :oncentré leurs efforts et, comme ces sarties de l'empire chériffien sont encort :>eu connues, personnes ne sait exacte nent jusqu'où les Mannesmann et leurs igents y ont pénétré, ni quelles furent iu juste leurs prospections et leurs relations avec les indigènes. Leur objet esl le découvrir des terrains miniers, notamment des gisements de fer, afin d'envoyei lux usines allemandes la matière pre-uière qui déjà leur fait défaut et qu'elles 'ont chercher jusqu'en France. Rien de ilus légitime que ce dessein. Pour y réussir, les frères Mannesman!! amassent de toutes mains des titres quel-onques sur des terrains dont il ne sem île pas possible, le plus souvent, qu'ils ient examiné la valeur et même déter-niné exactement la situation. Leur sys-ème consiste à circuler dans l'appareil e plus pacifique, à distribuer des ca-leaux aux chefs indigènes et à se faire ■emettre en échange des papiers portant :oncession de districts miniers. Sous le •ègne d'Abd-ul-Aziz, ils s'en étaient allés ! Fez avec un premier dossier de ces iocuments, dans le but d'en obtenir du iultan une confirmation définitive. Lors-ju'ils revinrent, le Rogui s'était emparé lu Rif et des capitalistes espagnols, aidés le quelques spéculateurs français,avaient 'btenu de lui l'autorisation d'attaquer mmédiatement des mines de fer aux nvirons de Melilla. Les Mannesmann se ournèrent alors vers leur gouvernement t, en 1909, le cabinet de Berlin obtint lu cabinet de Madrid que l'exportation es minerais ne serait permise qu'après omologation d'un règlement marocain ur les mines. Cette décision démontre ue désormais l'exploitation minière du laroc ne sera plus abandonnée à l'ar-'itraire de quelques prospecteurs ; elle iose en fait la question de-la valeur des oncessions présentées par les frères allemands ; elle écarte toutes réclamations e leur groupe qui ne serait pas précé-ée d'une sévère révision de leurs titres. Ils furent trois ans sans en produire e nouveaux. Dans l'intervalle, le gou-ernement allemand avait passé avec la épublique le traité de novembre 1911 ; 3 sultan Mouley-Hafid avait accepté le rotectorat français en mars 1912 ; la 'rance et l'Espagne avaient signé la con-ention de novembre 1912. Le sort inter-ational du Maroc était dès lors réglé, la réserve du statut spécial de Tanger, 'ous les litiges particuliers devaient donc inscrire dans le cadre de ces accords iplomatiques. Ce nouvel état de choses devait gêner îs frères Mannesmann dans leur projet 'accaparement des mines marocaines, et s tentèrent de prolonger une action rela-ivement indépendante, A Paris, dès l'été dernier, ils faisaient nnoncer par les journaux l'imminente onstitution d'une puissante société pour a mise en valeur du Maroc, avec un ;apital de deux milliards de francs ! Plus iu moins ouvertement, des propositions urent adressées à des officiers et à des onctionnaires civils du protectorat fran-ais pour les attacher comme agents à la ompagnie nouvelle avec de gros traitements qu'ils auraient cumulés avec leur etraite. Cette idée émanait des frères -lannesmann : ils combinaient une asso-iation de capitaux français et allemands qui ils auraient fourni comme apports îurs contestables concessions marocai-es. Ainsi, ils se donnèrent l'apparence 'offrir à la France toutes les réalités du laroc espagnol. Cette entreprise échoua. En même temps, les frères allemands oussaient une active propagande auprès u gouvernement espagnol. Ils s'effor-aient de persuader à. l'Espagne que l'in-êrêt national lui conseillait de se débar-asser du Maroc. Les circonstances se présentaient favo-ables. L'opinion publique se plaignait les sacrifices en hommes et en argent [u'imposait la continuation de la guerre; t les Mannesmann paraissaient se préenter fort à propos pour lui offrir un noyen d'établir immédiatement la paix, în réalité, ils proposaient d'affermer le /laroc espagnol et, vers la fin de juillet 913, ils s'en ouvrirent officiellement au omte de Romanonès, alors président du onseil. On leur demanda les copies des lièces sur lesquelles ils appuyaient leurs (rétentions, avec une note explicative ontenant la relation de leurs excursions, 'état de leurs disponibilités financières t leurs projets pour l'avenir. Ils remirent 3 tout, peu de temps après, à M. Lopez /Iunos, alors ministre des affaires étranges.On leur fit réponse que leurs proposions ne semblaient pas devoir appeler 'attention du conseil des ministres. C'était un échec. Ils n'étaient pas gens l'accepter. Privés de la bienveillance ministérielle, 1s s'étaient assuré des concours dans la iresse et dans le parlement. Il en résulta des polémiques, et ces idémiques amenèrent le gouvernement . faire publier in-extenso le mémoire que ministre des affaires étrangères et au président du conseil. C'est par ce document que nous connaîtrons positivement le projet des Mannesmann.1 (.4 suivre.j Firmin Gharlerie. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 1er mai. — Le consul des Etats-Unis à la Vera-Cruz apprend que treize cents étrangers. Américains pour la plupart, sont arrivés de l'intérieur à Mexico. Il a demandé à l'amiral anglais et au ministre du Brésil de s'employer pour obtenir le rétablissement des communications par chemin de fer avec la Vera-Cruz, afin de faciliter l'évacuation de ces étrangers vers la cote. ! Les agents des constitutionnalistes à Washington ont demandé télégraphiquement aux commandants de leurs troupes à Tampico de faire leur possible pour "protéger l'exploitation des pétroles. On croit qu'étant donnés les dangers que cou„rt Tampico d'être inondée par le pétrole qui jaillit des puits sans"être capte, puisque' l'exploitation a cesèé, les officiers de marine anglais, allemands et américains essayeront d'obtenir des fédéraux et des constitutionnalistes un accord pour la protection de l'exploitation des pétroles et celle de leurs ouvriers. Entretemps, le général Carranza a télégraphier à l'ambassadeur britannique qu'il ferait ' >us ses efforts pour sauver les puits d'huile. L'ambassadeur a proposé la neutralisation de ' a région des puits. Le consul des Etats-Unis à Tampico a ouvert le consulat. Le général Carahoza lui a promis protection. *** On mande de la Vera-Cruz au Daily Express que selon un rapport digne de foi reçu de Tampico, les rebelles se sont emparés de la ville hier matin. Une dépêche de Mexico annonce que le chef, rebelle Zapata aurait fait cause commune avec les fédéraux. Il est actuellement à Mexico avec trois mille partisans bien équipés. LE "PATRON" (Suite) {Voir Anvers-Bourse du 30 avril courant) L'ouvrier est connu depuis son entrée à l'usine, grâce à la fiche que lui dresse l'ingénieur qui l'a engagé. C'est déjà un progrès sur le temps très récent où l'ouvrier était une unité anonyme, inconnue du directeur et de presque tout le personnel supérieur. La « connaissance » s'arrête-t-elle là ? Non, répond M. Henry, il faut encore et surtout étudier individuellement l'ouvrier à l'occasion de son travail. Il veut que | l'ingénieur, le « patron » puisse se rendre compte, en tout temps et d'une manière rapide, précise, scientifique de la façon dont s'exécutent les engagements réciproques pris en vertu du contrat de travail. Il a pour cela organisé un bureau, continuellement contrôlé, qui centralise chaque jour les renseignements à l'exécu-| tion de ce contrat. Chaque ouvrier a ainsi sa fiche contenant par un signe, un mot, une indication quelconque -toutes ses : relations avec les services de la société : comptabilité, service médical, loyer, pen-t sion, etc. Cette fiche n'est pas « omnibus ». Il y a autant de cas particuliers qu'il y a d'individus ; il faut vivre avec i les ouvriers pour se convaincre de l'infi-j nie variété des cas rencontrés. Notons i certaines remarques curieuses de M. ; Henry à propos de divers points. Les indemnités ! Si l'ouvrier a chômé pour cause de maladie, il faut, dit M. Henry, s'assurer qu'il a bien reçu les indemnités auxquelles il pouvait prétendre ; il faut faire en sorte qu'il n'ait jamais à réclamer. Les injustices ! Si l'ouvrier vient trouver son chef parce qu'il se croit lésé, il est utile de pouvoir lui répondre sur-le-champ. Ou bien, il a raison, et il faut lui donner satisfaction immédiate ; ou bien, il a tort, et il doit en être convaincu sans tarder, de façon à i faire disparaître un embryon de mécon-| lentement, la trace même d'un doute, i Quelle que soit la suite réservée à sa : réclamation, l'ouvrier constatera avec satisfaction que son cas a été étudié avec soin. Et ainsi de suite. L'ouvrier a-t-il une réclamation à présenter ? On en prend note devant lui, on conserve le document ; ainsi s'accomplit le contrôle du surveillant et du surveillé.C'est bien compliqué, objecteront certains. M. rfenry répond que cette tenue de fiches l'est moins, et est plus efficace, que « l'insoutenable surmenage auquel est journellement soumis le chef qui par profession est l'arbitre de tant de -petits différends, qui veut « savoir » et doit réunir, dans chaque cas particulier, les documentations éparses dans les registres variés de la comptabilité industrielle ». Ces listes seront surtout utiles dans les mines, où la mobilité du personnel est considérable et où, par conséquent, les conflits entre patrons et ouvriers sont plus nombreux. Quand un ouvrier donne son préavis de congé, lin ingénieur étudie-les raisons de son départ, le fait généralement appeler, lui parle, et dans la plupart des cas l'intéressé revient sur sa décision. Il y a cinq ans, au Hasard, cent dix pour cent des ouvriers donnaient annuellement leur préavis de congé. Cette proportion est tombée à trente-trois pour cent en 1912. Le nombre des renvois d'ouvriers a, en même temps, fortement diminué, parce que l'ingénieur seul a le droit de renvoi et qu'il ne peut l'exercer qu'après enquête. Dans son enquête sur la Belgique moderne. terre o'expériences à laquelle nous aimons de nous référer, M. Char-riaut fait ressortir que les ouvriers belges « veulent bien avoir des économats, des fourneaux économiques et des habitations à eux, mais h la condition que la main patronale ne se retrouve pas dans ces institutions ou du moins ne s'y retrouve que sous la forme de subventions désintéressées, sans aucune pensée de direction ou de tutelle ». Il est intéressant de voir M. Henry WUJIUIA/I IU JUU w Ui ' w ' • V.I. l , M » v_ ment patronal. Il nous raconte que la so-: ciété du Hasard possédait, il y a quelque cinq ans, un petit magasin alimentaire livrant à ses ouvriers la nourriture et le vêtement. Le chiffre d'affaires annuel ne dépassait pas cinquante mille francs. L'économat avait rendu des services au début, quand la mine commençait à se j développer, et qu'il fallait se procurer de ; la main-d'œuvre dans une région peu i peuplée. Aujourd'hui, le personnel pou-! vait aisément trouver sur place de quoi : se nourrir et se vêtir. On songeait à, lé i supprimer. Au surplus, il y a quatre ou cinq ans l'économat, d'après divers au-j leurs bien au courant, devenait suspect i aux ouvriers, constituait un organisme décidément impopulaire, [j'enquête révéla que la majorité des dix-sept cent cinquante ouvriers inscrits étaient poursuivis "pour dette, qu'ils quittaient la mine pour fuir devant les saisies, qu'ils changeaient continuellement de chantier. Une partie du salaire de ces hommes, qui devait garantir des achats faits, était saisie par décision des tribunaux. M. Henry combattit ce mal avec l'aide de l'ingénieur qui conseille et d'un économat qui offrait des marchandises convenables à bon marché. En 1912, il n'y avait plus dans le personnel du Hasard que trente individus dont les salaires étaient saisis en vertu de jugement. On constata aussi que le personnel vendeur du magasin était trop peu commerçant, que les marchandises étaient médiocres, mal adaptées au goût et au désir du client, que la moitié des clients n'étaient attirés au magasin patronal qu'à raison du crédit qui leur était refusé ailleurs, de la position géographique du magasin, etc. M. Henry voulut voir si en remédiant à ces divers points on ne pourrait rendre à l'économat le but qu'il visait : de resserrer les relations de l'ouvrier avec le patronat. Nous verrons prochainement comment il s'y prit. (A suivre.) J. T. LA REFORME TELEPHONIQUE Elle ne paraît pas destinée à enchanter njs concitoyens, cette réforme des tarifs téléphoniques qui avoue par trop froidement son intention de battre monnaie au détriment d'un service public devenu depuis longtemps indis-pensable. Ce serait une erreur de se figurer, en effet, que ses effets ne doivent atteindre sévèrement que les grandes maisons de commerce dont les frais généraux peuvent s'accommoder sans trop de dommage de ce su -croît de dépense. Chacun sait que si c'est aux firmes importantes que l'on téléphone le plus fréquemment, il ne s'ensuit pas qu'elles soient contraintes elles-mêmes à un nombre d'appel proportionné. Ceux qui, dans le monde du négoce anversois, téléphonent sans doute le plus, ce sont les courtiers qui ont coutume de transmettre ainsi plusieurs fois par jour, les offres les plus récentes qui leur ont été soumises. Ce ne sont pas eux certainement qui réalisent les plus gros bénéfices sur ces affaires, en supposant qu'ils parviennent à les traiter. Et les particuliers, et les restaurateurs, les cafetiers, et ceux qui tiennent des magasins ? Quel sera pour eux le résultat de cette réforme ? Tracasserie administrative d'une part, comptabilité incessante, ennuis et mécontentements de tout genre d'autre part. Ils rie peuvent escompter autre chose. Il semble d'ailleurs que l'Etat-exploitant s'en soit si parfaitement rendu compte, puisqu'il n'a exposé nulle part les motifs de la réforme qui fut mise en vigueur hier. Ce devrait être, semble-t-il, une loi économique sans dérogation que l'Etat, toutes les fois qu'il exerce sa main-mise sur un service public, exploite celui-ci au profit du contribuable et non à son détriment. Les services publics ne doivent pas être les vaches à Jait du trésor, mais seulement les auxiliaires aussi pratiques, aussi avantageux que possible, du travail et des initiatives nationales. Un impôt indirect qui a pour effet de restreindre les facilités du travail, ne s'admet pas. Mais la réforme téléphonique d'hier n'a pas encore été comprise par le public. Nous allons la lui faire toucher du doigt par un exemple. Elle correspond, en fait et en pratique, au raisonnement que voici : « Le Belge est obligé d'échanger pas mal de correspondances. Quoi qu'il advienne ou qu'il arrive, il sera bien contraint d'expédier son courrier comme par te passé. Si nous portions le port de lettre intérieur de dix à quinze centimes? Pourquoi pas? Cela nous ferait une augmentation de cinquante pour cent. C'est coquet. Or, nous avons le monopole de l'impression des timbres... » C'est exactement ce raisonnement que l'Etat a tenu à propos de la réforme téléphonique. Si le bon Belge trouve que c'est cher, il n'a qu'à en revenir, pour ses communications verbales, au régime d'il y a cinquante ans. Rappelons, pour ceux de nos lecteurs qui pourraient l'ignorer encore, que les abonnés du téléphone sont invités à faire connaître d'nrgence à l'administration la classification dans laquelle ils désirent être inscrits quant au nombre de communications qu'ils escomptent utiliser. On sait que pour Anvers, la taxe de base est de' 120 francs. -La taxe variable s'établit comme s~uit : 40 fr. pour 1,200 communications. 80 fr. » 3,000 » 130 fr. » 6,000 » 180 fr. » 10,000 » Il importe d'indiquer, dès à présent, le nombre des correspondances que l'on utilisera, car-une taxe supplémentaire est prévue par communication en sus du nombre indiqué au moment du payement anticipatif. Sur quoi se baser pour estimer exactement la classe où il entend figurer ? C'est affaire à l'abonné. Ce qui nous paraît certain, c'est qu'il ne devra s'attendre de la part de l'Etat à aucune restitution pour le cas où il aurait payé pour dix mille communications et n'en aurait utilisé que six mille et une. par exemple. il est à noter aussi que l'abonné aura dorénavant cinq centimes à paver par télégramme dicté au bureau télégraphique ! Comme l'administration cependant sent tout le prix des faveurs qu'elle refuse aux autres, il demeure entendu que les télégrammes destinés à ment à un seul poste par le télégraphe. On comprend cette finesse. Ce n'est pas qu'il s'agisse de gagner du temps en faveur du destinataire, mais simplement que l'administration évite de la sorte une course à ses porteurs de dépêches. N'est-ce pas que voilà les beautés de la régie exposées sous un jour édifiant ? CHEZ LES PRUD'HOMMES Les listes des électeurs pour la nomination ; des membres du conseil des prud'hommes pour le terme 1915-191S vient d'être close à l'hôtel de ville. Elles comprennent 5,434 chefs d'entreprise, 5,280 employés et 21,733 ouvriers, ce qui porte le nombre des électeurs à un total de 32,447. Les annexes et suppléments aux listes provisoires seront affichés à l'entrée principale de l'hôtel de ville, à la permanence de police, et déposés à l'inspection du public au huitième bureau de l'hôtel de ville jusqu'au 17 de ce mois. LE MOUVEMENT DE LA POPULATION Le dix-septième bulletin hebdomadaire du service communal d'hygiène donne les réusul-tats suivants sur le mouvement de la population : du 19 au 25 avril 1914 : naissances, cent trente-six, dont cinq appartenant à la population flottante (une naissance gémellaire) ; décès : soixante-quinze, dont sept appartenant à la population flouante. Soixante-dix-huit mariages ont été contractés dans le courant de cette semaine. Cinq divorces ont été prononcés.Parmi les causes de décès nous trouvons les cas de maladies infectieuses suivants : rougeole, un ; scarlatine, un ; tuberculose pulmonaire, cinq ; croup et diphtérie, un ; coqueluche, un. CARNET D'UN JURISTE La personnification des associations sans but lucratif. — Régime allemande (Suite) (Voir Anvers-Bourse du 22 avril dernier) Pour obtenir la reconnaissance, la personnification civile, pour atteindre cette espèce de majorité qui va faire du simple groupement de personnes un être juridique ayant une individualité propre, il faut, outre les qualités positives que nous avons signalées dernièrement, que l'association ait encore certaines qualités négatives, s'il est permis de s'exprimer de la sorte. U faut que le but qu'elle poursuit ne soit pas l'un de ceux que la loi allemande considère comme un obstacle à la jouissance de ses bienfaits; en d'autres mots, qu'il ne soit ni politique, ni social-politique, ni religieux. La loi ne défend pas de fonder des associations ayant pareil objet, loin de la ; tout ce qu'elle fait, c'est de refuser à ces associations le bénéfice de la personnification civile. Pourquoi ? Mais uniquement parce que ses auteurs ont estimé que devenant à un moment donné trop fortes, grâce aux avantages de la personnification civile, elles pourraient devenir dangereuses pour l'ordre établi, pour la sécurité de l'Etat. U est à noter d'ailleurs, comme nous le disions en commençant, que les associations religieuses d'un culte reconnu par l'Etat échappent aux dispositions du nouveau code civil allemand que nous examinons, pour être exclusivement régies par le droit public de chaque Etat. Mais, de manière générale, comme on le voit, dès que l'association à un but religieux, elle ne peut ambitionner de se faire reconnaître, le droit public de l'Etat où elle à son siège ne lui donnât-il pas de statut particulier.On saisit plus aisément que l'Etat ait voulu se protéger contre la puissance trop grande qu'ont pu prendre les associations politiques on socinles-politiques. Ces expressions, peut-être un peu vagues, ont été choisies à dessein par les auteurs de la loi. Il fallait laisser au pouvoir compétent une large faculté d'appréciation ; dès lors trop de précision eut été un inconvénient. Les auteurs ont cherché à préciser autant que possible ce qu'il convenait d'entendre par chacune de ces expressions. C'était d'autant plus nécessaire qu'il est manifestement impossible, sous peine d'enlever à la loi toute utilité pratique, de les prendre dans un sens trop absolu. On peut en effet s'occuper de politique, de religion et de questions sociales, de bien de manières différentes. Les uns poursuivant un but immédiat ; partant d'un point de vue arrêté ils voudront le faire entrer dans la pratique des choses. Les autres, au contraire, mettant à l'arrière - plan le souci de la réalisation effective ; leur activité sera plus désintéressée. Sans doute ce ne sont point là matières qui ne s'approfondissent que pour l'amour de l'art ; il y a toujours dans ces études une partie construetive, mais ce qui, suivant les auteurs allemands, distinguera l'association à la quelle la loi refuse la personnification civile, ce sera le souci de réalisation immédiat qui doit fatalement la conduire à prendre une attitude agressive. C'est dans cet ordre d'idée que sera qualifiée d'association politique celle qui poursuit une transformation, plus ou moins profonde, des formes du gouvernement. U faut qu'elle ait pour objet la politique pratique, à l'exclusion de la science politique pure. Le « but religieux » est plus malaisé à définir. Les auteurs se sont cependant assez généralement mis d'accord pour admettre qu'il faut classer comme poursuivant pareil but de manière à être exclues du bénéfice de la loi, les associations établies pour combattre des crovanecs aussi bien que celles fondées pour exercer un culte. Le but « politique-social » est encore plus difficile à préciser. Les auteurs disputent ferme ; toutefois, il semble possible d'admettre, à défaut de trouver dans la loi même ou dans les travaux préparatoires des données précises, que ne tomberont sous la prohibition de l'article réglant cette matière, les seules associations qui ne poursuivent que l'amélioration des conditions de la vie sociale en général, écartant tout souci de lutte de classes. Il ne faut pas que le champ d'action soit limité à une classe sociale et que l'on s'efforce à procurer à celle-ci, par opposition aux autres, des conditions meilleures d'existence. (La personnification civile des associations, R. Marcq, Bruxelles 1907, page 40). A côté des conditions de fond que l'on a vu jusqu'ici le code civil allemand exige des associations, pour bénéficier des avantages de la loi, certaines conditions de forme. L'association devra, tout d'abord, avoir des statuts. Dans ces stntuts devront se trouver certaines mentions ; les unes exigées à peine de nullité, ce seront : le but de l'association, son siège, son nom, enfin l'expression de la volonté d'obtenir l'inscription. Il est à peine nécessaire d'insister sur les motifs qui ont dicté ces exigences de la loi. Les autres mentions que la loi veut y trouver sont formellement exigées pour l'obtention de l'inscription. Mais si, par une raison quelconque (négligence on erreur des préposés à ce service) l'inscription était obtenue sans qu'elles y fussent. le bénéfice de la formalité remplie demeurerait acquis. Enfin, ces statuts doivent être signés par sept membres. En quoi consiste ti présent la formalité de l'inscription ? Nous nous y arrêtons un peu système allemand, dont la base, on s'en souvient, est diamétralement l'opposé de ce que nous avons chez nous. En Belgique, le droit à la personnification civile est l'exception ; c'est la loi qui la confère, llmitativement, au\ sociétés ou associations qu'elle détermine et organise. En Allemagne, au contraire, l'aptitude à la personnification est la règle, l'a inaptitude », l'exception. A défaut d'un texte positif refusant ce privilège, l'association a le droit de se faire « reconnaître» et de se faire donner, par l'inscription, un état civil officiel. Il n'y a des lois d'exception que celles qui sont formellement- prévues. On voit immédiatement à quelle luxuriante floraison ce régime peut donner lieu. Naturellement cela se résume à l'a enregistrement » de l'association sur un registre ad hoc reposant au tribunal de district du siège de la société. La direction de l'association commencera pur notifier l'existence de l'association au tribunal de district. Au tribunal, alors, à vérifier l'existence des conditions de forme et de fond ; il admet l'association ou la refuse par décision motivée. Cette décision est susceptible d'appel. L'autorité administrative peut, dans un dé lai de rigueur, s'opposer à l'inscription, admise par le tribunal, soit pour des raisons ti rées du droit public de l'Etat où l'association a son siège, soit à raison des dispositions du code civil. L'association intéressée peut alors, de son côté, attaquer cette opposition pour ln faire lever. La formalité de l'inscription définitivement accomplie, l'association prend le titre d'à is-sociation suscrite ». Dès ce moment aussi elle est soumise à certaines obligations de publicité.Nous aurions, pour bien faire, à nous occuper maintenant du fonctionnement de ces associations une fois entrées dans la vie officielle. Cette question est, sans doute, d'un intérêt primordial, mais nous sommes obligé de nous restreindre. Contentons-nous donc, après avoir vu comment l'association acquiert !a personnification civile, de voir comment elle peut la perdre. Dans certains cas cette perte a lieu de plein droit, sans qu'il faille faire en cela aucune déclaration émanant d'aucune autorité ou juridiction quelconque. U en sera ainsi en cas de faillite déclarée, a Ipso facto » l'association, personne civile jusqu'à ce moment, cesse de l'être. Dans d'autres cas l'autorité administrative peut, la compétence et la procédure étant réglées par le droit administratif de chaque Etat, retirer la personnification civile pour des raisons puisées dans le droit administratif du pays où l'association à son siège ainsi que pour des motifs déterminés par le code civil allemand. Dans ce dernier ordre d'idées, citons : 1° le cas où l'association menace l'ordre public ; 2° celui où, dérogeant A ses statuts, elle poursuivra un but politique, religieux ou social-politique ; 3° le cas où le nombre de ses membres sera tombé à moins de trois. Comme on le voit, l'administration jouit d'un droit de surveillance direct et de pouvoirs considérables. Nous ne saurions évidemment ici exposer comment les intéressés sont protégés, plus ou moins efficacement, contre les abus de pouvoirs, les règles de procédure auxquelles les administrations sont soumises variant d'Etat à Etat. Ce n'en est pas moins une des questions primordiales et dont dépend toute la valeur pratique de la loi car, en Allemagne, comme chez nous sans doute, les administrations ont une tendance naturelle à l'abus du pouvoir dont elle disposent, il faut donc armer convenablement ceux qui auront à traiter avec elles et surtout les organismes dont l'existence même dépend d'une décision administrative, de manière à maintenir la balance égale, autant que faire se peut. La perte de la personnification civile n'en-traîne pas, nécessairement, la disparition de l'association. Cette dernière pourra parfaitement continuer d'exister, mais elle n'aura plus alors qu'une existence de pur fait. C'est aux membres qu'il appartient de décider si l'association, dépourvue de la personnification, doit continuer à exister ou doit, au contraire, entièrement disparaître. Quelquefois cependant, malgré la volonté des membres, l'association pourrait devoir se dissoudre sur ordre de l'autorité. C'est le cas où des raisons d'ordre public commandent la mesure. Si l'association devient dangereuse pour l'Etat, il est évident que la simple privation de la personnification civile ne saurait suffire, il faut que l'organisme dangereux disparaisse complètement. Dans ce cas donc la perte de la personnification entraînera, en même temps, la disparition de l'association. Dans tous les cas où l'association disparaît, que devient son patrimoine? Ce sont évidemment, et avant tout, les associés qui décident de la chose, à moins qu'ils n'aient pris à ce propos des dispositions spéciales dans les statuts. Si les statuts ne décident rien, ce sera l'assemblée générale des membres qui devra en régler le sort. Elle n'a cependant, comme toute latitude, que celle d'en faire apport à une fondation ou â un établissement public. Sa liberté se réduit au choix du bénéficiaire de l'apport. Si l'assemblée ne prend à cet égard aucune mesure, c'est l'Etat dans lequel l'association dissoute à son siège qui recueille son patrimoine, à charge de l'affecter à une œuvre ayant un but rapproché de celui que poursuivait l'association éteinte. Telle est, dans ses grandes lignes, la solution que l'Allemagne a cru devoir donner au problème que la personnification civile des associations sans but lucratif. Au point de vue juridique, elle constitue un progrès considérable. Quelle est sa valeur pratique ? Nous ne saurions, évidemment, déjà nous en rendre compte. Peut-être serait-il intéressant de voir ce qui, dans le môme ordre d'idées, a été fait en France. Nous nous proposons d'examiner la chose une autre fois. — M. W. INTÉRIEUR Chevaux pour l'armée Dans quleques jours arriveront à Anvers cent chevaux achetés en Irlande par l'armée belge. Ils sont destinés à l'école d'artillerie. Aux téléphones C'était hier, 1er mai, qu'était mis en vigueur dans tous le pays, sauf à Bruxelles, le nouveau tarif des abonnements téléphoniques. A cette occasion, l'administration des télégra-graphes et des téléphones signale qu'un grand nombre d'abonnés, à qui les conditions nouvelles ont cependant été offertes en temps opportun, n'ont pas encore indiqué le nombre des comunications qu'ils comptent prendre dorénavant, par année. Il est cependant indispensable que les intéressés se prononcent à ce sujet, sans plus de délai, s'ils veulent s'épargner des difficultés dans le service de leur raccordement. La date de l'application du nouveau tarif dans le réseau de Bruxelles sera arrêtée ultérieurement. Les secrétaires et commis des parquets Seuls des auxiliaires du pouvoir judiciaire, les secrétaires, commis des parquets sont exclus des avantages qui s'attachent à une nomination faite par le roi seuls ils sont privés d'un barème de traitement arrêté par le pouvoir législatif. Leur position a été réglementée par un arrêté ministériel du 30 mars 1881 ; elle a été modifiée, il est vrai, mais le minimum des parquets débutent au traitement initial de 1,200 francs pour atteindre 3,600 francs après trente-six ans de service ; tandis que les greffiers-adjoints jouissent d'un minimum de 3,200 francs, 3,400 francs ou 3,600 francs, selon la classe du tribunal auquel ils apaprtiennent. La disproportion est choquante et inexplicable, dit M. Masson dans les développements d'une proposition de loi qu'il vient de déposer et qui tend à augmenter leurs traitements. Le député de Mons ajoute : Commis des parquets et greffiers-adjoints remplissent des fonctions à peu près pareilles ; ils sont recrutés dans la même catégorie de candidats, ils doivent avoir des aptitudes équivalentes. Aussi paraît-il équitable d'étendre aux commis des parquets, dans une certaine mesure du moins, les dispositions qui sont applicables aux greffiers-adjoints L'administration de la justice ne peut avoir deux poids et deux mesures pour des auxiliaires qui ont les mêmes mérites et lui donnent un concours de même nature et de même importance. Aux chemi?is de fer Ligne de Lamorteau à Angleur. — Un grand nombre de trains qui empruntaient normalement la ligne du Luxembourg, via Marbehan. Marloie et la ligne de l'Ourthe de Marloie a. Angleur, seront acheminés vers Angleur par Vit ton Saint-Mard, Bertrix, Libramont, Gouvy, Trois-Ponts et Rivage. Cela permettra de désencombrer la ligne du Luxembourg. Ligne de Rivage à Trois-Ponts. — Un plan été approuvé pour l'agrandissement des stations de la La Gleize et Trois-Ponts. Ces agrandissements comportent, entre autres, la construction de voies de garage et de mur de soutènement et le déplacement de la rivière l'Am-blève à La Gleize et la construction de couloirs sous les voies pour relier les quais à Trois-Ponts.Ligne de Trois-Ponts à Gouvy. — On construira des voies de garage de 525 mètres de longueur dans les gares de Grandhalleux, Bo-vigny, Vielsalm et Gouvy. Au Grandhalleux, on établira des quais à l'usage des particuliers. Ligne de Gouvy à Libramont. — On allongera des voies de garage dans les gares de Limerlé, Bourcy, Bastogne, Sibret, Rosières, Wideumont et Libramont jusque 525 mètres. Un plan vient d'être approuvé pour aménager complètement la gare de Wideumont. On estime la dépense totale à trois millions de francs. L'alimentation du soldat La commission du sénat, saisie de l'examen du budget de la guerre, a émis l'avis qu'il y a lieu de confier à la commission provinciale de la pêche maritime l'indication des mesures qui permettraient l'introduction définitive du poisson dans l'aimentation de la troupe. Les essais tentés jusqu'à présent ont échoué pour 'e multiples raisons, provenant surtout de l'inexpérience du personnel chargé de choisir, le recevoir et de préparer le poisson. Celui-ci ne saurait être utilisé qu'à condition d'arriver •t d'être servi en parfait état de fraîcheur. Or, le contraire s'est produit, dit le rapporteur, jusqu'à présent, et il importerait, en conséquence, de charger, à raison de sa compétence la commission de la uêche maritime d'élaborer les mesures d'organisation indispensables à •et. effet. Les urriformes à l'armée Le rapporteur de la commission du sénat, qui a examiné le budget de la guerre, estime, dans son rapport, qu'il y aurait lieu de fixer définitivement les tenues et uniformes qui ont fait l'objet d'essais auxquels il paraîtrait opportun de mettre un terme, a Les expériences, dit le rapporteur, sont suffisantes pour que des décisions interviennent. Un grand nombre d'officiers, se conformant aux circulaires et prescriptions réglementaires, ont notamment adopté la vareuse en supprimant la tunique ; s'ils f ient contraints de supporter de nouvelles dépenses de ce chef, il serait équitable de les indemniser. » NOUVELLES MARITIMES Port de Rotterdam Au cours du mois d'avril écoulé, il est entré dans le Niemve Waterweg 989 navires jau géant 1,191,689 t. n. r.. dont pour Rotterdam 913 navires et 1,132.523 tonnes net registre. En avril 1913, ces chiffres étaient respectivement 1,001, 1,197,996, 912 e 1,117.621- Depuis le 1 jau vier, on compte à l'entrée : Nav. T. n. r. pour le Nieuwe Waterweg 1914 3,650 4,366,226 1913 3.654 4,301,786 pour Rotterdam 1914 3,354 1,119,164 1913 3.352 4,030,591 Hamburg-Amerika Linie Le steamer Rugia, de la Hamburg-Amerika Linie, est parti hier d'Emden pour Philadelphie avec un transport d'émigrants et un chargement. C'est le premier navire employé par la Hapag pour le service qu'elle a inauguré d'Emden vers le nord de l'Amérique. Les autorités étaient représentées : elles ont visité ies halles des émigrants et assisté à l'embarquement. Au quai de la compagnie se trouvaient encore en ce moment un vapeur anglais affrété en charte-partie et le Cheruskia, qui emporte un chargement de rails pour le chemin de fer de Bagdad. Emdener Rhederei Cet armement vient d'être fondé au capital de 500,000 marcs, avec l'intention de l'élever bientôt. Il a acheté à la Hapag une série de vapeurs d'un total de 8,300 tonnes. Ce sont le Cartiiago, le Roja et le Partia. Il a acquis en outre d'une autre compagnie un vapeur de 4,500 tonnes. Le pool de l'Atlantique Les négociations entamées jeudi h Cologne, comme nous l'avons dit, ont continué hier. 1 es lignes canadiennes ont déclaré vouloir adhérer en principe aux stipulations des lignes de la conférence, et celles-ci se sont mises d'accord sur l'admission des lignes canadiennes dans leur proportion. Au cours des négociations qui se poursuivent aujourd'hui, samedi, on tâchera de s'entendre sur les conditions auxquelles les lignes canadiennes prétendent- accepter les stipulations des lignes continentales. L'échouement du a Siberia » démenti Hong-Kong, 2 avril. — Le bruit de l'échouement du vapeur Siberia dans le canal de Formose est inexact. Un radio-télégramme du Siberia reçu à Manille annonce que ce vapeur arrivera dans le port ce matin à neuf heures. m bon état. Il n'y a eu aucun accident et le bruit de l'échouement doit être un malentendu. Les mouvements du port de New-York New-York, 1er mai. — Les sorties de marchandises du port de New-York, durant la semaine, se chiffrent par S 20,480,000, y compris •S 3,291,000 pour les nouveautés, contre $ 22,370,00 et 8 2,453,000 pour la huitaine correspondante de l'année dernière. Avis et Communiqués Ville d'Anvers. — Adjudications publiques clu-vendredi ter mai 1914. Repavage de la route de la rue Charles Rogier. --Devis : '28.370 francs. — F. Slootmans et L. Eeraerts, Aartselaar (Quenast), 27,749 francs; JJ. Van llaelst. Anvers. 27,800 : Edm. Verhulst, Anvers (de Suède). ■27,000, (Quenast) 27.985 ; L Wanbecq. Deurne. 28.250 ; J. Van den Cloot. Anvers. 28.64T> : Em. Pièret. Ber chem. 28.900 : L. Ilancq, Anvers. 28,998 ; L. Depoor-ter et A. Angenot, Anvers, 29.250 francs. Construction de deux stations d'accostage pour bateaux ^passagers. — Devis :9.500 francs. — p. Van Walle. Merxem. 8.300 francs ■ P. et M. Hargot, Anvers, 8,090 ; Ad. Roofthooft, Boom, 8.979; Edm. Verhulst, Anvers, 9,745 francs.

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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