Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 01 Mei. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7sp6j/
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Vendredi Y mai 1914 No 100 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un semc. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15-00 8.00 4.60 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le l^de chaque mois et ne peuvent dépasser lê 31 décembre. BUREAUX: Nlarché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. MF" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. I Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal i i ! I ÂV5S IMPORTAIT Pour recevoir Anvers-Bourse pendant huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la demande à l'administration Ju journal. actualités LES ALLEMANDS AU MAROC ESPAGNOL Certaines idées sont dans l'air. Nous avons récemment exposé à cette place le projet d'un ingénieur belge pour la cession éventuelle au gouvernement impérial allemand d'une partie septentrionale de notre Congo. Ce projet ne semble pas appelé d'emblée au succès, mais c'est beaucoup déjà qu'on s'attache à le discuter, et le Temps de Paris lui consacrait une éttide approfondie dans son numéro d'avant-hier. Naturellement, le grand journal international français considère l'idée principale du point de vu français, et plus particulièrement en ce qui se rapporte au droit de préemption ; naturellement aussi, il émet des doutes sur les dispositions de l'Allemagne à une acquisition qui pourrait bien ne pas lui paraître inévitable, mais il a sérieusement abordé le problème sans le rejeter « a priori ». Et c'est bien là quelque chose. D'autre part, un projet se fait jour : les négociations que l'ingénieur belge conseille à l'Allemagne et souhaite à la Belgique, des Allemands en prennent l'initiative, ou à peu près, auprès de l'Espagne en ce qui concerne son protectorat au nord du Maroc. Il n'est pas question d'acquisition, puisque l'Espagne, qui n'a rien annexé, n'a non plus rien à vendre ; il s'agirait seulement de l'entrée en scène d'une grande compagnie à charte comme celle qui administra les Indes britanniques, ou comme celle qui, plus récemment, obtint du cabinet de Londres l'exploitation et la police des territoires qui séparaient la colonie du Cap des deux républiques hollandaises. Les initiateurs de. cette démarche sont les frères Mannesmann, que nous avons trouvés au Maroc à l'origine des incidents d'Agadir et qui déterminèrent l'envoi du Panther. En conséquence du traité franco-espagnol de novembre 1912, les Espagnols sont maîtres dans leur zone marocaine, comme les Français dans leur zône française. Ils ont installé à Tétouan leur résidence générale. Le sultan est représenté dans cette ville par un khalife dépositaire de tous ses pouvoirs pour l'ensemble du Maroc espagnol ; ce haut fonc-tonnaire indigène a été désigné par le sultan d'accord ave le gouvernement de Madrid. La question de droit étant ainsi résolue, on observera qu'en fait les Espagnols n'ont occupé qu'une minime partie des territoires qu leur sont dévolus. Sur la côte méditerranéenne, en bordure des montagnes du Rif, ils ont poussé dans l'intérieur les avant-postes de Melilla, commencé une politique d'apprivoisement des tribus voisines, et mis en train des exploitations minières. Les garnisons sont encore ravitaillées exclusivement par la mer. Tétouan, capitale administrative, a été Occupée dès le début de 1913 par le général Alfau, et les Espagnols y ont trouvé des bourgeois maures, gens pacifiques qui les ont favorablement accueillis. Ils y ont établi le khalife, un prince chériffien nommé Mouley-Medhi, mais ils n'ont pas encore assuré de communications permanentes entre Tétouan et Ceuta, leur ancien préside du détroit de Gibraltar, qui est devenu tout naturellement la base de leurs opérations dans le Rif occidental. De Tétouan, le général Alfau a lancé des colonnes qui se sont heurtées à la résistance très vive des montagnards. Les postes d'avant-garde qu'il a créés sont souvent bloqués, leurs relations coupées avec Tétouan et Ceuta. En somme, le Maroc espagnol se compose présentement de trois territoires isolés — Melilla, Té-touan-Ceuta et le littoral atlantique —-et les effectifs militaires entretenus en Afrique s'élèvent déjà à environ soixante mille hommes. Si, vraiment, l'Espagne entend faire œuvre sérieuse au Maroc, on ne saurait douter que cet effort doive être prolongé pendant encore plusieurs années. Sans doute, les Espagnols ont-ils tenté de marcher un peu trop vite ; l'été dernier, le général Alfau avait cru la pacification accomplie et consenti au rappel d'une partie de ses troupes alors que les indigènes n'avaient nullement désarmé. Devant de nouvelles aggressions, il a fallu reprendre les hostilités, et amener d'Espagne de nouveaux renforts. Dès la fin de novembre 1913, il y eut encore des escarmouches avec des blessés et des morts pas très loin des villes sérieusement occupées. Ces erreurs du commandement sont assez fréquentes dans la pratique de l'administration coloniale. Elles ont surtout pour inconvénients d'exercer une répercussion très grave sur l'existence des ministres : le cabinet conservateur de M. Dato essuya les mêmes critiques qui avaient assailli son prédécesseur libéral, le cabinet Romanones. Les journaux d'extrême droite et les feuilles socialistes s'unirent en de véhémentes protestations. Les frères Mannesmann ont mis à profit ce désarroi pour insinuer leur proposition au comte de Romanones d'abord, ensuite à M. Dato. Les Mannesmann sont une famille allemande — cinq frères et une sœur — qui ont depuis 'ongtemps résolu de faire fortune au Maroc. Ils y ont dépensé beaucoup de courage et de persévérance. L'un d'eux est mort à la peine. (.4 suivre.) Firmin Charlerie. Mexique et Etats-Unis De Washington, le 30 avril : L'ambassadeur de France a transmis au gouvernement des Etats-Unis une plainte du capitaine du navire A.ndïjk. Ce navire, qui voyage sous les pavillons hollandais et américain, appartient aune compagnie française. U transportait à la Vera-Cruz une cargaison de rails et d'outils. Le capitaine se plaint de ce qu'on l'ait empêché de débarquer sa cargaison à la Vera-Cruz. M. Daniels, secrétaire d'Etat à la marine, a fait savoir à l'ambassadeur de France que l'amiral Fletcher déclare que des difficultés d'ordre militaire avaient empêché le débarquement immédiat de la cargaison de ce navire qui était alors parti pour la Nouvelle Orléans, mais que ce départ était dû à un malentendu. **« Le commandant Howard, de la flotte américaine du Pacifique, a télégraphié que les fédéraux et les constitutionnalistes se battent actuellement à Mazatlan et à Acapulco. Il ajoute que la nouvelle de la médiation est bien accueillie à Mazatlan par les notables de la ville. On dit que le général Carranza a été invité à adhérer à l'armistice. La situation semble s'améliorer en ce sens que les Etats-Unis ont envoyé des instructions à certains de leurs consuls au Mexique autorisant ceux-ci à retourner à leur poste. *** De New-York, le 30 avril : On affirme de source autorisée que les puissances médiatrices ont demandé aux puissan-i ces européennes de faciliter leur médiation. L'appel qu'elles adressent ne demande pas d'indiquer au président Wilson les conditions qui assureraient le succès de leur mission. *♦* De Chihuahua, le 30 avril : Le général Carranza accepte l'armistice proposé par l'A. B. C. Les révolutionnaires font remarquer que le. général Villa répondra probablement la semaine prochaine en lançant quinze mille hommes à l'attaque fié Saltillo. Il est de plus en plus certain que les Etats-Unis reconnaîtront aux révolutionnaires la qualité de belligérants. * *- De la Vera-Cruz, le 30 avril : Les fédéraux et les constitutionnalistes ont tiré à Tampico contre le paquebot courier cubain Antilla. Un timonier a été tué. Le commandant de l'un des navires.anglais a protesté auprès des fédéraux et des constitutionnalistes.Dépêches télégraphiques (Serrice de TA'/ence f/-lF.4S) L'expédition Rooseveît Rio-de-.Ianeiro, 30 avril. — L'expédition Rooseveît est arrivée à Manaos. M. Rooseveît, qui est atteint d'un furoncle, est actuellement '<>-gèremerit souffrant. Tous les autres membres de l'expédition sont en excellente santé. Les résultats scientifiques obtenus par l'expédition sont considérés comme importants. Au Mexique Washington, 30 avril. — L'amiral Fletcher rapporte que les constitutionnalistes ont continué aujourd'hui l'attaque de Tampico. Le département de la marine apprend qu'il y a eu le 27 un violent combat à Puerto-Plata et dans la région troublée de Baraona, Une trombe sur sa vallée d'Erolin Cambrai, 30 avril. — Hier dans l'après-midi, à . quatre heures, une véritable trombe a assailli dans la vallée de l'Erolin les villages d'Avesnes-les-Aubert et de Rieux. La trombe a duré pendant plus d'une heure. Une partie des villages est couverte de boue. Un tissage a ete partiellement détruit. Le personnel a dû s'enfuir pour assurer son salut. Le sous-préfet et les soldats du 1er de ligne sont sur les lieux et on attend les pompiers de Cambrai a]>pelés par le tocsin. Il n'y a pas d'accident de personnes mais les dégâts matériels sont considérables. Le commandement dans l'industrie Les relations entre chef et ouvriers dans l'industrie sont extrêmement complexes.- Une discipline et un rendement supérieurs ne s'obtiennent qu'avec lenteur, méthode et ténacité. Il semble bien, constate M. Henry qui nous raconte ses expériences au charbonnage du Hasard, que pour l'édification du superbe monument industriel d'aujourd'hui, bâti prodigieusement vite, toujours grandissant, jamais achevé, le temps ait fait défaut pour la mise au point de petits détails. En fait, il distingue deux sortes de commandements : le commandement en bloc, le commandement en détail. M. de Leener cite dans une de ses publications cette phrase d'un sociologue allemand, le docteur 0. Hommer : « Les conditions individuelles de chaque ouvrier ne comptent plus. Tous les ouvriers sont traités en bloc, sans différence de spécialités, quant aux conditions générales du travail, ou aux améliorations à y apporter. Dès lors, c'est aussi en bloc que tous les ouvriers réagissent : la coordination de leurs intérêts est imposée par les circonstances du milieu.» L'individu est ainsi submergé dans le bloc qui, lui-même, est conduit par une minorité. Dans une industrie groupant des milliers d'hommes, il est impossible, dira-t-on, de connaître chacun d'eux. L'argument sera certes accepté à Anvers, où un certain nombre de patrons ne connaissent pas leurs employés, même là où les bureaux n'en occupent qu'une cinquantaine. M. Henry n'est pas de cet avis. A propos des procédés d'embauchage, il fait ressortir que dans la plupart des mines le désir d'obtenir immédiatement de la main-d'œuvre a conduit à des procédés d'embauchage des plus sommaires. Pour avoir du travail, il suffit le plus souvent à l'ouvrier de se présenter au contremaître, de lui donner son nom et de lui indiquer la profession qu'il exerce ou croit pouvoir exercer. Cela suffit, dans bien des cas, pour qu'il lui soit permis de s'atteler à la besogne la minute d'après. Nos lecteurs noteront certainement que ce mode d'embauchage, — on ne peut plus primitif, — est celui qui se pratique pour nos dockers. M. Henry s'en indigne : « Le choix d'une dynamo, d'une machine, d'un outil, donne lieu, dans toutes nos mines, à des recherches, ! à des essais scientifiques ; les ingénieurs interviennent, discutent, s'informent, font des voyages d'études, des calculs, des devis. Pour le choix d'une machine humaine, les précautions prises sont à peu près nulles et les décisions laissées, la plupart du temps, au choix de modeste chefs subalternes qui n'ont le plus souvent, ni le temps, ni l'instruction, ni l'autorité pour s'acquitter convenablement d'une mission aussi difficile, d'un choix aussi délicat.» La différence des méthodes est flagrante ; le choix de la machine humaine s'exerce de façon peu digne, peu technique, peu morale. Et l'industrie s'en ressent. Pour produire, la collaboration du moteur humain est indispensable; pour progresser, son choix méthodique s'impose. Et ce choix peut se faire sans nuire à personne, pas même aux inaptes parce que, comme nous le faisions ressortir naguère dans un article sur le niveau des classes ouvrières, si le nombre des ouvriers spécialisés s'accroît de plus en plus grâce à la spécialisation de plus en plus grande de l'industrie, la demande de travail sans connaissances spéciales croît avec lui: « L'on sera bien heureux, dit fort judicieusement M. Henry, d'utiliser les moins capables et d'en tirer le meilleur parti, tout comme l'industrie moderne utilise avec d'énormes profits des sous-produits qui, il y a peu d'années, étaient des non-valeurs.» Et voilà renversée une des objections des plus spécieuses du socialisme contre la méthode de Taylor. Au surplus, la sélection ne devra, ne pourra se faire que lentement, en évoluant avec les nécessités de l'industrie. Le tout premier pas vers l'ordre, vers la bonne autorité naissant d'une action particulière du patron sur son ouvrier, c'est de connaître cet ouvrier, ses nécessités physiques et morales, son caractère, ses passions, son intelligence. Au Hasard, donc, M. Henry a retiré au chef mineur le souci de recruter des travailleurs. Il a fait dresser un bulletin où est convenablement inscrite la demande de travail, avec l'indication éventuelle des arguments qu'il fait valoir et des références qu'il présente. Un classement central fait que ces demandes ne sont plus égarées et qu'on les peut consulter avec méthode. On dira que ces bulletins sont l'enfance de l'art ! C'est possible, mais M. Henry nous affirme que le profcédé est encore tout à fait exceptionnel. Petit à petit, les chefs s'habituent à retrouver les termes exacts de ces engagements, à les unifier, à promettre beaucoup mais à tenir beaucoup plus. Connaissant mieux leurs hommes, ils peuvent plus aisément causer avec oeux-'Ci, se les attacher, rendre la population ouvrière plus stable. M. Henry recommande ensuite l'examen médical, destiné à supprimer l'an-kylostomatie et le nystagmus, si redoutables pour le mineur, et les autres affections contagieuses. Le corollaire de cet examen, des mesures d'hygiène et de réparation à faire appliquer aux ouvriers, c'est- l'hôpital-dispensaire. La perfection des soins à donner aux blessés dépend en partie du bon outillage de ce dispensaire. Pas de bâtiments luxueux, dit M. Henry, mais une extrême propreté est indispensable. M. Henry insiste sur l'importance qu'a pour s'assurer la confiance et le bon vouloir de l'ouvrier, le soin que prennent les patrons des installations médicales et sanitaires. Dans son livre, il multiplie les photographies représentant les installations modèles, créées au Hasard : chambre pour blessé, salle de pansement, salle d'opérations, bains-douches, armoires vestiaires. Nous ne pouvons entrer dans le détail de ces installations, ni des recommandations que fait M. Henry pour une tenue soigneuse des fiches, de documentation médicale, qui permettent de suivre aisément le progrès de l'hygiène sur la santé générale dans le charbonnage.(A suivre.) J. T. UNE VICTOIRE DE L'EXPANSION BELGE Nous pouvons annoncer que l'expansion belge vient de remporter une nouvelle victoire. La Compagnie des magasins généraux, d'Anvers, vient d'obtenir, contre quatre concurrents brésiliens et contre la grosse, société anglaise :Brazil Warrant C° l'exploitation en monopole pour une durée de vingt ans, avec garantie par l'Etat, des magasins servant à l'entreposage des cafés de l'Etat de Minas Geraes, dans le port de Rio. La production de cule de cet Etat est d'environ 2 millions de sacs par an ; les magasins devront être construits pour contenir environ le quart de cette récolte, qui ne devra payer les lourds droits de sortie du Brésil que lorsqu'ils sortiront de magasins, et entretemps n'aura pas à payer les frais très onéreux de magasinage imposés par les autorités du port de Rio. PREMIER MAI La fête du travail a été célébrée avec beaucoup d'entrain aujourd'hui' à Anvers. Hier soir, une fanfare précédée d'un cartel s'est promenée à travers les rues de la ville pour annoncer la célébration d'aujourd'hui. Elle n'était piis suivie'par une foule bien nombreuse. Il semble donc que la fête du travail devait être définitivement ajournée à diman-c 1e prochain. C'est dans ce sens d'ailleurs que la ville a répondu à une interpellation récente du docteur1 Terwagne. En semaine, la meilleure façon d'honorer le travail est encore de travailler. Ce n'était pas l'avis des délégations assez nombreuses de groupements ouvriers socialistes, qui ont parcouru ce matin la ville, précédées de drapeaux et de cartels. A BRUXELLES Les négociations se poursuivent entre les administrations de l'Etat et de la ville relativement à la question des travaux maritimes du Nord et du rachat des darses. Demain matin M. Helleputte, ministre des i travaux publics, recevra M. le bourgmestre De Vos, MM. les échevins Strauss et Albrecht, ! les députés conseillers communaux Royers et I Franck, ainsi que MM. Gyselynck et De ' Winter. On nous assure qu'un terrain d'entente serait trouvé ou tout au moins indiqué, dès à présent, entre les deux pouvoirs en cause. Si des communications n'ont pu être faites à Ja presse jusqu'à présent, c'est que les discus-j sions portent en ce moment sur un ordre de cl1 oses dont il n'a pas encore été question dans le public. Lequel? Mystère. M. le bourgmestre De Vos a été reçu aujourd'hui même P; r M. Helleputte et s'est longuement entre-! tenu avec lui des différents points à l'étude. ! LONGEVITE Anvers verra le 8 de ce mois, célébrer dans < ses murs une noce de diamant. Les époux Dmgemans-Van den Bosch, ha- j bitant rue Pothoek, célébreront à cette date, j en effet, le soixantième anniversaire de leurs noces. A cette occasion les voisins et amis du quartier organiseront en leur honneur une série de fêtes dont l'apothéose sera une réception officielle à l'hôtel de ville. L'administration communale offrira à cette occasion un cadeau à-chacun des deux conjoints. Le vin d'honneur leur sera offert ainsi que la coupe où le bourgmestre aura bu. LA RETRAITE DE M. POSSEMIERS U se confirme que notre sympathique secrétaire communal, M. Possemiers, qui compte quarante années de services à la ville, prendra sa retraite vers la fin cle l'année en cours. Selon toute probabilité, la décision du secrétaire communal sera confirmée au collège à la fin du présent semestre. M. Possemiers prendrait ensuite son congé annuel vers la fin de l'automne et résignerait définitivement ses •fonctions entre les mains de son successeur à la date du 1er janvier de l'an prochain. A LA MAISON PLANTIN En ce qui concerne la succession à la place de conservateur de la Maison Plantin, place devenue vacante en raison de la retraite de M. Max Rooses, il se confirme que, selon toute probabilité, c'est M. Denucée qui prendra cet emploi. Le choix paTaît excellent, d'autant plus que M. Denucée a travaillé depuis plusieurs années en collaboration constante avec l'ancien conservateur. On n'a pas oublié qu'il fut question aussi de sa candidature à la place d'archiviste principal de la ville d'Anvers, lorsque M. Van den Branden démissionna au 1er janvier dernier. On parlait a. ce moment de scinder nos archives en archives anciennes et modernes, de trouver un local spécial -pour les premières, etc. Il n'en a plus été question depuis. INSTITUT MARITIME C'est hier soir que se terminai dans la grande salle de la chambre de commerce, la série des cours organisés cet hiver, avec le plus brillant succès, par l'institut maritime à la direction duquel préside Mtre Georges Van Bladel, et qui est une succédanée de la Ligue maritime belge. C'était M. l'ingénieur Neut qui occupait cette fois la tribune du conférencier. Il parla de la construction navale en général et particulièrement à Anvers et à Rotterdam. Les - exemples nous viennent de partout, constate le conférencier, et les moins édifiants ne nous sont pas fournis par le Japon, où la construction navale, inexistante en 1885, s'était dès 1895 élevée à cinq cents unités. D'ailleurs l'initiative intelligente des formateurs contribua pour une très large part à ce prodigieux développement. Pour chaque steamer ou croiseur construit à l'étranger les Japonais exigeaient communication des pjans de construction. M. Neut passa ensuite en revue les progrès de la construction navale en Allemagne, en Angleterre, en, Hollande où le tonnage de construction a passé de 70,000 tonnes en 1910 à 103,000 tonnes en 1913. Les progrès sont constants aussi en Franee et en Russie. Chez nous, malheureusement, l'avance est beaucoup moins sensible. Que faire pour développer cette belle et féconde industrie de la construction navale ? Parmi les mesures indispensables, il faut compter l'extension et le perfectionnement des voies navigables, la suppression des péages, l'amélioration de l'enseignement, professionnel, encourager les études spéciales supérieures, s'inspirer ensuite de l'exemple efficace du Japon, et favoriser l'entente entre les armateurs et les pouvoirs publics. Et ces conclusions ont été fort applaudies. INTÉRIEUR Les Belges à l'exposition de Lyon Jeudi, le président de la participation industrielle belge à l'exposition de Lyon, M. G. Day, réunissait à. sa table ses principaux collaborateurs. Assistaient à ce déjeuner, qui fut charmant d'entrain et de cordialité, MM. Pas-tur, commissaire général ; A. Demoulin et H Bossut, secrétaire du comité ; Collés, architecte de la section belge ; Chaussette, Delgouffre, De Heuvel ; le sénateur Delannoy, Monnoyer, Pierson, Van Marcke, Foucart, Wielemans-Ceuppens. Symons, H. Demoulin et Clément. Il a été déclnré au cours de cette réunion, que — chose extraordinaire ! — la section belge sera prête, ce qui s'appelle prête, pour la date fixée du 23 mai et que son inauguration sera faite le lendemain par le président de la République. La section belge compte une centaine de participants et la plupart des industries belges y seront représentées. N'oublions pas de signaler que la Belgique sera, en outre, représentée à Lyon par une de sss gloires les plus discutables, par une reproduction fidèle du petit bonhomme qui, à l'angle de la rue du Chêne et de la rue de l'Etuve, affirme, depuis des siècles, l'exubérance ininterrompue de sa vie organique. Le président de la section belge a pris texte de ces faits, qui nous promettent un joli succès, pour remrcier, à l'heure du Saint-Marceaux, ses collaborateurs d'un concours ausi intelligent qu'efficace, grâce auquel, a-t-il dit très modestement, je n'aurai plus ù m'occuper, à partir de lundi, que des détails matériels d'installation. M. Demoulin et le commissaire général. M. Pastur, ont souligné à leur tour l'intérêt que présentait cette participation de la Belgique à l'Exposition de Lyon et fait ressortir la large part prise par M. Day dans une œuvre dont le succès est aujourd'hui certain. Les souverains danois à Bruxelles La revue des dix mille hommes de troupes, qui aura lieu le 20 mai, à l'occasion de .la visite des souverains danois, ne se fera pas en ville. Voici les dispositions qui ont été arrêtées hier: le roi de Danemark et le roi Albert se rendront en automobile jusque Boitsfort. Les souverains monteront à cheval place Communale et passeront la revue des troupes qui seront massées depuis l'avenue du Souverain jusqu'au viaduc de Woluwe. Le défilé se fera au second rond-point de l'avenue de Tervue-ren, près du boulevard Saint-Michel, où une . tribune serait érigée à l'intention des deux reines. Nos télégraphistes à Luxembourg Les télégraphistes belges envoyés à Luxembourg à l'occasion de la visite, royale ont donné satisfaction complète. L'expérience faite a déterminé l'administration des télégarplies grand-ducale «à acquérir deux appareils du ype en usage en Belgique. Les télégraphistes luxembourgeois seront initiés au maniment par des opérateurs belges. Les Luxembourgeois chez M. Segers Les sénateurs et députés de tous les partis élus par la province du Luxembourg, ainsi que les membres du comité de la chambre de commerce du Luxembourg, ont été reçus ce matin par M. Segers, ministre des chemins de fer, postes, télégraphes -et téléphones, à qui ils ont examiné longuement leurs desiderata au sujet de différentes questions se rapportant au régime des voies ferrées et des communications télégraphiques et téléphoniques dans le Luxembourg. Le ministre a promis d'examiner ces desiderata avec la plus grande bienveillance, et d'y donner une prompte solution. La commission hoîlando-belge A la suite d'un récent voyage aux Pays-Bas de M. Eugène Baie, secrétaire général de la commission hollando-belge, la reprise simultanée des travaux de cette commission est décidée en principe. Avant peu les études relatives à l'exequatur des jugements recevront une définitive sanction, et l'on espère qu'elle sera suivie d'autres résultats non moins importants- Dès à présent, on prend des mesures en vue de la quatrième conférence qui aura lieu à La Haye, sous la présidence de M Tydeman, l'éminent leader de la seconde chambre des Etats-Généraux. Les allumettes au phosphore blanc M. Hubert a déposé hier sur le bureau de la chambre un projet de loi interdisant la fabrication, la vente et la conservation pour la mise en vente des allumettes contenant du phosphore blanc. Recettes des chemins de fer Les recettes des chemins de fer au profit du trésor pour le mois de décembre 1913 ont atteint la somme de 25,657,735 fr. 75, contre 26.046,274 fr. 74 en décembre 1912, soit une diminution de 388,538 fr. 99 pour le mois de décembre 1913. Voici la comparaison des recettes des douze mois : 1913, 333,922,889 fr. 06 : 1912, 328,527,288 fr. 30. En plus pour 1913, 10,393,600 fr. 76. NOUVELLES MARITIMES Le port d'Anvers en avril Il est entré au port d'Anvers en avril dernier 5S2 navires de 1,154,861 tonnes( 23 voiliers de 2,835 tonnes et 559 steamers de 1,152,026 tonnes), contre 546 navires -en avril 1913 (37 voiliers de 30,719 tonnes et 509 steamers de 1,034,024 tonnes). L'augmentation pour avril 1914 esî donc de 36 navires et 90,128 tonnes. Pour les quatre premiers mois, la statistique s'établit comme suit : 1914, 2,330 navires de L648,286 tonnes ; 1913, 2,299 navires de 4,555,634 tonnes. Augmentation pour 1914, 31 navires et 92,652 tonnes. Cette plus-value est due à la grève d'avril 1913. Parmi les 5S2 navires entrés dans notre port en avril dernier, 359 jaugeant 607,976 tonnes sont ."entrés dans les bassins (en avril 1913, 328 navires de 541,298 tonnes) ; 223 jaugeant 546,885 tonnes ont été amarrés aux quais de l'Escaut (en avril 1913, 218 navires et 523,435 tonnes). La marine marchande belge La Antwerpsche Zeevaart Maatschappii, de notre place, vient d'acquérir un nouveau vapeur d'environ 5000 tonnes de portée en lourd. Ce navire, qui a été construit par les chantiers Wm Gray & Co, Ltd, à West Hartlepool, a des dimensions principales suivantes : 320 pieds de long, 46 pieds 6 pouces de large et 23 pieds 5 1/2 pouces de profondeur. Les machines ont été construites par la Central Marine Engine Works, également à West-Hartlepool. Les cylindres sont de 23 x 36 1/2 x 62 pouces, course 42 pouces. La vapeur est fournie par deux chaudières. Cette nouvelle unité, qui portera le nom de Ubier, sera commandé par le capitaine Lauwereins ; elle fera son voyage d'assai samedi prochain, 2 mai Le pool de l'Atlantique La Kôlnische Zeitung annonce que les négociations entre les sociétés allemandes et étrangères participant au trafic américain qui ont été ajournées dernièrement à Berlin ont été reprises jeudi à Cologne dans les meilleures conditions. Les négociations particulières avec les compagnies anglaises viendront à l'ordre du jour aujourd'hui vendredi au plus tôt, tandis que hier on a délibéré avant tout entre les sociétés continentales faisant partie de la conférence de l'Atlantique nord. Les difficultés existant avec les sociétés anglaises, principalement avec la Cunard line, sont encore toujours aussi grandes. exterieur ALLEMAGNE Le retour du prince Henri. — La politique étrangère devant la commission du budget.— La taxe militaire à Berlin. -- La tâche du reichstag. — Les incidents de Metz. — Un don de joyeux avènement de cent millions. De Berlin, le 30 avril : Le paquebot Cap Traialgar, ayant à bord le prince Henri de Prusse, est arrivé à. Hambourg jeudi matin. *** La commission du budget pour les affaires étrangères a tenu jeudi sa dernière séance qui a été consacrée au développement économique de la Chine. Plusieurs membres ont regretté l'avance prise par la France et la Belgique dans ce pays. Le secrétaire d'Etat M. Zimmermann a déclaré qu'il n'y avait pas de raison de renoncer, comme les Etats-Unis l'ont fait et comme un député le demandait dans l'intérêt des relations économiques avec la Chine, aux intérêts des indemnités allouées à la suite des troubles des Boxers. La commission a adopté ensuite un crédit de 1 1/2 million pour les écoles allemandes à l'étranger et la création d'un consulat général en Albanie et d'un consulat à Uskub. «** Les journaux de Berlin disent que les impôts extraordinaires pour assurer le fonctionnement de l'armée produisaient à Berlin et dans les communes de la banlieue 145 millions de marcs, ce qui permettrait d'escompter comme rendement général pour l'empire une somme sensiblement supérieur au milliard que l'on escomptait *** Le reichstag vient de reprendre ses travaux et déjà on discute sur la question de savoir si la Pentecôte verra la clôture de la session ou seulement une prorogation. Le seul argument qui plaide pour la prorogation c'est que les cartes de circulation en chemin de fer des députés resteront valables. Mais ce qui plaide contre une prorogation c'est que le reichstag aurait pour l'automne prochain une grande quantité de projets de lois à expédier. Déjà maintenant la besogne législative s'est amoncelée dans des proportions inusitées. Les chapitres les plus importants du budget, — ministère de la guerre, chancellerie et office des affaires étrangères, — sont toujours en suspens et il reste encore un certain nombre de projets de loi à expédier, dans le nombre le projet sur la concurrence commerciale, celui sur les traitements, la revision des règlements disciplinaires et du code militaire pour lesquels le gouvernement a répondu par un non possumus à l'avis des différentes commissions parlementaires. Il y a, en outre, le monopole du pétrole et des huiles minérales, la loi contre l'immoralité publique, celles sur le colportage, sur la concession des débits et des cinématographes ,etc..., qui depuis plusieurs mois attendent la discussion. ••• Le Courrier de Metz, le journal qui a parlé de l'incident survenu samedi dernier entre l'officier aviateur Weitzel et trois Lorrains, maintient aujourd'hui entièrement sa première version, malgré les démentis "officieux. Il complète même par de nouveaux détails la scène qui s'est, passée dans le bar et ajoute que le lieutenant-aviateur a présenté ses excuses aux trois Lorrains insultés et que ceux-ci ont dû se rendre devant le conseil d'honneur chargé d'enquêter sur cette affaire. *♦* M. von Dallwitz, statthalter d'Alsace-Lorraine, arrivera à Strasbourg demain, vendredi, pour prendre possession de ses nouvelles fonctions. La presse indigène l'accueille froidement, mais sans malveillance. Elle est généralement d'avis qu'il faut accorder quelque crédit au nouveau lieutenant impérial et le voir à l'œuvre avant de le juger. Cette façon de faire est d'ailleurs la seule raisonnable. Suivant une information de source officieuse, M. von Dallwitz arrive à Strasbourg plein de bonnes intentions. Dans le nombre, il en est deux dont la réalisation causerait certainement une grande satisfaction en Alsace-Lorraine et provoquerait une générale détente des esprits. C'est l'obligation de la patente imposée aux chemins de fer d'Alsace-Lorraine et c'est la revision de la convention réglant les frais de perception des douanes. Au lendemain de la guerre franco-allemande, l'empire allemand racheta le réseau des voies ferrées situées en Alsace-Lorraine et il en fit une administration spéciale. Or, depuis ce temps, ces chemins de fer sont exonérés des droits de patente, quoique chaque année ils réalisent un bénéfice de 20 a 30 millions de mares grftre à la population d'Alsace-Lorraine. Ils jouissent donc d'un privilège fiscal intolérable . autant, qu'injuste. De ce fait, le « Pays d'empire » ;i perdu depuis quarante ans une somme d'environ 65 millions de francs. Un privilège analogue est exercé, par l'empire au préjudice de l'Alsace-Lorraine dans la question des douanes. En 1875, il y eut une convention par laquele le « Pays d'empire » se chargeait .moyennant une indemnité fixe, de payer le personnel des douanes, les frais de perception et les pensions de retraite. Mais le personnel, les frais et les pensions augmentèrent peu à peu dans la proportion du simple au triple, tandis que l'empire continua à payer la même indemnité annuelle. De ce Tiiit, VA1-sace-T-orraine perdit chaque année une somme plus considérable et qui, en 1913, atteignit nrès de 2 millions de franes. Le total des déficits obligataires atteint près de 40 millions depuis trente-huit ans Depuis l'annexion allemande, rAlsace-Lor-_ raine a été ainsi frustrée par l'empire de plus de cent millions de francs, et cela malgré ses continuelles réclamations et protestations. Si le nouveau Statthalter peut, remédier à ces deux criantes injustices, ce sera un beau don de joyeux avènement qu'il aura apporté è l'Alsace-Lorraine. AUTRICHE-HONGRIE L'exposé du comte Berchtold. — Le commerce extérieur. — Visite d'une flotte anglaise. — La santé de l'empereur. — Exposé du ministre de la guerre. Le Pesther Lloyd discute en détail l'exposé du comte Berchtold et apprécie en ces termes la partie relative à la Roumanie : « Notre main reste toujours amicalement tendue au royaume de Roumanie. C'est aux Roumains de mettre la leur dans la nôtre. Plus tard, ils le feront, plus leur changement d'attitude affectera nécessairement le caractère d'un acte de nécessité, mais en tout cas, nous ne courrons après eux. » L'éxposé du'comte Berchtold, dit ensuite le Pesther Lloyd, adresse à la Serbie, sous la forme d'une attente amicale, une sérieuse exhortation. Le comte Berchtold signale ce fait qu'en Serbie on n'est pas encore arrivé à se rendre compte de notre très grand esprit de conciliation. C'est une obstruction en règle que l'on pratique maintenant en Serbie à l'égard de notre monarchie. On fait de l'obstruction dans la question des chemins de fer orientaux et, aussi, dans celle du traité de commerce. A côté de la triple alliance, la France est mentionnée sur un ton particulièrement chaleureux, et il est parlé d'elle en termes extrêmement sympathiques. A l'égard de l'Angleterre, l'exposé signale que la visite imminente de la flotte anglaise atteste la continuation à l'avenir par l'Angleterre de son rôle de médiatrice en cas de conflit.On a reproché au livre rouge d'être muet sur la mission Hohenlohe à Saint-Pétersbourg, mais, dit le Pesther Lloyd, avant de publier des documents diplomatiques, il faut avoir l'autorisation des gouvernements intéressés. Il est probable que l'on n'a pu obtenir des personnalités compétentes cette autorisation pour la publication des documents en question. *** Le ministère du commerce communique les chiffres suivants pour le mois de mars établis par la statistique du commerce extérieur de l'Autricbe-Hongrie : importations, 354,500,000 couronnes ; exportations, 246,500,000 couronnes. Ces chiffres montrent, par rapport à ceux de la même période l'année dernière, des augmentations respectives de 41,500,000 et 11,700,000 couronnes. *** La flotte anglaise qui commencera sa croisière dans l'Adriatique le 4 mai, visitera les ports autrichiens et hongrois. La visite durera jusqu'au 18 mai. Le bulletin de santé de l'empereur publié ce soir est ainsi conçu : « Il n'y a absolument aucun changement dans l'état général. L'empereur s'est tenu aujourd'hui, comme tous les jours, dans la petite galerie dont les fenêtres étaient ouvertes. » *** De Budapest, le 30 avril : A la commission de l'armée de la délégation hongroise, le ministre de la guerre a fait un exposé dans lequel il a déclaré que la somme totale des demandes pour l'armée est de 576 millions de couronnes. « Cette somme, dit-il, est certainement considérable. Cependant, les charges militaires de la population de ^a Hongrie sont moindres que celles des autres Etats. Le ministre relève les sommes colossales que les grands Etats du continent consacrent, à leurs forces militaires. On connaît aussi les sacrifices des petits Etats voisins de la Hongrie, leur activité et leur enthousiasme pour l'armée. Dans l'ensemble général des forces militaires, nous pouvons compter avec la haute valeur intrinsèque de notre armée. Sa formation est excellente. Elle est dirigée par un corps d'officiers excellents. Toutefois, malgré nos tendances pacifiques, nous ne pouvons pas nous arrêter aussi longtemps que les armements de nos voisins augmentent. Au contraire, nous devons continuer à développer notre armée si nous voulons sauvegarder nos intérêts légitimes, et si nous voulons que nos frontières restent intangibles. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle behorende tot de categorie Financieel-economische pers. Uitgegeven in Anvers van 1889 tot 1919.

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