Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers

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s.n. 1918, 01 Juli. Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/901zc7ss0h/
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NUMERO 20. JUILLET 1918 ^Stre du Soldat )W .sqcjste stjiraaiq »ao up )i A'JpEUX DU PAYS EfcËVAHI ët-:*ecueilli le front francais que l'ennemi jkafivU'j3*ii« Albert^^J»1 -a7f • B#:*°'te)v.entdedecorer. rxjjöor 9*1*191 sb Jnst un soldat que le Gènéral Foch an/sb qnoa hob -tsqqsïl uq s'a satisM sï JU2 9m5ra gifilf .30 9b aislq'ntóq' jsff .Eitröt sisü /:qr3SÜ «.^gjgfl^gUjsM bI 38£^q*r £ JS • J..-J. JF'f-ïf £'^■^F^¥ÈSê ;NA*fóNAtE.—Péurla■ qüatrièaïè-fbis 'les Beiges -dnt-célébré l'anhivefsaiïe de leur in'dépendancé dans r oppression ■et- aans TexïlV"~-Et pour-la-qü'atrïèmè föis ils ont sentr-cömbien leur attachement a leur pays "et a leürs lHSWttte ëtouffait en eux -toüt^iütre s«ÜtaSe«RP Il-y a eü des' -cérémonies • un peu -partout LnBr's dé Belgique, au front; au 'Havre, a. Paris et a LondrefeV- 11 V a eu dek'moments pbignants et terribles: Cfela a ete bien 4bin¥un,él'ffètóriationalé'''tèae que nous la comprènionS jidis, ■au''bon térnps de la p*i*"*-*vec bêuvëries; mangeailles ■ et -kérrnesses'a la'eïef), qu'üne sorte de'service religieus ou 1 esporr ïllummai't Tautel "dé la pattre, un service grave roü Pon feêttsgrt1 aux absents', a ces milliers- :..^V''"■• -;.'-//-■' et rüllks dé $&#&;« :et -d'amiSj restés la-bas 'et auxquels cettê supreme consolation de Voir flottef le drapeau et d'entendrè la^'-Bra- banconne'' est au- I jourd'hui refused Que l'on ne parle pas d'oubli et d'insóuci- ance! Depuis quatre ans, nous portons 1? I deuil de nos libertés. Il s'agit bien d'uae fête! Un pieux devoir nous oblige, chaque année, a suivre les funérailles du pays. Mais c«j soat des fuaérailles qui auroat leur leademain. C est une mort qui aura sa resurrection. Que ce soit a Plaques ou a la Trinité, ce jour-la. viendra et nous fêterons alors le 2» Juillet...en Belgique, tous ensemble, plus joyeusement encore et plus abondamment que jadis. Jusque la, il serait un ..peu ridjc-ulej de la pairt. des Belges en &X$t et même a l'armée'de fêter bruyamment l'indépendance d'une patne qu ils ont perdue; alors surtout que vóus qui avez encore le bonheur de fouler le sol natal, courbez les épaules sous un joug de plus en plus pesant. Je me trouvajs l'aetre jour, par hasa-rd, en congé a Londres alors que notre Roi et notre Reine y arrivèrent pour assister aux noces d'argent du Roi George et de la Reine Mary. Pour la première fois . depuis quatre_ans, JerS°i TAfert quittait la zone des armées. .C£\«töf'>&'*j)Ueur* JtaaHxA\d\ime, sans cérémonies ni corteges. Le-lundi, nos souverains volaient de la cöte beige a la cóte anglaise en hyehavion et. Ie jeudKils étaiènt dé]a"repartis pat la même voie après avoir visite la Hotte -aiïglaise e*?É»s'se. Les Beiges de Londres n'eutent qu ut» -ycfa&bn de voir leurs souverains, a un concert a l^lbêrt Hall donnê par l'örchestrei&'is^ne au benefice de la-Croix Rouge anglatse. Jé',Tnï êais ce W m'impressrönna davantage, ïSnthoüsiasme fébrile de'fa foule ou la grajtftê imperturbable du Roi, Ta' jóie ehfantiue de tous ces = exilés s'aluant, en la persohne'dufpi^eraiff, la patrie disparue, ou Is sereme mélancolie dé ce dètnier dötit le corps pouvait biefi être parrm nous, :rnais dönt l'esjSÖ etait ailleurs, par dela leTH, parmi tes plus héroïqïës et lès plu's1 ïnalheureux . M ses snjfSu Saus un met, êatislSri geste, sans même un sourire,TptoMe du Rol éttft suffisamment élöqilènte. ,'"ï-Te ctiez pas si haat, setnblait-il dire, *% voüs.&itéi'jbas. Résetvé2%qur plus tart.vbs acclamations. Ma -tachea'est 'pas enebfë terminée. Lavotre non plus. Ce n'est que lorsqué sa 'journée est rmie que 'le höff' ;ÓA»rier consent a sè tep^Jteb»*'**-pasratm des «ebt ou hu* taille anglais ét belfes pïésfefltsy' solHats èn congé-iblesses, ouvners de munitions-qui ne l'ait com^ciÈ.a-Mais o«ia nêfeapas empêché d'applaudir, au contraire. Je vous cite cet exemple pour que VöftS comprenieaiBntare^tqtraBespHW.-Ai'araiMej'.on.- peat «wore se laisser laöfer avrec rnsoüciarioe.oïön est ;encpre au pays et, comme dit gefy'0n=a:retentr-sar.plaoe dans la -queue pour y .rentrer les premiers. Maïs, a;.Carrière,-:les annreersaires-sont plus pénibles que joyeux et, si on les célèbre si scrupuleusement, c est qu'il est certaines blessures qu'il est salutaire de roüvnr. Le 4, le 14 et le 21.—C'est Ie mois des anniversaires et des cérémonies et dans notre coin perdu du front beige, chacune de ces dates a été düment célébrée. Le 4, anniversaire de 1 ïndépendance américaine, le 14, prise de la Bastille, le 21, 1 anniversaire de l'indépendance beige. L'Italie en repoussant victorieusement l'offensive autrichienne au dela de la Piave a rendu a la cause commune un service inestimable. Ce ne sont pas tant les 24,000 prisonniers enlevés aux ennemis et les captures considerables en materiel de guerre qui donnent a^la contre attaque italienne une importance considerable. C'est Tenet moral exercé en Autriche et même en Allemagne par eet échec imprévu. Rien ne pouvait contribuer davantage a la désintegra- tiön de ïalliance 'des centraux et stimuler davantage le. mècon'tenteraent'' '.populaire. L'Angleterre, tout en maintenant intact son front occidental et son controle de la situation maritime, multïplie ses efforts surtout dans le domaine de Fair oü sa supériorité ne cesse de s'accroitre. Je n'ea véflx.-pour preuve que deux chiffres'l'pris au hasard parmi beaucoup Jfautres: Depuis un an les Anglais ont détruit 4,000 avions allemands sur le front ouest et depuis un mois ils ont fait 74 raids en Allemagne. Par contre, voila des semaines qu'aucun Gotha né'parvient plus a bombarder Londres. Maïs la France et l'Amériqué dont nous célébröhs les fêtes nationales restent a Tavant-plan, car c'est sur EXITU 1 ■' * -_ it„-^« nfCnvioïtia öf /-'net rl&■ oncentre son oöensive et c'est de l'a rapidité avec laquelle les renforfs atnëricains nous parvienaent que dépena'^l^^ql^Pn- ifBïUi •.! > fêdfei ïïéb vX$i&Mf$ii—Au cours d'un discours prononcé a l'occasion du 21 |jüillet,r;M! Henri Car|toa| jde.Syiart, ministre ae r/r ia",', rjustipe, a eu Toccasion de répondre a la dernière declaration du .chajicelier von |Hertling qui pretend conserver la Belgique "comme un gage.". Le secret de la puissance des • Allies, a dit en substance le Ministre, est qu'elle repose sur des forces morales. Or ces forces ne s'épuisent pas par l'usage qu'on en fait comme les forces physiques. Au contraire, éllés sörit infiniment renouvelabïes et communicatiVes. La Belgique n'a pas dévié d'une ligne de la position adoptée par elle le 2 aoüt 1914. L'Allemagne/' a'. accumulé lés volte-faces, les explications et les contradictions. Elle a d'abord reconnu son crime en ÜWoquant le cas de force majeure (von Bethmann Hollweg), puis elle a prétendu que la Belgique était la "complice des Allies." Ce motif use,elle a voulu protéger "les populations flamandes opprimées sous l'ancien regime." Aujourd'hui, elle revient a la néoessité pour 1'Allemagne de conserver un gage en vue des marchandages anxquels elle se livrera au jour des négociations de' t»lx. lrVif-.g/ge !

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