Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers

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01 januari 1918
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s.n. 1918, 01 Januari. Brief van den soldaat: aan zijne verdrukte medeburgers. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nn3v/
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m NUMERO 13. JANVIER, 1918. La Lettre du Soldat A GEUX DU PAYS ENVAHI. Chers Amis, Le Défenseur de Liége. Vous avez, sans doute, appris que le General Leman a étérécemment interne en Suisse oü il a été recu avec enthousiasmepar la colonie beige. A cette occasion, Mr. de Broqueville lui a adressé un télégramme dans lequel il rappelle le róle joué, audébut de la guerre, par le défenseur de Liége: "La defense deLiége a affirmé aux yeux du monde la gloire de nos armes etl'indomptable énergie du pays. L'ennemi lui-même a rendu hommage a cette resistance héroïque contre des forces grandement supérieures. Nous n'avons cessé de penser a vous durantvotre longue captivité. Je suis süf que la-bas vous avez senticombien nous sommes fiers de mesurer toutes les consequencesqu'eurent pour l'offensive allemande le courage et l'esptit de sacrifice de vos troupes etde leurs chefs. Levieil ami que je suisvous adresse son plusaffectueux souvenir etses voeux chaleureux pour le prompt rétablissement de votresanté." Cette dernière phrase vous, expliquepourquoi le General Leman a enfin acceptéde passer en Suisse.Jusqu'a présent, commeen témoigne une lettreadressée a sa fille il y a plus d'un an, ils'était refuse a prendre l'engagement de neplus combattre l'ennemide son pays. Ce n'estpas a vous qui avezvécu a nos cötés cesjournéesglOTieuses d'aoüt 1Q14, qu'il iaut rappeler l'épopée liégeoise, Ie miracle . d'énergie qui arrêta pendant .plus d'une semaine ï'assaut de l'Allemagne contre la France. Mais il est pourtant utile, a Pheure actuelle, de remuer certains souvenirs et d'évoquer l'heure la plus critique de la guerre. Plus le temps passe, mieux on apprécie le service que la Belgique lendit alors & l'Europe, plus la reconnaissance qui lui est due pousse üe profondes racines au cceur des peuples libres, plus PimpossibiHté de eanclure une paix qui ne restaure pas le pays .dans l'intégrité de son territoire et de ses droits apparait flagrante, mieux on comprend aussi qu'aucune crise, si -terrible soit-elle, ne peut egaler en gravité celle que nous traversames durant les premières semaines du conflit. Sans Liége, nous n'aurions pas eu la Marne, sans la Marne, nous n'satiaas eu ni Ypres, ni Verdun, ni la Somme, ni Arras, ni la batailfe des Flandres. La defection russe ne peut rien changer a cela. La grande felonie commise par l'Allemagne ne lui aura pas servi. Dès la première heure, le coup si longtemps, si labariessemeat préparé, fut pare par la resistance beige et par l'interveütiori amglaise. C'est alors que les energies eussent pu fléchir, c'est alors, si l'on avait voulu transiger, qu'il aurait fallu le faire, en presence de la disproportion des forces en presence. Comment l'ennemi pourrait-il espérer remporter seujeurd*hui;nne victöire qui lui échappa dès la première heure, comment pouirah-il croire que 1'enthousiasme sacré qui anima une poignée de braves jetés en travers de sa route u'inspire plus ■les armées üanombrables qui, depuis trois ans, s'arment contre lui? Que les pesshnistes se le tiennent pour dit, jamais l'étreinte des armées et des_ flottes alUées ne se desserrera avant que Mhéroïsme des Üérós dé Liége et de l'Yser n'-ait porté tous ses fruits. Ce que pensent les ouvriers anglais. Quelques'jour-s avant que le General Leman arnvit en:Suisse, les ouviriers anglais publièrent un manifeste qui montre bien que la classe ouvrière des pays allies' n'a rien oublié—et rien pardonné. Le tout premier article qui figure sur leur programme concerne la Belgique. Je crois bien faire en vous le citant, car il montre que la justice de notre cause inspire des millions de travailleurs allies et constitue une des plus surés garanties de la victoire: "Les travaillistes anglais insistent énergiquement sur un point qu'ils considèrent comme la première et la plus importante condition de paix : La reparation par le gouvernement allemand, sous le controle d'une commission internationale, du crime qu'il reconnaït avoir commis a l'égard de la Belgique; le paiement par ce gouvernement d'une indemnité poutr le dommage resultant de ce crime; et la restauration de la Belgique dans sa complete indépendance et dans san dbsoluesouverainetè, sons restriction aucune, laissant au peuple beige le soin de decider quelle sera la politique qu'il compte suiroe dans l'avenir, a tous points de vue." Pourparlers de paix. Le désir de pais est contagieux et le pacifisme russe est bien prés de b'infiltrer en Allemagne en dépit des rodomontades de Hindenburg, Ludendorf et consorts. Ce n'est pas uniquement, croyez-le bien, pour énerver les Allies que la presse allemande saisit toutes les occasions d'agiter la question. Les masses en Allemagne et sur■ tout en Autriche sont hypnotisées par l'espoir de voir les négociations s'étendre -ctaofront Est au front Ouest. Je n'en veux pour pxeuve que deux articles qui ont passé récemment la frontière. Le Baittr Nachrichten declare que l'inégale distribution de nourtiture '' a provoqué une telle exasperation que seule la perspective d'an armistice sur le front russe a évité une explosion. Seul l'espoir 4'*>bt»nir du grain de Russie et une paix prochaine calme la colère de la classe ouvrière." Le Vorwaertt ■ n'est pas moins catégorique: "Trente ou quarante mdlHons d'tammes ne ss laisseront pas affamer davantage sans éleyer la voix. Nous pouvons avoir, en Allemagne, avant up mois, une catastrophe encore plus terrible qu'en Russie qui proyoqueraiiia défaite de l'Empire." C'est, sans doute, pour conjurer cette: • catastrophe que von Kuhlmann semble vouloir renoncer a toute politique annexionniste dans son astucieuse réponse aux Bolcheviks russes. En ce qui regarde la Belgique, a quoi reviennent en definitive les concessions allemande*.: l'ennemi declare "qu'il n'est pas dans ses intentions d'annexer violemment les territoires occupés par ses troupes ni d'enlever leur indépendance aux pays qui en ont été- privé au cours de la guerre." Si vous voulez bien vous souvenir des propositions émises dans la presse allemande depuis six mois et des declarations officielles relatives aux fameuses garanties, la restauration de son indépendance a la Belgique n'apparaJt que comme une pure forme destinée a masquer une foule de restrictions qui üjoiverit livrer le pays pieds et poings lies a l'ennemi. Une Belgique libre, conservant son Roi, mais perdant son armee, conservant son drapeau, mais perdant son unite, conservant ses timbres et sa monnaie, mais inféodée économiquement a l'Empire. Ce sont la de simples détails que l'on règlera plus tard, autour du tapis vert, le jour oü les hostilités seront suspendues. Aussi bien, les Bolcheviks n'y comprendraient rien. L'essentiel est de leur donner satisfaction en principe, quitte a reprendre demain en détail ce que l'on concede aujourd'hui en gros. Quant a la question des indemnités, l'Allemagne ne veut rien entendre. Il faut que des deux cötés on renonce a réclamer des indemnités ■iffS: ^

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