opojm ~T impümMM^^^ #e Année öte tafö n SfflefiÎ5 Mi 131* EDITE PAR LE VELO-SPORT 3, roe #u Rutes**« 5 Centimes le numéro Vici (?! Dernières Nouvelles Samedi, midi. tes troupes belges n'ont pas été engagées cette nuit, DEMORALISATION ALLEMANDE Un sergent échappé de Liège a dit qu'un officier allemand s'est suicidé à Liège après avoir écrit à sa femme que Liège serait le tombeau du corps allemand qui s'y trouve. Huit soldats allemands se sont jetés dans la Meuse. LA MORT DU GENERAL VON EMMfOH On confirme le bruit de la mort du général Von Emmtch, commandant allemand'devant Liège. U serait remplacé par le général Barwiz. SUCCES FRANCAIS Les Français ont obtenu des succes marqués cette nu9t et ce matin aux environs de Dînant. Les avant-postes allemands et un régiment de cavalerie allemande ont été repoussés, L'HEROÏQUE too DE LIGNE Les Bruxellois qui s'intéressent tant au 9mo de Hgne, le populaire régiment caserne au Peut-Château dans le a Bas do la VHio », commencent à avoir des nouveNes précises des vaillants survivants do ce régiment héroïque qui se signala notamment au fort de Boncelle. Disons qu'il est officiellement confirmé nue 34 officiers do ce régiment de graves ont disparu. LES RIGUEURS DE LA CENSURE Comme suite â la fausse nouvelle de la prise d'un fort de Liège, donnée nier par la « Métropole », d'Anvers, le général Duf our, gouverneur militaire, a interdit la publication de ce journal pendant 48 heures. A la suite de démarches faites notamment par les députés d'Anvers, on a autorisé simplement le service des abonnés* ECS AUTRICHIENS EN BELGIQUE Aucun décret (Texpulsion n'est pris contre les sujets autrichiens. A Bruxelles, te Bourgmestre, M. Max, d'accord avec le commandant militaire, est cîiargé de remetrxe les permis de séjour à ceux qui les sollicitent. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE LA SITUATION LÀ GUERRE SUR 1ER LA COUPE D'UN FORT DE Ll CoufoU oscillante. JLsa gpqto iîcgr» «aiyggaçn ei Hiiiiéttufogy^g.. da^des>«>?.©dsiprrsse Samedi, 9 heures* i&ft GUERRE BELGO-ALLEMANDE. — La /situation reste stationnaire, mais bonne pour les alliés. — Les Belges post réoccupé Diest, un instant évacué par eux. — Le grand mouvement allemand sur Bruxeftes et Anvers est 'démenli officiellement. — Les petits combats d'avant-postes continuent avec kxtermittence. — Les 12 forts de Liège tiennent toujours. th GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. ~ Les Français continuent depuis cinq iours à se maintenir sur la crête des ,¥osges. — Un avion allemand, portant un pavillon français, est ailé feombarder Vesoul et Lure, ne commettant que d'insignifiants dégâts. *— Malgré les efforts répétés des Allemands, les troupes découvertes françaises tiennent bon et restent sur leers positions. ■—■ Des combats ont tonimvté vendredi vers Othain, se terminant à J'avantage des Français. £A GUERRE RUSSO-ALLEMANDE. — La 1. Coupole à ôclifsç. concentration russe à la frontière allemande est terminée; tes Russes continuent leur mouvement offensif. — Les avant-postes se livrent journellement de petits combats. LA GUERRE AUSTRO-RUSSE. — Deux régiments autrichiens une été anéantis 1à Rielgorai, près de la frontière russe. — Cinq régiments autrichiens ont été écrasés sur le Dniester (Sud de la Russie). LA GUERRE AUSTRO-SERBE. — Les Autrichiens ont concentré 400,000 hom-, ; mes et vont opérer un grand mouvement en avant. — L'attaque autrichienne commencée à Chabalz et à Belgrade a échoué. — Les Serbes et les Monténégrins occupent une grande partie del'Herzégovine. LA GUERRE SÖR MER. — Les croiseurs Goeben et Breslau opèrent des perquisitions sur les navires anglais, français et grecs dans les Dardanelles. — La Triple En tente a demandé à ce sujet des explications à là Turquie. — La Grande-Bretagne affirme qu'elle est maîtresse de l'Atlantique. — On signale une flotte de torpilleurs anglaisau large d'Ostende. — 3. 'Parapet. — 4. 'Renets, artificielles, — à mffttiiions. et las Tçics de. sofUt du iprU EN PAYS NEUTRES. — Le Japon aurait déclaré la guerre à l'Allemagne; la confirmation officielle manque. — Deux aviateurs allemands ont été arrêtés en Hollande. — La Roumanie, la Grèce et la Bulgarie déclarent officiellement qu'elles resteront neuv tros. LA GUERRE BEL80 - ALLEMANDE LES AVIATEURS FRANÇAIS A BRUXELLES 24 aviateurs militaires français se. trouvent actuellement à Bruxelles et ont reçu Tordre de -se tenir prêts à prendre la voie des airs à tout moment. A signaler que ces aviateurs qui sont hébergés à Auderghem (chez M. Brassinne), sont sans cesse espionnes par un avion allemand type « Taube » qui survoie l'endroit où se trouvent les aviateurs, français et leurs avions. MISE AU POINT Vendredi après-midi des bruits alarmants «e sont répandus à Bruxelles au sujet d'une prétenchx Nous sommes autorises de source officielle que ces bruits graves sont absolument faux et que le ministère de la guerre n'avait recru aucune information relative à un grand engagement du côte de Diest. SJil est vrai que des forces ennemies s'e préparent à l'offensive, il est absolument certain qu'elles ne comportent nullement la puissance numérique qu'on leur attribue et que les troupes belges sont en excellente^ position pour faire face à toutes lés? évenualités. Les nouvelles de l'armée française sont excellentes. LES ALLEMANDS A CINEY Les Allemands ont occupé vendredi après- allemands n'ont tenté aucune attaque contre ios troupes. Des alertes se sont produites à Oirbeke la •luit dernière, à n 1/2 heures, 12 1/2 heures et ire heure, les sentinelles ont tiré sur deux jhlans probablement égarés mais ceux-ci n'ont pas été atteints. La situation des troupes belges est excellente. Les reconnaissances faites à longue disf (ftnee des camps par les estafettes n'ont déceul *&xt aucune troupe ennemie. L'ennemi s'est replié, croit-on, sur le gros H l'armée. Le* troupes allemandes qui avaient occupé L se ■sont retirées et vokjdrerfi matin, oos iTucAuyc /a vme. ingt prisonniers ont été dirigés cet aprèsTlOTiidi sur BruxéBes. LA SITUATION Le Ministère . «le la Guerre a communiqué vendredi .aprèsmidi à la Presse les renseignements suivants : Etant données les dispositions actuelles des armées françaises, anglaises et belges, le Ministre 4e U. Guerre a -décidé que l'iatérêt supérieur du pays commande de ne plus faire le moindre communiqué quant aux mouvements des trois armées. Le Gouvernement compte sur le patriotisme de toute la presse sans exception po midi la gare de Cincy. A 7 heures du soir, les UÏÏ£^\?J^ÏU5Z* eX fCCp"°n?0Urqu* le communications étaient encore coupées jusqu'à Assesse. JOURNEE CALME A DIEST. VINGT UHLANS PRISONNIERS rnmm^^Minnc ^t,;Mf ^*.„ ■.... -'Mijnce le.plus absolu soit observe on ce qui aconceme les opérations militaires. La miit a; été calme au camp belge. Les f**Jhmt de Beverloo à Huy. Là GUERRE ADSTRO SERBE Aucune opérarion militaire n'a eu lieu aujourd'hui. Des patrouilles de cavalerie aRçkojande battent les régions situées su* une Iijrce dérables^ à Tekia et à Belgrade. Les Autrichiens réussirent cependant, grâce à leur supériorité numérique, à passer la Save près de Chabatz et la Drina près de Loznitza; Chabatz fut pris après urne bataille sanglante Loznitza re=f»ste. Les Serbes se préparaient à livrer une J^inde bataille et à repousser l'ennemi de la Serbie. BES DETAILS SUR L'ATTAQUE AUTRICHIENNE D'après une dépêche d'Athènes, quatre cent mille Autrichiens attaquèrent jeudi la frontière serbe et essayèrent de passer le Danube à Tekia, près de la frontière roumaine et à Belgrade; la Save près de Chabatz et la Drina près de Loznitza. La bataille sur toute la ligne fut acharnée. J .^ résuJte de cette dépêche que l'attaque auL'ennemi fut repoussé avec des pertes consi- Chienne 6'est portée en même temps sur quatre points : près de la frontière roumaine, à Belgrade, à Chabatz — certaines cartes disent c Safcae » — et à Losnrtza. Sur les deux premiers points, l'attaque a échoué. A Chabatz, les Autrichiens ont franchi La àave dont le cour* marque la ligne frontière A Losnitza., ils ont franchi la Drina, qui sépare la Serbie de la fionûe. Sur ces points, 1 attarde autrichienne aurait réussi, mais au prix de lourds sacrifices. Pour apprécier ces résultats, il resterait à savoir quel* effectifs ont été engages. . vant que L'armée autrichienne va. du reste; même si •elle7 emporte, s'engager dans une région acc>dcntee, où sa marche en avant pourrait sans grande peine être arrêtée. Et puis, Chabatz ou Lo nitza ne sont pas précisément sur la route de Nisch. A ce point de vue, les Autrichiens doivent regretter leur nouvel échec do Belgrade. C'est au moins la sixième fois cela leur arrive. L'ARMEE SERBO-MONTENEGRINE REFOULE LES AUTRICHIENS ET OCCUPE L'HERZEGOVINE Les troupes monténégrines ont occupé après un vif engagement, les importantes positions stratégiques de Kosmatch et Korentiza et se sont avancées jusqu'à Assangitche. Partout les troupes autrichiennes fuient dans un à'ff-eux désordre, harcelées par. des bandes de Corrrtsdjes,auxquelles se sont joints la plupart des ans valides. _La première armée monténégrine, fo1«,000 hommes, a occupé, après un violent duel d artillerie, la ville de Djelbelcitch, en Herzégovine. Elle a opéré sa jonction avec les tioupes serbes, en marche vers Serajevo. \ l'heure actuelle, l'Herzégovine oj * sotie tout entière est aux mains des Monténégrins et des Serbes, qui reçoivent un accueil enthousiaste de la part des populations. Des milliers de volontaires se présentent journellement aux autorités militaires en demandant des armes. L'AUTRICHE LEVE LE BLOCUS DES COTES MONTENEGRINES r,!,ii",'111 , 1 Terre. — On remarque également les caveatta Officiel. —- L'Autriche a levé le Mocus des côtes monténégrines ; tous les navires de guerre mis en H«»e frtror ce faTre ont reçu l'ordre de « retirer. LES INVENTIONS DE TURPIN Voici quelques détails que nous sommes en mesure de donner sur l'un des 5 explosifs présentés par l'inventeur Turpin au Département de la guerre français : Il s'agit d'un obus à |>oudre asphyxiante dont les effets sont terrifiants, à tel point que le Dé.partement de la guerre hésite à s'en servir. Des essais ont été faits sur un troupeau de moutons d'environ mille têtes. Un obus chargé de la nouvelle poudre, tombant sur le troupeau, a tué 855 paoutons. La proportion des tués est donc de 85.5 %. ECHEC ALLEMAND A SAALES Jours leurs positions sur les crêtes d^ Vosges, repoussant partout de vives contre-attaques des Allemands. Ceuxci sont absolument exténués : Ü6 avaient concentré à Saales des renforts, et des troupes de réserve : deva-nt une attaque française, ils durent 6e replier et, poursuivis, se rendre avec leurs mitrailleuses. Lestroupes françaises sont maîtresses delà vallée de Laruche : plusieurs Allemands, notaro-ment 3e maire, le receveur des postés à Thann, surpris en flagrant délit d'espionnage, furent jugés et fusillés. Les troupes françaises ont fait 1,500 prisonniers sur la frontière Est. Saales, dont parle cette dépêche, est une position stratégique importante, sur la crête des Vosges, à la ligne frontière, au nord-est de SaintDié, dont 1 occupation ouvrirait aux Français la route de Strasbourg. LES AVIONS SUR LA LIGNE DE L'EST Un aéroplane français, effectuant une reconnaissance en Lorraine, a été poursuivi par deux avions allemands armés : il put s'échapper et regagner les lignes françaises. Il était absolument indemne. Un aéroplane allemand a survolé Vesoul et Lure, jetant des bombes sur les "gares, mais ne causant que d'insignifiants dégâts. Une fusillade des gendarmes T'obligea à fuir. LES CROISEURS « BRESLAU n ET « GOEBEN » CONTINUENT LA GUERRE L'achat des croiseurs « Breslau • et c Goebe» n rt'était qu'une feinte» : tes deux navires de guer.re aftemands — q-ui. par pairecthèse, ont été reçus par îes Turcs au» milieu dés aioclamation* — continuent à faire besogne de guwnre. IKs se sont hvrés à des perquisitions r/g"cu>reu*ses à bord des bateaux marchands français, anglais et grecs qui se trouvaient dans tes Dardanelles, et se s^ont rendus maîtres do déuroifcs.. AU SUJET DE L'AVENTURE DU (( GOEBEN » ET DU « BRESLAU » De 1' « Echo- de Paris >» : * Un dépit d'une ix>u/v-elîe déclaration de neutralité qu« Rifaat pacha a apportée le plus sincèrement du monde au quai d'Orsay, }c cas de ia Turquie s'est plutôt aggravé depuis vingtquatre heures. On a appiis que les deux croiseurs allemands, Soi-disant achetés par l'amirauté ottomane, (Sbî-d'.'&ant dépou'.lilés d-c leurs pavillon^ aPlè1 maihds, so-i-ttesant évacués par leurs officie'. o ot leurs équipages, sont en réalité entrés dans les Dardanelles avec les couleurs aWeman leurs mâts^_ s'y sont conduits en maîtres (ou assure qu'ils ont opéré des perquisitions sur des navires anglais, u n'y ajura qufa constater une violation out rage use Parmi les divers engagements qwri se sonf produits, il convient de signaler tout spécialement ceux où des troupes françaises prirentla crête des Vosges, et où efîes s» maintiennent depuis cinq jours, malgré les cOwtrc-attaques des Allemands, vigoureusement conduites. Aux: cols de Bonhomme, 3e Saïjrti>3ffarïe ef de Saales, les Français ont repoussé tous les efforts de î'rnnrmi. supérieur en n«nrke. Au coin de Saales, les Allemands «nt mh en ligne leurs formations de réserve à côté des troupes actives exténuées. Les formation.--. de réserve furent obligées de se replier et de mettre b

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