8e Année No 1417 EDITE PAR LE VELO-SPORT 3 yrue au 1-. Jendi 20 août Wi4 5 Centimes le numero Type des Cuirassés françaisUe la Méditerranée Le bruit circule avec persistance &•" La Haye que le Kronprinz serait grièvement blessé. Il serait actuellement à Aix-la-Cha* pelle. Suivant des informations de source allemande, le Kaiser s'y serait rendu de soncôté. L'état-major russe télégraphie que la mo-j bilisation s'est effectuée dans un ordre par-] fait. Jusqu'au 14 août, l'ennemi ne s'est avancé que jusqu'à la ligne Wloslawsk, Sio-^ ratz, Novoradomak, Andros. Le reste de la( ligne ne fut pas franchi, au contraire, pîu- LES TRAITEMENTS INDICTIES INFLk GES AUX REPRESENTANTS DE LA FRANCE EN ALLEMAGNE, Paris, 17. — M. Bertrand, consul de Franc* à Leipzig, est rentré en France, après tmt oqyssée identique à celles de ses oollègrues. Ceux-ci, on Ta vu, ont été livrés à de man-, vais traitements. LES ALLEMANDS TRAITENT AVEC, INDULGENCE LES RUSSES SEJOURNANT EN ALLEMAGNE. — (TEST LA CONSEQUENCE D'UNE MENAGE RUSSE. CopenhagTie. — Des réfugiés Eusses qui sonj arrivés ici à Hamibourg rapportent que les an« torités allemandes ©ont portées à l'indulfircnc* à l'égard des Russes habitant l'Allemagne, par suite de la menace de la Russie d'envoyer en Sibérie tous les ASlemands se trouvant en Russie dams le cas où les sujets russes seraient' maltraités en Allemagne. ATROCITES ALLEMANDES Paris. — Mme Guillou, de Combourg, a raconté que chassée, le 2 août, de Kolberg, ell* voulut passer en Suisse, mais dut rebrousser chemin vers la Hollande. Arrivée à Hanovre,! elle fut arrêtée avec son époux comme espions. ] Us furent lapidés. Son époux, perdant sam sang-froid, cria c Vive la Farnce », « Vive l'Angleterre », et fut aussitôt fusillé avec deu* autres personnes. Son bébé ayant un téreti avec l'inscription « France a fut écrasé contre terre... La narratrice a pu gagner la Hollande, sans argent, en laissant son beau-frère emprisonné^ à Bentheim. DEBARQUEMENT DE FORCES ANÙGL* m •it , J On nous télégraphie de Londres, mardi : On annonce qu'hier €oir des forces expéditionnaires britanniques ont débarqué dans d'excelîentes conditions en France. Le débarquement des hommes et des munitions s'est effectué avec la plus gTande précision et sans le moindre accident. UN AVIATEUR FRANÇAIS ATTER RIT EN ALLEMAGNE ET REPART Un aviateur français forcé d'atterrir eo te* ritoire annexé, faute d'essence, continua dé remplir son réservoir malgré l'arrivée d'une forte patrouille allemande qui n'osa pas l'approcher, craignant un piège. L'aviateur est reparti, essuyant alors une fusillade qui ne put l'atteindre. LE GENERAL PEDOYA REPREND DU SERVICE A 76 ANS En France ,1e général Pédoya, âgé de 76 ans, a demandé et obtenu la permission de rentrer dans l'armée active. Le général Pédoya a été, dès le début, un ardent adversaire de la loi des trois ans. On est satîs aaitunt nouvelle du cdirùttandant Louis Collignon, du ce régiment de ligne-, 2e compagnie, 1er bataillon, qui, fcdsamt -partie de la se division d'armée, prit fart à Vaction dan\s les intervalles des forts{de Liège. Les autorités militaires ne le signalent pa\s Parmi les officiels tués. Aiteune atribuLtnce ne le note comme blessé et les rares renseigne'inent's recueillis sont tous contradictoires. Si le présent avis tombait sous les yeux de quelqu'un pouvant renseigner la fœmille\, cel-leci lui serait wfiniment re£onnmssaait£.Ecrire à M. Al ban CoUignon, frère du disparu, aux bureaux de « Bruxelles-Dépêches ». 5^ Dernières Nouvelles Mercredi, 11 1/2 heures* L'Etatmajor générai déclare ne pas faire de communiqué ofîciel à la presse* NOS GUIDES *******; On signale que ces jours derniers nos guides ont été engagea centre îles forces ennemies. Bien- que celles-ci fussent en nombre supérieur l'avantage est resté à ncs cavaliers qui ont tenu en écheo et mis en déroute les troupes aile-, mandes qui leur était opposées. UN TELEGRAMME Leurs Altesses Royales le Prince et la Princesse Arthur de Connaught venant d'avoir un fils, et le Roi ayant à cette occasion, télégraphié à la Reine Alexandra, notre Souverain a reçu de S'a Majesté le télégramme suivant : a Je vous remercie de tout cceur des amicales félicitations que vous nous avez adressées à l'occasion de la naissance de mon petitj fils. Que Dieu bénisse votre brave et héroïque ,^rmée qui a si brillamment défendu 60

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