f ^rfd&ïW, res touj ours ! Les Allemands demandent un armistice ©TRES Les A TOUS LES Oiîiï w îiiies Les dépêches de Jeudi soir US lit UWE afeUVftWL BRILLANTE CONDUITE B£$ BELGES IANBE ft E ïn parlementaire allemand s'est prété jeudi matin à l'Etat-Major pour venir d'un armistice de 2 heures, nésaire à l'enlèvement des blessés, ee fut accordé. "ers 11 heures et demie, le canon s'est fais à tonner. «s troupes belges se sont concentrées. Allemands ont alors commencé réelent le bombardement de la ville, ayant npé en partie le quartier de Coronise-Bressoux. Bes bombes pleuvent la ville. ieux aviateurs allemands ont passé, >ant sur Liège des grenades incenres, dont une notamment est tombée i une maison rue Lulay. Toutes les sons ont leurs volets fermés. Les haitts se réfugient presque tous dans les ». On voit en ville quantité d'autoîles de la Croix-Rouge transportant blessés belges que des trains embarît à la gare des Guillemins. midi, on a fait sauter le pont des Arafm d'empêcher l'entrée des Alle- |ds par dessus la Meuse. h estime actuellement que les pertes ïAöemands en tués et blessés, sont Imes. feutrée d'Allemands à Liège n'imputait pas la perte de la position puis*ous* les torts résistent, abondamment nis de vivres et de munitions. LES ESPIONS ABONDENT. ILS PULLULENT. DONC, TOUT BELGE CONSCIENT DE SES RESPONSABILITES S'ABSTIENDRA. EN PUBLIC, BE SIGNALER LES MOUVEMENTS ©ES TROUPES BELGES OU ALLIEES, LA POSITION DE L'ETATMA-JOR, DU R0Ï, DES GENERAUX, ETC., LES DISPOSITIONS MILITAIRES ET ADMINISTRATIVES (REQUISITIONS, MOUVEMENT DES TRAINS, DU MATERIEL DE TOUTE NATURE). — RIEN, EN UN MOT, QUI PUISSE RENSEIGNER UTILEMENT L'ENVAHISSEUR. IL Y VA DU SALUT DE NOTRE CHERE PATRIE. UN DE NOS CffiïFS A FAILLI ETRE VICTIME D'UN ATTENTAT A CAUSE D'UNE INDISCRETION. Comment on a defenÉ nu fort Un combattant d'un des forts de Liège a raconté ce fait: « Les Allemands ont attaqué le fort que j'occupe, en masse, et avec sauvagerie. Au bord du fossé, ils tentaient d'escalader les glacis. Une batterie de campagne balaya celuici. Les ordres de faire feu sur ce glacis étaient méthodiques. A chaque salve, les Allemands étaient fauchés. Il n'en est pas resté un seul. » LE Upan é ihttaB] tefei ÉhjMrg 6e!§g Paul Deschanel, Président de la ibre française, a adressé jeudi après- le télégramme suivant à M. Schol- « Monsieur le Président, je suis certainement l'interprêt de tous ollègues en adressant à votre excell'hommage de notre profonde admi- pour l'héroïque résistance opposée vahisseur par la .vaillante armée la Belgique ne défend pas seulement tpcndance européenne, elle est le 4>ion de l'honneur et si au moment où kr de tous Français bat avec le vôtre, lest parmi nous qui éprouvent pour ^nation une particulière tendresse, ce $s fils de ceux qui, proscrits en 1851, mt de la libre Belgique et de son roi lld Ior , la plus chaleureuse hospita- de votre sang, sur sur votre sol et & pour votre pays d'un amour filial, Vz, Monsieur le Président, agréer lance de ma haute considération. (S.) P. DESCHANEL. Président de la Chambre, » NOS BOYS-SCOUTS dont le 'dévouement (ait. ràdmiration de tons, prêtent serment Dernières Nouvelles »Vendredi matin , 10 heteres* LES ALLEMANDS DEMANDENT UN ARBOSTICE DE 24 HEURES. D'APRES RENSEIGNEMENTS REÇUS AU MTNISTERE, CET ARMISTICE A ETE DEMANDE POUR POUVOIR PROCEDER A L'ENLEVEMENT DES MORTS ET DES BLESSES. ON PEUT ESTIMER DE 20 à 25,000 LES ALLEMANDS MIS HORS DE COMBAT. CETTE DEMANDE DE SUSPENSION D'HOSTILITES EST UN VERITABLE HONNEUR POUR NOTRE VAILLANTE ARMEE BELGE. CONTRAIREMENT AUX BRUITS ALARMANTS ET TENDANCIEUX REPANDUS PâR LES ALLEMANDS, LIEGE RESISTE TOUJOURS. QUELQUES OBUS SONT TOMBES SUR LA VILLE. COMMENCE A LIECE LES CONSEQUENCES DU BOMBARDEMENT ONT ETE ABSOLUMENT SANS CONSEQUENCES. IL EST ABSOLUMENT CERTAIN QUE LA POPULATION CIVILE LIE G£C$SE M'A PAS TIRE SUR LES TROUPIERS ALLEMANDS, OEULS LES CORPS COfôSTSTUES DEPAREES CIVIQUES ARMEE ONT OUVERT LE FEU. LES FRANÇAIS ONT REJOINT L'ARMEE BELGE ET COMBATTENT AUX COTESDES ROTRîS. CONTRAIREMENT A CE QUI A ETE PUBLIE L'ETAT DE SIEGE N'EST PROCLAME QUE DANS LES PROVINGES DE LIMBOURG, DE LIEGE, DE NAMUR ET DANS LA PLACE FORTE D'ANVERS. «ANMOINS LA LOI MARTIALE EST APPLIQUEE DANS TOUS PAYS POUR LES DELITS AU CODE MILITAIRE (ESPIONNAGE, ETC.) I Appel Iterplre NOUS ADRESSONS UN NOUVEL APPEL AU CALME ET AU SANG-FROID DE LA POPULATION. TOUTE ATTEINTE PORTEE A LA PROPRIETE DE SUJETS ALLEMANDS, TOUÏE VIOLENCE CONTRE CEUX-CI POURRAIENT ETRE LE PRETEXTE DE GRAPHES REPRESAILLES. LES CITOYENS BELGES QUI COMMETTRAIENT DE PAREILS ACTES, SE RENDRAIENT DONC COUPABLES D'UN CRIME CONTRE LA PATRIE. IL CONVIENT DE S'ABSTENIR DE TOUT SEVïCE A L'EGARD DES SUJETS ALLEMANDS QUI SERAIENT SOUPÇONNES OU CONVAINCUS D'ESPIONNAGE ET fiSBl DEVRAIENT ETRE ARRETES DE CE CHEF. IL EST DU PLUS HAUT INTENT DE LAISSER A L'AUTORITE MILITAIRE SEULE LE POUVOIR D'EXERCER LES CHATEEENTS QUE COMPORTENT DE SEMBLABLES FAITS- D'importantes forces allemandes ont attaqué la forte position de Liège, allant ■ï l'assaut avec une violence extrême. Mais nos forts ont bien tenu et à l'heure actuelle (jeudi 4 heures après-midi, tous nos forts çont intacts. Aucun d'eux n'a reçu une éraflure. Les coupoles sont en parfait état et les massifs en béton sont extrêmement bien conservés en dépit des obus torpilles qui leur sont envoyés en grêles. Aucun Allemand' n'est encore dans* Liège et tous sont refoulés. Ceux qui tentent deci de-là un effort individuel ont tous succombé. UN ÉPISODE GLORIEUX A ÉREGNÉI: Cela à particulièrement chauffé au fort 'd/Eregnée. JLes Allemands, fcn masses profondes et compactes sont allés à l'assaut furieusement, sauvagement. Après avoir été protégés dans leur mouvement en avant pax l'artillerie, iSs ©ont grimpés en groupes serrés jusqu'aux glacis, arrivant au bord du fossé. A cet endroit, ik ne pouvaient plus être atteints par les grosses pièces «Partrîterie. Nos pf f ieders mirent alors en branle les batteries de campagne qui furent placées de sorte à pouvoir balayer le glacis. Les batteries étaient reliées par les aérostiers au commandant du fort qui, du haut de l'observatoire dirigeait le tir, commandant « trop court, trop long, juste »... bAlors la mitraille partait, balayant impitoyablement les Allemands qui durent chaque fois reculer avec des pertes énormes. ENCORE DES VILLAGES EN FEU Les Allemands ont mis le feu dans tous les villages aux environs de Liège où ils ont pris possession. La population à Liège est indignée de ces procédés et est bien décidée à ne plus laisser circuler aucun Allemand dans la ville. LE MORAL MS TR8UPES EST Malgré les grandes fatigues endurées, le moral de nos troupes est bon. Le courage est merveilleux et l'endurance remarquable. Nos pertes sont insignifiantes, comparées à celles de l'ennemi. N0ÜY AUX DÉTAILS SUR L'AGRESSION DU GÉNÉRAL LEMAN Nous avons dit qu'une patrouille allemande avait tenté de tuer le général Léman, le glorieux défenseur de la place de Liège. Voici sur cet attentat des détails inédits: Huit ou dix Allemands qui, supposet-on^ habitaient Liége^ avaient xcyétn des uniformes de l'aimée allemande, mais cfeuniformes d'un modèle tout nouveau, qacla population liégeoise prit pour des rcaiformes anglais.I Les Liégeois menèrent eux-mêmes la Allemands à l'état major, rue Sainte-^oi en criant: « Vive l'Angleterre », et y arrivèrent au moment où le général et ses officiers en sortaient. Les officiers TXtxxnmrent eux, l'uniforme allemand et donjjèFent l'alarme, se jetant eux-mêmes sur ka» intrus qui furent tous arrêtés et passés pax les armes. Dans la bagarre, le capitaine commandant Marchand fut tué. ARRIVÉE A LA 6ARE DU RM1 B'UN TRAIN BE BLESSES Un train de blessés est arrivé JetûfiJ après-midi à Bruxelles, Il venait de Liège I et est entré en gare du Nord à 4 h. 45 m, II transportait une bonne centaine de f blessés appartenant aux régiments'des' carabiniers, de la compagnie cycliste des carabmiers, des chasseurs à pied, des 9e, lie 12e et 14e de ligne et de la 29e brigade. La plupart de nos faraves tronpiers sont blessés aux pieds. Une quinzaine d'entre eux, ainsi qu'une femme, ont été placés snr des civières puis transportés amsi que les antres blessés a l'Hôpital Samt-Jean, an Palace Hotel et a 1 Lcole Communale, rue Limée à baint Josseten-Noode. A lébr descente de train les bïesses ontreçu des soins sur place du Dr EugèneLust, aide des; membres de la Croix RoWet des mfmnaères.^^ J^T^T fe^ M ' Fri*> bourgmestre de St-Josse-Ten-Kfoode ^^ Le service d'ordre était assuré pair la garde civique. Inutile de dire que naTbov scouls se trouvaient également à ramWfe et aidèrent le personnel médical. UN CMPS BE VOUNTAffiES Une délégation du corps de volontaires congolais a été reçu officiellement Le principe de la reconnaissance de ce corns spécial a été admis. C'est le colonel Schal tin qui est chargé de mettre l'organisation de ce corps sur pied. Pour qui connaît la vaillance de nos Congolais, nul doute qu un corps formé de ces excellentes unités sera un appoint considérable pour nota armee. UN CORPS DE FRANCS TIREURS BELGES II paraîtrait qu'un corps de francs tîreurs est en formation à Bruxelles. Il

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