C4 8e Année Ho 1422 n f eadrcdi (4 \out WH EDITE PAR LE VELO-SPORT H 3, me du Ruisseau m 5 Centimes te numéro Dernières Nouvelles) Vendredi, midi. De Fensemble des renseignements recueillis depuis hier, ü résulte que la situation reste favorable pour nous comme pour nos alliés. En particulier, les renseignements reçus de Lorraine sont très bons en ce qui concerne les Français. On s'attend à une nouvelle entreprise des Allemands contre nous, mais toutes les dispositions sont prévues pour la repousser, comme il en a été fait pour les précédentes. LE FORT DE BARCHON Un journal anversois annonçait ce matin la prise du fort de Barchon. Au Ministère, il nous a été déclaré ce matin, à 11 h. 1/2, que l'on nlavait pas reçu confirmation de cette reddition. Les opérations d'Eghezée 'ciïtY^x r» O jQûO/i INUTILE BOMBARDEMENT, PAR LES ALLEMANDS, DE PONT-A-MOUSSON Nous Usons ceci dans le comimumiiqué de mdncredfi. soda: du ministère de la guerre, à Paris : c Dans les ptro-nostks sur les premières opérations de d'anmée allemande le Domibardemenit de Pont-à-Mousson et il'erwanàssement die la région de Narney étaient escomptés pour le ptremier ou le second jour die la mobilisation.. Le bombardement de Pont-à-Mousson 6'est produit le onzième jour «et n'aura pas rinifluence démoralisante qu'oa lui attribuait «n Aldemagne. Pont-à-Moussoni hit bombardée à io heures du matin par FaatHÖerie lourde mise en batterie à une assez longue distance. Des centaines d'obus tomnèrent sur la ville, tuant et blessant quelques habitants, démolissant quelques maisons. H n'y a eu aucune action simultanée de FizuEanterie. L'effet fut nui sur la partriotique population die Pontà-Mous-6on. » Le Petit ParîsUn annoncé que des cotnvo* de pttïsonniere al-kmands, comprenant de Finr fanterie et de la, cavaûerie, sont dirigés vers Poitiers. Ils seraient actuellement au nxnobrs d'un millier. > V k L fi en .««*% Ü :k 6 QOeMBLOUX r oè LA GROSSE ARTILLERIE ALLEMANDE DEVANT LIEGE Les Altemanôs étaient" parvenus à installer d'avant les forts de la rive droite >de la Meuse, à Liège, qircuojues. (pièces de leur lourde artillerie de siègrej Le tîr extirêmement précis de nos artilleurs est parvenue ^ détruire si Les coupo-ifcs et les defenses des forts sont absolument ^nt^cts. TROIS AEROPLANES ALLEMANDS DETRUIT PAR NOS ARTILLEURS jeudft anatiu, vers 11 heures, «me colonne dé nos soldats avec ajrtilierie, suivait une route près de"T)iest. Trois aéroplanes allamands vinrent pitaner au-dessus de notre troupe. L'infantira dessu» sans résultat. Alors canons et migraineuses ouvrirent le feu.Au bout de quelques minutes un des « Tairbe » atteint par un schrapneil tangua bruiquomentet d'ans urne descente quiesque une chute s'aBàttit sur le sol. Piesqu'au même instant, les deux autres tombèrent. Des trois aviateurs deux jsont morts. L'autre, blessé, a été fait prisonnier. Tel est le récit qu'a été fait par un soiLdat témoin de cet exploit de nos artilleurs. UN COMBAT JEUDI APRES-MIDI De source non officielle, an annonce qu'un nouvel engagement a eu lieu jeudi, vers 5 h. L/2 du soir, à Geet-Betz, à six kilomètres au e Haelen, dans le Brabant. Une colonne ;le 400 Allemânas s'est avancée, mais Palarms fut .donnée par les sentinelles. Les troupes belges arrivèrent aussitôt et le combat s'engagen. Les Allemands prirent la Fuite, laissant sur le terrain .plusieurs morts. D-'après certains remseignemeaitej, la cireuîn- Les patrouilles allemandes devant Liège Télégrammes anglais 'Ëerepi O i fiée. Londres^ mardi il août zçi4. À' son Excellence Monsieur de Broquevilte, Ministre de la Guerre.. Excellence, J'ai reçu avec le plus grand plaisir le message que V. E. m'a adressé. Je m'empresse de vous faire pari de toute l'admiration que je ressens pour le magnifique courage et l'énergie dont font preuve la nation belge, son Roi, son gouvernement et son armée. Les souffrances qu'ils éprouvent leur valent ma plus profonde sympathie. La bravoure des Belges, l'intrépidité avec laquelle ils se défendent, montrent combien vif est leur amour pour l'indépendance et la liberté; c'est la meilleure preuve que l'Angleterre a eu raison de prendre parti pour la Belgique et de défendre le traité international. L'exemple que la Belgique a donné au début de cette guerre, sera, j'en suis sûr, un exemple pour Hes ,nations libres de l'Europe. Sincèrement à vous, H. ASQUITH. Fjfreîn Office. 'Mardi n août 1914.. Je veux en toute cordialité m'associer à chaque mot de cette lettre du premier Ministre, qui part aujourd'hui à l'adresse de V. E. Sincèrement à vous, • E. GREY. EN ALSACE DETAILS SUR LE COMBAT D'OTHAIN De Paris, le 13 : Le combat livré sui Othain le n août a continué hier, très brillamimen't. Le premier acte consista dans l'attaque d"e deux bataillons français par des forces allemandes très supérieures. Nous nous sommes LA Vendredi, 9 heures. LA GUERRE BELGO-ALLEMANDE. — Un LA combat assez sérieux se serait produit à Geet-Betz. — Les Allemands auraient été repoussés. — Les artilleurs belges abattent trois aéroplanes allemands près de Diest. — On annonce de source non officielle que le fort de Barchon aurait dû se rendre. — Les grosses pièces de siege amenées par les Allemands devant les forts de Liège auraient, été détruites par notre artillerie. GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. — Le succès français près de Othain est confirmé. — Le bombardement de Pont-à-Mousson n'a produit que quelques accidents peu graves. — Plus de 1,000 prisonniers allemands ont été dirigés sur Poitiers. repues, puis nous avouas contre-attaque dans la nuit même très vigoowremsemei* gnrâce à des leaikxrts, obldgeamd ainsi les AiLemamjde à une retraite précipitée au cours s la région dé Diest a-près le violent engagement avec les troupes allemandes ©ont arrivés jeudi à 2 heures à la glare dfEtterbeek. centaine marchaient encorej mais pénible*nœnt. Cent qUara-nrie, dont trois soldats (prussiens, étaient .portés sur des civières et i'1 en était iparmi eux qui ipöraissaient assez sérieusement atteints. De ce nomibire était un malbcufreux_ç.araibinicr cycliste qui avait été piétv né pai une partie delà, cavalerie allemande et i été transporté d'urgence au Collège StJïficnel avec une trentaine de ses camarades. Un de ces braves interrogés par nous, nous a déclaré devant témoins que les Allemamldls ramassaient les blessés belges et les poirtaient «was des maisons auxqueÛe il mettfeient le feu! LA GUERRE AUSTRO-SERBE PREMIER CONVOI DE 500 PRISONNIERS AUTRICHIENS Nislch, 10. — Un premier convoi de prisonniers de guerre venant de Bosnie et comptant 500 hommes, a, été dirigé sur Ouginzo. Parmi les prisonmóers se trouvent douze officiers et une vingtaine de fonctionna ires autrichiens. on certain nombre cVemtre eux seront traduits devant Ici cour martiûlei, comme ayant ordonné les exécutions somma-ires die nota/blcK Ser'bes, qui ont eu lieu en Bosnie QUEL SERAIT LE PLAN BE CAMPAGNE DES AUTRICHIENS CONTRE LA SERBIE Le conresipondaiit de là « Recht » (journal russe) à Jassy (Roumanie) prétend posséda des renseignements certains sutn le pian austrohongrois. L'armée d

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