Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 11 April. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z60bv7cb3v/
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3e année 11 avril 1914 N° 15 Courrier du geer Organe hebdomadaire catholique de la proyince de Limbourg et du paya de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : o, 15 fr. , Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 12 Les catholiques sont-ils res• tés fidèles à leur programme en matière militaire ? C'est là une grave question, une qurs tion délicate qu'il importe d'examiner d< près si l'on veut la résoudre sainemen et raisonnablement, mais que nos adver saires rouges et bleus se hâtent de tran cher avec une étonnante facilité, ave< une inconcevable légèreté, pour ne pa: parler d'insigne mauvaise foi ! Ecoute: leurs discours, lisez leurs journaux d( tout calibre et de toute dimension : par tout 1' même chanson, partout le mêm< refrain ! » Que vous ont prorais les cléri eaux lors des dernières élections ? Pa: d'aggravation des charges militaires. — Que vous ont-ils donné \ Des baïonnette: et des canons plus que jamais avec l'en casernement de tous vos enfants... » Oui «Tous soldats!", clament-ils à l'envi Avouez que c'est là un ensemble tou chant, et que c'est beau, trop beau mêmi pour être vrai. Ainsi donc, libéraux e socialistes prétendent et entendent sou tenir que les catholiques, qui toujours si sont opposés à l'établissement de charge militaires non justifiées,auraient cette foi dérogé à la tradition et voté la loi nou velle à la légère et sans avoir fait la tota lité du possible pour en alléger le fardeai au Pays. Ils osent affirmer cela, e cependant ils savent qu'en parlant de 1; sorte ils dénaturent la vérité, qu'ils men tent sans vergogne ! Ils n ignorent pas, en eflet, que si cette loi a été votée par la Droite, elle l'a fai contrainte par les circonstances, et qu • acculée a cette extrémité, tous seseflort n'ont eu d'antre objectif que de faire 1 strict nécessaire et de réduire à la mesur de l'indispensable les sacrifices qu'ell allait imposer à la Nation pour assure l'intégrité de notre territoire et l'indépen dance de notrj prospère Belgique. Pa plus après qu'avant les élections de 1912 le Parti Catholique n'a entendu aggrave inutilement nos charges militaires ; auss longtemps qu'ii le put, il s'opposa érier giquement à l'augmentation de nos effec tifs et la preuve s'en trouve dans 1 résistance qu^ rencontra, au début, dan les rangs de nos amis, la loi présentée , la Chambre. En présence de cette opposition,le Gou vernement se décida à faire connaître -sous le sceau du secret aux réprésentant de la Nation,les raisons qui le guidaient mais quedes considérations d'ordre diplc matique ne lui permettaient pas d révéler au public. Les motifs invoqué étaient sérieux, car du jour où ils leu eurent été comm'iniqués, ceux de 110 amisqui s'étaient déclarés les adversaire les plus acharnés du projet, s'y rallièrer entièrement. Et d'ailleurs, faut-il être grand pre phète pour découvrir le pourquoi de préoccupationsduGouvernement \ Depui 1830, nous avons vécu dans la paix ( la prospérité confiants en notre neutn lité. Mais, hélas ! les circonstances soi changées et cette neutralité, que not nous étions habitués à considérer comm la garante la plus absolue, la plus solid de notre Indépendance,ne peut plus non suffire à raison de la situ dion iuternati* nile et des accords intervenus ei.tre ne puissants voisins Jadis une guerre écl; tant entre la. France et l'Allemagne, nous était permis de compter sur l'ap nui de quelqu'autre grande natioi notamment de l'Angle'erre pour faii respecter l'intégrité de notie territoire Il n'en est plus de même de nos jour où par suite du jeu des alliances. l'Ei rope se tiouve divisée en deux camps d'une part la France soutenue par 1 Russie et l'Angleterre, d'autre part. l'Allemagne et ses amies : l'Autriche et l'Ita lie. Survienne alors un conflit — et l'oi ( sait combien Diès nous en avons été ce: dernières années et combien sombre es encore l'avenir - chacun prend fait e cause pour ses alliés,et voilà notre petit» , Belgique abandonnée à ses propre; : moyens ! A ce danger, il fallait apporte ; prompt et efficace remède en nous dotan ' d'une armée avec laquelle l'Etranger eu , à compter et qui put opposer à l'ennemi J, intentionné d'envahir notre Pays et d'at ' teindre ainsi plus rapidement son adver > saire, une résistance telle qu'il prél'èr ' respecter notre territoire et perdre moin , de temps à contourner nos frontières qu': ' batailler avec nous. Celte armée, la lo , nouvelle nous l'a donnée : réorganisé ' aujourd'hui déjà, elle est forte elle 1 , sera davantage demain encore ! Et ains \ se trouve assuiée. pour l'avenir, l'Inde 1 pendance de notre libre et chère Bel gique. | Telles sont les circonstances qui ame 3 nèreiit le Parti Catholique à voter la le [ militaire nouvelle. Ce faisant, il restai enlierement fidèle à son programme, car 3 si de tous temps, il tut l'adversair ' irréductible des exagérations militaris g tes, seul Parti National aussi, il sut ton jours consentir aux sacrifices que demar daient de lui la défense et la sécurité d t la Patrie. Ne voulant rien négliger pou 1 é arter du territoire belge les maux d j la guerre, il se garda bien toutefois d'irr poser à la Nation des charges hors d proportion avec les exigences de notr , défense nationale et de priver ainsi int j tilement l'agriculture et l'industrie d bras que réclame l'essor économique d g Pays. Aussi, faisant preuve à la fois d a modération et de démocratie — ces deu g traits caractéristiques de toutes ce e reformes — le Parti catholique n'enter r dit appeler sous les drapeaux que 49 0, des jeunes gens en âge de milice, dor< s pas même la moitié, et inscrivit dans 1 loi nouvelle, au profit des besogneux* p des humbles, une serie d'exemptions* j de dispenses. Ainsi il écarta le servie i_ général, dans le sens rigoureux du me - que préconisaient et préconisent encoi a les partis d'opposition — et qui consisl s dans l'incorporation de tous les jeun* \ gens en âge de milice, indistinctement 1 sans exception aucune ! Et après cela, messieurs les libéraux * vos copains, les socialistes, vous pouvt s continuer à débiter vos mensonges et taper sur ce Gouvernement catholique il ne s'en portera pas plus mal, bien a é j contraire ! les gens de* bon sens ne 5 s ' laisseront pas émouvoir par vos pant; r lonuades ! s ! VINDEX. s j Dans un prochain article nous trait' t J rons de l'esprit modéré et démocratiqi , de la loi nouvelle. LA CAMPAGNE ELECTORALE. t VIVE LA COMMUNE 7 Les meetings donnés le 5 avril dans le caille deSchenonteu un suc<ès sans exemple, s • une manœuvre tentée au meeting d'Eben e donné l'occasion à Mr lé Ministre Helleputte e e m'ttre en relief son incomparable éloquence 5 d • remporter un vrai triomphe oratoire. ) Quelques libéraux et socialistes s'étaien t dont iS la noble mission de troubler la réunion. I X- ha&haient d'interruptions et de ens de « Vive ,[ Fi ance » le discours de M. Gielen qui leur tii tête avec une vaillance et une décision qi ' saluérentf'sacciamations des auditeurs. «j'ain la France autant qu'aucun d'entre vous ! s't cr e t il ; vous essayez de créer un équivoque, i î que'j'ai dil à la chambre vivait non pas le pa 3. J de France, mais ses institutions, et les évèn 1- ments récents ne m'ont que trop donné raison : 1 M. le Ministre Helleputte a vite fait de donc 6 1 ner les velléités d'interruption dont on aur . voulu l'embarrasser 11 établit quelle est la si tualion politique; quelles raisons le pays aurail i il de retirer sa confiance au parti catholique j A qui donc la pourrait-il donner ! L'oppositio [. est divisée erî deux tronçons. Le tronçon libér; l est dans un désarroi qui s'accentue tous le ^ jours ; les libéraux ne son! plus d'accord entr | eux ils n'ont pas de programme où le paj 5 puisse lire ce qu'il peut attendre d'eux L». tror f çon socialiste, lui, se présente tel que noi t t'avons toujours connu, collectiviste et révolt t tionnaire. Collectivistes, les socialistes réalise raient la ruine de la nation par !a destructio de l'initiative individuelle ; révolutionnaire: ils le restent et ils le proclament : le 18 mai a dernier le journal « Le Peuple » publiait encoi l'apologie de la commune de Paris ! A ce moment précis des cris de « Vive l * Commune ! » partent du fond de la salle. « Voi 1 entendez, Messieurs, s'écrie l'honorable min 2 stre : Crier Vive la Commune, c'est crier vn s l'incendie, vive l'assassinat ! La Commune, c'e i Paris en flammes, c'est le massacre degfèns e - toute condition : prêtres, magistrats, générai . etc. .! » lit da^s une envolés d'éloquence, J Helleputte montre les libéraux donnant la mai aux révolutionnaires, sans souci des inlérê ; supérieurs du pays. ; « On dit qu'il n'y a plus de cartel !... Si voi en doutiez, cVst contre le cartel que nous lu • tons ici ! e Chaque phrase de l'éminent oration est pon 1 tuée par de \igoureux applaudissements. Ui émouvante ovatioa salue sa péroraison, i- Le meeting est fini, mais les assistants 1 e s'ent vont pas ; nombreux il se pressent a itoi r de nos candidats et de Mr tlelleputte, mande e tant leur admiration. Seuls, les quelques Cor, milliards se sont esquivés. Mais un meeting doit encore se donner i e même jour à Bassenge, à 6 heures. Les cand e dats s'y rendent Le local de l'école industriel L- est archi-comole. MM. Van Ormelingen, Gieli e et Hellepulie prennent successivement la p u rôle et remportent le plus franc el le plus I e gitime succès. Ils y ont fait l'exposé de X situation et du programme du darti cath s lique. Disons que jamais M1' le Minist , Helleputte, coutumier des succès oratoires r lo déployé comparable éloquence. L'enthousiasn des auditeurs lui a montré combien il avait c répondre à leurs sentiments et les émouve B npnfrmrlpmpnt La campagne de calomnies Il 1 V e Le « Journal du Limbourg » e f fort mécontent de ce que les journal lsf catholiques rendent compte-de l'assa ? sinat, commis par « la Caillaux ». q Le pauvre (!) s'indigne en criant à >z calomnie et verse un pleur des pl à touchants ! : Quoi, les journaux catholiques 1 u pourraient pas flétrir ce meurtre ie devraient laisser passer inaperçu ' l" scandale sans précédent ? Un ancien chef de gouverneme radico-socialisle, M. Caillaux — enco 3" ministre des finances à l'époque de l'a ie sassinat de son adversaire politique convaincu de tripotages financiers et < pression, à l'égard de magistrats, po assurer la quasi — impunité à un d f plus grands escrocs de notre époque " j d'un scandale pareil les journaux cath !" ! liques ne pourraient souffler mot ? I ! bien, vraiment c'est grotesque ! 1 ! v * j * * i Deux pays, la Belgique et la branc l(; ont vu dans ces derniers temps la retra" ]s de leur ministre des Finances : le n la nistre catholique Levie en Belgique le ministre radico-socialiste Caillaux * [p France. Les raisons de départ de ces de 1 Je ministres montrent sur le vif l honni ys gestion de notre gouvernement cath e" lique et l'impuissance d'un gouverr '.ï) ment radico-socialiste, iï M. le Ministre Levie, dans ui t - réunion publique à Soignies, a fait con-naître les motifs de sa retraite. n j « C'était le rêve de ma vie,disait-il, l! » de donner à l'enfant du peuple une s » instruction solide, avec la certitude g » que la liberté de conscience serait - » assurée ; ce rêve est réalisé par s » la loi scolaire Poullel. » C'était le rêve do ma vie de ga-» rantir la liberté, la neutralité, l'in-f » dépendance de ma pairie par le seul ■s » concours et les uniques forces de e » notre pays : ce rêve est réalisé » par la nouvelle loi militaire. « C'était le rêve de ma vie de don-j! » ner l'occasion à deux cœurs aimants e » qui ensemble, voulaient fonder un jt » foyer,d'occuper un intérieur sain et le » agréable pour y élever leurs descen-^xr » dants ; ce rêve est réalisé par la n » loi sur les habitations à bon mar-ts » ché. » C'était le rêve de ma vie d'assu-1S » rer la subsistance de l'ouvrier, du-l" » rant les années qu'il travaille pour » ses parents, pour sa femme, pour ie » ses enfants, ce rêve est réalisé par » la loi qui subsidie les syndicats, 18 » l'enseignement professionnel, les ir » mutualités, les réassurances. » C'était le rêve de ma vie que l'ou-» vrier âgé, qui avait trimé toute sa :e » vie, aurait dans ses vieux jours une f~ » existence assurée ; la réalisation de 3 » ce rêve est proche de par le nou-a_ » veau projet sur les pensions ou-é- » vrières. la (N.D.L.R.) Si ce projet n'est pas ^ encore voté, c'est la faute aux libéraux >a et socialistes qui en ont jusqu'ici rendu ae la discussion impossible par leur obstrue-su tion systématique au Parlement. "r » Pour réaliser tout cela, continue »l'honorable ministre,on avait besoin • » de ressources ; je les ai prises là J » où il y en avait en créant des impôts » nouveaux sur la richesse, le luxe el st » les plaisirs. ix » J'ai rempli mon devoir. Mainte-s- » nant je retourne chez mon épouse, » chez mes enfants, les^intérêts des-la » quels j'ai négligé durant deux us » années, pour servir mon pays el » mon peuple. » Voilà ce que disait M. le ministre et Levie à Soignies et ce qu'il était en -e droit de dire puisque ce n'est que la pure vérité. nt Passons maintenant en revue les faits re qui ont motivé la retraite du ministre s" des finances français, Caillaux, ~ qui par toutes sortes de manœuvres ie louches parvenait à se créer des res-Jr sources, pour la caisse de son parti, es qui au Parlement faisait semblant de 1 • défendre l'impôt sur le revenu et qui, ?' marié, écrivait à sa maîtresse qu'il 'h éprouvait la plus vive satisfaction d'avoir étranglé cette réforme, qui par l'intermédiaire de son copain e, et complice Monis, pesait sur les décite sions de la Justice, pour laisser échap-li- per le voleur Rochette, qui avait escro-et qué 27 millions à la petite épargne ;n française, qui divorça pour se remarier avec ix une autre divorcée, qui était sa maî-te tresse, alors que lui vivait encore avec 0- sa première femme et elle avec son e- premier mari, qui maintenant en avait par-dessus de ae â tête de cette seconde femme et qui

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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