Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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14 februari 1914
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s.n. 1914, 14 Februari. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40x00/
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3e année, Samed, 14 Février 1914 No 7 Courrier du geer S Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du paya de Liège I DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Ton grès. I rtUonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme. N° 12 hïimb m 1 iimmt'irrï r—wniiiTTf ir ~ ———n——1^——w La Loi sur les pensions ouvrières. I Les Anticléricaux veulent empêcher la droite de la voter. Depuis la formidable raclée du 2 I juin, les anticléricaux ne se sont nulle-| ment assagis ! En période électorale, I nous avons constamment attiré l'atten-| tion des électeurs sur la politique anti-| religieuse de nos adversaires;nous avons dit que si les cartellistes revenaient au I pouvoir, ils porteraient un coup terrible | à la liberté religieuse en Belgique : ! DIEU HORS DE L'ECOLE, tel est le cri de guerre de la franc-maçonnerie qui fait danser les mandataires libéraux, comme de vulgaires marionnettes. Ce qui s'estpassé à la Chambre, nous donne grandement rai-son : Voyez la rage de tous ces prétendus amis du peuple à propos de la loiscolaire ! Ou a entendu toute la clique des francs-maçons de la Chambre attaquer haineusement toutes nos croyances chrétiennes ; le nom seul de Jésus-Christ les fait bondir de rage : « Pas ce nom ici, se sont-ils écriés dernièrement, en plein parlement !... Ils ont fait des progrès, ces fiers amis de la tolérance ! qui aurait cru cela il y a 25 ans... La discussion de la loi scolaire, qui permettra aux pères de familles de faire instruire leurs enfants dans des écoles de leur choix, a mis le comble à leur rage sectaires. La liberté pour tous ! clament sans cesse tous ces pantins des loges!... Hypocrisie que tout celà !... La liberté qu'ils sont disposés à laisser aux catholiques se traduit, dans les pays où ils sont les maîtres, par la spoliation des biens du clergé et des fondationns de messes, l'expulsion des prêtres de leurs presbytères, la fermeture même des églises etc. etc... Depuis le 14 octobre ils ont fait obstruction systématique à la loi scolaire ; ils ontdiscuté à n'en pas finir;les potins les plus ineptes, les histoires les plus abra-cadrabandes, les interpellations et les motions d'ordre les plus stupéfiantes se se sontsuccèdés sans interruption depuis cette date. Par cette tactique malhonnête les anticléricaux poursuivaient un ■ double bul : 1. Faire échec à la loi scolaire, ou, tout au moins en retarder le vote. 2. Empêcher par le fait même que la loi sur les pensions ouvrières soit votée avant les élections prochaines. Nous espérons cependant que cette éventualité ne se produira pas. Cependant, si malgré la bonne volonté de la droite, la tactique malhonnête des deux gauches venait à triompher, si le vote de la loi sur les pensions ouvrières était encore retardé de quelques mois, nos vaillants propagandistes seraient en droit de dire : « Electeurs !...C'està cause de l'obstruction parlementaire des anticléricaux que la loi sur les pensions ouvrières n'est pas votée. Il n'y a qu'un moyen pour empêcher la clique des francs-màçons de récidiver : Administrez à tous ces mangeurs de curés une nouvelle et retentissante raclée électorale. | La journée du 24 mai est proche : Electeurs souvenez vous en !» Pauvre Cartal Voici encore un petit bulletin de santé du Cartel. ^ La situation du malade s'est em-pirée.Après Tournai, ce fut Huy qui rompit l'union. ; Hier c'était Alost. j Aujourd'hui c'est Soignies Les libéraux n'ont plus voulu du poste I de combat. Ils ont proféré un aiége ' assuré, laissant le second socialiste en très mauvaise posture. Qui les en blâmera ? Bref du train lu 1rs choses y vont on icfeimera bientôt la fosse ; le malade s'enfonce de plus en plus. Il ne restera plus qu'à planter un orme sur sa tombe, avec un mot, pour le souvenir. Car non seulement il n'est plus question de juxtaposition ni d'union mais qui sait si bientôt il n'y aura pas antagonisme. El chacun s'en rejette réciproquement la responsabilité naturellement. Ajoutez à ce'a que les adversaires ne sont même plus d'accord chez eux. A Bruxelles l'affaire des hospices est grosse de menaces. El les députés radicaux sont furieux contre leurs collègues d", la gauche doctrinaire et les journaux anticléricaux qui se désintéressent du débat scolaire ! Il est vrai que l'opposition annonce déjà qu'elle n'espère pas renverser le gouvernement en mai prochain. Nous avons vraiment de la chance ! Les deux pôles. La bille lettre de nos évêques portera des fruits multiples : elle était trop claire, elle venait trop bien à l'heure, elle a été trop commentée pour qu'il en soit autrement. Elle s'adresse à tous, c'est évident ; mais plus spécialement aux deux pôles de la société : aux classes dirigeantes, les plus coupables, parce qu'elles ont plus reçu et doivent donner l'exemple ; au prolétariat, dont la culpabilité pour être diminuée et explicable, n'en existe pas moins. Avez-vous déjà remarqué comme les règles de la vie de ces deux classes se ressemblent ? Pour le richard sans foi : le dieu c'est la chair et l'argent ; la fin dernière : les jouissances raffinées ; le dialogue : le bon plaisir, le caprice. Pour le prolétaire prétendûment conscient : Dieu, c'est l'Etat aux mains de la démagogie ; la fin dernière : les jouissances terrestes ; le décalogue : les . droits de l'homme. Le socialisme s'est donné la tâche facile d'inoculer tous les jours un peu plus, à la masse des travailleurs, ce venin dont nous voyons les terribles ravages : un peuple sans croyance sera toujours un peuple déchainé, renversant tout pour atteindre le plaisir. Ces jours-ci avec des camarades, nous faisions le relevé de méfaits commis, dans nos environs les plus proches, par la jeunesse ainsi formée ; vols, affaires de mœurs, jeunes filles débauchées, etc., en trois années nous avions un chiffre trop éloquent et il augmente : Ce sont les fruits logiques, les fruits de mort du socialisme. Voilà donc le monde des ouvriers, endoctriné par ces malfaiteurs athées, inlassables dans leurs œuvres de destruction ; le voilà par ailleurs entraîné par les exemples dissolvants qui viennent de haut. Si le peuple entend un citoyen Reulig s'écrier « Bah l'enfer A~ C'est cela qui nous faut ; il n'existe pas ». Un Anseele, un Jaurès reniant toute religion, un journal comme le « Peuple » excellant à mettre en lumière le mirage de prochaines jouissances, le riche a ses favoris ; leur langage est plus élégant peut être, mais tout aussi païen Ces dames raffolaient du juif Henri Heine écrivant : « Laissons le Ciel aux anges et aux moineaux» ; elles raffolent aujourd'hui de Richepin, de Prévost, apôtres de luxure et de dépravation ; elles raffolent des couturiers juifs, qui leur font des toilettes, véritables insultes. Elles se passent les poésies de l'Ulus-stration, où dans un numéro de Noël, on invitait les jeunes personnes à se passer dè tout vêtement, comme certaines prêtresses de l'Attique. Le luxe est effroyable ; c'est une bataille de millions pour reproduire des fêtes de nuit hindoues, turques, orientales ou même nègres comme chez des Lesseps. Le théâtre est descendu si bas qu'on peut à peine résumer ses pièces. Le mariage est une institution démodée et on le prouve bien. L'esprit général est tel que de Molinari, un économiste qui n'est pas des nôtres, a pû écrire : « La « classe dirigeante d'aujourd'hui est « aussi peu disposée que sous l'ancien « régime à faire son examen de cons-« cience. Elle est comme en 1789 : il « faut donc se résigner de bonne grâce « et laisser faire le socialisme, laisser « passer la Révolution ». Un chrétien parle tout autremént. Le paganisme est de toutes les époques ; son renouveau actuel est la réaction contre l'évidente renaissance catholique. Cette renaissance vaincra : elle a ses phalanges guerrières, recrutées dans les parties saines de touies les classes : l'aristocratie, la bourgeoisie, le prolétariat. Ce sont des frères d'armes, avec le même amour au cœur, le même pain sacré pour les nourrir ; et ils briseront le socialisme et ils empêcheront la révolution que l'on croyait si proche. Ou plutôt, ils feront eux mêmes la révolution grandiose, pacifique dans les âmes ; ils les assainiront, leur rendront le Christianisme,seul élément de nobles jouissances et de prospérités durables. JEHAN. Lie me a la Sai^ipagRe. l'émouvant tête a tête. Eusèbe Chamouillet est fiancé ofïî-ciellument à Zélie Maringouin. Du lémps en temps, après la journée de travail, il descend auprès de sa promise. Il la trouve dans H cuisine, oceupée à laver la vaisselle du j dîner et, pour entrer en matière, il 1 s'approche d'elle et lui donne un bon > coup de poing sur le bras. La Zélie le regarde et tous deux éclatent de rire. — Quel garnement que lu fais* 1 dit-elle. ^Maringouin lit son journal devant la cheminée. A l'apparition de son futur gendre, il lève à peine la tête pour dire : « te voilà ?» et continue sa lecture. Mme Maringouin, dans un coin, raccommode un fond de culotle de velours et n'interrompt point son travail. Lorsque Zélie Maringouin a savonné et brossé la pierre de son évier, rangé les assiettes dans le buffet,elle essuie ses mains et vient s'asseoir à côté de son fiancé, devant la flamme pétillante du foyer et les vieux les laissent, tout à leurs amours et à leurs projets d'avenir. — Je t'avais demandé de m'appor-ter une rose du jardin de ton père, Eusèbe, l'as oublié ? questionne la jeune fille. — Je n'y ai fichtre pas pensé ; pourquoi veux-tu que je t'apporte des bouquets, il y en a plein les champs, on marche deesus. — Une idée ; cela m'aurait témoigné que tu cherchais à me faire plaisir. — Je n'ai ma foi guère eu le temps de penser à des fantaisies,mon cheval s'est couronné aujourd'hui ; je revenais en carriole du chef-lieu, il a buté. J'aurais dû me méfier, c'est la dixième fois au moins qu'il tombe au même endroit. — Tu étais distrait Eusèbe, à qui pensais-tu ? — Je n'en sais rien rien : à noire cochon qu'il va falloir tuer; aux pommes de terre qui ne se gardent pas cette année et qui pourrissent à la cave. Aussi, je voudrais bien que ce soit fini de celte histoire là. — Quelle histoire, Eusèbe ? —Eh bien,de ce gredin de mariage, parbleu ; ça nous met tous sens dessus dessous. — Tu es impatient ? — Non, c'est pas ça présiment que je veux dire ; mais ça perd du temps. Il va valloir que j'aille à la ville chercher des habits, et puis, faudra s'occuper des papiers. — Est ce que tu m'aimes bien, Eusèbe ? — Que t'es bête... Faut aussi que je trouve un gamin pour garder mes vaches l'année prochaine, le mien ne veut plus rester du moment qu'il y aura une jeune femme chez moi ; il a peur de ne pas s'entendre avec toi... La conversation continue sur ce ton pendant plus d'une heure. Les deux coudes sur les genoux, le visage grillé par la flamme. Eusèbe ne songe pas une fois à regarder sa fiancée. De temps en temps, elle lui pince le bras ; il répond à cette annonce par une bourrade ou par un renfoncement vigoureux, ils éclatent de rire tous deux et continuent à attendre que le temps passe. Vers dix heures. Eusèbe se lève et dit : — 11 est temps que j'aille donner à manger à mes puces. Lorsqu'il est sur le pas de la porte, il ajoute, « au revoir, la compagnie,» et Zélie l'implore : — Tu m'apporteras un bouquet ? N'oublie pas, voila déjà plus de dix fois que je te le demande. fr

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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