Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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s.n. 1914, 04 April. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2nd4q/
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3e année 4 avril 1914 N° 14 Courrier du Geer Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Henry COLLÉE, Tongres. Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. Annonces la ligne : 0,15 fr. Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 24 MAI 1914. La campagne électorale dans notre arrondissement est entamée avec ardeur du côté de nos amis. Le magnifique succès, obtenu il y a deux ans,est encore présent à la mémoire de tous. Ce que nous voulons démontrer le 24 mai prochain, c'est que notre parti — le seul parti national — loin de perdre des adeptes, a considérablement augmenté le nombre de ses adhérents. Nos adversaires, conscients qu'ils ne parviendront pas à enlever un siège aux catholiques, se débattent dans la plus lamentable désunion. Demain aura lieu à Tongres un grrrand (!!!) congrès libéral. MM.Franck et Hymans ont trouvé bon de venir appoi ter leurs lumières à celles de nos libéraux limbourgeois. Demain très probablement, on connaîtra Jes noms de ceux qui assumeront la lourde tâche d'entrer en lice avec'nos amis. Peu nous chaut la composition de cette liste. Ce que nous savons tous, c'est que ceux qui voudront y figurer, sont pour nous des adversaijes irréductibles et que nous devons les combattre avec la dernière énergie. Il y va de maintien de l'ordre et de la paix en notre beau pays. Il y va du main-.tien de nos libertés les plus chères. Il y va du respect de nos convictions les plus ardentes. Le Cartel n'est pas mort ! Loin de là ! MM. Vandervelde et Franck, à la séance de la Chambre de jeudi dernier l'ont suffisamment fait entendre. Ce Cartel, solennellement condamné le 2 juin 1912, voila ce que libéraux et socialistes, veulent rescusciter si le résultat de la prochaine consultation électorale leur était favorable ! Et bien contre cette monstruosité,nous nous élèvérons de toutes nos forces. Les votes du 24 mai seront EN FAVEUR ou CONTRE le Cartel ! Que nos amis ne ïoublient pas ! Que d'ici à ce jour, ils ne s'épargnent aucune peine, pour ouvrir les yeux ;>ux quelques égarés qui suivent encore aveuglément les hideux meneurs socialistes et leurs copains les libéraux. Et à l'aurore de cette campagne électorale, nous leur demandons de ne pas laisser passer un jour, sans avoir lait œuvre d'apôtre. Le concours le plus absolu de la rédaction du « Courrier » leur est assu; é. A cette même place, nous commencerons la semaine prochaine à rendre compte de l'œuvre législative — toute à l'honneur de nos honorables mandataires — accomplie durant ces deux dernières années. La Rédaction. Elections législatives du 24 mai 1914 Meetings catholiques. CANTON DE SICHEN. Dimanche 5 avril à VLYTJNGEN, à 11 h., dans la salle de musique. „ A SICHEN-SUSSEN-BOLRÉ, à 2 h., dans la salle Stroekken A EBEN, à k h., dans la salie Dupuis, A BASSENliE, à 6 h., à l'Ecole Industrielle. CANTON DE LOOZ. Dimanche 12 Avril (Pâques) à WELLEN à 10 1/2 h. à l'école. ' A ULBEEK à 10 1/2 h. à l'école. A ALKEN à 2 h. dans la grande salle des Rév. P. Jésuites. A HOUPPERTINGEN à 4 h. à l'école. A LOOZ à 6 h dans la nouvelle et grande salle du Cercle Catholiques. CANTON DE MECHELEN S/M. Lundi 13 kvril (Lundi de Pâques), à LA' NAEKEN à 10 1/2 h. à l'école. A RECKHE1M à 2 h. dans la salle de la maison communale. A MECHELEN s/M. à 4 h à l'école. A STOCRHEIM à 6 h. à l'école. M. le Ministre Helleputte et les autres candi dats catholiques — effectifs et suppléants ; prendront la parole. Neutralité ! Généralement les écoles officielle! livrées à une édilité anticléricale,-on encore la prétention d'être ou dumoinsdi paraître neutres ! A Wandre on n'est en plus là ! On a enfin compris que la neutralit» est impossible au point de vue scolain et aujourd'hui les écoles sont tout sim plement... socialistes. Elles ne s'en cachent même plus, ca elles ont ouvertement choisi commi annexe... la salle de la Populaire. On peut en juger par cette affiches qu orne tous les murs de la commune : COMMUNE DE WANDRE Salle des Fêtes de la Populaire Dimanche 5 avril Grande Fête Enfantine organisée sous les auspices de i'Adminis tration Communale, au profit du de nier des écoles communales et donné exclusivement par les entants de ce écoles, etc. N'allez pas croire que les enfants son libres de prêter ou de refuser leur con cours pour cette fête rouge ! On non signale qu'on a même été jusqu'à mena cer les récalcitrants de les priver de leu Saint-Nicolas ! C'est ainsi qu'en régime socialiste 0. entend la neutralité et la liberté de cor science !!! Simple comparaison. L'Eclair fait cette juste remarque : « Tous les journanx, sans distinctio: d'opinion, enregistrent les égards insc lites que témoignent à l'assassin do M Calmette M. le juge d'instruction Bou card et M. le Directeur de la prison Sainl Lazare. » Mme Caillaux a cté dispensée, c'es un (ait, de toutes les formalités désagréa bles auxquelles sont soumises les préve nues du commun... Elle reçoit son mar à toute heure, même avant d'être cor duite à l'instruction. » Il y a huit ans, des « dames » cathc liques, bonnes françaises, bonnes ferr mes, qui n'avaient nî tué ni volé, luren écrouées au Dépôt et à Saint-Lazare, -et elles furent soumises aux ignomi nieuses épreuves de l'anthropométrie qu ont été évitées à la femme qui a assassin ie directeur du Figaro. . » Leur crime... ( — Elles avaient pro testé contre les Inventaires et chanté « Nous voulons Dieu ! ». Liberté!... Egalité!... Fraternité!... « Liberté... ? » Pour avoir voulu e: user, Calmette gît maintenant sous si: pieds de terre à Batignolles !... « Egalité... ? » Mme Caillaux fait veni des tapis et des bibelots pour égayerc s cellule. . Et Ro.'bette !... Ce qu'il doi s tordre là-basen lisant les dépêches !... «. Fraternité... ?» Pour ces gens-là, 1 France n'es! plus, au vu et au su de ton le monde, qu'un troupeau, vendu d'i vance à des courtiers électoraux, pou être berné, tondu, saigné ! .. Louis XIV. tout roi soleil qu'il était , baissait la tête quand Bossuet dénonçait, d'une voix vengeresse, le scandale de la cour. Et Mme Caillaux, elle, commanda tran-. quillement, pour le lendemain du crime, un homard à l'américaine... Car qui donc ■ oserait toucher à la lemme d'un minis- 1 1 ne ; Revanche du décalogue. Un homme qui doit avoir fait un 5 rude carême c'est le citoyen Caillaux. t Grand Dieu ! Quelle existence ! Com-? ment oser encore se montrer quand on se sait méprisé, haï, exécré, et cela à juste titre. Ah c'en est un celui-là qui 3 vérifie une fois de plus le mot de l'E-5 vangile. « Le Christ est la pierre angulaire de l'Eglise. » qui se heurte à cette r pierre se brise ; elle écrase tout homme 3 sur qui elle tombe. Dieu est patient parce qu'il est éternel à dit quelque part i S1 Augustin. Il n'a pas besoin de se mettre à la poursuite des hommes qui lui font la guerre : il n'a qu'à les attendre et c'est à l'œuvre qu'il les attend, ces artisans d'iniquité. Passez en revue le vieux décalogue, plus sage que toutes les philosophies humaines, plus solide que tous les em-e pires, participant de l'éternité du Su-s prême Législateur, il n'est pas un précepte de ce monument de législation t divine-humaine, que Monsieur Caillaux - à la face d'un grand peuple ou dans h s nuit des loges maçonniques, n'ait foulé aux pieds. C'est dans le sang et la boue r que s'est abattu ce cadavre ministérie qui n'a pour admirateur qu'un Thalamas, le député cynique que le vrai Paris e conspué avec tant d'indignation. Vous avez adoré le veau d'or, citoyer Caillaux, et l'infâme métal avait une haleine ardente qui vous a mortellement intoxiqué : revanche du vieux décalogue.1 Vous et les vôtres avez violés le ser-" ments les plus solennels échangés il ) • a des siècles entre la France et l'Eglise ambassadrice de Dieu. La poussière di vieux sol catholique de la France s'es; £ indignée et tandis que le prestige de notre vieux et saint Pape va grandis-.. sant, la honte des Caillaux se dévoile de i jour en jour plus infamante : revanche i- du vieux décalogue. Vous avez méconnu les saintes loi; du mariage, l'unité et l'indissolubilité - qui en assurent la grandeur et la majes^ t j té. Et c'est cette femme qui devani " j Dieu et la France catholique n'étail • ' qu'une étrangère et un scandale perma-^ , nent dans votre foyer déshonoré, que la Providence a faîte l'artisan de votre ruine, de votre chute retentissante ; revanche du vieux décalogue. ; Vous avez spolié l'Eglise, ses prêtres, , ses religieux, ses religieuses. Aux meil-■y leurs enfants de la France vous aveî x fait prendre le chemin de l'exil, comme s'ils avaient été d'insignes malfaiteurs, r et vous aviez des complaisances crimi-a nelles pour les escrocs de grandeenver e gure à qui vous vouliez assurer l'impunité. Vous êtes maintenant mesuré ^ à l'aune dont, vous vous êtes servis pour mesurer les autres : revanche dr 1 vieux décalogue. , Vous avez soulevé contre l'Eglise. , ' cette grande école du respect, comme l'appelait Guizot, les masses populaires que vous trompiez indignement et aujourd'hui c'est l'âme du peuple qui vous maudit, et vous demande raison du sang d'un vaillant défenseur de la justice, de la vérité et de la liberté. Les armes que vous avez forgées contre l'Eglise vous ont tué : revanche, du vieux décalogue. Seule, l'Eglise ne vous maudit pas, mais déplore vos iniquités,Depuis Néron et Julien l'Apostat, elle a vu passer et tomber tant de persécuteurs. Dans cette hécatombe des adversaires de l'Eglise terrassés sur les grandes allées de l'histoire, de temps à autre, une âme touchée par la grâce de Dieu revient à lui pour réparer dans le silence de l'oubli et de la mort, une vie de scandales. Puissiez-vous être de ceux-là, c'est le vœu que lorment sur la terre de l'exil des milliers de français qui suivent avec une âme angoissée, l'histoire quotidienne d'une Patrie qu'ils ont du quitter, mais qu'ils n'ont jamais cessé d'aimer. Veritas. LES RAMEAUX. Tout chrétien, digne de ce nom donne un pieux souvenir à l'anniversaire que célèbre aujourd'hui l'Eglise catholique. Vers le temple se pressent nombreux les fidèles portant leur branche de buis vert ; ils se rappellent l'entrée triomphale du Christ à Jérusalem, les « hosannah » de la foule qui, peu de jours après, devait attacher au gibet de : l'infamie Celui qu'elle proclame son Dieu et son Roi. ... C'est aussi pour vous tous En qui Dieu voudrait renaître, Le parfum lointain et doux Qui parle du tendre Maître, Qui vous rappelle le jour Où, par les chemins rustiques, [l allait, préchant l'amour Et les beaux espoirs mystiques. Béni soit le Roi d'Israël qui vient au nom du Seigneur ! Tel est le cri qui s'échappe surtout aujourd'hui de nos âmes soutenues par la foi ; qu'il vienne rendre à nos populations ce qui donne le véritable bonheur, qu'il entre en Roi au milieu de nous. A côté de la foule qui acclame le Christ à Jérusalem, il se trouve des jaloux qui ne savent retenir les mouvements de l'envie qu'ils portent à la gloire du Christ. Dévorés par la jalousie, ils demandent que le Rédempteur ferme la bouche à la multitude qui lui rend hommage !!... Non ! la religion du Christ ne peut se taire ! les pierres mêmes crieront si ceux qui ont mission de parler se taisent ! Hélas ! quel triste rôle jouent ceux qui empêchent les foules d'aujourd'hui d'aller à Celui qui seul peut les régénérer ! Quel crime d'étouffer dans la jeunesse, dans le peuple, ces manifestations de reconnaissance pour Celui qui est venu en ce monde rendre à la femme sa place au foyer, à l'enfant, la protection, l'amour, à l'esclave, la liberté ! Oui, nous disons, avec la foule des Juifs : Vive le Christ, c'est notre Roi ! » Plus on l'insulte, plus nous répéterons ses louanges ; nous irons puiser ' notre courage à la suite du Rédempteur,

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Dit item is een uitgave in de reeks Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Tongres van 1911 tot 1914.

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