De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland

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14 september 1918
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s.n. 1918, 14 September. De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3t440/
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UNE PAGE D'HISTOIRE. 1 Les Hohenzollern Jugés par Karl Marx à l'occasion de l'„Affaire de Neuehâtel". Le ..Populaire" de Paris publie en chronique une intéressante lettre de Karl Marx, dont nous donnons plus loin le début et la conclusion. Cet écrit a paru en 1856, lors de 1',,affaire de Neuehâtel". On se souvient que cette affaire passionna l'opinion die toute l'Europe et qu'il sembla un instant qu'elle allait mettre le feu aux poudres. N'eût été sa longueur, nous aurions pris plaisir à reproduire entièrement cette mordante satire.- „Tel qu'il ^est, a dit Mehring, l'article de Marx, terriblement dur pour les Hohenzollern, gênera les pamphlétaires malpropres qui s'acharnent à répandre la légende venimeuse du „pangermanisme" de l'auteur du ..Capital" Et c'est une des raisons qui nous induisent à publier cette esquisse de ce qu'il nomme lui-même la chronique d'une famille immorale." A l'heure actuelle (1856), il n'y a qu'une seule grande question en Europe: la question de Neuehâtel. Tout au moins est-elle un dogme pour les journaux prussiens. La principauté de Neuehâtel, il est vrai, avec le comté de Valangin, pourrait être mathématiquement circonscrite dans la médiocre surface de 14 mètres carrés. Mais, disent les philosophes royalistes de Berlin, ce n'est point la quantité, mais la qualité qui, généralement, infuse aux choses grandeur et futilité, et qui leur imprime un, caractère sublime ou ridicule. Pour eux, la question de Neuehâtel, c'est l'éternelle question de la Révolution et du droit divin, d'un antagonisme aussi peu affecté par l'étendue géographique que la loi de gravitation par la différence qui existe entre le soleil et une balle de tennis. Essayons de comprendre ce que la dynastie des Hohenzollern appelle son droit divin. (Marx rappelle ici comment, en 1707, les rois de Prusse devinrent les souverains de Neuehâtel: en corrompant les juges qui devaient statuer à cet égard.) Ainsi, par la force de la corruption, le roi de Prusse devint prince de Neuehâtel et comte de Valangin. Tout cela fut défait par la Révolution française, refait par le traité de Vienne et redéfait par la Révolution de 1848. Contre le droit révolutionnaire du peuple, il en appelle au droit divin des Hohenzollern, qui, lui-même, semble se résoudre en droit divin de la corruption.Karl Marx s'étend alors sur l'histoire médiévale de la Prusse et étale les turpitudes commerciales qui permirent aux Hohenzollern d'arrondir leur domaine. C'est ce qui lui permet de conclure: ..Trois événements dominent l'histoire de la formation de la monarchie des Hohenzollern: l'acquisition de l'électorat de Brandebourg, l'adjonction à cet électorat du duché de Prusse, et enfin la transformation de ce duché en royaume Nous avons vu comment l'électorat fut acquis. Le duché de Prusse s'obtint en trois étapes: 1. sécularisation; 2. transactions matrimoniales plutôt équivoques, — l'électeur Joachim-Frédério épousant la plus jeune fille, et son fils, Jean-Sigismond, épousant la fille aînée du duc Albert de Prusse, fou et sans héritier mâle, 3. enfin, corruption d'une main de la cour du roi de Pologne et, de l'autre, de la Diète de la république polonaise. Ces transactions malhonnêtes furent si compliquée qu'elles s'étendirent sur une longue suite d'années. Une méthode semblable fut adoptée pour la transformation du duché de Prusse en royaume. Pour obtenir le titre royal, 1 électeur Frédéric IIL devenue le roi Frédério 1er, avait besoin du consentement de 1 empereur d'Allemagne. Pour obtenir ce consentement, contre quoi se révoltait la conscience catholique de l'empereur, il corrompit le jésuite Wolff, confesseur de Léopold 1er, et jeta ie marché 30.000 Brandebourgeois à faire massacrer dans la guerre de Succession austro-espagnole. Le Hohenzollern en revint à l'ancienne institution allemande du payement en nature, avec cette différence que la Vieille-Allemagne payait en bestiaux, et que lui payait, en hommes. Ainsi fut fondée, par la grâce divine, la royauté des Hohenzollern Avec l'accroissement de leur fortune depuis le dix-huitième siècle, les Hohenzollern améliorèrent leurs méthodes d'agrandissement, en ajoutant à la corruption et au marchandage le partage avec la Russie d'Etats qu'ils n'avaient point vaincus, mais sur lesquels ils se jetèrent quand oeux-oi furent vaincus. Nous les trouvons d'accord avec Pierre-le Grand pour le partage des possessions suédoises, avec Catherine II pour le partage de la Pologne, avec Alexandre 1er pour le partage de l'Allemagne. Donc, ceux qui objectent aux revendications prussiennes sur Neuehâtel que les Hohenzollern ont acquis Neuehâtel par la corruption, commettent une déplorable erreur; ils oublient que c'est par la corruption qu'ils acquirent le Brandebourg, qu'ils acquirent la Prusse, qu'ils acquirent la dignité royale. Il ne peut exister aucun doute qu'ils possèdent Neuehâtel par le même droit divin que leurs autres Etats et qu'ils ne pourraient renoncer à l'un sans mettre en jeu les autres." KARL MARX, AMSTERDAM. — Avis: Dorénavant le® cotisations seront perçues par Madlle Longville, à cause de la démission du c. Springer, surchargé de travail. An début il peut arriver qu'un membre soit oublié. Dans oe casi on es* instamment prié de s'adresser au secrétaire, Lutmastr. 96 (Noodwoningen). LES PAROLES NE COMPTENT PAS; IL FAUT DES ACTES. La „Mii'iieliner Post", organe de la sooial-démocratie majoritaire bavaroise, est asseï satisfaite de l'offensive oratoire inaugurée paj le docteur Soif. „Mais, ajoute-t-elle, les discours aujourd'hui ne signifient rien. Les seuls discours qui comptent sont ceux qui annoncent des actes. Il s'agit aujourd'hui de modifier complètement la politiqae qui est pratiquée depuis la fin de décembre 1917. Il faut revenir à la politique de juillet 1917, à la politique de la paix de conciliation et de la démocratisation de la Prusse-Allemagne. Seule ur/a Allemagne démocratique, débarassée du système militariste et de la caste des hobereaux de l'Elbe, pourra conclure une paix durable et collaborer à la formation d'une ligue des peuples au sein de la démocratie universelle. Nous avons toujours vu clairement que, seule, une agitation des masses populaires pourrait vaincre les résistances qui s'opposent à la démocratisation de l'Allemagne et créer les bases sur lesquelles la paix de conciliation pourra s'édifier." Enfin on commence à comprendre. Nous attendons seulement les actes LA SIBÉRIE, TERRE DE L'OR. Le vicomte Inoue, directeur du génie civil japonais, publie dans la revu© „Taijo", un article que reproduit l^Eu-rope Nouvelle" sur la Sibérie productrice d'or: ,,Pendant l'année 1914, la production de l'or en Russie a atteint la somme de 60.000.000 de yen; 77 % ont été fournis par la Sibérie orientale, et encore dans cette dernière contrée 32 à 33 % proviennent des mines de Bodaibo, situées dams la bassin supérieur de la Léna. Les gisements aurifères de cette région étaient connus de longue date, mais par suite du manque de voies de communications^ les développements de l'extraction avaient subi du retard. Actuellement, Bodaibo est l'endroit de la Sibérie où l'industrie de l'or a atteint son plus grand développement. En une année on extrait environ 20.000.000 de yen de oe métal précieux; divers projets sont à l'étude pour relier cette contrée à la grande ligne du Transsibérien, mais ils ne seront pas d'exécution facile. La Compagnie qui exploite ces gisements est la „Lena Gold Mining Co.", constituée au capital de 1.400.000 livres sterling; comme les 8/io des titres appartiennent à la Lena Goldfield Co. de Londres, on pent dire que la plus grande partie de cet or tombe entre les mains des Anglais." On comprend leur empressement à voler au secours de la Russie! L'expédition de Sibérie sent die loin son Transvaal. Chronique beige. LES FINANCES DE L'EUROPE ET L'INTERNATIONALE. I. LA PAIX. Qu'on me permette un truisme; Ou la paix sera signée à Berlin; Ou la paix sera signée à Paris; Ou la paix sera signée entre ces deux villes. Si la paix est signée à Berlin, c'est la victoire des alliés. Si la paix est signée à Paris, c'est la victoire des empires centraux. Si la paix est signée entre les deux villes, c'est la paix sans victoire ou la paix de conciliation.* * * Rien ne prouve (aucun texte, aucun argument) que la paix Sans victoire fasse l'affaire de l'un ou de l'autre groupe de dirigeants. L'auteur du mot „paix sans victoire" est d'ailleurs le président Wilson, dont les sentiments sont fort peu germanophiles. La vérité serait plutôt que la paix de conciliation risquerait trop clairement de „faire les affaires" des pacifistes, des démocrates, de.s internationalistes de tous les pays, qui auraient pu tirer d'un tel aveu d'impuissance de la guerre des arguments trop redoutables. Et voilà peut-être pourquoi aucun des groupes gouvernementaux ne s'y serait jusqu'à présent résolu, et pourquoi les partis de la paix dans tous les pays ont été jusqu'à présent vaincus par les jusqu'auboutistes. Les partis bourgeois préfèrent la défaite de leur patrie à la paix de conciliation. • * * C'est la guerre. C'est la guerre seule, c'est son immobilité acharnée, haletante, toujours plus coûteuse et jamais plus efficace, qui suggère aux hommes cette hypothèse sans précédent: une paix sans victoire. C'est la voix du canon qui „bêle le défaitisme", (si l'on ose ainsi qualifier, selon quelques journalistes bruyants, la paix du président Wil-son) C'est la voix du canon qui, depuis l'arrêt sur la Marne, n'a cessé de plaider avec un incroyable esprit de suite la cause de la paix de conciliation. Offensives françaises, offensives allemandes, les unes après les autres échouent devant une défensive toujours triomphante. Quelques grigno-tements de terre; quelques cantons lardés de cadavres, criblés d'acier... Et peu à peu, l'élan s'amortit, la plaie ouverte aux flancs de l'adversaire se cicatrise, se referme, ne laissant qu'une balafre sanglante. Alors s'élèvent les voix des diplomates, les voix des militants ouvriers, jusqu'au moment où une reprise brusque des déferlements d'hommes et de fer contraignent au silence les disputeurs, les uns attendant une ruée, les autres attendant un arrêt. Et de nouveau s'élèvent encore les voix des diplomates... Ainsi, rebondissant d'échecs en éohecs, dure la guerre. Ainsi s'use l'Europe, tandis que, trè loin, à l'autre bout du continent aaeien, un im mense monde jaune s'éveille au bruit de rére lotions inaperçues. . * * ' I * Le socialisme, lui, profite, une fois de pin j de ceci que son intérêt coïncide avec la vrai semblante, et qu'il peut servir sa doctrine san sortir da réalisme. La paix de conciliation c'est — qu'on me permette un mot de cham] de courses — c'est l'Internationale dans un fau teuil Or, les forces aveugles de la stratégii concluent, comme malgré elles, comme poussée: au suicide, à la paix sans victoire. La guerr< meurt de congestion des armées trop denses des artilleries trop denses sont bloquées l'uni contre l'autre. Le coup de pouce internationa i liste peut seul faire pencher la balance ei * faveur d'une pais juste. La> stratégie sert 1< socialisme. De crise de doctrine socialiste, il n'y en s donc pas. Mais le conflit S'élève dès qu'il s'agit d< passer à l'action. Que- faire, en effet? Ou bien ne pas bouger attendre, en spectateur inerte et douloureux, la fin d'une guerre qui resque de durer autant que les forces même des-peuples, chaque groupt gouvernemental s'entêtant dans la poursuite d'une victoire. Ou bien bouger, et déterminer une crise de régime, compliquée de gestes de chefs militaire», de mutineries de soldats extrémistes, d'où peut résulter l'ouverture du front à l'ennemi, la paix de défaite, la réaction, la revanche... Ces scrupules légitimes ont paralysé l'action internationaliste RAYMOND LEFEBVRE, LES PARLEMENTAIRES BELGES AUX POPULATIONS ENVAHIES. A l'issue de la réunion que viennent de tenir \ an Havre les députés et sénateurs belges exi-j lés, une adresse à ceux de leurs collègues res-! tés en Belgique occupée et à la patrie a été adoptée. Voici le texte de cet émouvant manifeste:Réunis sur la terre d'exil, nous saluons la Patrie lointaine, si tendrement, M profondément, si douloureusement chérie. Nous ressentons toutes ses souffrances. Nous sommes de coeur avec vous, nos collègues. qui sous le joug de l'envahisseur avez si courageusement élevé la voix; Avec ce fier barreau, cette inflexible mai gistrature, qui revendiquèrent pour la justice le droit d'être indépendants; Avec ses administrateurs provinciaux et communaux, dignes continuateurs de nos traditions;Avec ces savants et ces serviteurs de l'Etat qui refusèrent de prêter leur concours à une manoeuvre dirigée contre l'unité nationale; Avec ces travailleurs qui préférèrent subir les plus dures privations plutôt que de trahir ' leur devoir; ; Avec ce clergé si noblement inspiré par le | plus pur patriotisme; i Avec le peuple belge entier, dont tontes les | classes ont rivalisé de courage et de résignation; j Avec les femmes qui pleurent, avec les en-! fants qui ont faim, avec les vieillards qui at-j tendent dans l'angoisse le retour triomphant j de ceux qu'ils aiment! Mais en même temps, nous sommes fiers de votre noble attitude, qui est digne de nos grands ancêtres et commande le respect de tout homme d'honneur. Chers Collègues, Ce n'est que réunis que nous pourrons reprendre la tâche interrompue. Et nos travaux d'aujourd'hui — alors que notre séparation crée parmi nous un vide que rien ne saurait combler — nous nous efforcerons de les conduire en entière communauté de pensée et de sentiment avec vous. Et souvent nous entendrons, pour la comprendre, votre grande voix lointaine. Peuple belge! Tes représentants n'ont d'autre ambition et d'autre rêve que de contribuer, selon leurs forces, dans le cadre de nos institutions constitutionnelles à ton affranchissement, à ton relèvement, à ta grandeur. Mais ils savent déjà, — et ils en éprouvent un sentiment de joie et d'orgueil indicible — que le jour où tu te lèveras dans ta liberté et ta souveraineté reconquises, rien ne sera pins pur que ta Gloire, rien ne sera plus grandiose que ton Oeuvre et ton Destin. C'est pourquoi, c'est vers Toi que se tournent à cette heure toutes leurs pensées, tout leur amour, toutes leurs espérances, ARNHEM. — Dimanehe 8 cr. assemblée générale à 10 h., local ..Centraal Gebouw", Bak-kerstraat.Ordre du jour: La Centrale Syndicale Belge. COMITÉ CENTRAL. — Dimanche 8 cr, séance à 1 h. à Arnhem, „Centraal Gebouw", Bakkerstraat. DELFT. — Samedi 7 cr. assemblée générale à 6 h. de l'après-midi, au local „Ons Huis", Oude Delft. Ordre du jour: La Centrale Syndicale Belge, I MALTO est la boisson qui rem- j jg place la bière. | Dans tous les camps et dépôts, de- | I mandez «MALTO." I MALTO est une boisson anti- 1 1 alcoholique. 1 MALTO est' nourissant ! MAL- 1 j| TO est rafraîchissant. S Pour tout renseignement s'adresser à |j a. SARiSON I NIEUWEWEG 39, WATERGRAAFSMEER 1 s Chronique syndicale. ET LA CENTRALE SYNDICALE? Comment marche la Centrale Syndicale? nous demande-t-on de tous côtés. Nous y répondons tranquillement: Elle va * excessivement bien! Les inscriptions nous parviennent régulière-1 ment et continuellement. Nous ne pouvons pas ' i encore donner un aperçu détaillé, car nous som-) | mes encore dans la période de création mais nous pouvons déjà dire maintenant quë^la Cen-' traie est viable et qu'elle satisfait à une forte ' nécessité. Le 1er août nous avons commencé à inscrire ' les membres; après 3 semaines de travail non» en comptions déjà 1000. Et oe qui est significatif, c'est que la plupart des adhérents paye 1 la cotisation de 60 cent par semaine. ' Nos hommes ont fortement conservé l'idée d'association, oe qui promet beaucoup pour la 1 ■■ lutte syndisale après la guerre. I Où avons-nous le plus de succès? Provisoire-' i ment nous laisserons nos propagandistes continuer tranquillement leur travail d'organisation; nous donnerons un aperçu- complet dans un numéro prochain. Nous nous contentons de dire que nous avons reçu des bulletins d'inscription de 24 places différentes et que la presque totalité des métiers et professions est i représentée. Il y a des personnes qui nous demandent i comment cela marche dans le district minier. I Nous y avons inscrit 750 membres jusqu'à présent; cela représente environ 30 pourcent de la totalité des internés mis au travail dans la j région minière. Mais ce n'est naturellement qu'un commencement. Ceux qui connaissent , nos mineurs savent qu'ils ont pour ainsi dire J grandi dans et pour l'organisation. Avec le noyau de bons militants que nous avons parmi eux nous pouvons en être assurés que sous peu la grande majorité, si ce n'est pas la totalité, des mineurs sera membre de notre Centrale. En faisant un peu de propagande, nous aurons un résultat surprenant dans le I bassin minier. Pour le moment nous pouvons être très contents: notre Centrale Syndicale a partout été i bien reçue et a eu le meilleur accueil. Elle | peut avoir une belle part dans la relèvement de nos syndicats belges, qui ont tant souffert i par la guerre. La lutte aura autant plus de : signification, si nous retournons bien syndiqués et bien armés pour la lutte, ce qui ne se peut autrement que quand nous sommes for-| tement organisés» Que chacun fasse donc son devoir, et notre succès est assuré. Le mois prochain nous devons avoir au moins 2000 organisés. Cela se peut si nous le voulons. Apportez des nouveaux membres à la Cen-I traie Syndicale! ! UNE GRÈVE DÉMONSTRATIVE DE 24 HEURES EN FRANCE. Voici le texte de la résolution telle j qu'elle est dans r„Hjumanité": Le Congrès extraordinaire de la Fédération , des travailleurs du sous-sol.. . Souligne l'importance du mouvement d'indignation qui s'est produit dans tout le pays ! contre le jugement de la Haute-Cour; | Considérant qu'au-dessus de la personnalité de M. Malvy, c'est la classe ouvrière qui est | frappée dans ses libertés syndicales, la démocratie menacée par les forbans du royalisme; Qu'ainsi, les sacrifices énormes consentis par | le peuple se retournent contre lui au profit des forces réactionnaires; D'autre part, considérant qu'une démonstra-, tion purement verbale ne saurait garantir le mouvement ouvrier du péril qui le menace, il I relève le défi dés 96 serviteurs du patronat et de la réaction; et s'affirme prêt à y répondre i en collaborant à l'oeuvre de justice et de répa-j ration qui s'impose; Il demande à la C. G. T. de faire sienne la j démonstration d'ensemble du prolétariat fran-I çais. par un chômage de 24 heures; Laisse le soin au Comité confédéral d'en fixer la date et les modalités. I LA GRÈVE DES AGENTS DE POLICE à LONDRES. L'organisation de la police communique, que | la grève des agents de police à Londres est : .générale. Des milliers d'agents de police font la | grève. Les grévistes ont été remplacés par des i agents spéciaux de la police volontaire, incor-: porée depuis la guerre dans la police militaire. Entrentemps cette grève a pris fin, donnent ; plein succès aux agents de police. LA JOURNÉE DE HUIT HEURES. L'association jeune-radicale de Davos (Suisse) adresse un appel aux possesseurs de magasins et aux industriels d'examiner la question de l'introduction de la journée de 8 heures et du samedi après-midi libre. HEEKLEN. - Dimanche 15 cr. à 3 h. assemblée générale an local „Ons Huis" Valkenburgerweg 10. Conférence par l.c. Lemauvais. Petites Nouvelles. URUGUAY. — Selon une nouvelle de l'Agen-zia Amérieana, la situation est devenue très critique à Montevideo, ensuite de la grève générale. Le gouvernement a proclamé l'état de siège. Dans la vile de Montevideo, des renconr très sanglantes ont eu lieu entre la gendarmerie et les grévistes. BELGIQUE. — Le choléra sévit en Belgique entre Diest et Louvain. Six médecine allemands viennent d'être envoyés dans un village voisin de Diest pour combattre cette maladie; trente personnes y étaient mortes en huit jours, jeunes pour la plupart et dans la force de l'âge. La faim, la misère et maintenant la maladie; cette maladie s'étend en dépit de toutes les mesures rigoureuses qui sont prises. Des nouvelles identiques parviennent d'autres points de la même région. Lee Allemands agis sent értergiquemeflt dans le but de lôealiSeï l'épidémie. — D'après „Hufradstadbladet" de Helsiflg-fors l'Entente a commencé d'enrôler' des volontaires belges pour l'expédition ea Russie septentrionale Il y aurait déjà des officiers belges d'artillerie à la côte mourmane» — Georges Lorand, député libéral pour l'arrondissement de Virto®, est décédé à - Aix-les Bains par suite d'une maladie de coeur SUISSE. — Le chef des social-patriotes «l'Allemagne, Scheidemann, est actuellement en séjour de repos à Interlaken. FRANCE. — D'apris le projet d« loi du gon' vernemont français concernant le budget pour le dernier trimestre de 1918, les dépenses totales de guerre de la France depuis le 1er août 1914 jusqu'au 31 décembre 1918,- s'élèveront à 140 milliards de francs, non compris 7 milliards pour pensions et antres indemnité®; RUSSIE. — Un communiqué officiel dit que les sujets des pays de l'Entente pourront ifuit-ter la Russie, à condition que l'on donnera a tous les citoyens russes l'occasion de rentrer dans leur pays, c.à.d1 au représentant russe en Angleterre Litvinoff, à Fagent russe Beutler, qui a été arrêté par les Anglais à bord d'un navire, et aux soldats russes qui sont en France.. — Lésine et Ouritzky ont été l'objet d'un attentat, Ouritzky,commissaire du peuple pour l'Intérieur, a été tué; Lénine a été blessé par deux balles. RUSSIE. — La Russie se trouve en état de guerre avec les Anglo-Français, la république des Soviets n'acceptera jamais une aide de l'Allemagne officielle. Elle luttera seule contre ses nouveaux ennemis, sans conclure aucun traité secret, avec les impérialistes. La république forme un nouveau front spécial, celui de la révolution mondiale. — Le tribunal pénal de Traunstein a condamné à 100.000 marks d'amende et à un au de prison es- directeurs d'une fabrique de couvertures de laine de Bruckmuhl (Bavière) qui avaient réalisé un bénéfice illégal de 173.000 marks sur la vente de 35.000 kilos de leurs produits. , ANGLETERRE. — Depuis de 8 et. les troupes britanniques ont fait plus de 47.000 prisonniers et prirent entre 500 et 600 canons. Le total 1 des prisonniers, faits par les Alliés depuis le 18 juillet, dépasse fortement les 100.000, tandis que plus de 2000 canons ont été pris. ETATS-UNIS. — Le département des lina.n-i ces a publié qu'il a fourni à l'Angleterre un nouveau crédit de 400 millions de dollars; le total des avances faites à l'Angleterre s'élève à 3725 millidtas de dollars et ceux faits à tous j les alliés à 7092 millions, — Le Sénat a adopté un projet de loi, interdisant la fabrication et la vente de boissons alcoolisées après le 10 juin 1919. On prévoit que la Chambre adoptera également ce projet.. — Les leaders de l'organisation syndicaliste „Industrial Workers of the World", poursuivis pour le fait de s'estre efforcé à entraver l'action militaire en Amérique ont été condamnés-: Hay-wood et 19 autres à 20 années d'emprisonnement, 33 autres à 10 années» 12 à 1 année et 2 à 10 jours. Haywood est en outre condamné à une amende de 20.000 dollars, ITALIE. — D'après une dépêche de Rome, le député socialiste Caroti a posé au président du conseil la question, s'il sait que la censure a défendu la publication de la réponse des socialistes allemands et austro-hongrois aux socialistes des pays alliés, réponse qui est inspirée par une haute conception de l'humanité et par l'unanimité internationale. ALLEMAGNE. — Von Vollmar, membre socialiste du Reichstag, a déposé son mandat pour raisons de santé. Revue de la Presse. „La Sentinelle", 29-8-18: „C'est la classe ouvrière et productrice qui dépense le plus de force, qui jusqu'ici a été la victime des restrictions- et qui a connu les heures d'angoisse de la disette. L'Angleterre a compris cette situation spéciale de la classe laborieuse et dans l'intérêt même de la production nationale a admis le principe des catégories de citoyens. Ce système est sans doute plus difficile à appliquer, mais on ne doit reculer devant aucune difficulté pour assurer à la classe ouvrière une alimentation qui lui conserve, avec la santé, une capacité de travail suffisante. On peut fort bien diminuer le contingent de vivres des non-producteurs, restreindre aussi le ravitaillement des hôtels où les étrangers riches attendent la fin de la guerre dans un nonchalant far niente ou dans des intrigues où la diplomatie, les femmes, l'espionnage et la haute finance font cuisine commune. On peut certainement arriver à une plus forte répartition pour la classe laborieuse et il faut que nos autorités le fassent dans l'intérêt même du pays. Jules Humbert-Droo. „Le Populaire": „L'attitude des gouvernants nous montre donc, une fois de plus, quelle erreur fut commise lorsque, de notre côté, on crut possible de faire alliance avec les partis bourgeois et de participer au gouvernement, au nom de la défense nationale. Ces partis ne comprennent pas, et ne peuvent pas comprendre la défense nar tionale comme nous la comprenons nous-mêmes. Ils sont, tous, plus ou moins, infectés de nationalisme et d'impérialisme. Hier, c'était ches nous la revendication de la rive gauche du Rhin et l'offre de Constantinople au tsarisme. C'est aujourd'hui, chez les Anglais, avec les accroissements territoriaux dont M. Balfour a parlé, dans le même discours, comme conséquences des opérations britanniques en Palestine et en Mésopotamie, l'aveu que l'on ne veut point rendre les colonies allemandes. Et les prétextes invoquas maintenant ne valent pas mieux que ceux que l'honorable M Doumergue alla confier au tsar, de la part de M. Briand."

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Dit item is een uitgave in de reeks De Belgische socialist: tweetalig weekblad van den Bond der Belgische Arbeiders in Nederland behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Rotterdam van 1916 tot 1918.

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