De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique

2096 0
01 februari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 01 Februari. De houtbewerker: maandelijksch orgaan der Nationale Federatie der Houtbewerkers van België = Le travailleur du bois: organe mensuel de la Fédération nationale des travailleurs du bois de la Belgique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6d5p844h3j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE Travailleur de Bois ORGANE MENSUEL de la Centrale des Travailleurs du Bois, de l'Ameublement et des Métiers similaires de Belgique ■——— Prix d'abonnement pour 12 numéros: N POl Rr,[rC?^^r.TTT3 ttm Rédaction : Maison du Peuple, Bruxelles Belgique fr. 0.75 ; TOUS POUR UN Etranger 1 .qp Le but du projet Hubert Certains bons esprits s'imaginent qu la lutte entre le prolétariat et la class bourgeoise, tend à perdre de son achar nement, à mesure que les ouvriers con quièrent quelques droits dont ils étaien privés auparavant. « Les travailleurs s'organisent telle ment solidement, disent-ils, que les clas ses dirigeantes finiront par traiter ave( eux. « Peut-être en sera-t-il ainsi un jour, Mais pSur le moment, force nous est bien de constater que les choses se passent autrement et que loin de s'atténuer, la résistance à l'action ouvrière sous toutes ses formes, va croissante. Nous pourrions faire cette remarque dans plusieurs domaines, mais contentons-nous aujourd'hui de parler de la lutte contre le droit de grève. Il y a 47 ans que les dirigeants belges abolirent le travail forcé en inscrivant dans la loi que la grève ne serait plus un délit. Ce n'était pas par bonté d'âme qu'ils agissaient ainsi, mais simplement parce que le nombre de grévistes croissait tellement, malgré les condamnations, que les prisons risquaient d'être encombrées. Comme l'ancienne légistation n'avait plus d'action, il valait mieux l'abolir. On ne le faisait d'ailleurs qu'après plusieurs autres pays. Mais en même temps on laissait sub-siter et on précisait la portée du trop fameux article 310 qui, s'il ne sévissait plus contre tous les grévistes, permettait de condamner tous les grévistes actifs au nom de la « liberté du travail ». Il y a 47 ans l'organisation ouvrière était pour ainsi dire inexistante. Les grèves qui éclataient en différents endroits étaient des grèves de famine,dont des patrons quelque peu tenaces auraient eu assez facilement raison. Depuis lors le prolétariat belge, comme celui des pays voisins a forgé de tou- ' tes pièces, et au milieu de la lutte, les ( armes qui lui permettent de se défendre ( avec quelque succès. Des syndicats sont devenus puissants I£ et forcent souvent les patrons à diminuer ** leur exploitation. Grâce à cela, les conditions de travail et de vie se sont sensi- i hlement améliorées. Et quelle a été l'at- e titude des dirigeants en face de ces pro- t grès ? u Au lieu de se montrer plus conciliants, leur hostilité a été croissante. 1< En 1892 déjà le ministre Lejeune fai- P sait aggraver l'article 310. Depuis lors, à n l'occasion de nombreuses grèves, les a juges bourgeois ont étendu les motifs de (délit de telle sorte, qu'on peut dire san exagération, que tout acte de grève es condamnable. e Malgré tout, le nombre des grèves e e leur importance s'est accru continuelle - ment. Les bourgeois ont constaté que les ri ^ gueurs des tribunaux n'exerçaient aucui frain, mais ils ont remarqué que le: - grèves étaient favorisées par deux élé - ments principaux. D'une part, les grèves qui se dérou laient généralement, il y a vingt an; ■ encore, au milieu de l'indifférence el 1 même de l'hostilité de la populatior ' non intéressée au conflit, sont devenues de plus en plus sympathiques à l'opinion 1 publique. Je ne veux pas parler de l'opinion qui est faite par les journaux bourgeois, car ceux-ci se montrent toujours de farouches adversaires, mais de celle qui se développe à mesure que les ouvriers — même ceux qui ne sont pas organisés —• se sentent attirés vers ceux qui luttent pour améliorer leur sort. Cette approbation, tacite ou franchement ^exprimée, renforce chez les grévistes l'a conviction que leurs revendications sont plainement justifiées ; elle augmente leur confiance dans l'issue du mouvement et est ainsi un encouragement à la résistance. D'autre part la sympathie générale des ouvriers se transforme chez les syndiqués en une solidarité consciente et effective. Dès qu'une grève ou un lock-out a quelque importance ou quelque durée, dès que les travailleurs sur la breche font appel à leurs camarades de classe, les secours affluent aussitôt de toutes parts, permettant ainsi de continuer la bataille et bien souvent de vaincre. C'est pour contre-balancer ces deux éléments que les capitalistes belges ont chargé leur ministre Hubert de présenter un projet de loi « sur l'institution ' les commissions des conflits du travail ït l'intervention des tiers dans les grèves . ;t les renvois collectifs. » < Assurément ce n'est pas là le but ivoué, mais c'est celui qu'on veut at- ( eindre. c En outre, le ministre Hubert ne peut ■ésister à la tentation de faciliter les fsais de trahison des jaunes, en permet- j ant à des minorités infimes d'exercer r me influence sur les conflits. Mais nous reviendrons en détail sur £ 3 texte du projet. Nous nous contentons 1 our aujourd'hui de le considérer com- e le la tententive la plus liberticide qu'on n it faite depuis un demi-siècle. d LEON DELSINNE. c, Neutralisme ! Depuis quelque temps, en notre pays, j. on parle de nouveau de la neutralité des syndicats vis-à-vis de la politique ! A ce qu'il paraît, les délégués de 10.000 (?) syndiqués neutres, réunis en . congrès à Liège en octobre dernier, j avaient pour mission de créer une «Confédération syndicale belge». 5 Les statuts présentés à l'approbation ■ de ce congrès sont calqués sur ceux de la C. G. T. française !; ils affirment que le syndicalisme a pour but : «Vémancipation des travailleurs, cette lutte ' étant basée sur le principe de la lutte ' des classes (?!)» Constatons que pour leur oeuvre de division, ces faux-frères ne se sont pas mis en frais d'invention, car il y a belle lurette que les syndicats affiliés à la commission syndicale et au P. 0. belge bataillent sur ce terrain et n'ont pas attendu ces en-fonceurs de portes ouvertes pour se placer résolument sur le terrain de la lutte des classes. «Tous les syndicats», disent encore leurs statuts, «devront être indépendant d'à tout parti politique : les syndiqués • pourront adhérer individuellement à : « n'importe » quel groupement politique». 1 Savourez, camarades, ce «n'importe», ( I qui renferme tout un poème, il mérite que l'on s'y arrête un moment. Ainsi donc, ces gens qui prétendent nous devancer sur le chemin de l'éman- : cipation de la classe ouvrière ne s'émeu- r vent pas que leurs membres entrent £ dans n'importe quel parti politique ; ils , trouvent cela tout naturel. e Dans leur syndicat, les ouvriers pour- . ront, devront même, faire de l'action en û vue de détruire les classes, les privilèges s et l'exploitation de l'homme par l'hom- s me, mais une fois la porte du local franchie, ils pourront aller qui chez les n libéraux, qui chez les cléricaux et y dé- s' truire les bonnes dispositions qu'ils viennent de prendre. Ils réclameront à grands cris et avec ' raison dans leur syndicat la journée de ef huit heures, un minimum de salaire basé sur le coût de la vie, des pensions J1 pour les vieux, l'abolition de l'odieux ^ irt. 310, etc., tout cela bien entendu, en lisant bien haut que ces choses ne les n< contentent pas et qu'ils ne perdent pas ®c le vue le but final : l'expropriation des j,a noyens de production et de la propriété *£ — et alors, après, ils pourront se rendre er lans n'importe quel parti politique et P£ roter pour les hommes qui, au parle-nent, n'ont d'autre raison d'être que ce l'enrayer la marche en avant de la lasse ouvrière organisée. re Conçoit-on pire machiavélisme ? Seulement, voilà ; quand ces pour-endeurs chantent sur tous les tons que S1C on ne doit pas faire de la politique, en 'allez pas les prendre au mot. fI11 Nous pourrions citer pas mal d'exem- 001 les qui prouvent qu'eux aussi, font de sc;1 i politique et que, bien souvent, ils ni< mdraient des points à plus d'un de ces sécrés politiciens ; et cela pour la bon- • 1 e raison qu'il existe une politique syp- rei icale. pê< Nous n'en voulons comme preuve que tre ît exemple que nous donne «la Voix la du Peuple» du 14-12-13, organe officiel de la C. G. T.; nous y trouvons un projet de loi sur les bureaux de placement, qui prouve que son auteur s'y entend parfaitement en politique ; ce projet comprend 33 art. et est signé : Luquet, secrétaire du syndicat parisien des coiffeurs.Or, si Luquet veut voir «passer» son projet, il devra ou bien le faire proposer à la Chambre par un parti ou poser sa candidature aux prochaines élections afin de le proposer lui-même. Lui et son syndicat devront faire de la propagande, c'est-à-dire, de la politique, pour attirer l'attention publique sur ce projet II Nous reviendrons prochainement sur ce sujet. Klémus L'Organisation Syndicale Partout, dans le monde, le capital et le travail sont aux prises. La bourgeoisie ruse et met tout en œuvre pour dissimuler cette lutte toujours plus âpre et plus fatale, et s'acharne à en détourner le prolétariat, soit en lui montrant le morceau de sucre des réformes, soit en lui appliquant le fouet de la faim. La classe ouvrière marche à la bataille, contrainte et forcée ; en effet, si es travailleurs veulent empêcher que eurs conditions de vie déjà si épouvan-ables ne Je deviennent plus encore, ils loivent se battre» pour se défendre, et se >attre bien souvent avec la dernière inérgie. Qu'on veuille ou non se rendre compte le cette situation, telles et pas autres, ont les inévitables conséquences du ystème capitaliste de production. La société actuelle n'est pas à réformer, elle est à révolutionner ; là est la L'-ule issue possible pour la classe prolé-irienne.Que les démagogues bourgeois de tou-js couleurs redoublent d'effort, qu'ils ssayent par la plume et la parole, de étourner les attentions vers la concilia-on du capital et du travail, des exploits et des exploités, c'est fort bien, , c'est leur rôle ; le développement éco-amique, en régime capitaliste, va droit in chemin et quelles que soient les tentions des prêcheurs en' conciliation, intagonisme demeure et s'aggrave itre les deux classes, et, de toutes irts, éclatent de nouveaux conflits. Travailleurs, tâchons donc de discerner s conjonctures, de nous imprégner de s faits, durs il est vrai, mais d'une alité tangible. Tous ceux qui y trouvent ou qui veu-ît y trouver autre chose que l'expres->n de l'antagonisme toujours croissant tre le prolétariat et la bourgeoisie, et i s'essayent à faire accepter ces nceptions aux ouvriers, trompent emment ou inconsciemment ces der-îrs.Beaucoup de prolétaires peuvent igno-• ces choses ; mais cela ne les em-îhera pas d'être, d'un moment à l'au-, et bon gré mal gré, entrainés dans grande lutte. N* i — FÉVRIER 1914 Le Numéro: 5 Centimes HUITIÈME ANNÉE

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes