De klok uit België = La cloche de Belgique

1958 0
28 oktober 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 28 Oktober. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vd6nz81w42/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Dimanche 28 Octobre 1917. Ire Aané*. — N Cloche de Belgique Siinnlément. snécial hebdomadaire du ..Courrier de la Meuse" REDACTION KAPOENSTRAAT 14 ADMINISTRATION KAPOENSTRAAT 16 MAESTRICHT. — TELEPH. 614. PRIX PAR NUMERO s 5 C«nts. ABONNEMENT POUR LA HOLLANDE . ... FI. 1.00 par trimestre. POUR L'EXTERIEUR, , « „ s FI. 1.33 „ LA TOUSSAINT L'Eglise nous convie à être fiers des nôtres. Elle chante! Cette foule des bienheureux, des forts, des purs, des doux, habillés de blancheur liliale ou de la pourpre de leur sang, cette foule que personne ne peut énumérer, pas même un saint Jean, quelle gloire! Sans doute, c'est Dieu qui couronne son oeuvre dans ses enfants. Mais les enfanté de Dieu, ce sont aussi les" enfants de l'Eglise. Et l'Eglise, cette mère, tendre entre toutes les mères, invite ses enfants qui se battent dans l'arène de la vie, à s'encourager au spectacle grandiose de la famille du ciel. Voyez, semble-t-elle nous dire, Quod isti et istae, cur non vos? Ce qu'ils firent pourquoi ne le feriez-vous pas? Cependant elle n'insiste pas sur la lutte. Elle montre le résultat. Dans sa liturgie, dans ses cérémonies, dans les textes qu'elle fait lire par ses prêtres, il n'est question que de beauté, de magnificence et de gloire. Un tableau du ciel —tableau impossible — elle s'y risque dans sa hardiesse. Elle sait bien qu'elle ne fait que balbutier, die le dit, elle le reconnaît, mais précisément pas là, elle enflamme les coeurs davantage. Elle sait que l'homme a besoin d'apaiser de temps en temps son coeur inquiet, à des réalités douces et fortes à la fois. Non pas en montrant la route seulement et les moyens, mais le but, mais la fin réalisée. Le ciel! Quelle poésie, quelle attirance, quel encouragement, quelle fierté! Par ces temps d'horreurs et de promesses sublimes, quel chant que celui de l'Eglise à la Toussaint. Les hommes — pauvres pygmées — essaient de nous consoler de nos sacrifices et de nos douleurs atroces, par l'avènement prochain, disent-ils, du Droit triomphant de la Force, de la Démocratie triomphant de la tyrannie, de la Paix durable s'établis-sant sur les ruines fumantes des villes et des campagnes. Comparez le chant, de l'Eglise à ces chants berceurs. Le Droit, la Démocratie, la Paix, autant de jalons sur la route. Mais le ciel, voilà le but, la certitude, le tout de la vie d'un homme Et tout à coup, alors que les cierges blancs sont à peine éteints, alors que j les voûtes des églises résonnent encore d'allégresse, alors que les fleurs répandent encore leur parfum discret, voici que les autels se revêtent de noir, les églises prennent un air de deuil, et des sanglots très doux font le thème des chants liturgiques. C'est que l'Eglise a d'autres enfants encore que-ceux qui se réjouissent au terme, que ceux qui sont dans la gloire. Elle se montre mère ici peut-être plus délicate encore que tout à l'heure, car maintenant il s'agit de ses enfants qui souffrent, par conséquent des plus chéris. Une mère n'oublie pas. Une mère se souvient de ses enfants malheureux, d'autant plus fortement que les autres sont davantage dans la joie. Mais encore ici quelle mère que l'Eglise ! Elle ne se perd pas en lamentations. Elle pleure sans doute, et aucune littérature n'atteint à l'office des morts, mais elle console aussi, et même elle parle de vie, sur les bords d'une fosse, à côté d'un cadavre. La nature entière sur laquelle pèse la fatigue de la vie dans un ton de rouille et dont la mélancolie pénètre tout coeur qui sent, n'empêchera pas l'Eglise d'entonner son chant triomphal de lumière et de résurrection. L'immense (cimetière qu'est l'Europe, — je dirais presque le mode entier — ne fera pas hésiter un instant l'Eglise catholique de croire à la vie, de la prodamer et de la produire. Que sont nos croix et nos discours et nos drapeaux et nos cérémonies dans lesquels nous envdoppons nos héros, comparés à la sollicitude de notre Mère la sainte Eglise. Sa croix, et la croix de nos morts, est celle du Christ, l'instrument de la vie. Ses discours, ce sont les prières saintes, discours qui doivent convaincre et fndinier le Maître de la vie. Son drapeau, c'est le souvenir efficace des coeurs. Ses cérémonies sont des actes rééls pour introduire dans la vie. Oh! venez nombreux, venez fervents, vous tous qui pleurèz et qui êtes dans la tristesse. Comme nos ancêtres, les Saints, ceux que vous pleurez ne sont pas morts. Aidez-les à vivre complètement Dégagez les âmes de leurs entraves.Et vous-mêmes apprenez votre destinée vraie : la vie, la Sainteté. J. COLSEN. i— ii ii ■ ai ii ■ ■» i ■ i ■■ m «w NOUVELLES RELIGIEUSES Houdeng Goègnks. — L'évêque est venu conformer les enfants. Notre curé vient d'être nommé doyen de La Lou-vière. L'intronisation se fait dans beaucoup de maisons. Namur. — L'évêque de Laon, étant de passage à Namur et venant 'de Ciney, où il habitait depuis quelques mois est mort subitement à l'Hôtel de la Couronne où ii était descendu. Ses funérailles ont eu lieu dans l'intimité. Il était âgé de 72 anî. Carnet de route Nous commencerons la semaine prochaine la publication du " Carnet de route d'un intellectuel, sergent au 1er bataillon de chasseurs , à pied de l'Armée Française,,, tué glorieusement le 9 novembre 1914, lors d'une attaque à Wijtschaete. Si les notes écrites par lui manifestent parfois des idées mélancoliques, elles révèlent, ^ar contre, un courage suscité et soutenu par la foi en même temps qu'une intelligence ouverte. Laconiques aux premiers lemps de gcerre, ces notes deviennent plus abondantes et plus objectives dans la suite de la campagne. Alors, le témoin et l'acteur s'affirme spectateur averti et narrateur coloré. Il écrit à la hâte, il est vrai, mais nous donne des instantanés fris sur le vif. On n'y trouve pas de grands exploits, pourtant à travers le détail de la vie militaire, on apprécie mieux l'effort, ia constance et la vertu du soldat chrétien. Nous avons respecté, en général, le fond ci la forme des notes, pourtant nous avons supprimé quelques détails de moindre importance, mis sur pied des phrases trop abrégées, et unifié, sons des dates données par le narrateur, des détails éparts en différents endroits de son carnet. Calendrier de la guerre 18 octobre. — Dans la chambre des Communes anglaise on déclara que Wilson a répondu au Pape en son propre nom à la Question „l'Angleterre repondra-t-elle à- la note du Pape?" il ne fut pas donné de réponse. — Les Alliés tiendront une conférence où l'on établira les buts de la guerre. — Occupation de l'île Moon par les Allemands. — Un convoi anglais (10 navires et 2 contre-torpilleurs) esî coulé. 19 octobre. — Lloyd George indiquera sous peu l'attitude de l'Angleterre vis-à-vis de la note papale. — Le siège du gouvernement russe se déplacerait à Moscou. 20 octobre. — Débâcle des zeppelins. 4 turent abbatus sur le territoire français, un fut capturé. Depuis le commencement des hostilités 43 zepps. furent détruit. 21 Octobre. — Le parlement provisoire russe a été ouvert; l'ancien parlement Ja Douma" a été dissout. — Occupation des îles Dago et Schildau par les Allemands. — Cardinal Merry del Val aurait communiqué la réponse des Centraux d VAngleterre. 22 octobre. — Le cabinet français Painlevé a offert sa démission. — Les Allemands débarquent sur la presqu'île Werder. 23 octobre. — Les Alliés attaquent dans la région de Houthulst et Soisgons. Ici ils prennent plusieurs villages et font 7500 prisonniers. — En France le ministre des affaires étrangères, Ribot, est remplacé par Barthou. — Urugay déclare la guerre d l'Allemagne. 25 octobre. — Offensive austro-allemande sur l'Isonzo. Les Allemands auraient fait 10.000 prisonniers. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Front occidental Sur le front d'attaque de Flandre, les opérations ont été moins actives que les semaines précédentes. On n'a enregistré qu'une attaque entre Draai-bank et Poelkapelle et encore cette attaque n'a pas été de grande envergure, elle semble n'avoir été qu'une préparation pour des opérations futures. Elle semble d'ailleurs avoir atteint ce but limité. Les premières lignes ont été sensiblement rapprochées de la forêt de Houthulst et du village de Passchendaele, les deux plus importants bastions de la défense allemande. De leur côté, les Français ont commencé sur l'Aisne une opération très importante et dont les premiers résultats sont gros de promesses. Après un bombardement terrible, qui dura plus de huit jours et transforma selon l'expression de Ludendorff "les positions allemandes en un champ de cratères», les héroïques régiment* bleu-horizon se sont lancés à l'assaut de la ligne ennemie entre l'Ailette et Braye en Laonnois. D'un seul bond, les troupes de Pétain se rendirent maîtres de3 villages d'Allemant, de Vaudesson et de Cha-vignon ainsi que des hauteurs de Pargny et de Filain et ont capturé 8000 prisonniers et un nombreux butin. Cette attaque semble dirigée directement sur Laon, l'un des places fortes du fameux triangle stratégique Saint-Quentin - Laon - La Fère. Sa capture signifierait la dislocation de tout le front' allemand et l'évacuation rapide de tout le nord de la France et d'une grande pertie de la Belgique. Dans une telle hypothèse, en effet, les communications seraient rompues entre le centre et l'aile droite allemande, et pour éviter l'encerclement, les armées allemandes n'auraient d'autre recours qu'une retraite rapide. Toutefois, nous n'en sommes pas encore là, bien que ce soit dans le domaine des choses possibles. De Chavignon à Laon, il y a encore 10 kilomètres d'un terrain hérissé d'obstacles naturels : la forêt de Pinon, le canal de l'Ailette et la rivière marécageuse de l'Ardon. Front erieatal Les Allemands ont terminé la conquête des îles de la Baltique, opérations qu'ils ont exécutées avec une facilité relative, car ils n'ont trouvé devant eux que quelques flotilles russes. Celles-ci ont d'ailleurs sauvé l'honneur. Elles ont héroïquement combattu et ont même réussi à causer à l'assaillant de lourdes pertes : deux dreadnought et d'autres unités navales. Cette entreprise étant menée à bien, on peut se demander ce que les Allemands vont entreprendre dans ces parages. Il semble, jusqu'à présent, qu'il ne faille pas prendre trop au sérieux le débarquement tenté sur la presqu'île de Werder. Ce n'est probablement qu'une simple uémonstratio

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes