De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 30 Juni. De klok uit België = La cloche de Belgique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1j9765bb1k/
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Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. Rédaction Kapoenstraat 14 Administration Kapoenstraat 16 MAESTRICHT. — Téléph. 614. Une surprise. Un de nos jeunes amis envoit des tranchées à ses parents le récit qu'on va lire . d'une visite aussi flatteuse qu'agréable qu'il a reçue, étant à son poste. Nos lecteurs partageront l'émotion et l'admiration de l'auteur pour les augustes visiteurs. Mes biens chers! Figurez-vouz que j'ai eu une surprise ce matin... une raide ! J'étais seul à ia pièce, je paressais, je rêvais. Tout d'un coup j'entends à proximité une voix de femme. Une voix jeune et fraîche et claire. Vous ne pouvez imaginer l'effet que fait une voix de femme ici ! Une femme ici ! Mais c'est inconcevable. Cela ne se voit jamais ! Si, parfois, mais alors ce n'est pas une voix comme ça. C'est le patois lourd d'une paysanne westflandrienne attardée ici. Et oui, il n'y a pas d'erreur, c'est une voix distinguée et telle qu'il y a des mois que je n'en ai plus entendue. Vous savez comment faisaient les Parisiens il y a quelques années quand un Persan se montrait à Paris, lis accouraient tous sur le pas de leur porte. Je ne suis pas Parisien et cependant j'ai fait de même. Je suis sorti du trou que vous connaissez, de mon abri, et je me suis trouvé nez à nez avec un groupe de curieux... de touristes si vous voulez ! Un lieutenant-général, un général-major, un colonel et une femme. Pan ! Deux talons qui se choquent et je suis en position, je salue. Ce devoir militaire accompli, je dévisage mes vistteurs qui à vrai dire' prêtent plus d'attention à la position qu'à moi. D'abord le général-rnajor qui me fait face. Il ressemble étonnamment à un général-major. A quoi voulez vous qu'il ressemblât ? Derrière lui le major. Il est quelconque et ne m'apprend rien. Mais mes yeux tombent sur le troisième officier et je comprends tout ! C'est le Roi ! Alors la femme... mais il n'y a pas de doute, c'est la Reine. Elle est mince, fluette, petite, simple à l'exagération mais excessivement distinguée. Elle est habillée d'un long manteau gris-jaune et coiffée d'une écharpe de même couleur qu'elle noue comme un tur-han. Cela fait l'effet d'un polo. Ils ne s'occupent guère de moi, mais admirent notre travail artistique de camouflage ! Et puis, je m'aperçois tout d'un coup que le major passe à la Reine une boîte noire qu'elle braque dans ma diiection. Je comprends et j'ai un gestt; impulsif, irréfléchi, reflux. Je me courbe pour rentrer dans mon trou, tel une taupe effarouchée. Mais )e roi m'arrêle en me disant: "Vous ne déranger pas, mon ami, au contraire ; rester,,. Et je reste, m'appli-quantàposer comme autre fois, quand nous étiorîs entre nous. Et cela fait que je figure des aujourd'hui dans la collection de guerre de Sa Majesté la Reine I Après cela, j ai dû faire ies honneurs de la pièce, bien maladroi tement d'ailleurs, car je ne suis pas canonnier ! Ce qui frappe à nous aveugler, c'est la simplicité extrême, la bonomie du Roi et de la Reine. En passant devant moi, la reine m'a salué d'une révérence de tête et d'un sourire si gracieux, si aimable qu'il m'a rappelé les plus aimables saluts que j'ai jamais reçus d'une dame! Le gé néral m'a demandé de découvrir la pièce qui est bâchée. Je me suis empressé de déférer à sa demande. Mais la pièce est immense et la bâche bien lourde. Alors vous me croyrez peut-être, le roi m'a prêté main-forte et a fait avec moi la moitié de ia besogne ! Ces deux traits nous peignent toute la visite qui a duré un quart d'heure. En entrant dans l'abri à munition, le roi a fait cette remarque assez ordinaire : "Il ne faudrait pas fumer la pipe là dedans !„ Mais on sentait que c'était la réflexion d'un homme plus habitué à fumer la bonne pipe démocratique que le iondrès protocolaire ! (s) Georges. LA GUERRE Aperçu hebdomadaire Front occidental. La semaine s'est passée en attaques généralement très fortes des Allemands sur les positions conquises par les Français entre Vauxaillon (nord de Soissons) et la rivière Suippes (à l'est de Reims). Ces attaques ont parfois réussi à enlever à nos Alliés quelques premières tranchées qui ont été reprises dans l'ensemble au cours de contre-attaques. Comme l'a écrit un communiqué Havas, on ne s'explique pas la raison de ces tentatives si meurtrières pour l'ennemi. Cependant, nous croyons qu'en ^efforçant de reconquérir les hauteurs de l'Aisne, Hindenburg poursuit un plan bien arrêté qui consiste à garantir son aile gauche en vue d'opérations probables entre St Quentin et la côte belge. Tout porte à croire que les Anglais, dont l'activité est incessante, piendront l'initiative de celles-ci. Front italien. Un succès des Italiens sur le plateau d'Asiago a été malheureusement compensé pour l'ennemi par une attaque réussie au sud du val Sugana, c'est à-dire sur un secteur adjacent. Pour le moment nos Alliés du Midi paraissent plus préoccuper d'étendre leur occupation en Albanie que de la reprise de l'offensive sur l'Isonzo. Des troupes italiennes sont entrées en Epire d'où les détachements grecs se sont retirés. Cela a soulevé une certaine émotion dans les milieux grecs de Salonique. Ce sera d'ailleurs une question délicate plus tard que celle qui consistera à délimiter les zones nfluence de l'Italie et de la Grèce d !ns les Balkans. ^Cependant il semble bien résulter du discours de M. Sonnino à la Chambre italienne, que Rome vise d'autant moins l'Epire que les Italiens sont résolus à accorder l'autonomie aux Albanais. Quand les Allemands ont-ils jamais accordé l'autonomie à une province occupée ? Par ailleurs, le programme exposé par M. Sonnino est susceptible de rallier au gouvernement italien, toutes les sympathies. En Grèce. Mais c'est en Grèce que ce sont produits les événements de premier plan, pendant cette huitaine. Le roi Alexandre, après une proclamation qui fi: plutôt mauvaise impression, ayant exprimé l'intention de convoquer la Chambie régulièrement élue ie 13 juin 1915 et donc de rappeler Venizèlos au pouvoir, ce dernier a accepté la mission de former le cabinet. Zaïmis s'est d'ailleurs effacé devant lui, ne voulant pas dit-on, se , rallier au projet d'envoi de troupes françaises à Athènes. Prétexte ou non, Venizèlos a repris en mains les rênes du pouvoir et les soldats français en attendant ceux de l'armée grecque de Salonique ont occupé la capitale. La transformation en Grèce est donc complète. On en revient au libre jeu des institutions constitutionnelles. Le temps de l'absolutisme est passé avec le règne du prince qui aura fait tant de mal à ce pays. L'importance de ces événements est considérable pour les Alliés. Non seulement leur armée de Macédoine est débarassée d'un grand danger, mais on peut tenir pour certain que laissée à elle-même, la nation grecque viendra naturellement en aide aux soldats qui se battent là bas pour préserver la Grèce en délivrant ia Serbie. En Suisse. Une vive agitation a remué cette semaine le monde politique de l'Hel-vétie. On connaît les faits : le chef du département politique de la Confédération, M. Hoffmann, a chargé un député marxiste, Grimm, en mission pro-germania à Pétrograde, de faire connaître au gouvernement russe que l'Allemagne était disposée à la conclusion d'une paix séparée. Une telle paix étant en opposition formelle avec ia décision arrêtée par les Alliés et consigné dans le pacte de Londres, la démarche de Hoffmann, membre du gouvernement suisse, portait atteinte â ia neutralité du pays. La démission qui s'imposait ne s'est pas fait attendre.La presse suisse dans son ensemble a blâmé l'attitude de M. Hoffmann. La presse de langue française en particulier lui a reproché la direction qu'il a , donnée à la politique extérieure du pays et pour tout dire ses préférences envers l'Allemagne qui l'inspiraient dans l'administration de son département. Souhaitons pour la Suisse qu'un homme plus impartial et un politique mieux a visé succède à M. Hoffmann. Son geste cependant a eu du bon. En provoquant l'expulsion de Russie du Zimmerwaldien Grimm, qui y travaillait pour nos ennemis, il a donné au Soviet l'occasion d'afficher les vrais sentiments qui animent tous ceux qu ont leur mot à dire dans le gouvernement du pays. L'acte énergique des dirigeants de Pétrograde a fait bonne impression. En Autrishe. Un nouveau ministère va se présenter devant la Chambre. Le premier est tombé pour avoir voulu affronter le contrôle des représentants du pays tant il en était peu l'émanation ; celui-ci sera-t-il plus heureux ? C'est peu probable, les événements plus forts que les calculs des gouvernements poussent les peuples parvenus à leur majorité à briser les liens qui ies enserrent. Il se peut qne l'intérêt bien entendu de ces peuples ne réclame •pas la rupture complète avec la mère-patrie — c'est Je cas de l'Irlande — alors, le pouvoir centrai est bien avisé en allant lui-même au devant des aspirations des allogènes. ACTUALITES I. ORGANISME INDISPENSABLE. La "réparation des dommages de guerre» constitue pour toute la population belge une question d'intérêt primordial. La constatation des dommages, leur évaluation, leur indemnisation, cette triple difficulté apparait d'autant plus grave qu'à raison de l'invasion, les Belges sont privés de leurs organes législatifs normaux. Il faut donc que l'initiative privée, seconde et au besoin stimule l'action du gouvernement belge en vue d'assurer la sauvegarde des intérêts belges. Ce fut la pensée qui présida à la fondation, en mai 1915, de gl'associa-tion des sinistrés de ta Flandre Occidentale, 5, Boulevard des Italiens à Paris (Président, M. Gesquière, Secrétaire, M. van Alleynnes). Ce groupement de 2400 membres a déjà rendu de grands services et provoqué de trè3 utiles décisions. D'abord restreinte aux habitants de la Flandre Occidentale, l'Association des sinistrés de la Flandre Occidentale lança plus tard un appel à tous les Belges indistinctement ; l'Association des Belges sinistrés de France, 121, Boulevard Sebastopo!, Paris (Président, M. Dusart, Secrétaire, M. Liard) provoqua également un courant d'opinion et ainsi se fonda en juin 1917 à Paris 71, Rue de Provence, l'Association nationale Belge pour la Réparation des Dommages de guerre. Cette association dirigée par un comité provisoire a pour but "d'obtenir par tous les moyens légaux la «réparation intégrale des dommages „causés aux Belges par l'effet de la „guerre„. il nous a paru utile de signaler cette initiative intéressante à nos nombreux lecteurs qui ont eu à pâtir de la guerre soit à raison de destruction d'immeubles, de dégradations aux meubles, vols au perte de titres ou valeurs etc. Samedi 30 Juin 1917. _ 3me Année, No. 1035

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Dit item is een uitgave in de reeks De klok uit België = La cloche de Belgique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Maastricht van 1917 tot 1918.

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