Gazette des Ardennes: journal des pays occupés

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s.n. 1917, 19 Maart. Gazette des Ardennes: journal des pays occupés. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82g77/
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PRIX : 5 CENTIMES Gharlerille, 19 Mars 1917 Gazette des Ardennes (Journal des Pays occupés» : ÉDITION HEBDOMADAIRE N 33 Goixteriaxit, les ]pi-i n. o i p> avix articles parus dans les IV" 363-36© EN SORBONNE * 1 ' r. <ih! aiiîie) en France les manifestations oratoires et pie phrase bien placée, un discours bien tourné y maiiqiie rarement son effet. Bien que les tragiques événements- qui se déroulent depuis plus de trente mois"aienCAïémontré qu'il y a loin de la parole aux actes et que les faits ne se laissent point commander, i'éloquencjSreste le grand moyen auquel ont recours les homiBgs au pouvoir, pour agir sur le moral du pays. Une grande manifestation de ce genre vient d'avoir lieu à la Sorbonne. Une série de représentants éminents de la France politique et littéraire y ont pris successivement la parole. Nous ne saurions, bien entendu, reproduire ici tous ces discours ; nous en résumerons cependant les principaux, en-commençant par M. René Viviani, qui parla au nom du gouvernement.Voici la substance de ce discours officiel : « Au nom du gouvernement de la République, je m'associe à tant de nobles pensées, et je ne puis vraiment que m'essayer à tes reproduire. Ce qui importe, c'est qu'inclinés devant la patrie nous communiions ensemble dans la.foi en sa destinée immortelle.Oui, bien des deuils ont accablé bien des fronts ; les larmes et le sang ont coulé. Mais la France n'a pas connu l'humiliation définitive après laquelle une nation n'est qu'un peuple sans âme ; elle a éloigné la défaite, elle approche de la victoire. Comme elle est debout dans la guerre si le sera debout demain dans la paix réparatrice, avec notre Alsace et notre Lorraine, dans la paix de la victoire, la seule que pour l'honneur de son histoire et le respect de ses morts elle puisse accepter. Après trente mois de guerre, la France est indomptable st résolue. Certes l'ennemi est campé en face d'elle. Nous ne devons ni le redouter, ni le dédaigner. Enfermé dans le réseau de fer et de feu que les alliés et la France resserrent autour de lui, à la fois inquiet et furieux, il tend, pour un effort désespéré (!), ses ressorts suprêmes. Tous les symptômes de victoire éclatent. Tous les peuples qui veulent vivre libres en Europe, les uns après les autres, se sont dressés autour de la France et voilà qu'au delà des flots, nous entendons la clameur formidable d'un »rand peuple libre qui nous apporte avec l'appui déjà ancien If; sa sympathie matérielle, son inappréciable adhésion morale. Contre le militarisme prussien qui a déchaîné le fléau, pour empêcher le retour de pareils crimes, afin que le» fils de nos fils puissent vivre libres sous le soleil, pour le droit, avec les alliés, la France est debout. Elevons-nous plus haut, à mesure que s'élève le destin de la patrie. Au revoir, missionaires de la France. Retrouvons-nou» dans les chemins de la propagande sacrée, et demain comme hier, face au devoir et au combat. » Ce discours ne contient rien de nouveau. Il revêt d'un manteau d'éloquence étincelante; les vieux arguments et les éternelles promesses de la propagande alliée. Il proclame officiellement la volonté d'enlever à l'Allemagne l'Alsace et la Lorraine, ce qui, pour n'être pas nouveau, n'en reste pas moins un problème ardu de « réalisation pratique ». Le discours le plus long fut celui de M. Paul Deschanel, président de la Chambre des députés. Ce fut, au mojen des mêmes arguments qui reviennent toujours dans les thèses officielles de l'Entente, une exhortation à la continuation de la guerre. Pas plus que les autres orateurs officiels alliés, M. Deschanel ne semble s'être aperçu de la contradiction qui consiste à ne parler d'une part que de victoires françaises ou alliées, de la Marne jusqu'à la Somme, et à dénoncer, d'autre part, le « danger » de ce qu'il appelle la « paix allemande». Il faudrait choisir. Il a eu soin de dire, il est vrai : (( Il nous faut une décision militaire. Nous devons au pays la vérité : il la mérite. Les faux espoirs font autant de mal que les échecs, et c'est l'honneur de notre peuple d'avoir su résister aux uns comme aux autres. » Persdnne ne met en doute la vaillance avec laquelle se sont battus les soldats de France. Mais de quel droit M. Deschanel ajoute-t-il : « Une paix allemande ne serait qu'une trêve grosse de guerres certaines. Si nous, arrêtions la lutte aujourd'hui no» fils seraient obligés de la rependre demain. Et pour donner pflus de poids à cette thèse officielle de la guerre à outrance, le président de la Chambre des députés a ^ajouté ceci, qui intéressera particulièrement nos lecteurs du territoire occupé : « Il y a quelques semaines, un député des région» envahies, M. Defontaine,-revenant à la Chambre au bout de deux ans et demi, nous-disait : « Ils souffrent cruellement ià-bas, dans leur âme et dans leur corps, ils subissent de dures humiliations ; ils ne mangent pas ; mais, loin de faiblir,; ils vous crient : u Surtout, pas de paix préma~ turée, pas de paix précaire, pas de paix allemande ! »

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Dit item is een uitgave in de reeks Gazette des Ardennes: journal des pays occupés behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Charleville van 1914 tot 1918.

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