Gazette des Ardennes: journal des pays occupés

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s.n. 1917, 30 April. Gazette des Ardennes: journal des pays occupés. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0dq4j/
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Pmx : S CENTIMES Charleville, 30 Avril i91 ^ Gazette des Ardennes rw - w _ 05 ^ J (Journal des Pays occupés» i? S ÉDITION HEBDOMADAIRE N° 30 pr /V »> ^ç>n^n-^±i-b les pr-iiioip&xis: a.article s parus dans les IV03 388-389 PERSPECTIVES *—■f Nos lectëlïrs ont pu lire dans les derniers numéros de la « Gazette », une série d'appréciations de critiques militaires français sur la grande offensive en cours. Dep-tïjs que la rupture violente du front allemand a échoué, près d'Arras non moins qu'en Champagne et sur l'Aisne, on prépare le public allié à l'idée d'une longue et pénible bataille «de position». Sur les perspectives qui s'offrent ainsi pour l'année 1917, le plus fameux des critiques militaires anglais, le colonel Repingtdn, donne son avis dans le «Tî'mes» du 9 avril. Citons, d'après la traduction d'un journal parisien : « Il est permis de supposer que l'Allemagne évacuera, en usant le plus possible les forces de ses adversaires, les territoires envahis qu'elle ne se propose point de conserver. Sur le front occidental, elle se retirera lentement sur la Meuse qu'elle atteindra d'étape en étape, au mois d'octobre. Verdun sera le pivot du recul ; à défaut de Verdun, ce seront les positions au Nord de Verdun. Le front de Champagne sera solidement tenu pour couvrir la retraite dans le Nord. L'ennemi se retranchera, en dernier lieu, sur la ligne Anvers-Bruxelles-Nainur-Mézières-Verdun-Metz-Strasbourg. « D'ici là, il gagnera du temps en livrant des batailles prolongées et meurtrières, où les Alliés s'épuiseront en attaquant des positions fortement défendues. On attribue aùx Allemands le projet de saigner l'Angleterre pendant l'été et de la dégoûter de la guerre par une guerre sous-marine sans merci. On suppose que la Russie, l'Italie et la Fiance, également éprouvées, ne demanderont qu'à échapper à une nouvelle campagne d'hiver. Les troupes allemandes seront ménagées le plus possible; les réserves stratégiques n'entreront en action que pour parer à tout danger au cours des étapes de la retraite. Une fois établies sur la Meuse, les armées allemandes pourront résister jusqu'aux négociations. » Nous ignorons absolument si tel est le plan stratégique du haut commandement allemand. Ce n'est, bien entendu, qu'une hypothèse. Mais qu'un Anglais envisage la possibilité, donnera à réfléchir aux Français qui seraient, eux, les premiers à en subir les terribles conséquences, d'abord parce que ce serait sur leur malheureux pays que continuerait à passer l'implacable balai d'acier de la guerre, et puis surtout parce que c'est encore et toujours à eux qu'incomberait, comme elle incombe à l'heure actuelle, la plus lourde part cle la tâche épuisante qui consisterait à « attaquer l'une après l'autre, les positions fortifiées de l'armée allemande », se repliant systématiquement. A ceux de nos lecteurs qui ont bonne mémoire, l'opinion du colonel Repington rappelera d'ailleurs certains articles publiés ici-même, il y a bien longtemps déjà. Dans notre numéro 152 du lor mars 1916, nous avons reproduit, sous le titre « Stratégie cle simple bon sens », une lettre qui nous était adressée par un spectateur neutre de la terrible mêlée. Ce correspondant occasionne] écrivait : » Les combats en Champagne et en Artois durèrent du 25 septembre à mi-octobre 1915 environ. Ils ne coûtèrent pas moins de 100,000 morts à la nation française, et qui dira le chiffre des blessés et des estropiés ? Le résultat fut, à deux points du front, un gain de terrain de 23 et 12 kilomètres de largeur et de 3 à 4 kilomètres en profondeur. « On sait pourtant que ce n'était pas là le but poursuivi, et avoué par l'ordre du jour du général Joffre, que la presse a publié. Le plan de l'état-major français était bel et bien la rupture du front allemand et la défaite irrévocable de Varmée allemande. Ce grand but n'a pas été atteint. Une deuxième tentative, à laquelle on aurait pu s'attendre, ne fut pas entreprise. La première ligne allemande ne fut môme pas enfoncée, malgré les 100,000 morts français laissés sur le terrain. Combien eussent-ils été, ces morts, si le général Joffre avait pu poursuivre plus avant ses projets. Pour réaliser avec succès la rupture décisive de la première position allemande, un sacrifice de 200,000 morts au moins eût été nécessaire. Et ce serait là le prix de toute nouvelle tentative, sans garantie de réussite, d'ailleurs. « Et alors ? Alors l'armée française trouverait devant elle une deuxième ligne de défense allemande, derrière laquelle l'ennemi serait naturellement plus nombreux que dans la première ligne, cette deuxième ligne se trouvant bien entendu renforcée par les contingents d'arrière, rendus libres par le rétrécissement du territoire occupé. Et cette position défensive serait, sans doute, établie dans un terrain plus favorable que ne l'est la plaine de Champagne. Une nouvelle percée de ce nouveau front serait donc nécessaire, qui coûterait certainement encore'une fois 200,030 morts. « Il n'est pas un chauvin français qui oserait espérer que cette percée rejetterait d'un coup l'armée allemande jusqu'à la Meuse. Mais laissez-moi admettre que, par impossible, les événements prennent une tournure aussi défavorable que possible pour l'Allemagne, en sorte que l'armée allemande ne pourrait tenter une nouvelle résistance que sur la ligne de la Meuse, à l'abri de ses puissantes forteresses. « Ici la situation deviendrait, tout d'un coup, bien plus favorable aux Allemands. Le transport des troupes et des munitions serait plus court et plus facile et la ligne à défendre sensiblement réduite.

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Dit item is een uitgave in de reeks Gazette des Ardennes: journal des pays occupés behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Charleville van 1914 tot 1918.

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