y*' m »' .»» --■,<#■ r'l*.^!f 'f' ^"y ■nyi^nm ii m WF.PIJ ntii m "^»/;j4.;jk■■■«y«if''tw"»« Vitigt-deuMBème année. — No 215 "^' ""■■"' Lundi 3 Août 1914 Arrondissements de Soignies, de Thuin et de Charleroi (Ouest) 50 c< ABONNEMENTS Faits divers : 1 fr Pour s'adresser. ■ .a « a i Î Un an . Trois mois . v ÉTRANGER: LA DIFFÉRENCE DE PORT EN fr. — /0 00 5.50 r, 3 00 PLUS. Directeur a G. *SOMVILLE BUREAUX : RUE WAUCQUEZ, SfLA LOUVIERE TÉLÉPHONE 4-9 •J U1IL1J . | il,>^J11 V1UIJUC Xt^£l' Pour les annonces provenant, resser. à l'Office de Publicité, 36, ANNONCES: 4# page, petite ligne : 20 c. — 3e page, réclame : 50 - Chronique régionale : 2 fr. •— Insertions judiciaires . 3 frd '.sons êtranaères au Hainauî*. mai rue isons étrangères au HainauJ^ ie Neuve, Bruxelles,} POUR LES FAMILLES DES RAPPELES Le bourgmestre de Bruxelles vient de prendre l'initiative de la formation d'un comité placé sous le patronage des bourgmestres de l'agglomération et des grands Cercles de Bruxelles en vue d'ouvrir une souscription publique au profit des familles nécessiteuses de miliciens de l'agglomération bruxelloise appelée sous les drapeaux. Nous croyons savoir, d'autre part, que, sur l'initiative de son président, M. Gustave des Essarts, l'Association de la presse belge organise une souscription identique. lia spectacle réconfortant Russie cessait de menacer l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie. L'article se'termine en disant : Pendant que le gouvernement allemand intervenait, sur la prière de la Russie, celle-ci mobilisait toutes ses forces de combat et menaçait par ce fait la sécurité de l'empire allemand qui n'avait, jusqu'à ce moment, pris aucune mesure militaire. Ce n'est donc pas par le fait de l'Allemagne, mais plutôt contre sa volonté, ainsi qu'elle l'a montré, que le moment est venu de appel aux forces de la défense. Les flottes anglaises et aïiciikttmiw DANS LA MER DU NORD La Belgique a fourni hier à l'Europe en armes un magnifique spectacle ; à ses citoyen?,, un exemple merveilleux de dignitéet de calme réconfortant.En ncul heures, sur l'appel de leur Souverain, cent (vingt-cinq mille hommes, riches, bourgeois, artisans, ouvriers, répondant à la yoix pressante du tocsin, ont quille brusquement, dans l,i nui! ou dans la pâle lueur de l'aube, femme,en funis, parents, amis, et sans un cri, sans un murmure, 'ils ont regagné par les moyens les plus directs le dépôl qui leur était assigné. A. vnvYi, hier la rentrée des miliciens était effectuée et l'armement commençait aussitôt.Demain. aprè«-demain au plus tard, la mobilisation ^era complète et la concentration de toute notre vaillante armée, placé.' sur le pied de guerre suivra immédaienient, devançant ainsi, et de loin, les efforts similaires de nos puissants voi- Parallèlemént, toutes les mesures ai soit de. la mobilisation s'organisent dans un ordre admirable : logement des troupes cantonnées, réquisitions, entrée en scène de la garde civique, tout cela se fail avec calme, posément, sous le moindre f rouble. Chacun est à son poste chacun, connaît, exactement, la tâche qui lui incombe, les chefs comme les simples soldais sont animés du meilleur espril et comprennent quo, dans les circoe.sîan^es graves i^ue nous traversons, la ferme volonté de bien faire, l'oubli des petits heurts, des fégf • froissements, des quelques accrocs qui pourraient se produire, sont la condition du succès I'm commun élan patriotique emporte tous les ccems. la confiance rè^ne. Tout le monde se rend compte que nous serons prêts bientôt, et on peul l'ajouter, bien prêts. Oui, le mouvement auquel nous assistons est vraiment superbe, superbe ?X rassurant. Nous le? ayons m» les réservistes. Bier, arrachés ai) sommeil par l'ordre inexorable. Nulle protestation, nulle crainte. Au contraire, une volonté active, une détermination calme et reflet hio. Beaucoup d'enîr'cux, préparés à l'éventualité cki rappel par une vision clairedu danuer extérieur, ne s'accordèrent même pas les quelques heures de 3ommeil que l'avis de rejoindre autorisait encore» Ils partirent aussitôt, à pieft, désireux de devancer l'appel de la patrie et d'ôhe les verniers à se soumettre à sa loi. Sans doute, on a versé quelques larmes. hier. Ces larmes sont trop naturelles pour - ne point être respectables Mais jeH^s qui les on! laissécouler comprendront, maintenant que la fièvre de la première émotion est passée, que la présence sous les drapeaux des êtres chers dont elles déplorent le brusque départ est le plus sue garant de la sécurité de leur foyer, ; que les jeunes hommes qui portent aujourd'hui l'habit militairedéfendent l'intégrité d'une terre sacrée par leurs vertus et arrosée de leur sueur, et que ce n'est qu'à f pes boo escient que la patrie leur demande un sacrifice peu lourd pour leur dévoûment à la chose publique. •4 C'est à quoi réfléchiront aussi ceux qui nous sont restés. Ils songeront que les millers de bons citoyens arrachés è leur famille remplissent une tâcbe glorieuse mas lourde, et que sous l'uniforme plus moderne du solral-citoyen, l'effort qu'on leur demandera sera amplement compensé par la satisfaction qu'ils doivent éprouver parfni ceux qui leur sont chers. Toute la population comprendra son devoir à celte heure grave. De minute en minute, les événements seprécipitent et les mauvaises nouvelles s'accumulent. , Charnu conservera son calme, et fera son devoir tout son devoir. Et que Dieu protège la Belgique î emagne ra la guerre à ne lettre de l'ipiscopal Mge S. E. le cardinal Mercier, arch évoque de Maliaes et se- collègues de t'épiscopat belge, viennent de publier la lettre que voici : AU CLEEGÉ ET AUX FIDÈLES Nos très chers confrères, L'heure est grave. L'angoisse étreint les cœurs. Des enfants, des épouses", des mères pleurent Cependant, nos vaillants soldais partentd'un pas.ers nos frontières, décidés à défendre, s'il le faut, l'indépendance du sol natal. Saluons-les avec respect, ces braves ! Que noire parole, interprèle de la vôtre, aille leur dire noire confiai.•( ni lie sympathie ! Qu'elle leur soi, dans leurs incertitudes, un réconfort ! Demain, dimanche, 2 août, dans routes Ir. églises, un salut sera chanté,auquel les représentants des pouvoirs publics et les familiesseront convoqués avec une insistance particulière, afin qu'il plaise à Dieu de détourner de la Belgique et de l'Europe les dangers qui les menacent. Les prêtres, a partir de demain, diront, tous les jours, les oraisons de la messe « Pro Pace ». « Dieu, Maître souverain" des royaumes » et des rois, Vous qui nous frappe/ pour » nous guérir, cl nous épargnez par bonté ; » soyez miséricordieux: envers nous ; main» tenez-nous, par notre puissance, le bien» fait de la paix,et donnez-nous d'en profi» ter pour l'amendement de notre vie. » Nous vous le demandons par Notre Sei» gneur Jésus-Christ. » (1) Désiré-Joseph, cardinal Mercies, archevêque de Matines ; Antoine,cvêquQ de Grand ; Gustave-José oh, évêque de Bruges ; Charles-Gustave, évêque de Tournai ; Thomas-Louis, évêque de Namur ; Me it'm-Hubert, évêque de Liège. Un remorqueur Flessingue, samedi. de haute mer qui est rentré vendredi à Flesingue a rapporié qu'il avait rencontré la nuit dans, le Nord 17 grandes unités de i Ilolie allemande fdant vers le Shakerrack tous feux éteints. La nuit dernière des —'ntes signalèrent la présence de cinq navires de guerre anglais près du feu de Noordhinder. D'après les nouvelles qui ont suivi plusieurs flottes anglaises croisent dans la mer du Nord au nord de Flessingue. Tous les navires allemands ont dû rebrousser chemin. Le navire postal « Marnz » qui devait aller- à Baltimore est toujours ancré à Flessingue. Il n'a débarqué personne bien qu'on ait préfendu qu'il devait permettre aux hommes, ^appelés de débarquer. Le navire < bai bonnier « Rom » de Cardin à Hambourg est i entréce matin de bonne heure et a jeté ' mere à Flessingue. Le malin un autre charbonnier allemand le « Moto » de Newcasthe à Hambourg a reçu également avis- de se diriger sur Anvers. A Flessingue le croiseur cuirassé « Zeeland » est sou- t»f( ->ion prêt à rejoindre le reste de la Botte hollandaise, française. A la frontière franco-allemande Dènni« le >*} juillet jusqu'à ce jour,^les.ÂneinânrF om placé des«m-iréra- bles a l'e^i de Thionville et de Metz. Les avant-postes formés de houpes nombreuses barrent immédiatement la .frontière française. Des patrouille? circulent sur celle-ci et quelques cavaliers allemands ont même pénétré p^ndc.n! quelques instants sur le territoire français. D'autres actes graves ont été commis. Les communications télégraphiques et téléphoniques ont été coupées. Les rouies ont été barrées et interdites par les soldats. De nombreux automobilistes voyageant en tourisies ont vu leur voiture confisquée. Des. voies ferrées sur le territoire allemand et à provimitede la frontière ont été détruites et des mitrailleuses placées, en Trois locomotives appartenant à la Corm pagnie des chemins de fer de l'Est ont été arrêtées à Monlreux-Yieux et une quatrième à Amanvillers et mises dans l'impossibilité de rentrer en France. Il n'existe plus à l'heure actuelle de transit entre la France et l'Allemagne. Dans le G.-D. de Luxembourg (1) Prière exiraiie de la Messe « 'j'empore Belli ». ACTES OFFICIELS Le Mom i m '\ publie : Un arrêté royal convoquant la Chambre des représentants et le ^énat, :n .session extraordinaire, pour Je fi -août. Des arrêtés royaux autorisant la Banque Nationale de Belgique à fabriquer et à mettre en circulation des billets de cinq francs. Pour éviter les manifestations intempestives Voici le texte d'une circulaire envoyée par le Ministère de l'Intérieur au gouverneurs de province : Bruxelles le 1er août 1914 Monsieur le Gouverneur, Au milieu des événements qui se préparent, la Belgique est décidée à défendre sa neutralité. Celleci doit être respectée mais la nation a pour devoir de prendre à cet effet toutes les mesuies que peut comporter la situation. Il importe donc que la population unisse ses efforts à ceux du Gouvernement, en évitant toute manifestation qui serait de nature à attirer au pays des difficultés avec l'un ou l'autre de ses voisins. A cet effet, il convient que MM.les Bourgmestres prennent immédiatement des arrêtés interdisant tout rassemblement qui pourrait avoir pour objet de manifester des svmpathies ou des antipathies à l'égard de l'un ou de l'autre pays. Il importe également que par application de l'art. 97 de la loi communale, le collège des Bourgmestres et ■ Echevins interdise tous spectacles cinématographiques ou autres qui auraient pour objet de représenter des scènes militaires de nature à exciter les passions et à provoquer des émotions populaires dangereuses pour l'ordre public. Vous pouvez, Monsieur le Gouverneur, prendre immédiatement les mesures pour que ces instructions soient appliquées sans retard. Le Minisire, (a.) Paul BERRYER. APPRÉHENSIONS ET ALARMES La perspective d'un conflit aimé dans les Vosges a fait naître ici de sérieuses inquiétudes. Il es.l vrai q\w. la « trouée du Luxembourg ». depuis tantôt deux ans qu'elle est découverte, a été soigneusement bouchées à ses deux issues et qu'elle n'est plus faiteaujourd'hui pour tenter un envahis'.,ou Toutefois, le cauchemar persiste d'une violation possible de la neutralité luxembourgeoise par un belligérant. Une surveillance activeest exercée le long de ta Moselle par l'administration militaireprussienne, laquelle., comme on lit', a considerabement augmenté ses forces dans la réuion de Trêves pour se mettre à l'abri d'une armée traversant le Luxembourg. Les ponts sont barrés, la nuit par des tombereaux chargés de pierres ,1 des ronces artificielles. Le passage es! libre le jour, mais les voyageurs, à leur entrée en Prusse, sont soumis à un examen rigoureux: L'or disparaîl de la circulation. Depuis quelques jours les épiceries et magasins de comestible^ sont liliéralement pris d'assaut, la plupart des ménages cherchant à fairedes approvisionnements, et certaines'denrées atteignent déjà des prix fantaisistes. La famille erand-dncale, oui devait se rendre à Hohenbourg, dan* les. Alpes bavaroises, a ajourné son départ. A LA FRONTIÈRE On annonce que la gare frontière du Grand-Duché. Trois CE QUE SERAIT UNE GUERRE EUROPÉENNE Si le conflir austro-serbe ne se dénoue pas d'une façon pacifique, et que les puissances de la Triple-Entente d'une part, et de la Triple-Alliance de l'autre, entraient Nouvelles du Jour AUX CHEMINS DE FER Service des voyageurs — Relations avec magne. — L'administration des cheHiios deler annonce que le trafic des voyageurs avec l'Allemagne est complètement su.»],rimé via Blèybérg, via Hesta et via Athus. Via Sterpenich les trams ne aepasj>ent pas Luxembourg. Par ces diverses directions on ne délivré plus de billets que jusqu'à la frontière. " F ,ur les relations via Esschen, Hamcnt et LahaeHep des billets directs sont encore émis, mais sur réserve. TRAIN DE PLAISIR TJn train de plaisir pour le littoral (Ostendc, Blartkenberghe ou Heyst), sera mis en marche Je dimanche 0 août au départ des bureaux ci-après : 'famines, Aiseau, Farciennes, Le Campinair3, ChâtelineauCbâtelet, CouilletMonti-gnies, Charleroy (Sud), Marchienneau-Pout, Roux, Courcelles (Moite). (Pour les prix et horaires, consulter les affiches). LE MARIAGE DES RAPPELÉS Des jeunes gens qui furent douloureusement surpris, ces rappelés qui devaient se marier hier : lorsqu'ils se présentèrent a l'hôtel de ville, l'officier de l'état civil eur sigi>fia qu'il ne pouvait .'es marier, l'autorité militaire avait fait opposition a leur mariage du fait de leur rappel sous les dnpeaux. A Saint-Gilles, cinq cas se sont présentés. Les petites fiancées pleuraient à chaudeL. lart es. îl y eut là un moment d'émotion qui gagna tous les assistants. CHEZ LES SOCIALISTES Le ccnseH général du parti socialiste belge est corwoqué pour aujourd'hui dimanche, à W heures, à la Maison du Peuple de Bruxelles la Belgique est neutre Un avis officiel, publié au « Moniteur >: de ce matin est ainsi conçu : L'Autriche-Hongrie et la Serbie se trouvant en état de guerre, le gouvernement rappelle -aux nationaux que la Belgique est perpétuellement neutre et que tout acte contraire aux devoirs de la neutralité doit être évité avec soin. Le code pénal contient la disp ) ition suivante qu'ii peut être utile do signaler à l'attention publique : « Art. 123. Quiconque, pai des actions hostiles non aprouvées par îe gom ment, aura exposé l'Etat à des hostilités de la part d'une puissance étrangère, sera puni de la détention de cinq ans et si des hostilités s'en sont suivies, de la détention de dix & quinze aas. L'AI De St"Pétersbourg,viâ Calais, 1er août ?10 h.28du soir, OFFICIEL: L'ambassadeur d'Allemagne, au nom de son gouvernement, a remis au ministre desaffaires étrangères, à 7 h. 30 du soir, une déclaration de guerre. L'Iilœpe nbillK L'Allemagne a décrété la mobilisation générale pour ce dimanche 2 août. La Frame mobilise Paric , samedi soir : (Officiel) : On a apposé les, affiches décrétant la mobilisation générale, dont le premier joui commence le 2 août, à minuit 1, pour expirer à 23 h. 59. L'ambassadeur sTfifaap quitterait Paris Paris, samedi soir : L'ambassadeur d'Allemagne a annoncé (peut-être pas officiellement), qu'il quittera ce soir Paris.- LaÉassafa k Francs aurait quitté Berlin L'ambassadeur de France et tout te per! stfnifèi de l'ambassade française ont quitté Berlin samedi soir. (Sous réserves). Ordre est donné aux vapeurs allemands tenant la mer de gagner les ports neutres. Un particulier d'Ymuiden (Hollande) ayant à domicile une installation de télégraphie sans fil a saisi par hasard un marconigramme de la station de Norddeisch disant que « l'Allemagne télégraphie à tous les vapeurs allemands tenant la mer de se rendre avec la plus grande rapidité au port neutre le plus proche. ». Le délai de l'ultimatum à la France prorogé Une dépèche de Paris, annonce que le délai de l'ultimatum allemand a été prolongé, de commun accord; de 48 heures. La réponse doit être donnée lundi à midi. LA SERBE & LE MONTÉNÉGRO DÉCLARENT LA GUERRE A L'AUÏRiCHE Une proclamation du Régent serbe annonce, avec le concours du Montenegro, laguerre contre l'Autriche., LE DANEMARK DÉCLARE SA NEUTRALITÉ Le gouvernement danois déclare qu'il conservera une neutralité complet© dans la guerre auslro-serbe. BELGRADE N'EST PAS ENCORE PRISE Nisch : Les batteries de canons de siège autrichiennes placées sous la position de Semlin commencent à détruire les maisons de Belgrade. Du côté ouest oa entend une forte canonnade. Une usine métallurgique et le monopole des tabacs ont été détruits, et même la cathédrale a été endommagée^ ISSÎ déclare laR Le- principales rues ont eu à souffrir bus. yarlillere soi be ne répond pas. Jn espion au1 i bien qui donnait le signfl, sur ie toit d'une maison de la vile, à "artillerie, a été arrêté; NTisch, vendre.li, 0 h. 32 matin : Des attaques se sont produites cette nuit rents points. Le bombardement de -ade a repris à 11 heures. Une fusil- nouriie s'est engagée autour du pont sué la Save, qu a été dynamité. NXsch, sans date : Cette nuit, de minuit et Jcmi à 1 heure, les Autrichiens ont tiré -M Belgrade des bords du Danube, une ùiIliade sans résultat. A la même heure, de) locomotives amenant du matériel rou'aiit' ont clé découvertes par leurs projecteurs au moment où elles sortaient de Belgride. Elles ont essuyé le feu de leurs cancös, mais ont réussi à s'éloigner sans éprouver de dommages. Le reste de la nuit, à partir de 2 heures, . éié calme. DEUX BATEAUX SERBES COULÉS Nisch : Deux bateaux de la société de navigation serbe ont été coulés. LE JOURNAL OFF!Ci£UX ALLEMAND EXPOSE LA GEHïm DU CONFLIT, ET IMPUTE A LA RUSSIE LA RESPONSABILITÉ DE CE QUI ARRIVERA. La « ISorddeulsche Allgemeine £eiamg » i.e un article intitulé « La genèse » qu'au cas où la Jfesie assumerait le rôle de prooucui d«aienJsudslave, qui a pour objet de 'Ynruire' lamonarchie austrohongroise, ï'inl rê vitaldel'Allemagne serait, de mamicn.i atactela monarchie austro-hongroi>e wùi lui es1nécessaire pour garder sa propre farce aumilieu des adversaires de 1 .'•>! e^ de l'ouest. L'article expose ensuiteeommern -''Allemagne a participé avec te plus gra^d dévouement à tous les efforts qui avaient pour but le maintien de. la paix européenne et principalement tous les efforts faits, oa? l'Angleterre pour intervenir entre Vienne et Saint-Pétersbourg. L'article souligne enfin que déjà le 26 juillet des nouvelles dienes de foi étaient vêes à j^'-'ioi tonnant au gouverne»ruenr allemand l'occasion de dire que les préparatifs militairesde la Russie la forraeni a prendre î<^ menus précautions. ' aralifs consistaient dans la mobilisation ci r-umée, mois mobilisation sini-erre. Le Ces déclarations, le chef de. l'étàt-major russe îes a encore confirmées. \e 90 juillet, malgré que des nouvelles indubitables ne laissaient ar.rnn douiesu- !» ■'ait qu< les préparatifs militaires russes étaient eu pleine action & la fiontière allemande. Le 99 juilletarriva une 'iépeche du tsar suppliant l'empereur de l'aideidans ce moment difficile. 11 le priai!,pour éviter le malheur d"une guerre européenne, de faire tout son possible pour que son alliée n'aille pas hop loin. Le nv ae jour, l'empereur répondait, dans un long télégramme, qu'il acceptait dé îouer le rôle d'intermédiaire que le tsar lui proposait, au nom de leur amitié,et qu'il éiaiidisposé à l'aider.En conséquence, une actiondiplomatique fut immédiatement engagée à Vienne. Pendant que celle action étaiten cours arriva la nouvelle officielle que la Russie mobilisait contre l'Auiri lie-Hongrie. Immédiatement, par une dépêche au tsar, l'empereur Guillaume déclara que celle mobilisationcomprometlaille îôl"d'intermédiàire qu'i avait accepté sur les supplicationsdu tsar et le rendait même impos.sibte'. Malgré cela, l'actioneniamée à Vienne se poursuivait. Et simull uiément le gouvernement allemand appuyait les propositions anglaises qui tendaient au même but. Aujourd'hui samedi, devait être prise une décision relativement à ces propositions média (rices. Mais avant que celte ilécision eût pu être prise, arriva la nou\ :He officielle au gouvernement allemand qu< l'ordre de mobilisation pour toute l'armée et la marine ru*se avait été lancé. ^ L'empereur adressa une dernière dépêche au tsar dans laquelle il montra que sa responsabilité le forçait à prendre des meSures définitives pour la sécurité de 1 empire II serait allé pour maintenir la paix universelle jusqu'à la dernière limite du po^ible. Ce ne sera pas lui qui portera la ,, ^bililé de la calamité qui menace Miant le monde. C'est lui qui aura toujours maintenu une amitié fidele au tsar et au peuple russe. La paix de 1 Europe pourrait encore être maintenue » la i « en hce, sait-on quelles formidables masse* d'hommes seraient jetées les unes conte le* autres et quelles fortunes la guerre engloiu tirait ? Voici des chiffres, d'après des statists ques dignes de foi, dont celles de M. Charles Pichet miembre de l'Institut; sans tenia compte des récentes réorganisations mili-» taires en plusieurs pays, qui n'ont pu en-, core sortir leurs effets. Les différents payg pourraient mettre.sur pied, armée et ma-» rine : la France, 3,400,000 hommes ; l'Angleterre, 1,500,000 ; la Russie 7,000,000, soit 11,900,000 pour la TripleEntente ; rAllemagne.,3,600,000 ; l'Autriche, 2,600,000, et l'Italie 2,800,000 soi« 9 millions pour la Triple-Alliance. Il faupour fe^iputer environ 400,000 hommes hommes, dont pfôil au total 21,306,000 aux prises sur les champs cni">jjjé seraienfi core ne tient on pas cmnple des fttRau pays, que l'on suppose susceptibles de rester sur la dtfensive, mais qui pourraient être englobés dans la conflagration : la Roumanie,la Bulgarie.la Grèce a, l'Orient ; la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, S l'Occident ; chacun d'entre eux alignant ea moyenne 300,000 hommes. Quant à ce que cela coûterait en arms* menls, équipements, ravitaillements, transports, ruines, etc. M. Richet l'évaluait il y a un an de troi.-> à quatre cents millions de francs par jour ! La solde et la subsistance — hommes et chevaux — des troupes absorberaint seules quatre-vingt-dix million9 quotidiennement, les munitions et les transport s une cinquantaine de millions ; ajou-tezy la solde des*ouvriers des arsenaux ; les ambulances, les équipements, la destruction des flottes, des ouvrages, d'art, des villes et villages, la dépréciation des propriétés, l'arrêt de toute vie économique, le renchérissement des denrées de première nécessité, etc., et jugez quelle accumulation de ruines, quel épouvantable cataclysme représenterait une guerre européenne, 1 EN BELGIQUE SUPPRESSION D'UN CERTAIN NOMBRE DE TRAINS L'administration des chemins de fer se trouvera vraisemblablement dans l'obligation de supprimer un certain nombre de trains de voyageurs pendant une courte période, par suite des nécessités de la mobilisa iioo Le public est instamment prié de vouloir bien s'enquérir en gare, avant le départ, des mesures prises à cet égard, et de tenir compte de ce qu'une régularité parfaite dans la marche des trains ne peut être garantie pendant les journées consacrées au transport des troupes. On engage vivement le public à retarder les expéditions de marchandises dans la mesure"du possible pendant la période encombrée de la mobilisation. L'AGE LIMITÉ DE L'ENROLEMENT Pour les enrôlements l'âge limité des engagements volontaires a été porté à 45 ans. Pour la formalité, il faut s'adresser au commandant de la province muni d'un certificat (de moralité) délivré par l'administration communale 'Les intéressés après examen physique a l'hôpital militaire seront dirigés sur le dépôt, de la division dans laquelle ils désirent entrer et après leur instruction terminée vers les régiments de leur choix. N. B. important, nous dit-on, au département de la guerre : ils veilleront à avoir, de solides souliers de chasse. LA GARDE-CIVIQUE fera le service d'ordre à la rentrée . de la Cbamhre, Elle remplacera les carabiniers. LES BILLETS DE 5 FRANCS Depuis plusieurs années déjà, la Banque Nationale a fait confectionner des billets de 5 îrancs qu'elle gardait en réserve. Ces billets étaient prêts à être mis en circulation. Il n'y manquait qu'une date et le paraphe du gouverneur. En présence de l'affolement vraiment inconsidéré du public, la Banque complète en ce moment les inscriptions de ces billets de 5 francs, et, si nous sommes bien renseignés, ceux-ci seraient mis en circulation mardi prochain. LES COMMUNICATIONS BRUXELLES-PARIS Bruxelles, 1er. — Les communications téléphoniques avec Paris sont coupées. On annonce que seuls le ministre des affaires étrangères de Belgique et le ministre de France peuvent communiquer avec Paris D'autre part, les télégrammes même urgents, mettent au minimum huit heures pour arriver à Paris, et vice-versa. NOTRE RÉSERVE ALIMENTAIRE D'après le recensement agricole de 1900, le rendement annuel moyen, en grain, pour les diverses céréales, est de : 397.433.000 kilogrammes pour le froment; 588.130.000 kilogr. pour le seigle ; 18.867.000" kilogr. pour le méteil et 34.321.000 kilogr. pour l'épeautre. Or, 100 kilogrammes de farine sont fournis respectivement par la mouture de :144 kilogr. de froment, 151 kirbgr. de seigle, 140 kilogr. de méteil et 174 kilogrammes d'épeautre. . La récolte de cette année pourrait nous procurer : .276.002:000 kilogr. de farine de froment; 408 569.000 kilgr de ^seiglei; 12.834 000 V.ilogr. de méteil et 19.7.^4.000 kilgr. d'épeautre. Soit au cotai 717.129.000 kilogrammes <*• farines. ,.,,* la production journalière moyenne a* la minoterie étant de 3.500 kilogrammes, si nous admettons cette production comme étant la consommation journalière du paysla Belgique produit des céréales pouvant nourrir ses habitants pendant 205 jours soit pendant 6 mois et 25 jours.

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