Informations belges

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14 januari 1918
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s.n. 1918, 14 Januari. Informations belges. Geraadpleegd op 21 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n012x45/
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N° 574 bis bis 14 Janvier 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — La Belgique pierre de touche des intentions allemandes.— Discours de M. Balfour, ministre des Affaira* étrangères anglais. — Parlant à Edimbourg, le 10 janvier lv>l8, sur lesbuts de guerre des Alliés et des Empires centraux, M. Balfour, ministre des affaires étrangères anglais, a dit notamment : « Si je fais allusion à la Belgique, ce n'est point que j'aie l'intention de redire l'istoire d'horreur commencée lors de l'invasion par l'Allemagne d'un pays que, par traité, elle était obligée à protéger et qui a continué, sans interruption, jusqu'au moment où je vous parle et qui continuera jusqu'à ce que l'Allemagne soit expulsée du territoire belge. Je ne vais pas répéter cette histoire, mais je désire exprimer, à propos de la Belgique, une chose qui, à mon sens, caractérise nettement les méthodes et la morale allemandes. « Vous le savez, certains ont parlé de termes de paix possibles. Quel est l'un de ceux-ci que, pour autant qu'il les concerne, ils rejettent sans hésitation et d'une manière absolue ? C'est la suggestion qu'ils feraient quelque chose en vue de la restauration du pays que, enfreignant toute morale internationale, ils ont complètement détruit. Imaginez ce que l'Allemagne a fait à la Belgique et comment elle se propose d'abandonner cette dernière, si elle l'abandonne, après la guerre. « Comme vous le savez, il existe toute une école d'hommes d'Etat allemands qui professent que lâcher la Belgique serait commettre une criminelle folie. L'amiral von Tirpitz, récemment encore l'un des ministres du kaiser les plus écoutés, récemment encore chef de 1 Amirauté, l'inventeur de la guerre sous-marine, un homme d'autorité représentant une grande partie de l'opinion publique allemande, a, si mes souvenirs sont exacts, annoncé que l'abandon d'Anvers, de la côte belge, de la Mer du Nord, serait fatal à l'Allemagne ; je pense bien aussi que, dans un de ses moments les plus extravagants,, il alla jusqu'à dire que si l'Allemagne voulait retirer de cette guerre tout ce qu'elle devait en retirer, il lui fallait s'assurer la possession non seulement d Os-tende et de Zeebrugge, mais aussi de Calais et de Boulogne. « C'est là, naturellement, l'école allemande extrémiste ou l'une des écoles allemandes extrémistes, dont l'extrémisme n'entraîne pas nécessairement la faiblesse. Mais laissons celles là de côté, et considérons les éléments plus raisonnables, dans la. vie publique allemand»', qui, eux, reconnaissent possible la nécessité de rendre la Belgique : même ceux-ci, les hommes raisonnables et modérés, établissent comme principe absolu qu'on ne peut demander à l'Allemagne d'aider à tirer la Belgique de l'état où l'a mise l'Allemagne et à la replacer dans les conditions où celle ci l'a trouvée. Maintenant, dans quelles conditions l'Allemagne laisserait-elle la Belgique ? La Belgique est une pelite contrée, très peuplée, industrielle. La plupart de «es habitants dépendent, dans une large mesure, des installations, des machines, les industries, lentement et efficacement établies et qui ont suscité l'admiration de tous les autres pays industriels du monde. « L'Allemagne a vidé la Belgique de toutes les matières premières, de toutes ses machines. Si elle lui a laissé les mines, c'est dans son propre intérêt et si les forces allemandes quittaient la Belgique demain, elles abandonneraient une population misérable et mourant de faim. Et pourtant les Allemands pensent, apparemment, qu'il est contraire à l'honneur de l'Allemagne de faire quelque chose pour remédier à 1 amère injustice qu'elle a commise de sang-froid et sans le moindre scrupule Car il ne s agit pas d'injustice perpétrées en hâte, par une soldatesque indisciplinée, mais de blessures préméditées infligées à une nation innocente et inoffensive. La Belgique n a rien fait à l'Allemagne. L'Allemagne était liée à la Belgique par traité. Les plus hauts délégués avaient reconnu ses obligations. Cependant, toutes ces obligations, comme nous ne le savons que trop bien, furent déchirées et jetées aux vents. « L'excuse donnée est celle de « nécessité militaire », une excuse vide, vague, futile. «... Toute nation animée d'une étincelle de sentiment généreux, consciente que les obligations internationales ont quelque force, reconnaissant avoir brisé tout lien d'honneur, ne dirait-elle pas : « Nous devions le faire ; nous ne pouvions faire moins. Mais, à présent que la nécessité urgente et impérieuse est passée, nous ferons, naturellement, tout ce que nous pourrons pour réparer les injustices et les malheurs causés par nous en violation de nos;obiigations, et qui, nous l'admettons, ont causé un grand préjudice à des voisins innocents et inoffensifs ? » (Applaudissements). L'Allemagne, parait-il, a un sens de l'honneur différent, une opinion tout à fait étrangère de l'obligation de générosité et elle annonce, devant le monde entier, que l'on porterait atteinte à sa dignité en lui demandant de faire quelque chose pour réparer les outrages cruels que, depuis trois ans, elle inflige, sans relâche et sans remords, à un malheureux peuple. » Les commentaires ci-après, tirés d'un leader du Daily Ohronicle (il janvier 1918) mettent bien en lumière la valeur de pierre de touche de la Belgique vis-à-vis des intentions allemandes : « Mais, combien l'opinion allemande est loin de regretter ses péchés contre la société internationale appert très bien, ainsi que l'a dit M. Balfour, de la furie avec laquelle elle repousse toute suggestion relative à des compensations et à la restauration de la Belgique par l'auteur de l'injustice. Aussi longtemps que cette colère ne cesse pas, que l'esprit allemand ne voit pas que rendre à la Belgique, bien loin d entacher l'honneur allemand, est le seul chemin vers la purification de ce dernier, il est trompeur et dangereux d'exagérer le point auquel on peut discerner l'existence d'éléments favorables à un accord entre les belligérants. (xx) — L' « Almanach de Bruxelles » contre 1' « Alraanaoh de Gotha » — M Jean de Bonnefon, l'homme de lettres français bien connu, vient de publier, pour faire concurrence à l'AImanach de Gotha « instrument de kultur posant au bréviaire international des Ambassadeurs », l'Almanach de Bruxelles, « ouvrage international en l'honneur de la France et des pays alliés et sous la protection de la neutralité belge si cruellement violée ». Un portrait de M. Poincaré sert de frontispice au livre qui contient aussi une jolie esquisse du Roi Albert par M. Besnard.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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