Informations belges

1185 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 02 Maart. Informations belges. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cz3222vj6z/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

N° 621 bis 2 Mars 1918 INFORMATIONS BELGES L'As belge Thieffry. — Une brillante carrière. — Ce que disent ses camarades de l'aviation. — (Front belge, février 1918).— C'est avec une inexprimable tristesse que notre aviation a appris que le grand as Edmond Thieffry était tombé au cours d'un combat inégal, le 23 février à midi, en face de Dix-mude, dans les lignes allemandes. Notre groupement d'aviation de chasse perd en lui le plus vaillant de ses champions. La liste noire s'allonge : après Kerwijn, De Meeus, Robaert, Braun/Ciselet, Glibert, Anciaux, Verhous-traeten, Verbessem, de Wood et tant d'autres, disparaît celui qui avait mis tant d'ardeur à les venger. Thieffry avait vingt-cinq ans. Il avait fait ses études à l'Université de Louvain et était docteur en droit. Appelé à la mobilisation, au bataillon universitaire du 14e de ligne, il avait été attaché comme motocycliste particulier au général Léman, commandant la Position fortifiée de Liège. Il s'y distinguait par des reconnaissances hardies et fructueuses Au cours d'une de celles-ci, il est fait prisonnier à Herstal avec la compagnie à laquelle il portait des ordres. Il s'échappe, vit deux jours dans Liège occupé par les Allemands, puis passe en Hollande où il est interné à Alkmaar, en Frise. Il parvient à force de ruse et d'audace à s'échapper de nouveau et rejoint Anvers. Faisant partie des estafettes motocyclistes de la 3e division d'Armée, il a l'occasion d'affirmer encore ses brillantes qualités d'éclaireur. Dès le début de 1915, la guerre de mouvement étant terminée, il sollicita avec instance son passage à l'aviation. Il l'obtint enfin le 15 juin 1915. Doué d'une très vive intelligence et d'un esprit d'observation très aigu, il effectua en volontaire, en plus des vols de réglage d'artillerie, qui lui étaient commandés, de multiples missions de bombardement tant de jour que de nuit, et où chaque fois il étonna ses chefs et ses camarades par une hardiesse et un courage vraiment exceptionnels. Il paya la rançon de sa témérité. En six mois d'aviation de réglage il fut abattu six fois par le tir de l'artillerie contre avion ou par des balles de mitrailleuses, mais il parvint toujours à descendre dans nos lignes. Le 19 février 1917, il accomplit un exploit unique à cette époque : il se rendit à Bruxelles, et à l'heure de midi, il survola la ville à hauteur des toits, jetant drapeau et proclamation à la population délirante d enthousiasme. Son ardeur au combat le poussa bientôt à solliciter la faveur de passer sur avion de chasse. En décembre 1916, il vit son rêve se réaliser, et c'est dans cette nouvelle spécialité qu'il trouva l'emploi complet de ses brillantes qualités professionnelles. Livrant combat sur combat, tenant l'air chaque fois que le temps le permet, il acquiert bientôt la maîtrise qui lui fera en sept moisabattre dixavions ennemis officiellement homologués. Deux de ceux-ci sont abattus à moins d'une minute d'intervalle. A plusieurs reprises, il voit ses adversaires tomber en flammes ou se briser en l'air. Pendant l'offensive de Flandre, l'année dernière, il coopère à toutes les missions de patrouilles de chasse tant belges qu'alliées, et c'est en le voyant combattre que Guynemer, Fonck, Heurteaux, Deul-lin et tant d'autres apprirent à le connaître, à l'estimer et à l'aimer. C'est qu'outre ses brillantes qualités d'aviateur, il possédait à un haut degré les dons du cœur et de l'esprit qui faisaient de lui l'ami le plus sûr, le ca marade le plus dévoué et le maître le plus modeste qui se puisse voir. Son influence personnelle et la contagion de son exemple contribuèrent pour beaucoup à faire de notre aviation de chasse une arme redoutable pour nos ennemis. Ses multiples victoires lui avaient valu de nombreux témoignages de sa valeur. Il était chevalier de l'Ordre de Léopold et de l'Ordre de Léopold II ; il portait la Croix de guerre belge, la Croix de guerre française et la médaille d'argent de la valeur militaire italienne. Il avait été cité dix fois à l'ordre du jour. La nouvelle de sa disparition a provoqué dans l'armée, une tristesse égale à celle causée dans l'armée française par la pei'te de son grand champion Guynemer.Comme lui il est tombé au cours d'un glorieux combat, à trois kilomètres de notre première ligne. Peut-on espérer que le point de sa chute n'a pas marqué la dernière étape de cette jeune vie, si pleine de promesses et si glorieuse pour le pays ? Si vraiment il est entré dans la mort, il aura été rejondre là-haut l'héroïque phalange — trop nombreuse, hélas ! — de nos héros de l'air qui ont payé de leur vie l'amour ardent qu'ils portaient à leur Patrie et à leur Roi. (xx) — Arrestation d'une philanthrope belge. — On annonce 1 arrestation et ^emprisonnement à Bruxelles, de la baronne de Wykerslooth, née baronne d'Huart, femme du major des guides et belle-sœur du baron de Broqueville, chef du Cabinet belge. Mn)e de Wykerslooth, se dévouait à des œuvres patriotiques de secours. (xx) — Mainmise allemande sur le marché financier belge. — Patriotisme des agents de change belges — Dans le but de mettre la main sur le marché financier belge, les autorités allemandes ont édicté, on le sait, un certain nombre de mesures, notamment l'obligation de tenir les assemblées de bourse dans le palais de la Bourse, placé sous la surveillance du commissaire général des banques allemand (L B 559, 579, 593.) Le succès ne couronne pas la manœuvre allemande. Une des feuilles teutonisées appelées à la rescousse par l'autorité occupante signale que « le plus grand calme a régné durant les premières séances de notre marché officieux au palais communal de la Bourse. «La gravité des circonstances...; l'abstention d'une partie des intermédiaires y contribue bien aussi pour une large part... Il serait toutefois inexact de dire — comme nous l'avions cru et dit dans nos derniers « Propos » qu'il en irait — que la très grande majorité des agents de change se sont décidés à travailler dans leur ancien local... On en voit même s'efforcer, avec un succès d'ailleurs ^rès relatif, de détourner leurs collègues de fréquenter le local de la corporation.... Ils se sont mis à quelques-uns — nous sommes convaincus qu'ils ne sont que quelques-uns à avoir ce piètre courage — à bâcler et à répandre un libelle anonyme où ceux qui n'obéissent pas à leurs injonctions saugrenues sont qualifiés de lâches, de traîtres, de vendus. .. » Voilà à quoi en est ce que le vaillant organe clandestin La Libre Belgique — qui met la population en garde contre la manœuvre allemande — appelle la « Centrale des Fonds publics » destinée comme toutes les autres centrales, à servir les intérêts allemands.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes