Informations n° 732, du 23 JUin 1918. LA SYMPATHIE DE3 EEMMES AMERIGAIBE3 POUR LA BELGIQUE.- AU aouxs d'ui^ réunion plénière du Comité de3 Dames du Conseil de'la Défense Nations-le,, au Mémorial Hall de Washington, le 14 mai 1918,a laquelle assi-tîÊient notamment le président de la République et Mrs Wilson, de hombreux offioier3 et membres de3 missions ollieos, la présidente du Comité, Dr .Anna H?wai2d 3hawt a salué, en tarm^s y mue, les souverains, le drapeau et l5armée belges."C?est grâ^e à l'hétiïsme de la natien belge-a-t-olla-dit ^u'illui oct permis actuellement de parler »a toujfce-JLibeorté à'ses soeurs américaines" . -M. Cartier de lyra^'h i p. nnn^^ey^ê^Lé do sn rBrïï3>e 1 ' invi tati on du Comité, a fait p&yvenir ceTruir-ci un message so terminant par lis mots traduits oi-après: "Et nos femmes se rappelleront que a'est a tous, femmes d Amérique, qui faitss si admirablement votre part pour sou^onir los grandes forces des Etats-Unis, qu'elles doivent reconnaissance e remeraiements; à vous, leurs libératrices"c (X X ) LA VOLONTE NATIONALE BELGE - UNE APPRECIATION SUISSE.- M. Etienne Buisson, dans la Tribune de Lausanne (12 juin 1918 ) termina par oes commentairss une analyse détaillée dé ,;La volonté national3 belge en 1830" par M. Pernand Van Langenhove : "La grande famille belge, quoique privée d'un groupe de 'ses enfants (Anoien duché do Luxembourg et partie de Limbourg 1831! N.B. L.R.) a grandi au ocurs des années„ Elle s5 est montrée merveilleusement unie devant l'ennami- Elle a prouvé qu'elle avait toutes les qualités qui font un pays autonome et qui se résument dan3 cos setls mots: la volonté nationale", ( X X ) LA LEGENDE. DES CONVENTIONS ANGLO-BELGES - UN REVENANT...-Dan» le but de justifier la violation de la Belgique, l'Allemagne a récemment, fait état de converr^ati ->ns intervenues entre le généra], belge Ducarne et le li eut'enant-colonel anglais Baïnardicton. Ces con.versati ons ,la propagande allemande les changea en son-*V 0 3T1 1 Ons 1 —«>îf gouvernement belge a aisément fait justico de oes allégations mensongères (voir, entre autres, la réfutation du Baron Boyen alors ministre belge des Affaires Etrangères), si^bien que la Nord-deutache All&emeine Zeitung (28août 1915) s:ost défendue d'avoir jamais affirme ''l'existence d'une véritable convention anglo-belge ni même d'un complot angla-bolge ourdi centre l'Allemagne."Le Pr„ Eoorster, d« Munich, a déolaré aussi, dans la Neue ZUrcher Zeitung (1er juin 1917) qu'aucun dos documents trouvés ne justifiait l'injustice originelle. Déjà, dans le numéro du 28 févfier 1P17 de la Neue ZUrcher Zeitung, un autre Allemand montrait, cous leur vrai jc^-de conversations sur hypothèses, l'échange d'idées Ducarne-Barnardi -ton incriminé - et pour cause - par l'Allemagne. Cela n'empeche pas un professeur de Bonnde revenir à la charge avec un article "pour déterminer la date des conventions anglo-bel ges" publié par la revue Doutsche politjk (3 mai :.918) et où il parle aussi de "conspirations anglo-belge s", Mais la oause est jugée, (xx) JJSR PfiOTE STATION ,123 LA CHAMBRE LUXEMBOURGEOISE.- La Chambre d" -députes du Grand Du ohé de 'Luxembourg, au cours de la. &éance du 14 . 1918, a voté une résolution conçue en oes termes: "iJa Chambre rappelle au gouvernement ses protestations réitérée ^ contre l'installation de canons anti-aériens dans le oanton d'Esch-tîiir-Alzette et renouvelle ses protestations à l'occasion de l'établ sement de semblables canons de "oaxrage dans les environs immédiats de la ville de Luxembourg. Elis rnvito le gouvernement à transmettra tves protestations aux puissances signataires du traité de Londres,a. r-si qu'à tsu3 les belligérants et neutres, avec lesquels il entretic■ des re.lations diplomatiques/' _ , v . . , , . Le goitre moment luxembourgeois a donne sui ^e a cette invitation.

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