Informations belges

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s.n. 1917, 27 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8w38051v1z/
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N° 378 27 Juin 19l£ INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 53, rue des Gobelins, JL.E H A.VRE (Seine-Inférieure) France; (xx) Russes et Roumains veulent la Belgique libre. — Une dépêche de Pétrograde dit que M Tcheidze, président du Congrès national des ouvriers et soldats de Russie, en réponse à un discours que venait de prononcer M. Emile Vandervelde, président du Bureau socialiste international et ministre d'Etat dans le Cabinet belge, a déclaré, notamment : « La liberté de la Belgique nous est aussi chère que les intérêts de la démocratie russe. » A Jassy, M. Emile Vandervelde, reçu par le Parlement, en apportant le salut des Belges à la nation roumaine, a dit les malheurs de la Belgique et l'horreur du crime allemand. Le discours du ministre belge, souvent interrompu par les acclamations, a été salué parles cris répétés de: «Vive la Belgique !» Un cas de Droit international entre Allemands et Belges. — Le Tribunal suprême de Madrid déboute les Allemands. — On lit dans La Epoca du 18 juin 1917 : « Dans notre numéro du 4 de ce mois, nous avons parlé du recours en cassation introduit par le grand jurisconsulte D. Francisco Lastres. contre un jugement du Tribunal de Las Palmas. Ce dernier déclarait incompétents les Tribunaux espagnols dans l'affaire des marchandises belges et françaises, retenues à bord de bateaux allemands qui s étaient réfugiés dans les ports des Canaries au début de la guerre. « Le Tribunal suprême a cassé, le 13 de ce mois, le jugement de Las Palmas et donné raison aux clients de M. Francisco Lastres. Il a décidé que les Tribunaux espagnols étaient compétents pour trancher le différend, à cause non seulement des déterminations de 1852, mais aussi des préceptes du Code de commerce. Le fait de se réfugier dans des ports espagnols, oblige les capitaines allemands à reconnaître la juridiction espagnole et à déposer les marchandises comme l'ont demandé les Belges et les Français. Ceux-ci, naturellement, doivent payer le montant du fret. « La résolution du Tribunal suprême a été applaudie par les personnes compétentes en Droit international et le grand avocat, M. Lastres, a reçu de nombreuses félicitations ». (xx) — Les déportations de Belges. — Des ouvriers belges sont obligés, par la force armée, de suppléer des grévistes luxembourgeois. — Le Journal de Genève (15 juin 1917), a publié une lettre, émanant d'un citoyen du grand duché de Luxembourg, dans laquelle se trouvent exposées les raisons de la grève générale qui a éclaté dans les importantes mines de fer de ce petit pays. Les gisements du Luxembourg, depuis longtemps avant la guerre, sont aux mains des Allemands. Quand les armées de Guillaume II eurent occupé le grand duché, tout en promettant de respecter son indépendance et les droits souverains de son gouvernement, les mineurs, bon gré mal gré, continuèrent à travailler pour leurs patrons devenus les ennemis de leur patrie. Cependant, le renchérissement delà vie ayant rendu l'existence insupportable aux travailleurs, ils réclamèrent une augmentation de salaire. Le gouvernement luxembourgeois, reconnaissant la légitimité de ces revendications, les appuya auprès de la direction des mines. Il fut éconduit. La grève générale éclata. Elle est soutenue par l'unanimité des populations luxembourgeoises qui adressent aux grévistes des fonds et des vivres. Le gouverneur militaire allemand est intervenu dès les premiers jours du conflit, qui se déchaîna vers la fin de mai.Les centres d'agitation sont occupés militairement ; des mitrailleuses commandent les rues des villages industriels ; les frais d'entretien des troupes sont mis à la charge des communes ; les assemblées publiques sont interdites ; les journaux ne peuvent parler de la grève, ni publier les listes de souscriptions au profit des grévistes ; le Luxemburger Wort a été saisi et est maintenant sévèrement censuré ; les ouvriers belges, russes et italiens qui se trouvaient dans les mines ont reçu l'ordre de continuer le travail sous peine d'être de-portés en Allemagne et traités comme des prisonniers récalcitrants ; enfin, depuis le 4 juin, des ouvriers, razziés en Belgique, ont été amenés aux mines, sous escorte ; ils doivent combler les vides laissés par les Luxembourgeois. On imagine aisément quel crève-cœur une telle obligation doit être pour ces hommes, accoutumés à porter au plus haut degré le respect de la solidarité syndicale et ouvrière. (xx). — Les déportations de Belges. — Emouvant récit d'un déporté de Stekene. — Un correspondant du Courrier de la Meuse, de Maestricht, communique à son journal le résumé du récit que lui a fait un Belge déporté, actuellement évadé en Hollande. Voici ce qu'écrit ce collaborateur dans le numéro du 10 juin 1917 : « Un habitant de Stekene qui a réussi à s'évader, raconte qu'en septembre 1916, il fut déporté vers la France avec 180 de ses concitoyens où ils durent travailler pour les Allemands. Le village où ils ont travaillé se nomme Esprée. Ils recevaient 250 grammes de pain et un petit bol de soupe aux betteraves. Ils touchaient 2 Mark par jour, mais cela ne pouvait pas beaucoup les aider à. vivre.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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