Informations belges

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s.n. 1917, 03 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cr5n87681t/
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N« 384 3 Juillet 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, ea certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucan signe. Adresser les communications de service : 51, rue des Gobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) Prauee. Adresser les communications de service : 52, rue des < Nouvelles précisions sur le sort de» civils belges déportés en Allemagne. — Le gouvernement belge a reçu, de source certaine, de nouveaux renseignements particulièrement précis sur le sort des civils belges déportés en Allemagne. En voici la substance : Ceux d'entre les déportés qui, sous la contrainte, avaient signé un contrat de travail, avaient reçu la promesse qu'ils pourraient, après quatre mois*, retourner en Belgique. Cette promesse n'ayant pas été tenue, des mouvements insurrectionnels ont éclaté parmi les déportés en de multiples endroits. C'est ainsi qu'aux usines Thyssen à Miilheim-sur-Ruhr, les ouvriers belges annoncèrent qu'ils se laisseraient fusiller plutôt que de travailler encore après l'expiration de leurs quatre mois; à la suite de quoi les Allemands leur infligèrent des amendes de plus de trente marks et jusqu à dix jours de prison.A Horde, 180 ouvriers occupés aux usines Pliônix ayant refusé le travail après le même délai, furent réduits par la fain», et 13 d'entre eux internés à Munster, sous l'inculpation d'avoir déchaîné le mouvement. Ces exemples ne sont pas isolés ; presque partout on signale l'emploi systématique des moyens les plus rigoureux pour contraindre les récalcitrants au travail. Les civils belges employés à la mine Margarete de la Arme Riebecksche furent ainsi privés de nourriture pendant cinq jours. La direction de l'entreprise se borna à dire, pour justifier ces mesures, que « si on les prive de nourriture, ce n'est pas d'une façon absolue ; que, d'ailleurs, il le faut bien pour vaincre leur résistance passive. » En plusieurs endroits, on signale que les déportés sont contraints à des travaux d'utilité militaire pour l'ennemi, voire occupés dans des usines de munitions, notamment à Gross Wusteruriz. Aux « West-fàlichewerke », des Belges protestèrent, mais en vain, parce qu'on leur faisait transporter des grenades.Les mesures de contrainte, le travail pénible, le défaut de nourriture, les mauvaises conditions de logement, insuffisance de soins médicaux entraînent chez la plupart des déportés un notable appauvrissement physique et l'affaiblissement psychique. C'est ainsi qu'au seul camp de Soltau, depuis qu'il fut affecté aux déportés en novembre 1916, il y a eu en quatre mois 199 décès, dont 94 au camp même et les autres dans les détachements. D'autre part, il y avait fin décembre 1916, à l'infirmerie, 76 hommes souffrant de faiblesse générale. ïobelins, LE HAVRE (Seine-Inférieure) traite. Le désir des déportés de rentrer chez eux est unanime ; mais ils n'y sont point autorisés, même pour les motifs les plus graves, tels que la mort d'une mère. Ils sont d'ailleurs presque entièrement soustraits par l'autorité allemande au contrôle des délégués des pays neutres, sous prétexte qu'ils ne sont pas des prisonniers de guerre ; lorsque par exception les délégués sont autorisés à les visiter, ils ne peuvent leur parler qu'en présence de témoins allemands.Les renseignements ci-dessus se rapportent à une période s'étendant de la fin de 1916 à la fin du mois de mars 1917. (xx).— Le patriotisme des socialistes belges. — Inébranlablement ils se refusent à causer avec l'ennemi.— L'Humanité, organe des socialistes unifiés de France, publie, dans son numéro du 2 juillet 1917, la correspondance suivante émanant de son correspondant particulier du Havre : « Des renseignements de grande importance me parviennent de la Belgique occupée. Ils montrent l'inébranlable état d'esprit des socialistes belges. Il m'est impossible de les rapporter dans la précision avec laquelle ils me sont fournis, de crainte de compromettre l'un ou l'autre de nos amis. Je me bornerai à quelques indications générales. «Plusieurs réunions de militants socialistes et syndicaux ont eu lieu pendant ces deux derniers mois. 11 s'agissait de répondre à l'invitation faite par le Comité Hollando Scandinave d'assister à la conférence de Stockholm et à celle de Legien, concernant une Conférence syndicale internationale. « Dans la première de ces réunions, convoquée au commencement du mois de mai, un ordre du jour fut voté à l'unanimité moins une voix, disant que les représentants du parti ouvrier belge refusaient l'invitation des Hollandais et des Scandinaves et qu'ils s'en tenaient aux résolutions adoptées par eux le 12 décembre 1916. « Ces résolutions disaient notamment que le parti ouvrier belge était hostile à une rencontre actuelle avec les démocrates-socialistes des puissances cen-traies ; qu'il entendait ne se rencontrer avec eux que pour leur demander compte de leur attitude concernant la violation de la neutralité belge, les crimes de l'invasion et les déclarations de guerre de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie; qu'il réservait sou opinion quant à la composition, la forme et l'action future de l'Internationale.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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