INFORMATIONS BELGES N° 8 47, du 20 Octobre 1918. «M M M* Mb M AVIS AUX REFUGIES BELGES.- Elu égard, aux brillants succès remportés par les armées Belge et Alliées, les réfugiés belges envisagent la possibilité d*Un prochain retour au foye£t Certains d'entr'eUx se mettent même déjà en route verë paris où les chefs-lieux des départements » ë'expôsant à de Vaines et lourdes dépenses, ou se mettent ainsi à charge des institutions charitables belges ou françaises, déjà, surchargées. Le Gouvernement belge doit mettre ses compatriotes en garde contre cêtte précipitation excessive, contraire à leur intérêt bien compris. Il croit utile de leur faire savoir que leur rapatriement sera nécessairement subordonné à des aooords à conolure avec le Gouverne-■ ment français, au rétablissement des communications et à l'organisation du ravitaillement dans les territoires reconquis. Le rapatriement doit être une opération méthodiquajt-âlrigée par les autorités responsables et no.n pas un retour, entreWfls dans le désordre,, au gré des initiatives individuelles. DeE délais sont donc indispensables. Ils représentent un dernier sacrifice que les réfugiés doivent sagement supporter. Ceux qui voudraient s'en affranchir, en se mettant en contradiction avec les instructions des autorités françaises et belges^ s'exposent aux pires méoomptes. Les mesures gui seront prises en vue du rapatriement seront portées en temps utile à la connaissance du public. Un Office du rapatriement fonctionnera prochainement à Paris, Londres et La Haye, Les intéressés y trouveront tous les renseignements et les concours nécessaire. L1ENSEIGNEî/lENT BELGE EN FRANCE.- Le Ministère des Soiences^et des Arts qui a déjà organisé divers examens pour 1'enseignement supérieur et pour l'enseignement primaire vient d'instituer un Jury chargé de faire subir les épreuves préalables et les examens conduisant au diplôme de Professeur agrégé de l'enseignement moyen du degré inférieur et de régente d'école moyenne. Ce jury siégera au Havre le 9 décembre prochain» Pour tous renseignements s'adresser au département des Scienoes et des Arts, 29., rue Fontenelle, Le Havre. (x X) YPRES.- Signalant à son tour la hideur du champ de bataille des Flandres, le correspondant de guerre du Times(17 Octobre 1918) trace d'Ypres la peinture suivante: "Ypres lui-même est descendu d'un autre degré sur le chemin de la ruine sar la végétation d'un autre été a recouvert lès tas de briques sans forme et les débris qui furent ja,dis les maisons de la ville. Les restes de la Cathédrale et de la Maison des Drapiers revêtent, au^ dessus de la^ désolation, quelque ?ho se de la majesté des vieilles ruines^de la Grèce et de Rome. Il y a longtemps qu'il est inhabitable mais, à présent, il ressemble à une Cité d'un autre âge d'une étrange beauté. "

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