Informations belges

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s.n. 1918, 24 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wm13n24154/
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N° 7C0 ter 24 Juillet 1918 Informations Belges Un écho de la résistance de Ja Magistrature belge aux Allemands.— Funérailles du juge Oliviers au Havre — Los funérailles do M. le juge Oliviers, mort au Havre des suites d'une maladie contractée lors de son passage dos fils électrisés de la frontière, ont eu lieu le 20 juillet 1918, au milieu d'un concours de personnalités belges et d'amis du défunt. Un peloton do gendarmerie belge rendait les honneurs et a accompagné le corbillard jusqu'au cimetière. Là, .un ami intime du magistrat défunt. qui passa en même temps que lui la frontière et faillit y trouver la mort, a adressé au disparu quelques paroles émues. « Le juge Oliviers fut, avec M. le vice-président Be-l noît et M. le juge Leelerc, de cotte chambre du tribunal qui, au début do 1913, rendit ce magnifique jugement — œuvre do science juridique et de courage civique en même temps — qui proclamait que les actes de l'ennemi n'avaient pas force obligatoire pour les tribunaux nationaux et que ceux-ci ne pouvaient ni les appliquer ni les invoquer dans leurs décisions. « Vint le momeut où les Allemands supprimèrent les tribunaux belges qui avaient fait leur devoir en démasquant les traîtres. Immédiatement la résolution du juge Oliviers fut prise : se mettre à la disposition du gouvernement et rejoindre l'armée. « Bravant la déportation en Allemagne, ne se souciant pas des fils de mort à la frontière et des balles allemandes, il ne voyait que le devoir. « Ces heures-là, dans la nuit noire, épuisés do fatigue, laissant deux camarades tués au passage des fils, nous les avons vécues ensemble,mon pauvre ami ! Fallait-il que la mort brutale te terrassât, à poino arrivé en Belgique libre, et cela loin des tiens, à l'aurore de la victoire et à la veille de nofe fêtes nationales ! » L'orateur rappela pour finir que le juge Oliviers mourut « pour ainsi dire de la belle mort du soldat, puisqu'il fut emporté par une maladie contractée au passage de la frontière belge ». (xx> — «Aktivistes» et Allemands sont d'accord pour imputer aux Belges la responsabilité de la banqueroute qu'ils ont préparée. — On sait que les autorités occupantes imposent aux populations belges des contributions de guerre qui sont évaluées, en ce moment, à deux millions de francs par jour. C'est par milliards que l'envahisseur a prélevé des impôts en Belgique. Ces prélèvements sont indépendants des amendes de tontes espèces, dos saisies, des pillages et autres vols commis administrativemont avec les apparences do la légalité. Ils n'ont rien de commun non plus avec les impôts ordinaires, destinés à faire face aux besoins réguliers du budget de l'Etat belge ; ceux-là, les contribuables continuent à les acquitter comme ils le faisaient avant la guerre ; la seule différence, c'est que des fonctionnaires allemands, sous les prétextes les plus divers, dévorent joyeusement l'argent do la nation. Cela étant connu, on appréciera comme il convient, la déclaration reprise ci-dessous, d'après un résumé officiel des débats qui se déroulèrent les 4 et o juillet 1918, en séances du soi-disant « Conseil de Flandre ». « M. le ministre Meert attira l'attention sur ce fait que le désordre administratif qui existe dans nombre d'eta-blissements appartient à un système ayant pour but d'épuiser financièrement le pays, afin de pouvoir, après nancière sur le pouvoir occupant et sur les attivistes flamands. » Il est à peine besoin de souligner l'aveu du désastre financier que préparent à la Belgique les pseudo ministres flamands et leurs alliés naturels, les annexionnistes allemands. (xx) — L'augmentation du coût de la vie en Belgique occupee. — En 1914 (fin juillet), on payait mensuellement 20 fr. 22 le rationnement ci-après : Pain 350 g., saindoux 60 gr., lait 250 gr., torréaline 10 gr., sucre 11 gr., pois secs 30 gr., pommes de terre 300 gr., lard 50 gr., riz 150 gr. et un œuf. En décembre 1916, le prix s'était élevé à 88 fr. 50. En octobre 1917, 202 fr. 'ti. En juin 1918, 267 fr. 70. (xx)—Sous l'occupation allemande les fauves se multiplient en Belgique — Depuis l'occupation allemande la chasse au gros gibier a cessé pour ainsi dire complètement, dans le territoire belge. Cette circonstance a favorisé la multiplication de certains carnassiers, tels les renards. Avant les hostilités, ces animaux ■ avaient presque disparu : on ne signalait leur présence que de loin en loin ; aujourd'hui, ils pullulent. Le garde chasse do M. Traseneter, propriétaire à Spa, on l'espace de trois semaines, en a pris seize dont dix mères. (xx). — Société coopérative de la petite bour geoisie. — Une feuille bruxelloise teutonisée annonce : « Une Société coopérative de la petite bourgeoisie est-on voie de formation. Elle tend à grouper les employés, les petits rentiers, les petits commerçants, en un mot toute la classe moyenne, la plus atteinte par les événements actuels, dans le but de remédier par des achats effectués en commun, à la hausse incessante du prix des denrées... « Le Comité provisoire a déjà reçu de nombreuses adhésions et le succès do la nouvelle coopérative semble dès à présent assuré. » (xx) — Œuvre de visites aux malades pauvres ou sans famille —Une nouvelle manifestation de la solidarité qui unit les habitants du territoire belge occupe, c'est la création, à Bruxelles, d'une œuvre de visite aux malades, pauvres ou sans famille, hébergés dans les hôpitaux de l'agglomération bruxelloise. (xx) — Bains gratuits pour les Bruxellois. — La ville de Bruxelles vient de décider d'accorder l'accès gratuit de son bassin de natation et de ses établissements de bains-douches à tous les habitants de la ville qui produiront leur carte de ménage. (xx) — Pour la santé morale des enfants en Belgique occupée. — La Ligue nationale contre la Licence des étalages et l'immoralité, présidée par M. de Bavay, conseiller à la Cour de cassation, dans le but de préserver l'enfance contre l'exploitation de certains spectacles, va tenter de l'attirer vers des distractions à la fois intéressantes, instructives et saines. Elle aura recours au théâtre et au cinéma et appropriera, à cet effet, un vaste immeuble du quartier Louise.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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