Informations belges

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05 januari 1917
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s.n. 1917, 05 Januari. Informations belges. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r49g44n567/
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No 207 5 Janvier 1917 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. I.pc nnfpc r\'in-fnrmntinn d.ivprt.p pf. np.rsnrmp.il.p. ne sont, nréc.édées rl'aiic.nn sicrne. Adresser les communications de service : 51, rue des Gobelins, L.E II.-VX*iei", (Seine-Inférieure) France. Lettre d'un déporté belge au camp de Soltau. — Un ouvrier belge déporté au camp de Soltau, en Allemagne, a pu faire parvenir à ses parents la lettre ci-dessous textuellement traduite du flamand : « Chers Parents, Sœurs et Frères, « C'est avec grand plaisir que je viens de recevoir votre lettre, car j'avais déjà espéré une petite réponse. Vous demandez comment il se fait que je vais travailler : sœurs, écoutez bien, et réfléchissez-y. Le jour où nous sommes partis nous avons reçu une bonne soupe à la gare ; je n'en ai rien mangé ; j'étais trop bien à la maison ; mais maintenant je mange de tout. A cinq heures et demie nous sommes partis dans la direction d'Aix-la-Chapelle, où nous sommes arrivés à 7 h. du matin ; ici nous avons reçu de la soupe ; je n'en ai de nouveau rien pris ; à 6 heures et demie, nous avons eu de la soupe à Munster. Je n'avais encore rien pris. Nous arrivâmes à 4 h. 1/2 de la nuit dans le camp des prisonniers de Soltau, après 33 heures de voyage. Ici nous avons reçu de la soupe de maïs ; le matin de la bouillie de glands à boire, sans pain, ni quoique ce soit ; à midi de la soupe aux crevettes, trop mauvaise pour un porc, et l'après-midi un petit morceau de pain. Ces jours sont les plus tristes de toute ma vie, et j'ai dû vivre cela pendant 3 semaines. Nous couchions là sur un mauvais sac à paille, 15 dans une baraque de bois. Le 3ml! jour de notre arrivée, on amena des hommes pour travailler librement ; un grand nombre s'en alla et cela se répéta des jours et des jours ; naturellement les hommes de métiers quittèrent les premiers. Nous étions cent fois plus mal que les prisonniers de guerre, car ceux-ci recevaient des biscuits de France et ne mangeaient pas de cette nourriture de porcs, que nous étions forcés de manger pour vivre. J'ai quitté depuis trois semaines, tout préoccupé d'avoir dû abandonner mon frère. Notre Jean ne pouvait m'ac-compagner ; il devait encore rester au camp ; mais ce camp devra cependant se vider complètement, car tous doivent aller travailler, et celui qui refuse est obligé d'aller travailler dans les marais pour 30pfennings, sous la surveillance d'Allemands, avec la môme nourriture. Ainsi, chère sœur, mettez-vous donc à notre place et écrivez-moi donc ce que vous eussiez fait à ma place. Nous n'avons pas signé vu que nous étions forcés de travailler. Quand nous arrivions à la barrière, des sentinelles étaient là postées, baïonnette au canon, et de temps à autre, l'un de nous recevait un coup de crosse. Mais je cesse d'en dire davantage, car je pleure en écrivain ces lignes. Chère mère ne vous chagrinez pas de notre absence, car votre chagrin me ferait plus de poinc qu'à vous même. Vous n'avez qu'à vous résigner à votre sort. Il est encore bien plus pénible pour nous d'être arra-~ chés à tous ceux que nous aimons, car maintenant seulement, je me rends compte combien je vous aime tous. Et comment se porte B., et comment va notre père ? Mère prenez bon courage, nous serons plus vite réunis que vous ne le pensez, car cela ne peut durer indéfiniment. J'ai eu ici aussi un pied enflé, par suite d'un clou de cuivre qui perçait mon soulier, mais cette enflure était guérie après 5 jours. Je fais ici un journal des trois semaines que j'ai passées au camp de Soltau, et lorsque vous le lirez vous en serez stupéfaite. Ainsi, chère sœur, écrivez-moi donc votre pensée, et ce que vous auriez fait à ma place ; car si j'avais dû rester là, vous n'auriez plus dû m'attendre. Endéans ces 3 semaines nous étions devenus méconnaissables ; mais je dois en finir. « Votre fils qui vous aime. » lies déportations d'ouvriers belges sur le Iront français. — Le récit ci-dessous, dont l'authenticité est certaine, fait connaître les conditions dans lesquelles des ouvriers belges ont été déportés sur le front français : « Je suis parti pour X... (en Belgique) il y a plusieurs semaines. Nous y avons été retenus depuis le lundi jusqu'au jeudi. Pendant ce laps de temps, nous avons reçu pour toute nourriture un pain comme en mangent les militaires allemands et deux fois de la soupe. « Nous sommes partis jeudi et nous sommes restés dans le train pendant 43 heures. On nous avait mis dans des wagons à marchandises ou à bestiaux. Pendant la première quinzaine, tout le monde s'est assez bien tiré d'affaires en ce qui concerne la nourriture.« Nous avons été casernés à notre arrivée dans un tissage dont les machines avaient été enlevées en grande partie. Dès le premier jour, nous avons été conduits par groupes vers le chemin de fer. Notre tâche consiste à travailler à l'établissement d'une nouvelle voie à côté de l'ancienne. Nous devons déblayer un talus d'une hauteur de 7 mètres. Quelques groupes refusèrent tout d'abord de travailler. Ensuite, le refus fut général. Les soldats allemands remirent à chaque ouvrier une pioche ou une bêche. Quand ils virent que les ouvriers refusaient de travailler, ils allèrent chercher un sous-oflicier. Celui-ci

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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