Informations belges

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s.n. 1917, 18 Juni. Informations belges. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kd1qf8nw6x/
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N° 369 18 Juin 1947 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (*) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun sig»e. Adresser les communications de serrioe : 52, rue des Gobelins, LE H A.VR.E (Seine-Inférieure) France. (xx). — Le sac et l'incendie de Louvain. — Un enquêteur allemand condamné par un tribunal allemand. — A propos de la condamnation prononcée par un tribunal allemand contre un certain M. Ivers, qui présida aux enquêtes unilatérales allemandes sur le drame dont Louvain fut le théâtre en 1914, la Gazette de Hollande publie la note suivante : « On se rappelle le livre blanc que M. Bethmann-Hollweg fit rédiger pour justifier les massacres de la population civile belge, sous prétexte de guerre de francs-tireurs. On se souvient aussi du livre gris du gouvernement belge qui mit à néant les calomnies allemandes par une critique serrée des textes. « Aujourd'hui, une révélation sensationnelle vient de ressusciter ce débat — pour le clore, il est vrai, définitivement. Dans la revue Van Onzen Tijd, notre confrère Batavus nous fait connaître l'homme qui a conduit en grande partie l'enquête publiée dans le livre blanc et qui s'est occupé particulièrement de l'instruction sur le sac de Louvaiu. « Cet homme, qui s'appelle « Kriegsgerichstrath » Dr Ivers, vient d'être condamné par un tribunal allemand à 9 mois de prison pour des « manœuvres de chantage exercées sur la mère d'un soldat allemand en campagne ». « Voici en quels termes le jugement du tribunal impérial lui-même stigmatise l'agent de M. de Beth-mann-Hollweg.« Il a foulé aux pieds, pour s'enrichir, les fonc-« tions sacrées dont il était investi ; il a procédé « d'une manière dont, heureusement, le tribunal » connaît peu d'exemples ; il a abusé de la manière « la plus grossière des sentiments maternels et de « la religion catholique ». « Le jugement établit encore que le Dr Ivers était un alcoolique invétéré ; que, de son propre aveu, il était morphinomane. Mieux, un témoin qui l'avait vu à l'œuvre en Belgique, quand il présidait un conseil de guerre, vint déclarer que le Dr Ivers était « de ces hommes qui -ne peuvent travailler quand ils n'ont pas bu ». « Enfin, le tribunal constate aux termes du rapport d'expertise .médicale que « le Dr Ivers n'est pas un homme « entier » (Vollmensch) et qu'il est atteint de défauts et d'infirmités qui rendent toute résistance morale difficile pour lui, ». « Et voilà, conclut notre excellent confrère Nieuwe Courant, qui reproduit l'article de « Van Onzen Tijd », voilà l'homme à qui a été confiée la conduite de nombreux débats devant les Conseils de guerre et l'enquête sur l'affaire de Louvain. » (xx) — Les conditions d'existence en Belgique occupée. — L'affaiblissement des hommes oblige à réduire la durée du travail. — Une feuille teu-tonisée de Bruxelles (12 juin 1917) publie l'information suivante, sous la rubrique, Anvers : « La journée de neuf heures. — Le personnel ouvrier est affaibli par suite du manque de nourriture ; une diminution de rendement a été constatée pour le travail dans les divers services communaux. C'est pourquoi l'administration a décidé de restreindre le nombre d'heures de service à neuf heures par jour, sans rien changer au montant du salaire. » Il serait bien difficile, après cela, de soutenir, comme l'ont fait certains observateurs superficiels, que les conditions de la vie sont irormales en Belgique occupée. (xx). — Déportation et travail forcé. — 7 à 800 Limbourgeois ont travaillé sur le front de Valenciennes. — Un correspondant du journal Les Nouvelles, de Maestricht (30 mai 1917), écrit à ce quotidien : « Les hommes des communes voisines de la frontière hollandaise autour de Maestricht, qui avaient été déportés, viennent de rentrer tous à leurs foyers. Ils faisaient partie d'un groupe de 700 à 800 déportés flamands, la plupart de la Campine, renvoyés également chez eux après une absence de six mois. Ces malheureux ont été tous emmenés dans la région de Valenciennes, où on les a obligés à travailler aux travaux militaires à une distance de 25 à 35 kilomètres en arrière des premières lignes allemandes. Ceux que nous avons vus ont été occupés à la réparation et aux chargements des bateaux dans les chantiers et les ports installés sur les canaux qui mènent au front. Le travail au début était très dur, mais par suite des privations, il fallut nécessairement l'alléger, les ouvriers étant dans un état de faiblesse croissante. « Ces forçats gagnaient 4 fr. 50 par jour, dont on défalquait la nourriture et le logement. Ils ne recevaient que des carottes et des choux-raves ; pas de pommes de terre ni de viande ; un pain d'un kilo par 7 jours. Ils se nourrissaient également de chicorée sauvage trouvée dans les prés.

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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