Informations belges

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s.n. 1918, 26 Juli. Informations belges. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h992k82/
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N° 762 bis 26 Juillet 1918 INFORMATIONS BELGES (xx) — « La Belgique n'a jamais eu un tort envers l'Allemagne », dit l'Allemand Harden. — Prenant violemment à partie la politique du chancelier de l'Empire, à propos de la théorie du gage, Maximilien Harden écrit, dans la Zukunft (n° du 18 juillet 1918) : «Peu de choses sont impossibles en Allemagne. Aujourd'hui pourtant, il devrait être impossible à un chancelier de soutenir une théorie pareille en contradiction flagrante, non seulement avec le droit international, mais encore avec notre Code civil. Le Code dit qu'un objet est un gage seulement si les deux parties en présence sont d'accord sur le fait que l'objet constitue un gage. « De plus, les témoignages irrécusables de Bethmaun, de .lagow, de Bulow, prouvent que la Belgique n'a jamais eu un tort quelconque envers l'Allemagne, qu'elle a rempli toujours ses obligations contre le garant de cette neutralité que nous violâmes. « Le droit international nous interdit de garder même une pierre des routes belges et nous oblige de rétablir le royaume dans l'état où nous le primes et l'indemniser pour' tous les dommages subis, de ne faire dépendre l'avenir belge d'aucune négociation que nous devrons entreprendre avec des tiers, enfin, de laisser la Belgique maîtresse de choisir ses amitiés et sa clientèle comme elle l'entend, et nous devrons offrir à cette victime de l'Allemagne, nos excuses par-dessus le marché. » (xx). — Terrorisme'» aktiviste ». —■ Les « akti-vistes » mettent à profit feur éphémère passage aux affaires pour assouvir leur haine et satisfaire leurs basses vengeances. C'est ainsi qu'ils ont obtenu, des Allemands, la révocation de M. Emile Wambach, administrateur du Conservatoire de musique d'Anvers, qui réside à Londres avec sa famille depuis la guerre Le préfet des études du Conservatoire, M. Jules Boelaerts, a été révoqué, lui aussi ; il a dû quitter, ainsi que sa famille, les appartements qu'il occupait au Conservatoire. (xx). — Le pseudo « Conseil de Flandre » condamné par les Flamands. — La demande de mise de la Flandre sous fe protectorat aflemand soulève, parmi les Flamands tes plus attachés aux réformes linguistiques préconisées par les flamingants, la plus vive indignation. Cette fois, tous les yeux se sont ouverts. « Il est évident maintenant », écrit un organe connu pour l'ardeur de sa polémique flamingante, « même pour le dernier des fidèles de la politique du désespoir, que l'« aktivisme » s'est placé sous le signe de la trahison et qu'il est un outil allemand. » Les " aktivistes " du Conseil de Flandre démasqués par un témoin peu suspect. — Une lettre de M. L. Picard à la revue De Toekomst : La revue germanophile et pro-aktiviste De Toekomst, publiée en Hollande avec de l'argent allemand, avait imprimé une interview du «ministre aktiviste» A. Brijs, où ce dernier avait communiqué ses idées au sujet de l'Etat flamand indépendant dont rêvent les quelques. « Jeu nes-Flamands » qui se sont imposés au sein du soi-disant « Conseil de Flandre ». Dans son numéro du 6 juillet 1918, De Toekomst insère une lettre de L. Picard concernant cette interview. L'on n'aura pas oublié le rôle joué par celui-ci aux débuts de l'aktivisme et la violence de ses attaques contre le Gouvernement belge. Depuis lors, Picard a évolué, effrayé, semble-t-il, par les extravagances où sont tombés les éléments extrémistes du groupe « aktiviste. » Se plaçant à sou point de vue aktiviste, L. Picard écrit : « Le danger de la politique jeune-flamande réside, d'après moi, en ce que l'Etat flamand, idéal de cette politique, n'est pas viable comme Etat réellement autonome et que, dans les circonstances présentes, il ne peut s'agir que d'une fiction politique, dont la signification réelle serait l'annexion par l'Allemagne ». L. Picard finit sa lettre en disant : « Toute discussion ouverte avec les Jeunes Flamands est condamnée à la stérilité, aussi longtemps que ces Messieurs ne veulent faire connaître leur programme proprement dit, aussi longtemps qu'ils parleront devant le public d'autonomie, d'indépendance, etc., alors que leur idéal le plus élevé est de jouer pions du peuple flamand comme fonctionnaires allemands et avec l'appui des soldats allemands ». Les traîtres du soi-disant Conseil de Flandre étaient déjà démasqués depuis le coup de théâtre organisé" par les courageux magistrats de Bruxelles, mais il n'est pas dépourvu d'importance de les voir stigmatisés comme « fonctionnaires allemands » par un de ceux qui fut naguère un des premiers à se prêter à la manœuvre de division imaginée par les Allemands. (xx). — Les Belges du territoire envahi n'oublient pas leurs frères soldats. — Sous la rubrique « Nivelles », le quotidien Notre Belgique, de Calais (n° du 24 juillet 1918), publie les lignes ci-dessous au sujet du tableau d'honneur qui orne le porche des églisés en bien des endroits de la Belgique : « Le nom de chacun de nos nombreux compatriotes .ayant pris du service pour la défense de la noble cause de notre chère Patrie, figure brillamment sur un tableau artistement décoré, placé bien en évidence à l'entrée de l'église dont il relève. Dans certains sanctuaires, comme à la petite chapelle de N. D. d'Ittre, au Mont St-Roch, magnifiquement restaurée depuis la guerre et où viennent tous les soirs réciter leur chapelet, en séchant leurs larmes, de nombreux pèlerins, dont beaucoup de parents de nos braves—cérémonie que préside M. l'Abbé Gof-fin, aumônier de l'Enfant Jésus — on remarque aussi des photographies très nombreuses. Le nom des héros qui ont offert le suprême sacrifice de leur vie est précédé d'une croix et leurs photographies sont entourées d'un ruban de crêpe. « Mais il n'est pas qu'à Nivelles que ces souvenirs soient en honneur, on les retrouve dans des églises de la capitale (à N. D. delà Chapelle, à St-Antoine...), à la grotte de N. D. de Lourdes à Laeken, on les retrouve partout, même dans les plus petits villages,même àMous-tier. Oui, certes, la mémoire des absents reste bien viva-ce dans tous les cœurs, et il suffit, par exemple, que dans une église soit annoncée une cérémonie ayant un caractère patriotique pour y voir affluer le monde des grandes circonstances. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Informations belges behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Le Havre van 1916 tot 1919.

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